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3,87

sur 479 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après avoir perdu son père de manière tragique, Alison Bedchel, autrice et narratrice revient sur les liens qu'elle entretenait avec lui, notamment leur homosexualité à tous les deux. Mais là où l'un a voulu la cacher toute sa vie - et en a terriblement souffert au point de passer à côté de sa vie - l'autre a fait un coming-out dès l'adolescence, encore dans l'ignorance de celle de son père.

Alison Bedchel revisite son enfance dans les années 70-80, sa maison-manoir que son père entretenait avec une obsession frôlant la névrose, la maison funéraire où sa famille travaillait, et son refus de s'habiller en petite fille. Parallèlement, elle découvre, après enquêtes, la vie cachée de son père, ses relations avec d'autres hommes, des adolescents aussi, dans la même période.
Le récit revient régulièrement sur lui-même, tourne autour de la mort du père - accident ou suicide?- et crée des correspondances entre le père et la fille qui lui permettent, dit-elle à demi-mots, de s'approprier un père toujours distant de son vivant.

C'est un roman graphique original et passionnant, autobiographique et psychanalytique, un premier roman récompensé par la critique quand il est sorti. Il est direct et franc mais garde une certaine pudeur, et permet de traverser la deuxième moitié du vingtième siècle sous le thème de l'homosexualité.
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Le lecteur avide aurait souvent tendance à croire qu'un livre lui revient de pleins droits. Fun Home lui rappelle vivement la réalité : le livre est avant tout la propriété de celui qui l'a créé ; il s'inscrit en lien direct avec l'expérience et la personnalité de l'écrivain, et s'il trouve un écho chez le lecteur, on peut saluer le caractère miraculeux de la coïncidence et tenter de l'expliquer plus rationnellement qu'en invoquant une simple connivence.

Ainsi, Fun Home est avant tout un récit autobiographique d'Alison Bechdel. Virant souvent à la psychanalyse, la dessinatrice se focalise essentiellement sur ses années de jeunesse et d'adolescence, essayant d'expliquer le développement de sa personnalité à l'aune des figures impénétrables et lointaines de ses parents. Bloqués sentimentalement, rétifs à tout signe d'affection, ils forment un couple d'artistes talentueux mais rigides. Eliminez tout de suite l'image des créatifs excentriques et délurés, et remplacez-la plutôt par l'image de professeurs implacables usant de l'art comme d'un moyen obsessionnel de se détourner de la réalité de leurs existences. le père domine la famille, figure de la perfection qui ne tolère pas le moindre écart, et passe ses journées à surcharger la décoration de la maison dans un recueillement clérical ; à chérir un débordement luxuriant de plantes et de fleurs ; à se recueillir dans des lectures explicites –Proust, Fitzgerald, Camus, Joyce…- qui apparaissent comme autant de moyens de communication implicite.


"Ces allusions à James et Fitzgerald ne sont pas qu'un procédé descriptif. C'est en termes de fictions que mes parents m'apparaissent les plus réels. Et sans doute ma froide distance esthétique traduit-elle mieux que n'importe quelle comparaison littéraire, le climat arctique de notre famille."


Piégée dans cette gangue de retenue, Alison tâtonne, cherche quel sera le meilleur moyen de communiquer avec ce père incompréhensible qui –comble de l'ironie- lui laissera bien peu de temps pour mener à bien cette tâche puisqu'il mourra (on soupçonne un suicide) lors de la vingtième année de sa fille. Troubles obsessionnels compulsifs, écriture dans un journal intime gorgé d'amulettes sémantiques, aide au funérarium… Lorsqu'Alison prend conscience de son homosexualité, tout devient limpide : voici la révélation qu'elle attendait, celle qui lui permettra de se rapprocher de son père, dont elle comprend soudainement l'homosexualité refoulée. Mais alors qu'elle espérait des retrouvailles émues, Alison se heurte seulement à la frustration de sa mère et à la honte de son père. le seul moyen de communiquer demeure encore l'esthétique : le livre. Alison et son père essaient de tisser un dialogue fragile à travers la comparaison, l'analyse et la citation des livres qui emplissent leurs vies, qu'il s'agisse de l'Ulysse de Joyce, de la biographie de Fitzgerald ou de l'oeuvre de Proust.


Alison Bechdel restitue le climat de vide émotionnel et de perfection esthétique qui l'enveloppa tout au long de sa jeunesse sur un ton juste qui élimine tout reproche ou toute complaisance malsaine dans la souffrance. Son entreprise n'est pas de dénoncer mais de comprendre l'imbrication des facteurs qui sont à l'origine de la composition de cette atmosphère si particulière. En choisissant de s'exprimer par le biais de la création, Alison Bechdel retrouve les schèmes bien assimilés de l'expression esthétique, mais en s'exprimant avec une sincérité entière et totalement dénuée de honte, ne cherchant jamais à se lier avec le sentiment de culpabilité. Elle réussit ainsi à dépasser tous les interdits longuement inculqués au cours de son enfance. Sans jamais se décrire comme telle, elle apparaît pourtant comme l'élément salvateur de sa famille : celle qui parvient enfin à briser la malédiction du silence et de la honte en osant analyser les mécanismes qui semblaient pourtant la rendre éternelle.


Alison Bechdel a écrit Fun Home avant tout pour sa propre compréhension. La magie de l'expression esthétique fait le reste et ne devrait pas peiner à conquérir entièrement son lecteur.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Voici une autofiction bédéique de grand talent.
Alison Bechdel propose une tragicomédie familiale terriblement émouvante et c'est en même temps l'évolution ou la non-évolution des moeurs aux États-Unis qui sert de fil conducteur. Ce livre élu, par le Time Magazine comme LE livre de 2006, est un savant mélange d'émotions, de découverte et de révolution sexuelle.

Alison vit et grandit dans une famille aimante mais « particulière » Un père autoritaire qui a tous les talents dans la rénovation néo-gothique de la maison et qui enseigne la littérature tout en reprenant l'entreprise funéraire familiale. Sa mère, gestionnaire de la maisonnée, avec des aspirations de comédienne. Deux frères à l'imagination débordante.
Son univers éclaté lorsqu'elle avoue son homosexualité à ses parents, et qu'ensuite, elle découvre celle cachée de son père. Celui-ci décède brusquement, fauché par un camion. Suicide? Mystère, mais le livre s'emploie à nous présenter ce père pour qu'on se fasse notre propre opinion.

J'ai tout aimé de cet album. La qualité des dessins, les détails minutieux de chacune des planches allant jusqu'à reproduire les dessins des tapisseries et des pages de romans lus.
L'évolution de la jeune Alison, rebelle et craintive en la jeune adulte qui qui lit Francis Scott Fitzgerald, Faulkner et Joyce ainsi que toutes les écrivaines féministes; qui tient tête à son père, est des plus captivante. J'ai même noté plusieurs de ses lectures tellement le propos donne le goût de s'investir dans son cheminement.
Moi qui patauge encore dans Ulysse de Joyce, je trouve un grand réconfort dans les quelques pages où elle fait part de son cours de littérature anglaise et du vaste océan inexploré comme elle qualifie Ulysse. « Il pensait qu'il pensait qu'il était juif tandis qu'il savait qu'il savait qu'il savait qu'il ne l'était pas. »
On sent une grande pensée littéraire dans toute la démarche d'Alison Bechdel, un talent inouï pour décrire sa vie avec en parallèle, des événements majeurs aux États-Unis. Un album des plus passionnants et intelligents, que je recommande vivement.
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"Une BD autobiographique, un peu tragique mais pleine d'émotions"

[...] Fun Home est une BD autobiographique, retraçant plus précisément sa relation avec son père, un gay refoulé, décédé subitement en 1980, écrasé par un camion.
Alison venait juste d'avouer quelques temps auparavant sa propre homosexualité à ses parents et de découvrir celle de son père dans la foulée.
Pas banale la situation !


Le sous-titre en anglais, a family tragicomic, est traduit dans la version française par "une tragicomédie familiale" mais personnellement, j'ai plus pris le "comic" dans le sens de "bande-dessinée" que dans celui de la comédie.

En effet, même si le récit n'est pas dénué de drôlerie, le constat que dresse Alison Bechdel de ses relations avec son père, et sa mère dans une moindre mesure, prête plutôt à réfléchir qu'à s'esclaffer.
C'est tragique puisqu'il y a cette mort brutale, inattendue du père, à un moment où les langues commençaient à se délier.
C'est tragique aussi dans le sens où on ressort de cette lecture avec l'impression que les parents d'Alison ont eu ensemble une vie de résignation.
L'un n'ayant jamais osé faire son "coming-out", à une époque où l'homosexualité était encore bien culpabilisante et, qui plus est, vivant et travaillant dans une petite de province.
L'autre, entièrement dévouée aux apparences de sa vie de famille parfaite.
Pour oublier leurs rêves d'antan, l'un s'est jeté à corps perdu dans la restauration d'anciennes maisons et le jardinage, l'autre dans le théâtre.

C'est un très beau récit familial que nous offre là Alison Bechdel.
Oui, on peut parler de récit car tout autant que les dessins, le texte est très présent et tient une place très importante dans cette longue confession.
C'est une véritable enquête dans la mémoire de la vie de famille qu'elle a entrepris.
Un formidable travail. Wahou !
L'auteur s'appuie sur ses propres souvenirs, des photos de famille mais aussi son journal intime qu'elle a commencé à tenir à l'âge de 10 ans. Une mine d'or qui lui a permis de dater précisément certains évènements et de les replacer ainsi judicieusement dans la chronologie familiale.
[...]

critique complète sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Une famille, un deuil et la découverte de soi et de l'autre.

Pennsylvanie, Alison vit dans une maison Néo-Gothique avec ses parents et ces frères.
Ces deux parents son professeur d'anglais. Son père est passionné, obsédé d'art décoratif et passe son temps libre à décorer leur maison. Un père présent mais pas très affectif voir même tyran.
Alison passe une enfance sans geste et parole d'affection parentale. Elle grandit et va à la fac et à cette époque-là survient ‘la catastrophe', son père meure écrasé par un camion.
Dans Fun Home, Alison Béchdel, peint son environnement quotidien. Une autobiographie originale à travers une histoire sous forme de BD.
Le deuil, la culpabilité et la découverte de son homosexualité et les secrets de son père sont les piliers de son histoire.
Avec de nombreuse pointe d'humours l'auteur traite de sujets sérieux, telle que la sexualité, la découverte de soi et des autre dans un contexte d'époque inhospitalier dans ces domaines.
Petite autobiographie qui fera passer à son lecteur un moment très agréable.
Un livre à mettre dans sa pile de classique.
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De ce roman graphique émane une sorte d'urgence de dire, de comprendre, de faire le point. C'est le premier récit explicitement personnel d'Alison Bechdel et le plus brûlant. Les deux suivants seront plus apaisés, ils ont pris de la distance vis à vis de leur sujet : sa mère et leurs relations, dans C'est toi ma maman ? ; et un survol de sa propre vie, de la jeunesse à l'âge adulte, à travers son addiction au sport, dans le secret de la force surhumaine.

Ce beau récit d'apprentissage mêle autobiographie de son enfance, portrait de son père et étude de leurs relations, dans une structure répétitive , où les mêmes scènes sont revisitées et réinterprétées à plusieurs reprises.
Dans cette famille de la middle-class américaine, la primauté est donnée aux apparences et à la réalisation personnelle de chacun des parents ; la froideur et la solitude individuelle règnent à la maison. La mère joue du piano ou répète des rôles de pièces de théâtre amateur dans lesquelles elle joue ; le père est directeur de la maison funéraire familiale et restitue autant que possible l'apparence du vivant chez les morts qui lui sont confiés, tandis qu'il restaure dans le style victorien, avec une extrême minutie, une attention aux détails monomaniaque et tyrannique, la maison d'époque qu'il a achetée. Il cache aussi soigneusement ses relations homosexuelles à ses enfants, Alison et ses deux frères cadets, et à la petite ville de Pennsylvanie qu'il habite.
«Il est tentant de suggérer, après coup, que notre famille était une imposture. Que notre maison n'était pas du tout un vrai foyer mais juste un simulacre, un musée» (p.21) «Ton père, dire la vérité ? Tu veux rire.» (p.63)

Les lectures de ce roman graphique foisonnant, sincère et plein d'auto-dérision sont multiples. Récit de filiation, identité et orientation sexuelle, place de l'art dans une vie, rapport à la mort et suicide, etc.
Les deux premiers thèmes sont intimement mêlés, comme le résume Alison Bechdel à propos de ses relations conflictuelles avec ses parents. Avec les deux : «C'est peut-être là que j'ai signé un contrat tacite avec eux, stipulant que je ne me marierais jamais, que je vivrais la vie d'artiste que l'un et l'autre avaient abdiquée» (p.77) ; avec son père : « Nous étions des invertis, mais également des inversions l'un de l'autre. Alors que j'essayais de compenser son manque de virilité, il tentait d'exprimer sa part féminine à travers moi. » (p.102) ou «Dans la complexe narration inversée qui gouverne nos histoires entrelacées...» (p.236). de fait, le père, qui lui ne se conforme pas aux codes de la virilité, oblige sa fille à se conformer à ceux de la féminité pendant toute son enfance. La sexualité est abordée avec beaucoup de réalisme, mais sans ostentation, avec une sorte de neutralité, tout comme la mort, deux sujets particulièrement délicats à traiter avec justesse.

L'art est un autre fil rouge du roman. Cinéma, musique (la mère joue Chopin au piano), architecture, arts visuels -peinture et dessin et, surtout, littérature au sens large -romans, théâtre, poésie, philosophie et mythologie. Les deux parents sont d'ailleurs professeurs de littérature anglaise (le père a en effet deux métiers). le récit lui-même est structuré sur cet axe : la plupart des chapitres ont pour titre une oeuvre littéraire éponyme ou un fragment de citation («vieux père, vieil artisan», La mort heureuse, «cette antique catastrophe», A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Un mari idéal) ; et l'oeuvre commence et se termine sur un commentaire du mythe de Dédale et Icare, méditatif et analogique, père et fille étant à tour de rôle chacun des protagonistes du mythe et le père pouvant représenter en sus le Minotaure, lors de ses explosions de rage (et la maison victorienne le labyrinthe !). Sont ainsi abondamment citées les oeuvres de Camus, Oscar Wilde, Proust, Fitzerald, Colette, Henry James, James Joyce, Anaïs Nin, Kate Millett, etc. Sans compter les nombreuses cases dans lesquelles le père lit un livre dont on voit le titre. Et n'est-ce pas Alison Bechdel elle-même qui compare ses parents à des héros de romans ? «Si mon père était un personnage fitzeraldien, ma mère sortait tout droit d'Henry James.» (p.70).

Le thème de la mort et du suicide parcourt tout le récit. La mort, tout d'abord, que la famille côtoie dans son caractère banal et familier, en raison du métier du père et de ses aïeux. le funérarium est la demeure de la grand-mère paternelle, le père y travaille et les enfants y accomplissent des «corvées» et y jouent avec détachement (seule interdiction formelle : monter dans les cercueils). le suicide, car c'est autour du mystère de la mort accidentelle du père que s'articule l'ouvrage, dans lequel Alison Bechdel mène une sorte d'enquête introspective : s'est-il suicidé ou est-ce un simple accident de la route ? Et, si oui, quelles en sont les causes ; le «coming out» d'Alison, quelques mois auparavant et la découverte par la fille de l'homosexualité totalement tabou de son père et, par celui-ci, de la sexualité lesbienne assumée de sa fille ; la demande de divorce effectuée par la mère juste deux semaines avant l'accident ?

Le travail est effectué avec une minutie remarquable, tant au niveau de l'analyse des souvenirs de l'auteure, que dans le dessin hachuré en noir et blanc, qui reproduit une masse monumentale de documents dans leur état original, photos, cartes, postales, plans, lettres manuscrites, articles de journaux, extraits de livres...Ce père complexe, tyrannique et hyperactif, aux colères imprévisibles, distant et pourtant si proche de sa fille par les goûts littéraires, la personnalité obsessionnelle et l'homosexualité, est décrit avec infiniment d'humour -grinçant parfois-, de tendresse et de lucidité.
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Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, il ne s'agit pas d'une maison où l'on s'amuse, mais de l'abréviation de "funeral home". Ce récit autobiographique retrace avec quelques flash-backs l'enfance de l'auteure, sa relation avec son père, le mal-être entre ses parents, les aspirations refoulées, son coming-out en tant que lesbienne, les secrets de famille...
C'est un récit personnel très attachant, parfois drôle, bourré de références littéraires (son père était professeur), une vraie découverte en ce qui me concerne.
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Cet ouvrage ne se lit pas d'une traite mais se déguste, par petite touche. Très dense, il traite intensément du rapport d'un père et de sa fille, à travers le prisme de leur orientation sexuelle. Un angle original, mais qui semble très juste. le trait est beau et maîtrisé, jamais vulgaire. L'ensemble est tout en nuance et en subtilité. Difficile de douter de la sincérité du propos.
On en ressort ému et avec la terrible envie de dévorer l'oeuvre d'Alison Bechdel. J'aurai rarement lu une bédé aussi intense et aussi touchante.
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Fun home n'est pas une boutique très marrante. C'est une entreprise de pompes funèbres tenue par un professeur d'anglais, marié et père de 3 enfants. L'ainée, Alison, retrace la vie et la mort prématurée de ce père obscur et distant. Accident ou suicide? Homo ou bisexuel? Qui était cet inconnu? Cette énorme et longue bédé traite avant tout de la famille et plus précisément d'une relation père-fille. Dur dur. Très dérangeant et très touchant.
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