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EAN : 9782207114452
304 pages
Denoël (10/10/2013)
3.31/5   148 notes
Résumé :
" Il y a longtemps que je n’avais pas rencontré un livre aussi attirant, profond, original sur les inextricables relations mère-fille. " -The New York Times

Alison Bechdel tourne le scanner ravageur de sa lucidité et de son humour vers sa mère : lectrice vorace, mélomane invétérée, ardente actrice amateur. Mais aussi, épouse infortunée d’un gay du placard, mère dont les aspirations artistiques ont bouleversé l’existence de sa fille, mais qui a cessé d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Quelques années auparavant, Alison Bechdel avait éprouvé le besoin d'écrire sur son père, homosexuel refoulé décédé prématurément après avoir été emporté par un camion, devant chez lui. Ce roman graphique lui avait offert les portes de la notoriété et permis de vivre de son art, il s'appelle Fun Home.
Dans C'est toi ma Maman? Alison Bechdel veut maintenant écrire sur sa mère, mais la tâche s'avère plus compliquée. Suivie depuis des années par analystes et psychanalystes, Alison a bien conscience que toutes ses difficultés émotionnelles viennent de cette relation distante et conflictuelle qu'elle a avec sa mère depuis son enfance. Celle-ci a toujours montré plus d'affection envers ses deux petits frères et a arrêté de l'embrasser, ou tout simplement de la toucher quand Alson avait sept ans, la considérant trop grande pour les câlins.
Dans cette tentative de biographie, Alison abolit le temps et passe sans cesse d'un passé à l'autre par effet de réminiscence, associant par un travail de mémoire des événements qui n'ont à priori pas de lien, ce qui donne une lecture plus complexe, sur plusieurs niveaux, où se mêle les propos de ses différentes analystes et de ses nombreuses lectures (notamment Winnnicott et Virginia Woolf, omniprésents ici).
Elle revient en particulier sur les quatre années d'écriture de Fun Home où elle échange avec sa mère sur ce récit dont sa mère accepte la publication avec, on s'en doute, beaucoup d'appréhension. Toutes les deux partagent des valeurs culturelles et artistiques qui leur permet, visiblement, de garder une relation proche que l'amour simplement ne peut pas: on ne parle pas de ses sentiments.
Ce roman graphique dense est moins, finalement, une biographie que la genèse de cette tentative et du travail qu'Alison fait sur elle-même pour trouver son vrai-self. Un vrai travail d'introspection et d'auto-analyse, même si on adhère ou pas à toutes ces réflexions psychanalytiques qui ponctuent le roman. Les graphismes sont toujours aussi clairs et subtils, et la construction du roman très élaborée.

P.S: Alison est à l'origine de la Règle de Bechdel qui permet d'identifier facilement les films sexistes. Je partage la règle avec vous:
- Il doit y avoir au moins deux femmes nommées (nom/prénom) dans l'oeuvre,
-qui parlent ensemble,
- et qui parlent de quelque chose qui est sans rapport avec un homme.
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Après être revenue sur le cas de son père dans Fun Home, Alison Bechdel s'est lancée le défi d'élucider la nature de ses rapports avec sa mère. Elle franchit une nouvelle étape dans l'introspection familiale puisque, si son père était déjà mort au moment de la production de Fun Home, sa mère est encore vivante lors de l'écriture du livre qui lui sera consacré et la rédaction se fait à l'aventure. le point de départ de l'introspection s'ancre dans ce moment qui recueille l'avis de la mère concernant ce projet de biographie familiale et l'écriture se poursuit au fil des coups de téléphone échangés entre la mère et la fille, mais aussi au fil des aventures amoureuse, professionnelle et psychanalytique d'Alison Bechdel. Cette trame quotidienne de premier plan permet d'explorer les strates de la mémoire et de faire surgir des niveaux de signification plus complexes. On ne s'étonnera donc pas de voir souvent apparaître Virginia Woolf dont la technique du flux de conscience à l'oeuvre dans ses romans, ainsi que l'oeuvre vaste de ses journaux intimes, semblent avoir formé la démarche introspective d'Alison Bechdel.


Sur le mode du paradoxe, on découvre avec un peu de surprise qu'Alison Bechdel suit une thérapie psychanalytique pour élucider les raisons qui l'empêchent d'écrire facilement son livre –ce livre qu'on tient entre les mains et qui semble si fluide et passionnant. Mais on remarquera un peu plus tard qu'Alison Bechdel a moins écrit sur sa mère que sur l'impossibilité d'écrire à son propos. Quelques livres marquants surgissent au même moment pour soutenir la réflexion, débloquant au passage quelques sas insalubres pour les rendre mieux praticables. Alice Miller et Donald Winnicott entre autres lui fourniront les concepts qui lui manquaient pour appréhender sa relation avec sa mère sous un autre angle et, mieux encore, ils agissent comme réfracteurs de passé. Puisqu'Alison Bechdel n'arrive pas à regarder directement ses souvenirs pour expliquer l'état présent de ses relations, elle devra se servir d'un intermédiaire qui témoignera de son passé par ses actes présents. Ainsi, l'hyper-intellectualisation dont Alison Bechdel fait preuve dans son analyse témoigne en tant que vestige d'un mode de fonctionnement utilisé au cours de son développement précoce. Elle s'aide ici de Donald Winnicott pour résumer :


« La mère « suffisamment bonne » minimise les conséquences de la faim, du mouillé et du froid. Mais elle n'est pas obligée de s'adapter parfaitement aux besoins du bébé. Ainsi, un bébé qui a faim peut-il se consoler momentanément en se rappelant ou en imaginant son expérience d'avoir été nourri. Mais si pour une raison ou une autre, la mère est préoccupée, le bébé risque de devoir trop compter sur sa propre aptitude à comprendre. »


Elle le cite : « Plus couramment aux stades très précoces lorsque cette caractéristique des soins infantiles reste très marquée, nous observons que le fonctionnement mental devient une chose en soi, qui remplace pratiquement la mère et la rend superflue » avant de transposer de manière impersonnelle cette réflexion à son propre cas : « Au lieu de dépendre de la mère, le bébé apprend à dépendre de son propre esprit. C'est un déni de la dépendance, un fantasme d'autosuffisance ».


Alison Bechdel progresse par énigmes. Elle décortique son âme comme un palimpseste, renvoyant chaque épaisseur au passé dans ses relations avec sa mère. Rien n'est laissé au hasard dans cette étude riche et passionnante dans laquelle Alison Bechdel se présente adorable à son insu, exprimant sans le vouloir ce qu'il y avait peut-être de plus important à dire sur l'influence formatrice de sa mère, et témoignant de la grande faculté que celle-ci lui aura permis de développer dans l'exercice de son esprit critique sur sa propre histoire.
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Autant dire qu'il faut être à minima armé et calé en psychanalyse pour entrer dans ce roman graphique truffé de références. Si Winnicott ne vous dit rien, si l'univers de Virginia Woolf ne vous est pas familier, vous allez être bien perdus. Si l'introspection, l'étalage de l'intimité de l'autre vous rebutent, vous allez être servis. Alors quoi, serais-je si hermétique à ce genre d'oeuvre ? Je répondrais non ...mais tout le problème vient du fait que nombre de clés manquaient à mon trousseau ; peut-être aurait-il fallu que j'eus commencé par les premiers livres de cette auteure pour en comprendre toutes les subtilités. ? Malgré tout consciente que j'avais entre mes mains un roman qui "disait quelque chose", je me suis accrochée, vraiment, jusqu'à ce que je lève les bras bien haut pour me rendre. L'esprit complètement sorti du texte, trop abscons, je me suis attachée, moi qui aime tant les romans graphiques, au dessin et à la composition graphique, et là, je dois bien le dire, j'y ai trouvé mon compte. Mise en page inventive, trouvailles graphiques, dessins fouillés d'intérieurs, cela m'a fait pensé à l'attachement aux détails du quotidien de Posy Simmonds... le charme anglais en moins et la noiceur en plus, bien évidemment.
Bref, j'aurais aimé aimer dire que j'ai tout compris, faire partie des adeptes d'Alison Bechdel et me sentir moins bête qu'hier... mais je dois bien reconnaître que non...
Merci à la Masse Critique de Babelio et aux éditions Points pour cet envoi qui m'a permis cependant d'avoir un aperçu sur cette auteure que je ne connaissais pas.
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Voici encore un album très personnel et touchant d'Alison Bechdel. Comme le mentionne si bien le titre, le focus est mis sur sa mère et sa relation avec elle, avec en arrière plan, le père toujours présent malgré son absence. Comme son père est le sujet de l'album précédent, il est préférable de lire Fun Home avant C'est toi ma maman, question de mieux comprendre le lien ravageur qui les uni.

Quelle famille!

Après Joyce et Proust, voici qu'Alison Bechdel s'inspire de Virginia Woolf, du pédopsychiatre Donald Winnicott et de l'auteur pour enfants Dr. Seuss, afin d'illustrer les « tourments d'une artiste à la poursuite de la vérité et les errements d'une vie. »
Ce n'est pas peu dire que cette mère, qui a élevé ses enfants de façon particulière, avec un mari gay inavoué qui met fin à ses jours de façon dramatique, qui vie intensément sa passion pour le théâtre, qui rejette l'homosexualité de sa fille et qui a arrêté de la serrer dans ses bras à sept ans, est vraiment clivante. Elle inspire à prendre un abonnement à des séances de thérapie et psychothérapie à vie.
Ce ce que fait Alison et elle partage son cheminement à nous lecteurs, de bien brillante façon dans son roman graphique de plus de 300 pages de délire maternel.
« Dans ma « lutte » contre ma mère, j'avais libéré mon self. »
« Elle était déjà tellement sollicitée… La seule chose dont elle avait besoin de ma part, c'est que je n'aie pas besoin d'elle. »
« Elle voyait mes blessures invisibles parce qu'elles étaient aussi les siennes. »

Voilà, c'est tragi-comique mais tellement désennuyant. le rêve se mêle à la réalité et les deux se valent, croyez-moi. Ne pas lire si on a des comptes à régler avec ses parents mais plutôt pour apprécier ceux « assez ordinaires »qu'on peut avoir!
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Alison, l'auteure, est en train d'écrire un roman graphique sur son père homosexuel non avoué et qu'elle pense mort par suicide ( voir "Fun home" son précédent album). Elle a constamment besoin de l'avis de sa mère, femme un peu rude d'aspect et portée sur la vie culturelle. de ces incessants dialogues avec celle qui refusa de l'embrasser à partir de ses sept ans, l'auteur en vient à se poser un nombre incalculable de questions sur les effets de cette relation ambigüe sur sa vie, son mal être (elle est sérieusement déprimée), son homosexualité (elle est lesbienne), sur sa vie amoureuse (assez cahotique). Aidée par deux analystes, elle va se remémorer des détails remontant à l'enfance, tout en les confrontant avec ses lectures de Donald Winnicot (pédiatre anglais mort en 1972), de Virginia Woolf, de Freud et même de Lacan. Résolument féministe, traitant de l'éducation des filles par les mères, de la misogynie ambiante, le roman avance en sept chapitres débutant par un rêve de l'auteur, servant, bien sûr, de point de départ pour des interprétations psychanalytiques.
Tous les thèmes abordés par ce roman étaient pour moi alléchants. C'est avec envie que je me suis plongé dans "C'est toi maman", surtout que le dessin aux lignes claires et aux cadrages très inspirés, est un régal pour l'oeil. Mais, bon sang, qu'est-ce que c'est rasoir ! C'est sous-titré "Un drame comique".... Honnêtement je n'ai pas souri une seule fois,... mais peut être que le comique vient de la mise en avant de cette névrosée pédante... J'avoue que cela m'a échappé car c'est surtout très très intello. L'héroïne ( l'auteure donc) est le genre de fille ultra compliquée, qui cherche du poil aux oeufs. Gavée de psychanalyse, de lectures ultra sérieuses mais toujours en référence à sa vie, elle décortique le moindre fait de façon symbolique, cherchant du signifiant, du non-dit, dans le moindre geste, la moindre parole anodine. Névrosée, constipée (heu, versée dans la rétention anale, pardon), victime de TOC, allergique sûrement, complexée voire jalouse, amoureuse de sa psy, elle ponctue son récit de citations de Winnicot, de Young et est évidemment très inspirée par Virginia Woolf, comparant ses névroses aux siennes. Ca alourdit énormément la narration, rendant, qui plus est, Alison assez antipathique. On a envie de la secouer et de lui dire de couper les ponts avec sa mère, elle ne s'en portera que mieux. Mais vu que pour elle, entrer en psychanalyse est comme entrer en religion, il est évident que la vie simple ce n'est pas pour demain, ni pour jamais sans doute. Attention, je n'ai rien contre la psychanalyse, qui aide beaucoup de monde, mais ici, Alison Bechdel ratiocine tellement que j'ai très vite fait un rejet.
Je sais que l'auteure a droit à tous les honneurs dans la presse, qu'elle est une figure essentielle de la bande dessinée d'aujourd'hui puisque ces deux romans graphiques figurent dans les listes des meilleurs ouvrages de ce début de siècle aux Etats-Unis, je reste cependant un peu interrogatif quant à sa portée. Si ces romans, grâce aux nombreuses citations littéraires, psychanalytiques, ont l'allure de l'introspection haut de gamme, ils restent plus proches du pensum égocentrique que de l'envie de vulgariser. C'est pour cela que le succès critique est là. Pas sûr que ce soit grand public...
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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critiques presse (4)
NonFiction
29 janvier 2014
Avec C’est toi ma maman ? son deuxième roman graphique, Alison Bechdel revient sur la genèse de Fun Home , son premier opus, en questionnant à nouveau relation familiale et orientation sexuelle.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Telerama
29 janvier 2014
Alison Bechdel confirme avec éclat que plus la vérité se dérobe, plus le jeu de piste en vaut la chandelle. L'effet persistant qu'elle en tire est assez vertigineux.
Lire la critique sur le site : Telerama
BoDoi
10 décembre 2013
Comment parler de sa relation avec sa mère sans tomber dans le cliché ou dans le pathos ? Les réponses sont dans C’est toi ma maman ?, un roman graphique complexe qui ne cède jamais à la facilité.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Liberation
25 novembre 2013
Ce livre est encore plus maîtrisé que le précédent, dans l’écriture, le dessin, et le rapport entre les deux. On est épaté par la manière dont Bechdel réussit à tenir et à croiser les différents fils de son histoire, épaté aussi par la créativité et l’inventivité visuelles.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La mère « suffisamment bonne » minimise les conséquences de la faim, du mouillé et du froid. Mais elle n’est pas obligée de s’adapter parfaitement aux besoins du bébé. Ainsi, un bébé qui a faim peut-il se consoler momentanément en se rappelant ou en imaginant son expérience d’avoir été nourri.
Mais si pour une raison ou une autre, la mère est préoccupée, le bébé risque de devoir trop compter sur sa propre aptitude à comprendre. […]
« Plus couramment aux stades très précoces lorsque cette caractéristique des soins infantiles reste très marquée, nous observons que le fonctionnement mental devient une chose en soi, qui remplace pratiquement la mère et la rend superflue ». […]
Au lieu de dépendre de la mère, le bébé apprend à dépendre de son propre esprit. C’est un déni de la dépendance, un fantasme d’autosuffisance.
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« Absolument tous » les étudiants en psychanalyse qu’[Alice Miller] a supervisés ont la même histoire : un parent souffrant d’insécurité émotionnelle et qui n’en a pas l’air, mais qui dépend d’un comportement spécifique de l’enfant. Et une « étonnante aptitude » de l’enfant à sentir cela et à jouer le rôle assigné. « Ce rôle procurait ainsi de l’ « amour » à l’enfant –c’est-à-dire l’investissement narcissique de ses parents. Il sentait qu’on avait besoin de lui et sa vie se trouvait ainsi légitimée ».
Ce sont les gens qui, en grandissant, auront tendance à analyser les autres.
La perception psychanalytique, semble suggérer Miller, est en soi un symptôme pathologique.
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Alice Miller écrit que l’enfant qui supprime ses propres sentiments afin de satisfaire un parent a, en quelque sorte, été abandonné. […] Elle dit aussi que la mère qui réclame cette satisfaction de son enfant essaie seulement d’obtenir ce que sa propre mère lui a refusé.
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« Le faux self a pour but principal la quête des conditions qui donneront au vrai self la possibilité de recouvrer son bien ». Mais si ces conditions ne peuvent être trouvées, « le résultat clinique est le suicide. Lorsque le suicide est la seule défense qui subsiste contre la trahison du vrai self, le rôle imparti au faux self est alors d’organiser le suicide ». Winnicott
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Voici le cœur vital de la théorie de Winnicott : le sujet doit détruire l’objet. Et l’objet doit survivre à cette destruction.
Si l’objet ne survit pas, il restera intériorisé, une projection du moi du sujet. Si l’objet survit, le sujet pourra alors l’envisager comme une entité séparée.
Pour Freud, l’agressivité humaine est une réaction à la réalité, une frustration devant l’échec du monde extérieur à pourvoir instantanément à nos besoins. Mais pour Winnicott, c’est l’inverse. La réalité ne nous pousse pas à l’agressivité. L’agressivité nous fait sentir réels.
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