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EAN : 9782743623258
363 pages
Payot et Rivages (29/02/2012)
3.62/5   12 notes
Résumé :
ince, c'est le genre de type qui s'accroche au pinceau une fois l'échelle retirée, comme il l'admet sur le ton de la plaisanterie. Ce n'est pas un gagnant. Alors qu'il se promène dans un parc en faisant rebondir une balle de tennis découverte par hasard, il est témoin d'un meurtre et se trouve immédiatement arrêté à la place de l'assassin. Rebaptisé le sniper de Parkside Street, il voit son épouse lui demander le divorce. La journée commence mal, mais c'est loin d'ê... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le titre de ce roman pouvait laisser espérer à une comédie policière mais c'est dans le burlesque que nous plonge peu à peu la famille Behm.
L'anti-héro atypiquement volubile est certainement le principal intérêt de ce livre qui ne rejoindra pas Westlake au panthéon de l'humour.

Après un début relativement plaisant, l'histoire perd progressivement toute crédibilité, les personnages deviennent caricaturaux et leurs réactions détachées de toute réalité.
Le style heureusement léger porte la lecture, jusqu'à à un certain point. Peut être le passage de relais aux troisième et quatrième mains.

Et si la fin est un peu précipitée, c'est tant mieux.

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Encore un auteur atypique comme on les aime, du moins certains… D'origine américaine, mais bien français par son non-conformisme, Marc Behm a "produit" quelques OVNI littéraires sinuant entre roman noir, fantastique, érotique et inclassable, le plus remarqué étant le fameux "Mortelle randonnée" immortalisé à l'écran sous les traits de Michel Serrault et Isabelle Adjani.
Pour ce qui concerne ces salopettes, il s'agit plutôt d'une oeuvre familiale, puisque le petit-fils Jérémy a pris le relais afin de parachever ce roman quelque peu agité, surtout pour le héros de l'histoire, Vince. Une histoire qui commence par une simple balle de tennis qui croise sa route, et je vous en épargne ses rebondissements, car ils seront nombreux et plus improbables et jubilatoires les uns que les autres.
En fait, la recette est simple : comment faire pire encore que ce qui vient de lui arriver ? Eh bien oui, cela fonctionne plutôt bien, du moins à partir du moment où l'on a accepté de rentrer dans le jeu. On se croirait presque, parfois, dans un film burlesque muet ou à la Marx Brothers. Mais ne gâchons pas notre plaisir, la mécanique fonctionne plutôt bien et l'on a bien envie ensuite d'aller voir ce qu'a encore pu bien commettre le grand-papa dans le style déjanté. Et on ne sera pas déçu de ce côté-là…
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le hasard m'a conduite jusqu'à ce bouquin qui m'a interpellé par son titre saugrenu. Dès les premières pages, j'ai réalisé que la bouffonnerie ne se limitait pas à la couverture et que j'entrai dans un monde différent, oscillant entre la tragédie et la comédie, entre le polar farfelu et la cocasserie burlesque des Marx Brothers. Inénarrable !

J'ai adoré le personnage principal, Vincent, un libraire lettré et très cultivé, multipliant les références littéraires et cinématographiques qui poussent à la découverte. Malheureusement, son karma n'est pas des plus sereins. Poursuivi par une poisse lui collant à la peau et se retrouvant plongé dans une situation rocambolesque, il joue de son humour décapant tel un lanceur de couteaux de ses armes. Totalement jubilatoire.

Toutefois, il m'a semblé que dans le dernier quart du livre, le rythme enlevé du début s'essoufflait un peu et n'était pas aussi divertissant. Est-ce parce que cette nouvelle écrite par Marc Behm a été reprise et achevée par son petit-fils Jérémy ? Pour rappel, Marc Behm, écrivain et scénariste américain apportant de l'insolite dans ses récits, est l'auteur de Mortelle Randonnée (1995), portée à l'écran en 1983 par Claude Miller avec Michel Serrault et Isabelle Adjani.

Ce livre est un excellent exercice de lâcher-prise pour le lecteur afin qu'il abandonne les codes habituels et se laisse happer par la bonne humeur décalée de chaque événement traversé par un Vincent imperturbable, capable d'humour noir et de réparties cinglantes dans n'importe quelles circonstances. Une parfaite opportunité savoureuse, souvent hilarante, à ne pas dédaigner malgré une fin plus convenue.
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Déjà, rien que le titre, on pense que c'est une blague. On se dit que le type qui a imaginé un tel titre doit être un peu tordu… mais je dois avouer que ça a bien aiguisé ma curiosité.

Autre chose qui m'a intriguée : n'arrivant pas à me souvenir d'où je tenais ce titre que je voulais lire, et dans un réflexe presque pavlovien, j'ai lancé une recherche sur l'ami G. Et ô stupeur : hormis les sites de vente, je ne trouvais quasiment aucune info. Dingue. du coup, j'ai lu le livre. Et je n'ai pas été déçue !

Vince, petit libraire de quartier, est témoin du meurtre d'un gros malfrat tout juste sorti de prison. Oui mais voilà : Vincent est maladroit et poisseux. Et au lieu de rester là à regarder et – éventuellement – à appeler les secours, il a le réflexe de partir aux trousses de l'assassin… Résultat, il est accusé de meurtre ; tout l'accable. Et son cynisme et son humour bien particulier n'arrangent en rien la situation. Un brave flic finit cependant par le croire innocent et le relâche… mais les emmerdent ne font que commencer. Tous les mafieux veulent faire la peau du libraire, pensant que le petit commerçant a trouvé le magot du malfrat tout juste assassiné…

Comme dirait ma mère : « Ah quand on est mafré, on est mafré. »

Petit roman mi-policier, mi-aventure. Vince est touchant de malchance ; il est aussi fascinant de détachement par rapport à toutes les merdes qui l'entourent. Il est pourvu d'un humour noir savoureux et d'une répartie jubilatoire.

J'ai franchement passé un excellent moment. Je ne comprends pas que ce bouquin ne soit pas plus connu. Je vous le conseille très vivement, il est parfait pour l'été. Vous ne le regretterez pas !!
Lien : http://www.petitchap.com/le-..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Abandonnée, si pleine de potentiel et pourtant si seule, la balle de tennis ressemblait à une métaphore de sa propre vie. Hou là ! Qu’est-ce qu’il lui prenait, à imaginer des trucs pareils ? Pas de doute, il devenait chaque jour un peu plus dingue. Vince souffla et la ramassa, sentant les muscles de son dos protester sous le coup de ce nouvel effort. Il la fit rebondir une fois, deux fois, puis reprit sa route. L’essayer, c’était l’adopter. Il y avait un vide dans sa vie, et cette balle réussirait peut-être en partie à le combler. Ça lui reviendrait toujours moins cher qu’un chien ou un chat.
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Quels étaient les synonymes, pour métaphore ? Allégorie, parabole, allusion foireuse. Non, pas terrible, ça ! Trente-deux, trente-trois… Courage, plus que quatre cent soixante rebonds… Ou un peu plus ? Vince n’avait jamais été très doué en maths, pas plus qu’en français, d’ailleurs. Il faisait partie de cette sinistre catégorie d’individus moyens en tout. « Peut mieux faire », c’est ce que ses professeurs n’avaient cessé d’écrire sur ses carnets de notes durant toute sa scolarité.
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La vie n’était qu’un vaste hall de gare, et il était ce passager diaphane assis sur le banc attendant le grand train de la mort. Hé, pas mal, ça. La phrase aurait été idéale pour le début d’un livre, s’il avait voulu se donner la peine d’en écrire un. Sauf qu’il n’avait jamais été doué pour ça. Une fois, tout de même, il avait essayé une histoire d’amour qui finissait par tourner vinaigre, à l’instar de sa propre vie.
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La prose, il laissait ça à ceux capables de la manier. Lui, il se contentait de la vendre. Il était libraire. Un libraire « banal et insipide », comme les premières pages de son bouquin.
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Les gens avaient l’habitude des histoires qui finissaient mal, alors quand un malfrat se faisait enfin appréhender, il servait d’exutoire à toutes leurs frustrations.
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Vidéo de Jérémy Behm
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