Je n'ai rien pigé à ce roman d'espionnage signé Noël Behn, dont j'avais jadis apprécié The Kremlin Letter né de son passé d'agent du Counter Intelligence Corps, service de renseignements de l'Armée de terre durant la deuxième guerre mondiale et la guerre froide.
De quoi est-il question? de Spangler, un agent insaisissable et franc-tireur qui fait évader des déportés connus de camps de concentration , qui en tue d'autres, de généraux nazis et d'analystes qui essaient de le contrer en vain, de services secrets qui se tirent la bourre sentant la fin de la guerre arriver à grands pas, d'Américains qui construisent une réplique d'Auschwitz Birkenau, de Soviétiques roublards…. un vrai fourre-tout.
C'est Abracadabrantesque, et ça tourne aussi à la Nazisploitation , avec du sexe dans des camps, de la pédophilie, de la zoophilie, de la pornographie dans les bordels. Behn insiste lourdement sur l'apparence des déportés, corps mutilés, ravages causés par les privations, femmes décharnées. C'est assez gerbant, digne des nanars SM des années 70. Ce que
Marc Behm en roue libre réussit dans
La Reine de la nuit, en mettant l'accent sur l'obscénité, le grotesque et le sarcasme, Behn le rate complètement. Indigeste.