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Frank Belknap Long (Autre)Patrick Mallet (Traducteur)
EAN : 9782354087715
237 pages
Mnémos (15/05/2020)
3.9/5   15 notes
Résumé :
Dans cet ensemble de nouvelles et ces quelques poèmes, tous liés à H. P. Lovecraft et à son célèbre mythe de Cthulhu, Frank Belknap Long raconte la précarité de l'existence humaine face à des forces cosmiques et cauchemardesques qui mettent tout en oeuvre pour éradiquer la vie sur Terre. Sa nouvelle la plus connue, devenue depuis un classique du genre, reste "Les Chiens de Tindalos", dans laquelle un écrivain expérimente sur lui une drogue ancienne qui le fait voyag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'hésite toujours avant de me lancer dans du Lovecraft. Je suis sûr de me retrouver au bord de ma zone de confort. Mais je saute par-dessus ce bord de temps en temps, histoire de vibrer un peu. Quand j'ai vu la superbe couverture de ce recueil de Frank Belknap Long, je n'ai pourtant pas hésité. « Qu'importe-le contenu, je me lance », me suis-je marmonné.
Long était un ami et disciple de H.P. Lovecraft (dixit la 4ème de couverture) qui s'est plongé tout habillé dans l'océan horrifique du maître de Providence et en a pêché des récits dont on reconnaît l'origine mais qui portent cependant le sceau leur auteur. Long s'inspirait du style de Lovecraft mais ne faisait pas du copié-collé.

C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de ces nouvelles et novella dont la publication date soit des années 1928-1938 soit des années 1980.
L'inspiration du style de Lovecraft se sent dans les années 1930, surtout dans l'utilisation de qualificatifs vachement inquiétants pour des noms relativement anodins. Cette façon d'écrire – aaah « l'horrible ronronnement » – me fait plus marrer qu'elle ne provoque l'effroi, mais c'est une marque de fabrique que j'aime bien revoir quand je lis ce genre de récits. En revanche, Frank Belknap Long employait beaucoup le dialogue là où Lovecraft privilégiait les discours épistolaires. Et ça, ça me va parfaitement ! Les héros racontent plus qu'ils n'écrivent. Leur panique est communicative. J'ai bien aimé les voir développer des théories mystico-scientifiques à base d'autres dimensions où se camouflent des êtres pour lesquels nous ne sommes qu'un déjeuner, ou de l'entropie qui nous donne l'illusion du passage du temps. Il leur suffit d'émettre une théorie et, pop !, elle colle à la situation. Ils sont trop forts (je me moque gentiment, c'est rafraichissant).
Le gros morceau est la novella L'Horreur venue des collines qui nous fait découvrir un Grand Ancien dont la description m'a là aussi plutôt fait rire (décidément !). Pensez : une espèce d'éléphant à tentacules. Une histoire plutôt prenante mélangeant horreur lovecraftienne et science-fiction pulpienne. On y ressent cependant un peu de ce mépris occidental pour les « civilisations inférieures » tout à fait dans le ton de l'époque mais qui font tiquer aujourd'hui.

Le style a beaucoup changé dans les deux nouvelles des années 1980. Il est certainement plus personnel. On entre plus profondément dans les pensées du narrateur ; un narrateur qui est moins préoccupé par une horreur multidimensionnelle qui le dépasse que par sa toute nouvelle relation avec une jeune femme charmante (dans les deux nouvelles). L'horreur apparaît mais dans un quotidien dont Long a bien planté le décor auparavant. Cela renforce le contraste. du coup pas besoin d'en faire des tonnes. J'ai bien apprécié ces deux nouvelles.

Le livre se termine sur des textes très courts, d'une page, qui forment comme un sillage d'haikus horrifiques testaments de l'oeuvre. Pas indispensables, mais esthétiquement bienvenus.

Le « risque » que j'ai pris en me décidant uniquement sur une couverture (nommons le méritant auteur : Zdzislaw Bekinski) a payé. C'est une belle découverte. Mnémos a encore réussi son coup.
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Bonne idée que de reprendre les nouvelles lovecraftiennes de Frank Belknap Long en un seul volume, même si la plupart des textes sont bien connus des amateurs. L'ouvrage porte le titre de de la nouvelle culte, Les Chiens de Tindalos (Mnémos, 2020). L'ensemble est solide et montre, s'il en était besoin, que l'auteur est l'un de ceux de « la bande » à avoir le mieux cerné le concept d'horreur cosmique.

Les Mangeuses d'espace (The Space Eaters, Frank Belknap Long, Weird Tales, 1928). Un pur produit du “Circle”, mettant en scène les deux amis, Frank et Howard. L'écrivain cherche à fixer l'horreur cosmique sur le papier mais n'y parvient guère jusqu'à ce que pénètre chez les deux amis Henry West qui leur raconte une histoire invraisemblable. Il a été poursuivi dans la forêt par une créature innommable qui lui a « balancé » ce qui semble être un morceau de cervelle. Et le brave Henry de montrer sur sa tempe un trou cylindrique profond, tout en hurlant « qu'elle veut lui prendre le cerveau ». S'ensuivra une course poursuite dans les bois pour localiser la créature qui les traquera jusqu'à à la maison au prix de la vie de Frank et de Henry. Un texte assez faible - pourquoi la créature disparaît-elle après (elle a trop mangé de cervelle ?) - au sujet duquel Lovecraft protestera avec gourmandise, n'aimant pas être le personnage d'une fiction !
Pour l'anecdote, cette nouvelle s'ouvre sur une citation du Necronomicon traduit par John Dee. Lovecraft reprendra cette pseudo-paternité dans son histoire du livre maudit.

La croix n'a rien d'un simple objet. Elle protège celui dont le coeur
Est pur, et elle est souvent apparue dans l'air au-dessus de nos sabbats,
Jetant le trouble sur les pouvoirs des Ténèbres et les faisant fuir.

Pour les amateurs, ce recueil de Mnémos contient également en fin de volume une autre citation du Necronomicon, non sourcée, avec la simple indication suivante : « F.B.L qui refuse de révéler de quelle manière ces quelques lignes sont entrées en sa possession ».

Il serait illusoire de penser que les puissances capables des pires malfaisances ne nous apparaissent que sous la forme de familiers répugnants, ou d'autres démons de même nature. Ce n'est pas le cas. Ces petits démons visibles ne sont que les émanations que les vastes amas de destruction ont laissé dans Leur sillage – des peaux mortes, voire même d'infimes particules maudites, qui se sont collées à ces êtres comme des sangsues sur un immense Léviathan mort, issu des profondeurs, et qui a ravagé une centaine de cités côtières avant de plonger à sa perte avec un millier de harpons frémissants vrillés dans la chair.
Sur ces pouvoirs hors norme, la mort n'a pas de prise, et les harpons lancés infligent, au mieux, des blessures superficielles qui se soignent rapidement. Je l'ai déjà dit, et je le répéterai jusqu'à ce que mes frères humains acceptent ce que j'ai appris sur le tard comme étant la vérité : un maître des arts magiques qui voudrait se confronter à ce qui a été, et qui sera toujours, ne devra s'en prendre qu'à lui-même et désespérer, s'il confond une victoire éphémère avec celle qu'il ne pourra jamais espérer remporter de manière permanente.


Les Chiens de Tindalos de Frank Belknap Long (The Hounds of Tindalos, 1929). J'ai toujours eu beaucoup de tendresse pour cette nouvelle du « circle » dans laquelle FBL montre qu'il a bien intégré lr process de l'horreur cosmique lovecraftenne. Chalmers est un érudit en sciences occultes qui jongle en permanence entre les travaux du Dr John Dee et ceux d'Einstein. Et qui s'est mis entête de remonter le temps grâce à une redoutable drogue asiatique. Ce qu'il va faire sous la surveillance de son ami qui n'arrive pas à l'en empêcher. Et de plonger dans un maelstrom où il revoit toute l'histoire humaine. Et delà de l'homme, il pénètre dans des géométries improbables et inquiétantes où son terrés les chiens de Tindalos. Ce sont des créatures de l'origine des temps, faites pour récupérer le mal originel. La chute est un peu téléphonée et ces sympathiques bestioles viendront faire la fête à l'importun Chalmers.

L'Horreur venue des Collines de Frank Belknap Long (1929, in Weird Tales 1931) est une production assez remarquable du « Lovecraft Circle ». Ce n'est pas une révision à proprement parler, mais un produit d'inspiration qui va jusqu'à incorporer et poursuivre un rêve de Lovecraft (cf le peuple ancien, 1927). Tous les ingrédients du mythe sont réunis et donnent naissance à une nouvelle créature diabolique, Chaugnar Faugn.
La thématique est assez classique ; nous la retrouverons dans Surgi du fond des siècles (1933, une révision pour Hazel Heald) : un musée qui reçoit une statue maudite. le héros est ici Algernon Harris, jeune et brillant conservateur du département d'archéologie au Manhattan Museum of Fine Arts, et digne successeur à ce poste de feu Halpin Chalmers (cf Les Chiens de Tindalos). L'un de ses collaborateurs, Clark Ulman, lui rapporte d'Asie une créature monstrueuse, sorte d'éléphant avec des tentacules et des palmes, en lui demandant de le détruire après examen car il en a été la victime. Et de suivre le récit d'une traque archéologique mouvementée au terme de laquelle le gardien du temple où est adoré Chaugnar accepte de lui remettre la statue pour l'amener en Amérique, à condition de la nourrir. Ce que la sympathique bestiole fera de sa propre initiative en vidant l'archéologue de son sang. On apprend du reste en aparté que Chaugnar est un grand voyageur et qu'il a déjà séjourné dans les Pyrénées. Ulman va décéder alors que plusieurs meurtres atroces sont commis dans le musée. le dossier d'investigation sera pris en charge par le Dr Henry Imbert, une haute autorité américaine en matière d'ethnologie et son ami, Roger Little, détective psychique. Très versé dans l'étude des mythes, mais aussi fin connaisseur de la physique quantique, ce dernier embraye immédiatement lorsque Harris lui résume l'affaire ; ce Chaugnar n'est pas un inconnu et lui rappelle un étrange rêve qu'il avait fait ; cela se passait dans les Pyrénées sous l'occupation romaine où un peuple très ancien se livrait à de sinistres rituels dans la région de Pomelo. Little a par ailleurs mis au point une machine spatio-temporelle, capable de voyager dans les quatre dimensions. Celle-ci sera utilisée pour traquer Chaugnar qui s'est échappé du musée afin de le renvoyer dans d'autres contrées.
Ce mini-roman se termine par un débriefing en compagnie de Little qui explique (clin d'oeil à Lovecraft, cf Les Montagnes Hallucinées) avoir été en présence d'une créature bien matérielle, venant d'autres dimensions, mais sans aucune connotation divine.

Les Mangeurs de Cerveaux (The Brain Eaters, 1932, première traduction) nous fait partager un voyage maritime avec le professeur Stephen Williamson. La mer est agitée par de mystérieuses créatures et le vaisseau croise une embarcation dont les passagers sont morts, l'un d'entre eux étant de surcroît décapité. L'enquête menée par le savant l'amène à la conclusion que des monstruosités du dehors sont friandes de cerveaux humains, et notamment ceux de personnes possédant une grande intelligence. Un piège leur sera tendu sur le pont du navire, et Williamson ne sera sauvé in extremis que par l'intervention du capitaine qui avait compris que le bateau s'était engagé dans une dimension maléfique qu'il fallait quitter de toute urgence. le savant sort de cette aventure ravi, car il a pu récolter suffisamment de matière première pour rédiger son étude sur les Créatures du Dehors.

Avec L'Envahisseur des Profondeurs (The Malignant Invaders, 1932, première traduction), l'auteur nous fait retrouver le professeur Williamson, auteur de le Monde Souterrain : un essai sur ses étranges habitants. Il sort d'une conférence où il a cherché à développer une théorie révolutionnaire : J'ai la conviction que nous sommes cernés par des forces qui nous veulent le plus grand mal et que nous deviendrions fous si nous pouvions apercevoir les êtres qui se terrent et creusent leur chemin dans le sol, sous nos pieds. Mais force est d'admettre qu'il a fait un bide et qu'il a dû écourter sa conférence sous les huées du public. Il se réfugie au bord de la plage pour méditer sur son échec, reprenant sa démonstration en détail sans lui trouver de faille. Absorbé par ses pensées, il ne remarque pas les petites boules gélatineuses qui remuent sur le sable. Des tentacules en jailliront et l'entraîneront dans les profondeurs. Un quidam observera la scène et reviendra avec un ami pour mener l'enquête. le même phénomène se reproduira et les deux compères ne s'en sortiront que de justesse.

Sombre éveil (Dark Awakening, (1980, in « Livre Noir », Pocket 1991) est un petit texte attachant, mettant en scène un jeune citadin venu se reposer dans une pension de famille, sur la côte de Nouvelle-Angleterre. Il sympathise avec sa voisine au restaurant, une jeune veuve avec ses deux enfants. Lors d'une promenade au bord de la plage, le petit garçon s'échappe et tombe dans un trou d'eau caché entre les rochers. Il réussira à le ramener à la surface et constate qu'il serre dans sa main un objet qu'il lui est difficile d'extirper. Il s'agit d'une « médaille » représentant un abominable être marin. Il la prendra à son tour et se précipitera vers l'océan en tenant des propos difficilement compréhensibles, sur le thème « je vais les rejoindre ». Ce sont les deux enfants qui le sauveront. Il apprendra de retour à la pension de famille qu'une secte ésotérique était passée là quelques semaines auparavant et se réunissait près du trou d'eau.
Le récit dénote de la prose habituelle de F.B.L. et laisse place à une tendre idylle qui semble naître entre le voyageur et la jeune veuve. On a le sentiment de lire un bref résumé de ce qui aurait pu être une nouvelle consistante, donnant plus d'épaisseur aux personnages et les lançant dans une aventure intéressante à la recherche de la secte mystérieuse.

Il faudra 55 années pour que F.B.L se décide à reprendre la plume pour donner une suite à sa nouvelle culte. le passage vers l'éternité (Gateway to Forever, 1984, première traduction) met en scène Thomas Granville qui vit seul dans un manoir, suite au décès de sa femme, et mène des recherches dans le domaine de l'expansion de la conscience. La solitude lui pèse et il se rend un soir dans un « bar à rencontres » où il va faire la connaissance d'une jeune femme, ravissante et mystérieuse. le courant passe entre les deux et chacun se raconte, permettant à Thomas d'apprendre que la jeune femme et son oncle travaillent sur le même sujet. L'oncle est momentanément absent et elle l'invite à visiter la demeure familiale, située dans un quartier décrépi, mais richement décoré… et particulièrement bien approvisionné en drogues de toutes sortes. Un immense tableau attire son attention et semble l'hypnotiser. Dans un décor de désert dans lequel il pénètre, il retrouve l'oncle poursuivi…. par les chiens de Tindalos.

Outre l'extrait du Necronomicon déjà cité, l'ouvrage se termine par quelques poèmes dans grand intérêt sauf celui, touchant, dédié à Lovecraft.

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Ce recueil de nouvelles fantastiques est estampillé "d'après Lovecraft", mais je n'en ai pas vu la justification. Certes, on a des éléments lovecraftiens avec ce scientisme et ces entités cosmiques "extérieures", mais ça n'en fait pas pour autant des textes "d'après Lovecraft". Celui-ci n'est d'ailleurs cité qu'une seule fois sur l'ensemble des textes de Belknap Long.

Le texte le plus important est ici L'Horreur Venue des Collines, mettant en scène l'entité Chaugnar Faughn, un "dieu" maléfique dont l'apparence est dérivée du dieu hindou Ganesha. Les protagonistes sont des archéologues et autres explorateurs travaillant pour le British Museum, et sont confrontés à l'arrivée d'une idole de Chaugnar Faughn depuis les confins des plateaux asiatiques. Seulement, l'idole est maudite, et n'est d'ailleurs pas une idole, mais le dieu lui-même, et les protagonistes devront recourir à la Science pour lutter contre lui. Sans en dire plus, c'est là un grand classique de la littérature d'horreur fantastique, qui n'a d'ailleurs rien de lovecraftien ni encore moins de "cthulhien".

Dans les Chiens de Tindalos, ainsi d'ailleurs que dans le Passage vers l'Eternité, il est question de drogues altérant la conscience et permettant de voyager dans le temps et l'espace. Là encore, rien de lovecraftien en soi.

La question du "déplacement spatial" est aussi au coeur de la nouvelle Les Mangeurs de Cerveaux, mettant un équipage de navire aux prises avec des entités sous-marines céphalophages.

De manière générale, ces nouvelles sont simplement ce qu'on trouvait dans les pulps et la littérature SFFF jusque dans les années 1970. Elles sont intéressantes à lire par elles-mêmes, même si elles ne révolutionnent pas le genre et souffrent peut être d'une construction qui m'a parue soit trop élaborée, soit trop brouillonne. Les fins sont généralement abruptes, et l'histoire finie, on passe à autre chose sans y penser plus (en tout cas, c'est ce que ça m'a fait).

Frank Belknap Long mérite mieux que d'être simplement considéré comme un auteur "lovecraftien", simplement parce qu'il a échangé quelques lettres avec HPL. Son univers est original et indépendant ,et ces nouvelles le démontrent: on n'est pas du tout dans le pastiche.

Un recueil qui mérite d'être découvert si l'on est amateur des pulps fantastiques, et qui mérite mieux que d'être juste rattaché à l'univers "Lovecraft" élargi, un argument marketing qui devient vraiment de plus en plus irritant.
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Les Chiens de Tindalos est un recueil dans lequel Frank Belknap s'appuie sur les récits de Howard Philips Lovecraft pour les prolonger, en dépeignant d'autres créatures issues des profondeurs de l'espace, du temps, mais aussi de la Terre, mais également mettre en scène les récits et la figure du Maître de Providence de manière métalittéraire.
L'auteur se pose ainsi en véritable continuateur de HPL, mais il dote ses récits d'une dose d'originalité en mettant en évidence et en détaillant les liens entre les créatures cosmiques rencontrées par ses personnages et les sciences dures, telles que les mathématiques ou la géométrie, pour tenter d'appréhender leurs origines et leur fonctionnement.
Si vous aimez l'horreur cosmique, je vous recommande ce recueil !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand un homme entend écrire des histoires d'horreur et veut transmettre une sensation de terreur, il doit croire en tout... et en n'importe quoi. Par n'importe quoi, j'entends : en l'horreur qui transcende tout, qui est plus terrible et plus improbable que tout. Il lui faut croire en l'existence de choses venues de l'espace qui peuvent nous atteindre et se fixer sur nous avec une malveillance capable de nous anéantir totalement, aussi bien nos corps que nos esprits.
("Les mangeuses venues de l'espace")
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Le Tao ressemble à un grand animal allongé, immobile, et son grand corps renferme tous les mondes de notre univers, le passé, le présent et l'avenir. Nous ne voyons que des parties de ce grand monstre à travers une fente que nous appelons le temps. En m'aidant de cette drogue, je vais élargir la fente. Je contemplerai la grande figure de la vie, la grande bête étendue dans sa totalité.
("Les chiens de Tindalos")
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Il a fait preuve d'un courage extraordinaire et d'une endurance surhumaine lorsqu'ils le torturèrent, et ce fut simplement parce qu'ils n'arrivaient pas à le tuer que le prêtre fut impressionné. Un homme qui peut encore injurier et maudire ses tortionnaires après trois jours de supplice et d'agonie doit nécessairement être un grand magicien et un faiseur de miracles.
("L'Horreur venue des collines")
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En un mot comme en cent, il n'y a pas qu'un seul Océan Pacifique. Dans le même espace mais sur d'autres dimensions, il y en a quantité d'autres, dont les habitants sont des êtres différents de nous avec des pouvoirs cachés et maléfiques. De la côte du Salvador, nous sommes passés à celle d'un monde extra-terrestre.
("Les mangeurs de cerveaux")
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