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4,04

sur 899 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Octave a quatre vingt dix ans et décide de s'entourer de quatre adultes qui se relaieront dans sa maison . Ces adultes, trois femmes et un homme , sont comme lui : cabossés par la vie , avec leurs secrets et leurs douleurs . de ces rencontres, Octave espère , autant que possible , pouvoir faire le deuil de sa fille Claire , dont la maman , en partant au Canada a enlevé le corps et tous les souvenirs .

J'ai un sentiment étrange , celui d'être passé à coté d'une belle lecture. Sans doute aurais je dû lire ce livre sur un laps de temps plus court, pour m'imprégner davantage des personnages, qui du tout m'ont paru aussi fades qu'un brocolis nature.
Car sans être difficile , c'est une lecture vaguement exigeante , les narrateurs se succédant et les faits importants pouvant être suggérés plutôt que narrés.
Donc, voilà je suis passé à coté , ou dit plus crument, je me suis embêté. Pourtant, Octave est touchant, sa position juste avant le décès de sa fille est un moment très fort, la quête de quiétude de ce vieil homme est attendrissante , la fin est surprenante , il y a quelques rebondissements ...

Sinon, le style ne m'a pas emballé , les quatre autour d'Octave n'auraient pu être qu'un que cela n'aurait pas changé grand chose et comme souvent dans les romans français , il y a beaucoup de torture d'esprit , les personnages sont au fond du seau ...
On va dire que c'est moi qui m'y suis mal pris, ce qui est possible .
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Un bon début de lecture, prometteur quant à l'idée de l'histoire, un éminent chirurgien à la retraite ayant connu un passé familial douloureux, qui décide d'engager quatre personnes complémentaires pour l'accompagner dans les dernières années de sa vie.

Mais très vite, j'ai ressenti une sorte de récurrence malheureuse dans les mots employés, dans le déroulement de l'histoire, comme une impression que l'auteure en "faisait trop" et que cela finissait par ressembler à « la petite maison dans la prairie »…

Bref, j'ai terminé la lecture en diagonale, sachant que dans l'une ou l'autre des paragraphes, je retrouverai toujours les mêmes mots, toujours le même thème de l'amour retrouvé, des liens ténus et inespérés qui se tissent entre les personnages, tout cela m'a finalement semblé trop idyllique pour être vrai.
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Octave Lassalle a 90 ans et il refuse de laisser la vieillesse prendre le dessus : « je m'embarque pour la partie de ma vie la plus précieuse, celle où chaque instant compte, vraiment ». Cet ancien chirurgien porte en lui un terrible drame, la mort accidentelle de sa fille dont il ne s'est jamais remis. Sa femme l'avait quitté peu après et depuis il est resté seul.

Octave vit retiré dans sa grande maison avec sa gouvernante, madame Lemaire. Avant qu'il ne soit trop tard, il décide de rompre sa solitude en recrutant quatre personnes qui se relayeront auprès de lui chaque jour. Marc, le jardinier, viendra le matin. Hélène, la peintre, lui succédera puis se sera au tour de Yolande tandis que la jeune Béatrice passera ses nuits dans la maison. Ces quatre-là ne se connaissent pas, ils ne sont pas des gardes-malades, ils sont là pour entourer et enrichir les dernières années du vieil homme. Ces quatre-là sont des âmes cabossées en quête de sens et de rédemption. Leurs histoires personnelles vont les lier peu à peu, profondément, intimement. Et le projet d'Octave va l'emmener bien plus loin qu'il ne l'avait imaginé…

On m'avait prévenu que ce roman de Jeanne Benameur risquait de me laisser sur le bord du chemin et malheureusement ça a été le cas. C'est pourtant un texte plein de vie et de poésie, un texte lumineux où la petite musique si subtile de l'auteure des « Demeurées » résonne avec toujours autant de force. Mais j'y ai trouvé trop de bienveillance, trop d'optimisme. L'alchimie qui fonctionne entre les personnages est, selon moi, trop parfaite pour être crédible. Sans doute est-ce dû à mon indéfectible pessimisme envers la nature humaine. Pour tout vous dire, retrouver de l'espoir dans la compagnie des hommes alors que l'on est au fond du trou n'est pas une éventualité à laquelle je pourrais m'accrocher personnellement, du coup je suis resté insensible au message positif distillé par ce très joli texte. Je n'ai développé aucune empathie pour les protagonistes et je suis resté en dehors de l'histoire, regardant l'enchaînement des événements de loin, de très loin même.

Dommage, mais on m'avait prévenu…


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Je sais en refermant ce livre que je n'en retiendrai décidément pas grand chose d'ici quelques mois en dehors d'un sentiment d'ennui et d'agacement.

Ce n'est pourtant pas que l'histoire de ce vieillard m'ait laissé indifférent, j'ai connu exactement le même fait dans ma famille mais cette mise en scène de son malheur ne porte pas au lyrisme poétique du style de ce roman, ni à sa théâtralisation.

Aucun de ces personnages, réunis autour de lui, ne m'a paru attachant et ce n'est pas la volubilité descriptive de leur réflexion personnelle qui m'a passionné.
Tout y est assez téléphoné : les parents meurent, bien sûr, dans un accident de voiture, le jeune femme dans un autre et même la révélation finale n'en est pas une. Tout y est répétition constante, élongation descriptive de petits faits insipides.

L'écriture de mme Benameur passant allègrement de la troisième personne à la première, de la position d'observatrice bavarde à celle de la parole laissée à ses protagonistes augmente aussi, pour moi, la confusion d'un texte sans tirets ou guillemets.
S'ajoute à cela des phrases obscures dans le genre :

« Si la femme de Loth avait porté un enfant, elle aurait résisté à l'appel du passé, pour sauver la vie à venir » (là c'est bien, j'ai tout compris)
« Anna, elle, était enceinte de la mort de leur fille. Elle ne s'est pas retournée. »
(Et là cela devient beaucoup plus compliqué ! 


J'ai décidément bien du mal avec ces romans feelgood sur la pseudo résilience béate façon Cyrunilk. On ne se refait pas ou alors il va falloir que j'invite trois accortes jeunes femmes à la maison !!
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Tout ça pour dire que j'ai dû passer à coté de quelque chose avec ce roman... encore une fois.
Je ne peux pas me permettre de le juger car il doit être certainement très bon mais ce que je dirai c'est que je n'ai aucun ressenti à donner à propos de l'histoire, aucune empathie envers les personnages.
J'ai découvert que le registre pathétique, pour cette auteure française et pour beaucoup d'autres dont je tairai les noms est vraiment très développé ce qui est limite dérangeant à la lecture. Peut être le reflet actuel de notre société qui sait?
En tout cas, le deuil non réalisé, les questions existentielles comme la vie, la mort et les non dits de ces personnages font tout un mystère de ce roman... ce qui n'en n'est pas un pour ma part...
Je sais maintenant que ce livre n'est pas pour moi!
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Je suis resté très perplexe après avoir lu ce roman, qui a pourtant enthousiasmé beaucoup de lecteurs, si je me fie aux critiques sur Babelio.
Dès le début, j'ai été peu convaincu par la situation créée par l'auteure. Quatre personnes sont embauchées par un vieil homme, un ancien chirurgien, pour l'aider à traverser la fin de sa vie: j'ai trouvé l'idée un peu artificielle. Ces quatre personnages ne se connaissent pas au départ, mais doivent jouer des rôles complémentaires auprès de leur employeur. De plus, comme c'était prévisible, ils établissent entre eux des relations (plus ou moins intenses) qui me sont apparues un peu "téléphonées". Et j'avoue avoir eu du mal à croire à toute cette histoire, à ce trop délicat "ballet" d'individus qui ont été évidemment blessés par la vie, chacun à leur façon - comme le vieil homme. Le style du livre lui-même, délicat, tout en nuances, m'a semblé très travaillé; mais à mes yeux il a aussi quelque chose d'exaspérant.
Je ne suis pas surpris du succès de ce roman: tout a été fait - "fabriqué" - dans ce sens. Moi, je me sens presque dépourvu d'empathie pour les héros et pour leur histoire. Quitte à me montrer (presque) injuste, je dirai finalement mon impression: Jeanne Benameur veut nous forcer habilement de reconnaitre qu'elle est une auteure humaniste et pleine d'une émouvante finesse - et je n'ai pas envie de marcher dans ce jeu.
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un livre un peu barbant, sans surprise, une histoire ou des histoires sans surprises, des destins croisés ou on comprend tout dès le départ, mais surtout ou on a du mal a croire au personnage, à aucun. C'est très étrange comme sensation, on sent que l'idée était bonne, mais qu'en fait je ne suis pas rentré dans le livre du tout.

D'autres que moi, trouveront peut être une réalité à ces personnages, mais pour moi, ce fut une déception.
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Déception pour ce roman qui avait à priori tout pour me plaire. C'est plutôt bien construit, les mots sont soigneusement choisis mais dès le départ, j'ai eu du mal à adhérer à cette situation. J'y ai en effet trouvé trop d'optimisme. Vivre ensemble, tenir la peine à distance, mieux apprivoiser le chagrin et renaître peu à peu, plus fort, plus apaisé. L'histoire de résilience ne m'a pas touchée comme elle aurait dû, je suis restée indifférente au message positif de cet ouvrage. l'principal sujet du roman est la foi (en Dieu, en l'humanité, en la vie) et le secours que l'on peut trouver en elle, que l'on soit croyant ou laïque. le deuil impossible, la vie, la mort sont aussi développés. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, tant leurs idées, leurs émois sont exprimés sèchement. Les faits sont énoncés sans chaleur, le style est plat, même dans les moments dits sensuels. Hormis quelques formules plutôt obscures qui se veulent à la portée de tous et qui au final n'éclaircissent pas vraiment, je suis restée en dehors de ce roman qui m'apparaît en tout point artificiel.
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Ce roman parle du processus de deuil et la victime étant une jeune femme alors amoureuse, je pensais me laisser happer par cette histoire, même si j'ai mis très longtemps à me décider à l'acquérir puisque ma précédente lecture de l'auteure, Les Demeurées, ne m'avait pas convaincue. IL faut vraiment que je me fie à mon instinct (et pas aux superbes couvertures d'Actes Sud) car cette fois encore, je n'ai pas adhéré et certaines phrases m'ont paru vraiment creuses, comme celle après la nuit d'amour de deux personnages.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Octave Lassalle, 90 ans, a décidé d'embaucher quatre personnes pour l'accompagner et pouvoir continuer à vivre chez lui : Béatrice pour la nuit, Marc pour la matinée, Hélène pour l'après-midi, Yolande pour le soir. Ce faisant, il va apporter autant à ces êtres triés sur le volet qu'ils ne lui offrent…

L'histoire contée dans Profanes a a priori tout pour plaire : cinq personnes qui n'ont rien en commum mais prennent une nouvelle direction parce que la plus âgée d'entre elles a décidé de les réunir dans sa grande maison. Elle ressemble à une utopie, une bulle où l'argent n'est pas un problème. Mais le style de l'auteure met une barrière entre lecteur et personnages, appelés le plus souvent par leurs noms et prénoms (« Hélène Avèle », « Béatrice Benoît »…), comme si tout au long des 270 pages on leur restait étranger. Difficile d'être touché, de ressentir de l'empathie ou même de se passionner pour l'histoire dans ces conditions.

Même si l'intrigue de Profanes est plutôt bien construite, je suis toujours restée extérieure à ce roman, qui me laisse au final un sentiment très mitigé.
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