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EAN : 978B00EW44D12
Editions Prisma (12/09/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
Ce livre nous fait découvrir la vie d'Aung San Suu Kyi, son engagement, son combat politique, son dévouement pour la cause de son peuple au détriment de sa propre vie.

De son enfance marquée par un père figure légendaire de Birmanie, à ses 20 années d'enfermement dans les geôles de la junte et d'isolement, de son mari qu'elle n'a jamais pu revoir à ses succès récents en politique, nous suivons le destin exceptionnel de cette femme hors du commun, li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je tiens ici à remercier avant tout, Babélio et les éditions Prisma… j'ai pu grâce à eux et l'opération Masse Critique découvrir ce livre qui me tentait beaucoup sur la vie d'Aung San Suu Kyi.
J'admire beaucoup cette femme et son combat et je pensais découvrir sa vie, son parcours et surtout rentrer dans son intimité.
À ce niveau, j'ai été déçue… car l'auteur, Jesper Bengtsson, connaît bien l'histoire de la Birmanie et de Aung San Suu Kyi qu'il a rencontrée une fois en 2011.
Du coup, son livre est très bien documenté, historique avec des témoignages, mais peu dans l'intime des protagonistes, pas écrit avec ses tripes.
D'ailleurs l'histoire de la Birmanie au 20e siècle prend un peu trop de place à mon goût dans ce livre. On parle beaucoup de Aung San, le père de Aung San Suu Kyi, trop… c'es normal qu'on en parle, il l'a beaucoup influencé et a joué un rôle très important dans l'histoire de son pays, mais bon… c'est elle qui m'intéressait avant tout.
En plus, je voulais vraiment comprendre de l'intérieur, comment elle avait vécu son isolement, sa mise en résidence surveillée, séparée de sa famille, de son mari, mort très loin d'elle, sans qu'ils puissent se revoir. Bien sûr, c'est abordé… mais de loin… je n'en sais pas plus qu'avant de lire ce livre.
En plus, cela est peut être dû au caractère asiatique, au bouddhisme… mais tout cela reste assez froid,comme description, j'aurais voulu y ressentir plus d'émotions… oui plus de « tripes ». En plus, est-ce aussi une raison, l'auteur est Suédois… qui est plutôt un peuple réputé « froid »…
Bref, je suis heureuse de l'avoir lu, car je comprends mieux ce qui s'est passé en Birmanie, et la situation actuelle… mais j'aurais aimé une biographie plus écrite dans l'intime…
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J'admire Aung San Suu Kyi pour le courage dont elle a fait ( et fait toujours) preuve pour le bonheur de son peuple. J'avais hâte d'en lire plus mais j'ai été déçue. Ce livre est trop Historique pour moi au point de me lasser. La vie de son père ,qui certes, a eu une grande influence et sur son pays et sur elle, prend beaucoup de place dans ce livre. Il y a néanmoins de quoi faire le bonheur de ceux qui aiment ce genre d'ouvrage car il est très riche en faits et en témoignages.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A une autre occasion, elle a confié que les principes bouddhiques de contrôle de soi et de paix intérieure avaient été déterminants pour l’aider à supporter le temps passé enfermée. Elle « acceptait » les circonstances dans lesquelles elle vivait et essayait seulement d’influer sur les aspects de la vie qui étaient encore sous contrôle. « J’ai tout simplement cessé de me plaindre que ma famille me manque, expliqua-t-elle en 1996. Je n’avais aucune influence sur la situation alors j’ai appris à contrôler mes pensées ».
La maîtrise. Le self-control. Suu Kyi les évoque souvent comme un but de développement personnel. On ne peut pas tout influencer autour de soi. La seule chose qu’on soit certain de contrôler, ce sont ses propres pensées et actions. En soi-même, en un certain sens, on peut toujours être libre. Même dans des conditions strictes, il existe toujours une marge de manœuvre.
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Quelques personnes avec lesquelles je me suis entretenu lors de la préparation de ce livre l’ont décrite comme snob et arrogante ; ils ont vu un côté de Suu Kyi qu’elle estime pouvoir montrer quand elle rencontre des gens qu’elle n’aime pas. Mais la plupart déclarent tout l’inverse. Malgré ses origines familiales, son éducation et son statut d’icône nationale, elle traite les gens comme ses égaux.
Durant la campagne électorale, on lui demanda souvent pourquoi elle avait choisi de se marier à un étranger. Moe Myat Thu se souvient d’un meeting dans un petit village du centre de la Birmanie, où la question lui fut posée par un homme qui se trouvait assez loin dans le public. « Il n’y a rien de si étonnant à ça, expliqua Aung San Suu Ki avec un sourire. J’habitais tout simplement en Angleterre quand j’étais en âge de me marier. Si j’avais habité dans ce village, je serais peut-être ton épouse à l’heure qu’il est ».
Les généraux ne savaient tout simplement pas comment gérer une personne dotée d’une sociabilité si désarmante.
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« Les soldats de Nippon, que beaucoup avaient accueillis comme des libérateurs, se révélèrent de pires oppresseurs que les Britanniques, écrit Aung San Suu Kyi. Le nombre d’incidents violents augmentait chaque jour. Kempei (le service de sécurité militaire japonais) devint un mot redouté et les gens durent apprendre à vivre dans un monde où les disparitions, la torture et le travail forcé étaient des réalités quotidiennes ».
L’armée japonaise méprisait les Birmans, avec le même racisme qu’elle manifestait envers la plupart des populations asiatiques. De nombreux officiers considéraient qu’un peuple qui s’était laissé coloniser ne méritait pas d’être traité comme des humains et les prisons, qui s’étaient vidées tout de suite après la fuite des Britanniques, ne tardèrent pas à se remplir de nouveau. La torture était monnaie courante lors des interrogatoires, entre autres en suspendant le prisonnier tête en bas et en lui versant de l’eau bouillante sur les organes génitaux et dans le nez.
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Il est facile de parler aux gens en Birmanie. Malgré des années d’oppression et bien que la police de sécurité dispose d’un réseau d’informateurs à travers tout le pays, durant mes voyages, les gens se sont toujours montrés enclins à parler de leur quotidien et, jusqu’à récemment, de leur mépris pour les dirigeants du pays.
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