J'ai commencé ce recueil avec des pieds de plomb... je n'aime pas les nouvelles et pourtant, magnifique découverte... que de folie et d'originalité dans ces nouvelles.
L'auteur a une imagination sans fin et arrive à réaliser la prouesse de nous immerger totalement dans son monde avec seulement quelques pages.
Dommage que ce recueil ne soit pas plus épais.
Commenter  J’apprécie         100
5 nouvelles, et quelles nouvelles! Une seule envie, lire d'autres écrits de l'auteur.
L'enfant rouge, kafkaesque, d'une métamorphose non choisie mais où et comment appréhender la différence et se l'approprier. Peut-on en être heureux ?
La dame blanche (comparaison) dans une urgence et un suspens hitckockien.
Une poésie murakamienne.
Un voyage interstellaire aux planètes personnifiées où l'éternel infini se lie à la mort terrestre.
Le plus émouvant et son dénouement qui ne laisse avant qu'imagination comme dans toutes les nouvelles ceci dit. Peut-être le plus "lourd" à lire.
Comme le film "Cube", sous histoire de perception. Comment mieux décrire les 5 sens que par leur absence.
Commenter  J’apprécie         60
C'est la première oeuvre que je lis de l'auteur et je dois dire que c'était plutôt une bonne surprise. Un recueil de nouvelles très intéressant surtout la première histoire "l'Enfant rouge" dans lequel nous suivons les aventures extraordinaires de Marine qui met au monde un enfant rouge. Bien évidemment, ce dernier devient l'attraction des scientifiques. Il y a aussi de belles histoires aussi farfelues les unes que les autres.
Commenter  J’apprécie         20
Un recueil de nouvelles qui m'a agréablement surpris. Les nouvelles étaient toutes variées dans les genres exploités et les ambiances, passant de l'absurde, à l'humour, à l'horreur etc...
Mes préférés sont la première pour son côté absurde et drôle, la suivante pour son ambiance horreur et angoissante tout du long de cette course poursuite où on se demande quand ça va s'arrêter et surtout de quelle façon. Et celle sur les planètes personnifiées que j'ai trouvé particulièrement touchante.
Pas toutes les histoires ont réussi à me captiver, mais, en tout cas, c'est une très bonne découverte pour la plume de l'auteur que j'ai trouvé particulièrement efficace et addictive.
Commenter  J’apprécie         00
Lever le nez pour humer le parfum d’une rose, tendre l’oreille pour entendre le doux babil des rossignols au printemps, contempler la fureur de l’océan ou le mélancolique plongeon de la lune derrière un banc moutonneux de nuages, caresser le satin de la chair ou la fébrile volupté de la peau, savourer le nectar de l’ambroisie ou la sapidité relevée du cumin. Où est le mal ? Où est le crime ?
Se percevoir, c’est se convaincre, de tout comme de rien. Avoir comme garant de cette perception le monde extérieur, c’est s’assurer que les perceptions sont partagées, et empiriquement en déduire qu’elles sont véritables. Évidemment, on peut aussi halluciner la réalité extérieure, comme l’interaction qui confirme la légitimité de cette réalité... Mais bon, on va s’arrêter là. »
« Non, je ne cultive pas cette souffrance. Non, ce n’est pas un jeu, une façon d’attirer l’attention. D’attendrir, d’apitoyer. Non, je n’aspire à aucun régime de faveur. Je ne peux plus m’arrêter de pleurer. Je ne peux pas me draper de joie quand mon âme est de ténèbres. Je ne peux jouer à croire au bonheur. Ma souffrance est tout ce qui me reste.
— Je sais le mal que je fais à tous en étant incapable d’étancher mes larmes, de me composer un masque de bonheur, ou même d’indifférence. Je ne sais pas faire cela. Je ne veux pas apprendre... Je me rappelle tout.
Je suis le doute et la certitude, celle par qui vient tous les malheurs du monde, tous les bonheurs aussi, celle qui code et décode les frémissements et mugissements de l’univers que vous seuls savez capter
Parfois notre psyché ne résiste pas aux pressions
qu'elle subit, ou bien notre corps à la naissance ou
à un accident ultérieur… de Jekyll & Hyde à Miles
Vorkosigan en passant par Hulk, petit traité de la
pathologie mentale ou physique en science-fiction.
Avec : Killoffer, Jean Baret, Claire Duvivier,
Karim Berrouka
Modération : Olivier Gechter