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sur 1286 notes
En conclusion, avec Civilizations, Laurent Binet offre une uchronie dense mais de bonne qualité. Elle se veut non seulement intéressante de par le choix de ses trois points de divergence mais aussi par l'évolution prise par cette Histoire alternative. Cette dernière est tout d'abord inversée par rapport à la nôtre ce qui permet de changer nos perspectives mais ses allures d'utopie nous donne en tant que lecteur un bel axe de réflexion sur ce qu'aurait pu être notre société actuelle sans le capitalisme. Bref, si vous aimé le genre de l'uchronie ou êtes curieux, je vous conseille cette lecture.

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Parodier, oui c,est peut-être le mot qui me revient le plus à la lecture de cet ouvrage.
Déstabiliser notre conception de l'histoire était certes un objectif du livre. de même que faire le procès des religions dans ce qu'elles avaient de dogmatique à la Renaissance.

Mais ce que l'écriture de Laurent Binet a de plus caractéristique est cette volonté d'appliquer la parodie, ce procédé littéraire en vogue à la Renaissance (Rabelais, Cervantes), à tous les niveaux du roman. Parodie de style bien sûr : la saga des vikings, le récit historique, le ton typiquement décalé de et à la Cervantes du dernier chapitre - jouissif vraiment.

Parodie induite aussi des oeuvres de grands peintres (Titien, El Greco...), écrivains philosophes (Montaigne) dont on est amené à imaginer l'oeuvre dans un historiographie réinventée.

Structure parodique aussi que ces récits nullement attachés, sans fin logique et surtout sans morale de l'histoire. Non, il ne s'agit pas d'un conte puisque la morale est manquante, ni d'un récit pseudo historique.

Parodie enfin de notre logique occidentale, de ses paradigmes puisque tout se voit inversé. Et nous pauvres lecteur abandonnés à un inconnu qu'il est vraiment difficile de construire selon les hypothèses de Binet.
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Et si les Vikings s'étaient installés en Amérique du Sud ? Et Si Christophe Colomb n'était jamais revenu de son voyage vers les Indes ? Et si les Incas avaient traversé l'Atlantique avant les conquistadors ? Et s'ils avaient établi leur domination sur l'Europe ? « Nous allons voguer vers un nouveau monde, pas moins riche que le nôtre, gorgé de terres. » (p. 73) C'est que propose Laurent Binet dans son uchronie. On y voit un Atahualpa qui rallie ceux que Rome exclue et persécute et qui se paye le luxe de convertir un roi anglais, un certain Henri VIII, au culte du soleil. « La vraie Jérusalem n'est plus à Jérusalem, mais à Cuzco, au-delà de la mer Océane, où se trouve le nombril du monde. » (p. 249)

L'auteur propose un exercice de ludique et très maîtrisé où tout est inversé pour être réinventé. le Nouveau Monde, c'est donc l'Europe, et les Incas, nouveaux conquistadors, cherchent à s'y installer, toujours plus loin vers l'Orient. C'est le Far East, en quelque sorte ! Atahualpa écrit les histoires royales d'Europe, sous l'oeil de Titien, Michelangelo ou encore Vermeyen qui illustrent ses hauts faits, ses alliances, ses mariages. « L'histoire nous a appris qu'au fond, peu d'événements prennent la peine de s'annoncer, parmi lesquels un certain nombre se plaisent à déjouer les prévisions, et qu'en définitive, la plupart se contentent de survenir. » (p. 84)

Saga nordique, journal intime, épopée élégiaque, correspondance entre grands de ce monde, narration au long court, Laurent Binet explore divers genres littéraires pour constituer son Histoire inventée de l'Europe. C'est brillant, souvent jouissif tant on se régale des trouvailles historiques de l'auteur. « Personne, ne l'ayant vu lui-même, ne pourra croire ce que j'ai vu, et pourtant je peux assurer mes Seigneurs Princes que je n'exagère pas de la centième partie. » (p. 33)

Dans La septième fonction du langage, l'auteur m'avait enchantée par sa plume mordante et son talent pour les rebondissements. Même chose avec Civilizations qui a des airs de jeux de gestion : si je balance des légions d'Incas sur l'invincible armada de Charles Quint, qui gagne ? Au terme de cette lecture, Binet gagne et remporte mon coeur de lectrice une nouvelle fois !
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Fichtre, on peut dire qu'il a de la suite dans les idées, le sieur Binet !
À la manière d'un garde-barrière taquin et particulièrement imaginatif, il actionne ici le levier d'un aiguillage temporel et s'amuse à observer le train de l'Histoire, lancé à pleine vitesse sur une voie parallèle.

La première bifurcation impromptue se situe vers l'an mille, quand la fille d'Erik le Rouge (grand explorateur norvégien et premier colon du Groenland) pousse un peu plus au Sud et débarque sur les côtes américaines. Petite entorse à L Histoire, mais grandes conséquences à venir : les peuplade autochtones apprennent à forger le fer, développent une imunité face aux microbes europééns et mettent en déroute, un demi-siècle plus tard, l'envahisseur gênois que nous connaissons sous le nom de Christophe Colomb. Deuxième bifurcation, et le train continue sa course.
Arrive l'année 1531, qui voit Atahualpa (fils du Soleil et illustre empereur Inca) franchir la mer Océane et poser le pied sur le Vieux Continent, que l'auteur redessine audacieusement en Nouveau Monde. À force d'intrigues, de manigances, de hargne et de coups du sort plus ou moins capillotractés, Atahualpa et ses hommes font main basse sur le Portugal, puis sur l'Espagne et enfin sur l'Europe toute entière.
Voilà la formidable résultante du vaste effet papillon initié par notre agent ferroviaire facétieux.

Et le lecteur dans tout ça ?
Comment appréhende-t-il la fable qui lui est proposée ?
En ce qui me concerne, l'enthousiasme suscité par ce pitch ambitieux fut - il me faut l'admettre - de courte durée. Il est vrai que cette aventure ne manque pas qualités, que l'idée est originale, que je suis plutôt friand d'uchronies et qu'enfin l'imagination débridée de Laurent Binet, étayée par des connaissances historiques que je suppose solides (sans être moi-même suffisamment érudit pour pouvoir en juger) avait tout pour me plaire.
Hélas, la lecture s'est révélée un peu moins plaisante qu'attendu, en raison notamment de cet embrouillamini de noms propres qui ont parfois semé la confusion dans mon esprit, et qui entravent trop lourdement le déploiement du récit. En multipliant les références à des lieux ou à des personnages historiques, en détaillant à l'infini chaque branche de leurs arbres généalogiques, nul doute que l'auteur espérait gagner en crédibilité, donner à sa contrefaçon tous les aspects du réel, mais le résultat n'est malheureusement pas toujours très digeste.
Quand un mot sur trois s'écrit avec une majuscule, quand on est obligé périodiquement de feuilleter le livre à rebours pour se rémémorrer qui est qui, il est difficile de s'immerger complètement dans l'histoire...

Autre détail fâcheux pour moi : les personnages - nombreux ! - mis en scène par Binet ne parlent pas, si ce n'est à travers quelques échanges épistolaires (par ailleurs terriblement bien écrits ! Ô que j'ai aimé ces formules fleuries si pleines de déférence !). L'auteur se contente de dresser la chronique de leurs faits et gestes mais nous les suivont de trop loin, sans véritablement pouvoir nous y attacher, sans émotions ni empathie particulière.

Qu'on ne s'y trompe pas cependant : nombreuses sont les pages qui m'ont séduit, notamment celles qui évoquent l'ingénuité des colons incas découvrant l'écriture et les livres ("les feuilles qui parlent"), la poudre et les arquebuses ("les cannes de feu"), les pièces de monnaies... Et que dire de leur effarement face aux délires de l'Iquisition espagnole et plus généralement à l'ensemble des rites de la religion catholique (celle du "dieu cloué"), si éloignés de leurs propres traditions !
Enfin, le récit des tractations politiques, le jeu des alliances, les références muliples à divers personnages de l'époque (Charles Quint, François Ier, Luther, Erasme, Pie V, Barberousse, Cervantès, j'en passe et des meilleurs !) ou les explications sur la mise en place des réformes imaginées par Atahualpa pour assoir son pouvoir, m'ont beaucoup intéressé.

Cilizations est donc au final un roman complexe, original et très travaillé, qui m'aura quelques temps échauffé les méninges !
Malgré quelques réserves, je dois bien reconnaître qu'il me fut agréable, finalement, d'assister à ce curieux phénomène : "l'axe du monde en train de se déboiter" (p.94).
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Ce livre chamboule L Histoire qu'on connaît tous.
C'est un livre très intéressant et bizarre à la fois. le début n'est pas trop clair, mais ensuite, on arrive mieux à s'imprégner du récit. C'est original la façon du comment L Histoire est inversée. J'aime ce déroulement et le fait que ce sont les Incas qui envahissent l'Europe (le Nouveau Monde). C'est du brut, surtout j'aime beaucoup lorsque l'auteur contredit la religion dans son oeuvres, plus particulièrement avec les 95 commandements d'Atahualpa (p. 263-272).
Le seul point G qui ne m'a pas plu est lorsque l'auteur traduit mal les phrases en espagnol, le manque d'accentuation n'est pas correct.
En lisant cet oeuvre, j'ai révisé l'Histoire de l'Amérique et de la Péninsule Ibérique.
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Laurent Binet nous propose une uchronie originale.
Que se serait-il passé si les Vikings avaient débarqué avant nous sur le continent américain ?
Quelle tournure L Histoire aurait-elle pris si Christophe Colomb avait échoué à découvrir l'Amérique ?
C'est à partir de ce point de départ qu'il nous livre une version de l'Histoire où les Incas débarquent en Europe, trouvent le Portugal ravagé par un séisme et entament un voyage vers l'Ouest qui va les mener jusqu'aux confins du Saint Empire Romain Germanique.
Au-delà de l'aspect plaisant de ce récit, des questions plus philosophiques se posent au fil de son déroulement.
En évoquant les religions et la liberté de leur pratique, l'auteur questionne également sur les excès que la Chrétienté a connus en ces temps tourmentés.
L'auteur possède en outre une capacité à faire entrer sa fiction dans la grande Histoire sans tordre cette dernière, ce qui confère d'autant plus de réalisme à un ensemble harmonieux, servi par une écriture fluide et belle.
Un excellent ouvrage.
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Pfffff ! Boaf ! Quel enlisement en Espagne et en perdition quelque part en Italie ! Ennui, ennui, ennui... et je l'ai presque mais presque fini, il restait moins de 80 pages ! Impossible de continuer avec une écriture aussi conventionnelle !

Toute la première partie qui concerne les civilisations nordiques est très agréable à lire, bien contée, enlevée mais dès qu'on arrive aux Incas, ça s'embourbe, l'écriture devient scolaire, les anecdotes ne sont pas franchement intéressantes.

Tout au long du livre j'ai dû faire des efforts pour me souvenir que je lisais une uchronie !! Mais où donc si ce n'est une inversion de l'histoire ? Rien d'innovant, une histoire plate, un cours d'Histoire à s'endormir sur la table !

Revenez donc à l'Histoire monsieur Binet, celle où vous avez excellé avec HHhH !

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L'empereur de l'uchronie en littérature, et il n'est pas prêt d'être détrôné, reste Philip K. Dick avec le Maître du Haut Château qui imaginait le monde dans les années 60 après la défaite des Alliés dans la seconde guerre mondiale. Avec Civilizations, Laurent Binet remonte bien plus loin, avec des Vikings qui descendent jusqu'en Amérique du sud avant que les Incas ne se décident à franchir l'Atlantique et conquièrent un "nouveau monde" : l'Europe. Sur le papier, l'entreprise est excitante d'autant que l'auteur a largement prouvé son talent et son don pour la fantaisie dans ses précédents livres. Mais d'emblée le roman cavale et ne cessera de poursuivre sur un rythme échevelé, brossant en une chronique géopolitique réécrite des faits qui s'enchaînent sans laisser le temps de réfléchir. Cette colonisation inversée ne devrait pas manquer de sel mais elle ne sort jamais de son côté exercice de style, comme une leçon d'Histoire donnée par un professeur qui s'intéresse d'abord aux événements de manière didactique sans chercher à donner chair à un romanesque que l'on attend vainement. Certes, la démonstration est impressionnante car basée sur une documentation sans faille qui rend tout le déroulement historique plausible (mais d'autres scénarios seraient aussi bien envisageables) mais l'émotion semble totalement bannie de Civilizations et seule la rencontre entre Montaigne et Cervantes redonne un peu d'intérêt à ce qui s'apparente presque plus à une thèse qu'à un roman. Incas d'école, en quelque sorte.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Quel dommage ...
Je partais plein d'espoir, encouragé par un point de départ qui promettait un gigantesque renversement des perspectives : Colomb, s'il a découvert l'Amérique - après les Vikings, cela va sans dire, n'a pas ouvert la voie à la domination européenne et à la disparition de civilisations millénaires ... Bien au contraire, en 1531, les Incas débarquent à Lisbonne et, de proche en proche, vont soumettre le Vieux Continent, devenu le Nouveau Monde ...
Le scénario était prometteur, sa mise en oeuvre m'a déçu. J'avais d'excellents souvenirs de HHhH, du même Laurent Binet. Mais ce Civilizations manque de souffle épique, de profondeur. Pour tout dire, et même si c'est très prétentieux de la part de quelqu'un qui se contente de quelques lignes écrites derrière un écran et sous pseudo (!), j'ai trouvé que le roman était un peu paresseux. J'aurais aimé une fresque d'ampleur, et je me retrouve face à une chronique et une succession de faits. Peut-être est-ce là une volonté de l'auteur ? C'est d'autant plus frustrant de mon point de vue que le matériau est assez extraordinaire ! Et parfois, au détour d'une phrase affleure ce que j'attendais, lorsque Laurent Binet se joue des objets historiques à l'oeuvre, s'amusant à les retourner, qu'il s'agisse de commerce, de religion, de politique et de jeux diplomatiques.
Des regrets donc, devant ce qui aurait pu être et qui n'est pas, un peu finalement comme le point de départ de Laurent BInet. Et si ...
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Vous ne vous êtes jamais posé la question : « Et si…» en pensant à de grands événements de l'Histoire ? Et si l'Allemagne nazie et le Japon avaient gagné la Seconde Guerre mondiale ? Comme l'a imaginé Philip K. Dick dans son roman « le Maître du Haut-Château ». Et si les incas avaient envahi l'Europe ? C'est ici l'idée que développe Laurent Binet dans cette uchronie qu'est Civilizations.

Atahualpa et sa suite composée de 180 personnes fuit le Tahuantinsuyu (royaume inca) pourchassé par son frère Huascar et son armée. Il prend la mer Océane et débarque à Lisbonne. Ainsi commence l'épopée de l'Inca dans le Nouveau Monde (l'Europe) qui deviendra le Cinquième Quartier. Les incas, habiles et ingénieux, s'imprègnent des coutumes de ce Nouveau Monde et tissent de nombreuses alliances pour arriver à leur fin. Ils savent manier l'épée et s'imposer par la force quand le besoin s'en fait sentir. En quelques années seulement, les adorateurs du Soleil font main basse sur une grande partie de l'Europe.

L'habileté et la maîtrise de Laurent Binet sont totales, il fait de Civilizations une sorte de chronique du XIV è siècle à la fois jouissive et addictive, qui met au prise les plus grands souverains de l'époque dans une lutte du pouvoir. Dans ce roman haut en couleur et aux accents très sud-américains (ben quoi c'est normal, on vous dit que les incas ont envahi l'Europe !), on retrouve cependant des personnages historiques ou des lieux bien réels, qui n'ont pas manqué de me faire sourire. Henri VIII qui menace le Pape de se convertir à la religion de l'Inca si le souverain pontife n'annule pas son mariage avec Catherine pour qu'il puisse épouser Anne Boleyn. Les références sont très nombreuses, et ce sera à vous de démêler les faits historiques de l'imagination débordante de Binet.

J'ai beaucoup aimé la vision du Nouveau Monde qu'ont les Incas. L'incohérence de la religion où des « tondus » (prêtres) vénèrent le « dieu cloué » et n'hésitent pas à massacrer, à brûler tous ceux qui n'ont pas la même pensée. Et il faut dire qu'ils sont légions dans cette Europe multi culturelle surtout que nous sommes à l'âge d'or de l'Inquisition. La vision et l'attitude qu'ont les Incas m'a beaucoup plu, ils sont curieux, tolérants et pour le partage des richesses (tout l'opposé des Conquistadors).

La forme du livre, là aussi, est une belle prouesse. D'abord, Laurent Binet nous entraîne sur les traces des bannis d'Islande, la fille d'Erik le Rouge et ses hommes, qui découvrent l'Amérique et s'y installent. C'est ensuite au tour de Christophe Colomb de nous relater son expédition qui se finit de manière lamentable. Dans la troisième partie (qui compose les deux tiers du livre), c'est l'épopée d'Atahualpa en Europe. Enfin, nous suivions brièvement les traces d'un jeune homme, qui se nomme Cervantès, à travers l'Europe.
Si la partie avec les Vikings est très rythmée, faisant penser à de lointaines chroniques scandinaves (certains personnages n'apparaissent que sur quelques lignes), le journal de Christophe Colomb est, lui, très révérencieux car il s'adresse aux souverains de Castille. L'auteur sait varier les types de récits et utilise différentes formes : la chronique et le journal, comme évoqués, mais recourt à plusieurs reprises à l'échange de courrier entre Erasme et Thomas More ou encore entre Atahualpa et la princesse Higuénamota. J'ai même découvert le quipu (en gros, c'est un alignement de noeuds sur une cordelette qui sert à compter, l'administration inca s'en servait pour la gestion économique et sociale de l'empire), forme qu'utilise Atahualpa et son frère, Huascar, pour communiquer.

Ces quatre parties s'imbriquent parfaitement l'une dans l'autre et donnent un côté très plaisant et varié à la lecture mais surtout donnent un ensemble plausible au récit. A tel point qu'à la fin du livre, j'ai hésité quelques secondes à aller vérifier dans mon petit Mourre pour savoir si mon cerveau ne m'avait pas joué un vilain tour.
Un grand coup de coeur et une belle découverte que cet auteur !
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