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Février 2000, classe de 2nde, cours de littérature italienne. Je soupire en découvrant le nom du nouvel auteur que nous allons commencer à étudier, Giovanni Boccaccio.
Le programme de cette année porte sur les auteurs du XIVe au XVIIe siècle et à 15 ans, l'intérêt pour la littérature du XIVe tient pour beaucoup à la manière dont le professeur va aborder le sujet. Or, soyons honnêtes, ma prof d'italien ne nous a guère transportés jusqu'à présent. Après avoir planché durant trois mois sur la Divine Comédie de Dante, puis sur la poésie de Pétrarque, nous arrivons Boccaccio et son Decameron, coincés entre 1349 et 1353. Je soupire encore… 1349… à ce rythme là, nous aborderons les auteurs du XXe la veille du bac, dans deux ans… il paraît que c'est une chance d'étudier la Divine Comédie, ma mère me le répète sans arrêt, mais j'ai 15 ans et demi et la prof nous a fait étudier l'oeuvre à coups de paraphrases de l'italien du XIVe en italien moderne. A tel point qu'aucun d'entre nous n'a été très sensible aux pérégrinations de Dante aux côtés de Virgile, pas plus qu'à la beauté de sa divine Beatrice.
Idem pour Petrarca, dont la portée majeure pour la poésie m'a laissée de marbre, aveugle à la beauté de ses vers pour Laura.
La prof énumère les éléments principaux de la biographie de Boccaccio. J'ai envie d'aller skier, de dormir, j'ai faim et je commence à compter les minutes qui me séparent de la récré.
Toujours très scolaire, la prof nous détaille la structure du Decameron. … Tiens, Célia s'est coupée les cheveux ; même avec les cheveux courts, elle reste la plus jolie fille du lycée…
En 1348, la peste noire ravage Florence.
Eh ben c'est gai… je préférais peut-être les mornes poèmes à Béatrice finalement… Célia me tend un chewing-gum. Merci, mais j'ai toujours faim.
Dix jeunes gens, sept filles et trois garçons, décident de fuir la ville pour s'isoler dans une demeure à l'écart, afin d'échapper à la situation sanitaire. Leurs noms : Pampinea, Fiametta, Filomena, Emilia, Laurette, Neifile et Elissa pour les filles ; Panfilos, Filostratos, Dioneo pour les garçons.
Héhé, ça c'est plutôt original comme prénoms ! Célia fait une blague sur les prénoms, je ricane doucement, la prof ne supporte pas les bavardages.
Il est désormais question de « cornice narrativa », sorte de point de ralliement de toutes les nouvelles, l'épicentre auquel elles se rattachent toutes, ici la villa dans lesquels les jeunes gens sont isolés. Entre chaque nouvelle, Boccaccio nous ramène à la villa, parmi ces dix personnes, avant que l'un d'eux ne nous transporte dans un nouveau récit.
Mmmh. Je dois bien avouer que le concept est novateur… et que Boccaccio commence à me plaire. Célia me demande si j'ai commencé à réviser pour le DS de physique de jeudi - non, bien sur que non…
Chaque jour, un roi ou une reine est élu et décide d'un thème, sur lequel chacun des personnages devra composer un récit afin de divertir les autres. Dix récits par jour.
Je trouve peu à peu que Boccaccio a quelque chose d'un génie, un génie avec beaucoup d'humour.
Plus tard, après ce premier cours, après la récré et même après le DS de physique, nous découvrirons les nouvelles.
La cinquième nouvelle de la deuxième journée, sous la régence de Filomena, s'intitule « Andreuccio da Perugia », racontée par Fiametta. La pédagogie très scolaire de notre prof ne nous empêchera pas de rire aux aventures d'Andreuccio.
Sous la régence de Filostratos, le thème sera les amoures malheureuses - moins gai, donc. Pour la cinquième nouvelle de cette quatrième journée, Filoména évoque Lisabetta da Messina, morte pour avoir versé trop de larmes. La nouvelle la plus triste de toute l'oeuvre nous a captivé autant qu'Andreuccio.
La magie opère, indépendamment de l'enseignement de ma professeure, je vais être captivée par Boccaccio, à tel point que j'attends désormais sans appréhension le prochain auteur du programme, un certain Ariosto.
Et même Célia ne parvient plus à me distraire.
Un jour, quand je serai grande, je relirai Dante, peut-être même Petrarca.

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Structuré comme une histoire encadrée contenant 100 contes racontés par un groupe de sept filles et trois garçons ; qui se réfugient dans un village isolé de la périphérie de Florence pour échapper à la peste noire qui frappait la ville. Boccace a probablement conçu l'oeuvre après l'épidémie de 1348 et l'a achevée en 1353. Les différents contes d'amour vont de l'érotique au tragique. Contes humoristiques, farces et leçons de vie contribuent à la mosaïque. En plus de sa valeur littéraire et de sa grande influence, il constitue un document sur la vie de l'époque. Écrit dans la langue vernaculaire de la langue florentine, il est considéré comme un chef-d'oeuvre de la prose italienne classique.

Pour passer les soirées, chaque membre raconte une histoire chaque soir, sauf un jour par semaine pour les tâches ménagères et les jours fériés où ils ne travaillent pas, ce qui donne lieu à dix soirées de conte sur deux semaines.

Chacun des dix personnages est placé comme Roi ou Reine du groupe pendant l'un des dix jours consécutifs. Cela s'étend au choix du thème des histoires de cette journée, et toutes les journées sauf deux ont assigné des sujets : des exemples du pouvoir du hasard ; des exemples du pouvoir de la volonté humaine ; des histoires d'amour qui se terminent tragiquement ; des histoires d'amour avec des fins heureuses, entre autres. Seul Dioneo, qui raconte habituellement la dixième histoire chaque jour, a le droit de raconter une histoire sur n'importe quel sujet qu'il souhaite, grâce à son esprit. de nombreux commentateurs ont soutenu que Dioneo exprime les propres opinions de Boccace. Chaque journée comprend également une brève introduction et une conclusion pour poursuivre le cadre de narration en décrivant d'autres activités quotidiennes en plus de la narration. Ces intermèdes de cadrage incluent souvent des transcriptions de chansons folkloriques italiennes.

Les intrigues récurrentes des histoires incluent la moquerie de la convoitise et de la cupidité du clergé ; la convoitise et l'ambition féminines à égalité avec la convoitise et l'ambition masculines ; les tensions dans la société italienne entre la nouvelle classe commerçante aisée et les familles nobles ; et les dangers et les aventures des marchands ambulants.

Tout au long du Décaméron, l'éthique mercantile prévaut et prédomine. Les valeurs commerciales et urbaines de vivacité d'esprit, de sophistication et d'intelligence sont valorisées, tandis que le vice de la bêtise est puni.
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Milieu du XIVème siècle, la peste fait des ravages. Dix jeunes florentin.es se retirent hors de la ville pour fuir la pandémie et retrouver une certaine insouciance, une certaine joie de vivre. Pour se divertir, chacun.e raconte une histoire et ce durant dix jours. Dix narrateurs, dix nouvelles par jour, dix jours. le Décaméron prend forme : un énorme recueil d'une centaine de textes.

Une oeuvre magistrale, un pilier de la littérature italienne dont la modernité ne faiblit pas même après plus de six siècles. Cela n'empêche pas certaines situations d'êtres obsolètes mais recontextualiser permet de faire la part des choses. Toutefois, la densité de l'oeuvre peut en bloquer plus d'un.e. le point important à retenir est que chaque histoire est indépendante. Ainsi, il est peut-être plus avisé de prendre son temps et de n'en lire que quelques unes de temps en temps afin d'éviter l'indigestion. Chose que je n'ai pas fait…

Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un recueil de nouvelles
Challenge PAVÉS 2019
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Probablement la plus célèbre collection de récits érotiques du Moyen Age. Ecrite environ en 1350, cette oeuvre est en même temps le commencement de la langue italienne en littérature repoussant le latin qui était dominant jusqu'à ce temps.
Bien qu'érotique, le Décaméron de Boccacce est littérature mondiale.
fr.wikipedia explique l'étymologie du mot Décaméron: du grec ancien δέκα / déka, « dix », et ἡμέρα / hêméra, « jour ».
L'oeuvre contient cent récits ou nouvelles. le texte est en ligne, sur Ebooks libres et gratuits par exemple, voyez le lien.

Lien : http://www.ebooksgratuits.co..
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N°1790– Novembre 2023

Décaméron – Neuf nouvelles d'amour – Boccace -Gallimard.
Version bilingue traduite de l‘italien par Serge Stolf.

C'est un recueil de neuf nouvelles d'amour écrites pendant la peste à Florence de 1349 à 1353. Dix jeunes gens se réfugient à la campagne et pour le plaisir inventent chacun un récit par jour. Cela donne 10 histoires pendant 10 jours d'où le titre grec de « Décaméron ». Ce recueil choisit le thème de l'amour. Ces amours sont heureuses, tragiques, humoristiques, émouvantes, contrariées ou insatisfaites. Chaque histoire met en scène des personnages réels mêlés à d'autres imaginés par l'auteur. Chaque texte évoque une facette de l'espèce humaine, la relation entre les hommes, entre fidélité, confiance et trahison, violence, adultère, manoeuvres de séduction visant à circonvenir l'amoureux transi, sensualité… c'est à dire l'amour humain, à l'exclusion cependant de l'amour de Dieu. Les femmes à qui ces textes sont dédiés sont présentées comme actrices de leur bonheur mais bien plus souvent comme des victimes face à l'intransigeance et au pouvoir des hommes et de la hiérarchie sociale, au poids de l'Église qui les maintenaient en état d'infériorité. Cet amour, partagé ou non, est parfois sensuel et même en dehors de toute culpabilité. Il est aussi idéalisé, au point que, s'il s'avère impossible, que les parents s'y opposent ou avaient prévu une autre union, seule la mort peut unir les deux amants. Sous la plume de Boccace, les femmes ne sont plus seulement destinées à se marier, à enfanter, à prier et à tenir une maison mais aussi font prévaloir leur envie de jouir de la vie. Ces nouvelles parlent de la séduction au service d'une cause, d'une idée, d'un projet de vie ou d'un caprice passager, de la volonté de faire prévaloir l'amour et son pouvoir sur les hommes avec parfois une fin moralisatrice que n'aurait renié La Fontaine. Il y a ce côté mystérieux et aussi fou qui souvent prévaut dans l'amour et qui attache entre eux un homme et une femme sans qu'ils y puissent rien.
Les textes, écrits en italien et non en latin comme c'était le cas à l'époque, comporteent des allusions érotiques voire grivoises qui en font également l'intérêt mais sont aussi la marque d'une volonté de profiter de la vie comme un bien précieux, menacé en permanence par les guerres ou les épidémies.

La nouvelle est un genre littéraire, bref et en prose, tout à fait nouveau à cette époque, qui tranche sur les pièces de littérature médiévale, souvent didactiques et en vers mettant en scène des aristocrates. Elle a connu un essor au XV et XVI siècle en Italie, jusqu'à nos jours. Elle met en oeuvre l'oralité, le dialogue entre les personnages choisis non plus dans la noblesse mais dans la bourgeoisie et le peuple des villes et montre le monde tel qu'il est.
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Composé au XIVe, ce livre se présente sous la forme de cent petites histoires, dont la plupart fait sourire. La forme se prête à une lecture hachée, c'est agréable.
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C'est dans l'ombre portée de la grande peste de 1348 que se déploient les cent récits du Décaméron de Boccace : dix récits en dix jours, par dix récitants, sept femmes et trois hommes, réunis dans une plaisante demeure, à la campagne. Il s'agit de fuir Florence et ses miasmes pour retrouver les plaisirs des réunions aristocratiques, où chacun régale ses hôtes, à son tour, dans une forme de potlatch de divertissements autour d'une bonne table. le spectre de la peste tient tout entier dans l'introduction à la première des dix journées. Ce court reportage est saisissant, et peut être lu pour lui-même. Il transcrit toute l'horreur de la pandémie, de mars à juillet de cette année terrible, dont se souvient, quelques années plus tard, notre auteur. Pour un homme de ce temps, les causes en restent mystérieuses : influence des astres ou punitions divine des iniquités ? Boccace préfère décrire du mal, l'itinéraire depuis l'Orient, et les symptômes : bubons, tâches noires ou livides. Dans tous les cas, nul remède. La mort est assurée, dans les trois jours. La peste se propage comme le feu, aux hommes comme aux animaux, par simple contact. Naissent alors "les paniques imaginaires". Et l'auteur en fait l'analyse systématique. Les uns s'enferment, fuyant tout contact. D'autres "s'adonnent à la boisson et aux jouissances", d'autant plus facilement que "gardiens et ministres de la loi [sont] tous morts ou malades". Les solidarités familiales se dissolvent. Personne ne veut plus voir personne, y compris parents et enfants. Les cadavres pullulent. L'atmosphère est putride. On entasse plusieurs corps dans un cercueil, ou on les déverse directement dans de grandes fosses communes. Certains respirent des essences peut-être salvatrice tandis que d'autre cherchent le salut dans la fuite, comme l'équipe de jeunes femmes et de jeunes gens dont Boccace rapporte les récits. Cette petite société se donne des règles, avec une présidence tournante, chargée de régler ces discours croisés et d'ordonnancer les festivités. C'est dans une abbaye de Thélème de bon aloi, largement féminisée et féministe, que le désespoir prend aimable figure.
Une nouvelle illustre le parti pris d'un livre destiné aux femmes, selon l'aveu même de l'auteur.
Lors de la sixième journée, un jeune homme de la brigade, Filostrate, prend la parole pour raconter une histoire. Une dame Philippa est surprise par son mari, Ricardo de Pugliesi, dans le lit conjugal, mais dans les bras de "Lazzarino de Guazzagliotri, noble et beau jeune homme de cette ville, et qu'elle aimait plus qu'elle-même".
Faute de tuer l'intrus, sans doute grand et fort autant que beau, le mari prudent, quoique trompé, fait renvoyer l'épouse coupable devant le tribunal, sûr d'obtenir la châtiment capital de l'infidèle. Celle ci se refuse à nier les faits pour s'assurer la mansuétude d'un juge enclin à l'acquittement. Au contraire l'effrontée, revendique crânement ses amours qu'elle déclare non coupables au terme d'un raisonnement juridique qui force l'admiration.
Ainsi soulève-telle, "in limine litis", deux exceptions :
L'une, formelle, tient à l'irrégularité de la procédure de vote de la loi : "quand elle a été faite, aucune femme non seulement ne l'a acceptée, mais n'a été consultée pour la faire, pour quoi elle peut donc justement être appelée mauvaise" . L'autre exception, au fond, tient à la violation du principe d'égalité devant la loi : "les lois doivent être communes et faites avec le consentement de ceux qu'elles intéressent. C'est ce qui n'arrive pas pour celle-ci ; qui n'est rigoureuse qu'envers les malheureuses femmes".
Surabondamment, l'argumentation sur le fond est aussi ingénieuse : ayant toujours satisfait son mari, "puisqu'il a toujours eu de moi ce qu'il lui fallait et ce qu'il voulait ", que devait faire l'accusée de ses ardeurs surnuméraires, après avoir comblé l'époux, ce qu'il reconnait, sinon satisfaire aussi l'élu de son coeur ?
Sous les rires de l'assistance le juge invalide la loi en l'espèce, comme ne devant s'appliquer "seulement aux femmes qui tromperaient leur mari pour de l'argent", ce qui n'est pas le cas de dame Philippa.
Le juriste sera séduit par la portée jurisprudentielle, trop longtemps négligée, d'une telle décision : l'idée que le suffrage doive être universel, sans exclure un sexe quelconque, est assez novatrice au quatorzième siècle. Tout comme l'idée de l'égalité devant la loi, principe supérieur à un texte législatif que le juge écartera pour faire respecter la norme supérieure, comme un juge constitutionnel, qu'il préfigure. le podestat anticipe de cinq siècles la jurisprudence Marbury contre Madison !
Pour ne pas troubler l'ordre social, la loi continuera à s'appliquer dans la bonne ville du Prado, mais "seulement aux femmes qui tromperaient leur mari pour de l'argent". Et pour enfoncer le clou féministe de l'histoire, Boccace la fait rapporter par Filostrate, l'un des trois hommes du groupe.
Lien : https://diacritiques.blogspo..
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Il est tentant de relire le Décaméron de Boccace en cette période de Coronavirus-Covid 19.
En effet, il y est question d'une épidémie (de peste). Sept jeunes femmes s'isolent à la campagne en compagnie de trois jeunes hommes afin d'assurer leur « tranquillité », en dépit de leur « réputation ». À tour de rôle, chaque membre de la petite communauté partage le bon fonctionnement de celle-ci. de la même manière, afin d'occuper le temps et l'esprit agréablement, les jeunes gens alternent pour raconter chaque jour une nouvelle histoire.
Le « Livre des dix journées » s'étend du printemps jusqu'à l'hiver et relate cent nouvelles, fables, paraboles, et histoires, sur un ton libre grâce à une mise à distance de certains propos ou situations.
Plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/03/09/boccace-decameron/
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Je découvre sous forme audio cet ouvrage du XIV siècle. Et alors enthousiasme...
Pour la langue, magnifique...riche, subtile et tellement suggestive...
En gros, des contes egrillards, subversifs ayant pour thème central l'amour et le sexe.
De plus, il y a un jeu subtil entre la dénonciation des évidences de l'époque et de la prééminence d'une morale assez austère.
A lire en ayant à l'esprit que c'est une très belle page de notre culture latine.
Simplement littéralement et littérairement jouissif.
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Recueil de cent nouvelles comiques, érotiques et aussi tragiques, le Décaméron fut écrit par Boccace, aux alentours de 1349. Né à Certaldo en Toscane, aux alentours de 1313, Boccace fut, peut-on dire le précurseur de la prose en littérature italienne. C'était aussi un homme de plaisirs, et qui a mis la littérature au service de la femme. le Décaméron est une oeuvre se découpant sur dix journées, où sept femmes et sept hommes, fuyant la peste à Florence, se réfugient à la campagne et racontent chacun des histoires pour passer le temps. Plusieurs registres sont présents, du tragique au comique, en passant par le grotesque et traitant l'amour, tantôt vulgaire, tantôt grivois. Certaines histoires parlent de prêtres qui n'en sont pas, d'autres abordent le thème de la femme infidèle, mais aussi le travestissement (nouvelle de la femme abbé que j'ai étudié en mémoire de master). Boccace sait bien mettre en application toute cette panoplie de nouvelles, trouvant ainsi un public majoritairement féminin. Bienvenue dans la Florence du Moyen-Age :)
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