Élizabeth Longhorn: Tome I Celle que je suis

« Celle que je suis » est le premier tome d'une petite série de fantasy urbaine (très contemporaine puisqu'elle se déroule de nos jours) qui nous propose de suivre une héroïne française explosive partie rejoindre sa famille maternelle au coeur du Norfolk.

La jeune femme qui cherche au départ simplement à s'éloigner des lieux qu'elle a partagés avec sa mère, morte quelques mois auparavant, va se trouver confrontée en Angleterre à un passé oublié.

L'univers mêlant magiciens et loups-garous est bien développé et plutôt original. Les personnages sont attachants – sauf l'oncle de l'héroïne qui m'a rapidement tapé sur les nerfs - même si on se retrouve vite avec un trio commun à ce genre de récit. Pourtant, l'autrice a su donner assez de corps et de personnalité à Callum et Edouard pour les rendre intéressants, au même titre que l'héroïne principale.

Ce premier tome nous amène en peu de pages à l'essentiel d'une histoire dont on entrevoit clairement tout le potentiel. Et on se laisserait embarquer avec plaisir si le récit n'était pas autant chargé de fautes d'orthographe et de syntaxe qui, malheureusement, gâchent la lecture. La frustration est à la hauteur de la qualité de l'histoire parce que, je pense sincèrement, que cette série en cours de création peut plaire à beaucoup de lecteurs. Or en l'état, le texte risque d'être jugé sévèrement, voire injustement descendu à cause du manque de relecture.

Mais Cassandra Bodé m'a confirmé qu'une réédition corrigée devrait être disponible avant la fin 2023. Nul doute alors qu'Elizabeth Longhorn rencontrera un joli petit succès. En tout cas, c'est ce que je lui souhaite.

Un grand merci à l'autrice via SimPlement Pro pour m'avoir fait partager son univers.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Cassandra Bodé pour m'avoir proposé son livre en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve plutôt jolie. La jeune fille donne l'impression de dégager autant de solitude que de mélancolie, ce qui correspond bien au personnage de Lizzie. On voit aussi une falaise et la mer en arrière-plan, ce qui est tout à fait pertinent.

Concernant la plume de Cassandra Bodé, c'est apparemment son premier livre et cela se ressent. Il est truffé de fautes d'orthographe (et ça empire encore passé la page 80), de syntaxe, de concordance des temps aussi, il me semble, et de ponctuation avec des phrases parfois beaucoup trop longues. Ce que je trouve inadmissible, c'est que ce livre est édité... Alors oui, même si c'est une petite maison d'édition, cela ne devrait pas exister, par respect pour les lecteurs/trices...
Si on passe outre cet épineux problème qui rend la lecture moins fluide et moins agréable, l'auteure sait nous emmener avec facilité au coeur des tourments qui minent sa protagoniste.

Lizzie, Élizabeth de son prénom qu'elle n'utilise jamais étant donné qu'elle le déteste, a dix-huit ans et vit une période trouble et douloureuse : elle a perdu sa mère deux mois auparavant. Mais elle n'arrive pas à accepter sa mort et n'arrive donc pas à faire son deuil. Son père ? Parti quand elle était petite. Elle finit par prendre la décision de retourner en Angleterre, et plus précisément à North Wootton, dans le Norfolk, là d'où est originaire sa famille.

Petit aparté concernant ce voyage... Je sais qu'il y a parfois des correspondances, mais un vol de 30h pour aller de Caen à Bristol, en Angleterre, en passant d'abord par Nice puis par Amsterdam... Ainsi qu'une plainte à cause du décalage horaire alors que l'Angleterre n'a qu'une heure d'avance... À moins que Lizzie ne l'ait fait exprès pour retarder son arrivée dans sa famille...
Mon compagnon, en prenant son vol à Nantes, met 1h30 pour se rendre en Irlande... ^^'

Mais revenons à nos moutons.

Je disais donc que Lizzie, orpheline et en proie à un deuil plus que difficile, quitte Caen et retourne dans son village natal, North Wootton, dans le Norfolk, qu'elle a quitté toute petite. Avec ce nouveau départ elle espère... en fait, je ne sais pas exactement ce qu'elle espère, et je pense qu'elle non plus. Mais, ce qui est certain, c'est qu'elle était loin de se douter de tout ce que cela allait soulever.

Entre migraines, rêves étranges, sensations bizarres, situations incompréhensibles, mensonges, secrets et rencontres qui soulèvent encore plus de questions, le quotidien de Lizzie va être encore plus bouleversé et sa patience mise à rude épreuve. Sachant que son aversion des contacts physiques n'a d'égale que celle à ne pas comprendre ce qu'il lui arrive. Et ça, pour être déboussolée et dans le flou, elle va l'être...

Qui est cet étrange voisin qui semble la connaître ? Que lui veut ce local aux réactions parfois assez... primaires ? Pourquoi son oncle semble-t-il en colère depuis son retour ? Malgré son extrême gentillesse et son évident chagrin, que lui cache sa grand-mère ? Lizzie peut-elle seulement faire confiance à quelqu'un ?

Le format de ce livre est court, moins de 150 pages, mais son rythme est, selon moi, plutôt bien équilibré. Je n'ai pas eu de sensations de longueurs ni de précipitations. Lizzie est perdue, mais même si la douleur de la perte de sa mère est très puissante, elle reste néanmoins une battante avec un sacré caractère ainsi qu'une bonne répartie et de la suite dans les idées. Quelque chose ne va pas depuis qu'elle est rentrée dans la maison de son enfance quelque chose qui semble tourner autour d'elle, et elle va mettre un point d'honneur à essayer de savoir quoi.

J'ai apprécié son personnage. Lizzie est une solitaire. Elle est forte de caractère, mais la perte de sa mère lui donne tout de même une certaine fragilité. Elle est plutôt impulsive, mais d'un autre côté je la trouve parfois assez patiente. Elle a un caractère parfois un peu revêche ainsi que des répliques et des pensées acérées, mais je la trouve aussi plutôt attachante. Lizzie est toute en contradictions. Mais plus que de l'incohérence, je trouve que ça la rend plus réelle et plus vivante.

Edouard est un personnage que j'ai également beaucoup apprécié. Il dénote parmi les autres en apportant une touche de naturel, de spontanéité et d'humour. C'est un petit courant d'air frais et bienvenu qui souffle sur cette histoire. Un petit rayon de soleil.

J'aimerais également vous parler brièvement des autres personnages, mais je pense que je risquerais de vous spoiler, donc je me contenterai juste de dire que la grand-mère de Lizzie, malgré ses secrets, a vraiment l'air d'une femme gentille, douce et attentionnée.

Concernant la fin, elle apporte quelques révélations et réponses, mais pas encore toutes. Ce qui est normal pour un premier tome. En tout cas, il donne envie de connaître la suite.

En résumé, j'ai adoré me plonger dans la vie de Lizzie, dans sa douleur du deuil de cette mère perdue trop tôt, dans son nouveau départ, ainsi que dans sa quête de vérité. le côté fantastique est présent de façon assez subtile, mais il tient tout de même sa promesse, avec son lot de mensonges, de mystères et de révélations qui en découlent. le seul point noir de ce livre, pour moi, sont les nombreuses coquilles en tout genre dont il est rempli et qui empêchent une bonne fluidité de lecture. C'est pour cette raison que ma note sera plus basse que prévu.
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Elizabeth Longhorn : Celle que je suis. Tome 1.
Auteur : Cassandra Bodé
Edition : le lys bleu

Résumé : Elizabeth est une jeune femme presque comme les autres rejoignant sa famille en Angleterre. Tout réside dans ce presque. Qui n'existerait pas si sa mère ne s'était pas faite assassinée sous si ses yeux. Si elle pouvait dire ce qu'elle a vraiment vu ce jour là. Si elle avait l'espoir que quelqu'un puissa la croire et non la supposer folle. Si elle ne découvrait pas la réalité de ce que garçon qui habitait ses rêves. Si seulement elle savait qui elle est.


:)

Tout d'abord j'ai adoré la plume et la vivacité d'écriture de l'auteur. Après une première scène d'exposition qui nous permet de faire connaissance avec la principale protagoniste nous sommes plongés directement dans l'action et dans l'émotion. Ce sont deux thématiques très présentes, dans un endroit aussi petit soit-il que la maison de la grand-mère il se passe toujours quelque chose c'est un véritable microcosme effervescent et j'ai trouvé cette dimension minimaliste très pertinente. Comme un caillou jeté dans la rivière Lizzie va rapidement créer de plus en plus d'ondes.

Les personnages sont assez bien décrits même si au terme de ce premier tome il demeure une très forte aura de mystère. J'ai trouvé particulièrement touchante la grand-mère et je suis très intrigué par ce semi antagoniste qu'est l'oncle.

En tant que lecteur c'est vraiment intéressant de voir la manière dont l'héroîne réagit, apprend, évolue au fur et à mesure des obstacles auxquels elle est confronté. J'ai trouvé cette évolution, allant parfois jusqu'au refus, jusqu'à la rébellion très réaliste.

De plus le côté fantastique du roman est amené très en douceur et nous permet de nous adapter, de trouve cela presque naturel ou normal.

:(

J'ai été freiné et parfois gênée dans ma lecture par les fautes / erreurs de synthaxe / autres soucis orthographiques qui sont présent ici et là dans le récit et vont jusqu'à rendre certains passages difficilement compréhensible. Il y a également quelques détails qui m'ont fait sortir de ma lecture par ou mon incompréhension ou leur cohérence limite (je pense notamment lorsque l'héroïne partie de Caen pour l'Angleterre mets 30h à faire la route et se plaint décallage horaire : or sauf erreur de ma part il n'est pas nécessaire de descendre dans le sud pour aller en Angleterre, trente heures est le temps que l'on mettrait à pied depuis Caen et enfin il n'y a qu'une heure de décalage entre le lieu d'arrivée et celui de départ).

En tant que lecteur j'ai également trouvé ce premier tome incroyablement frustrant tant par sa longueur (à peine 150 pages) que par le fait que l'action est assez lente à prendre raicne et au terme du roman on a bien plus de questions que de réponses et l'on en sait toujours très (trop ?) peu quant à la nature des personnages et de leur conflit.

Enfin je n'ai pas été très emballé par la partie un peu « roméo et juliette » ainsi que le côté triangle amoureux qui semble parfois se dessiner. Je lui ai largement préféré le côté découverte de soi et secrets de famille, le brouillard posé sur ce petit village anglais.

Toutefois il faut noter que le roman tient sa promesse de départ dans la mesure où il répond au titre.
Néanmoins due à la plume talentueuse et addictive de l'auteure ce premier tome est une véritable réussite et a un véritable goût de reviens-y. Je serais ravie de découvrir la suite et d'en apprendre enfin davantage sur l'héroïne.

On découvre Élizabeth, Lizzie, au moment où elle vient de perdre sa mère. A à peine 18 ans, elle est perdue, déboussolée et seule. Elle va devoir quitter la France pour aller vivre chez sa grand-mère en Angleterre.
Mais cela est loin d'être simple car elle et sa mère ont dû partir loin de leur famille quand elle avait 4 ans et un grand secret plane en rapport avec cette fuite en France.

Notre héroïne est courageuse et sa colère difficile à maîtriser. Elle a beaucoup de rancoeur envers sa famille qui les a abandonné mais pour quelles raisons ?
Et pourquoi a-t-elle un gardien ?

L'autrice m'a tenue en haleine jusqu'à la fin et quelle surprise!!! J'avais imaginé tout un tas de choses au vu du déroulement de l'histoire mais j'étais loin de cette révélation.
L'écriture est agréable, pas de longueur, des rebondissements, beaucoup de mystères : tout cela en fait un roman addictif et trop court.

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite et de voir comment vont se passer les choses pour Lizzie.

Ce que j'ai aimé :
+ Format court
+ le deuil d'une mère qui résonne
+ La couverture
+ L'intrigue et le suspense jusqu'à la fin de ce 1er tome

Ce que j'ai moins aimé :
- l'utilisation du présent
- mise en place longue trop axée sur le deuil à mon goût (je sais contradictoire avec les +)
- des coquilles
- des longueurs
- des transitions trop facile qui se renouvellent

MON AVIS EN RESUME :

Alors, alors, alors,
Je ne vais pas forcément être tendre et j'en suis désolée pour l'auteure.
Commençons par le positif, c'est une histoire qui attire et ce 1er tome n'est qu'une mise en bouche pour la suite, c'est à noter avant lecture.
La couverture est magnifique, elle m'a tout de suite attirée avec un résumé prometteur.
Lizzie est une jeune femme torturée par la perte de sa mère et tout ce qui va lui arriver ne va pas l'aider à être stable, c'est un mal nécessaire pour elle afin qu'elle se découvre et découvre sa nature.
Beaucoup de questions restent en suspens, promettant une suite mouvementée !
Le négatif, le texte a besoin d'une bonne relecture par un oeil extérieur afin d'éliminer les réfractaires aux méthodes classiques.
Je suis allée voir les avis sur amazon pour voir ce qui était dit sur le roman et je ne suis pas d'accord avec la plupart, certes Lizzie est prometteuse, mais je trouve qu'il y a beaucoup de longueur, le format court n'aide pas à une bonne mise en place pour le coup, car on a l'impression que tout le roman est une mise en place pour la suite. Et il y a ces transitions faciles, elle s'endort, tombe dans les pommes ect pour reprendre 2 semaines voir 3 mois plus tard, sans pour autant comprendre ce qu'il s'est passé. Alors oui, elle est patiente (personnellement j'aurais déjà foutu le camp loin de toute cette merde), mais cela me l'a aussi rendu agaçante.
Je n'irais pas plus loin dans ma réflexion pour ne pas non plus descendre le travail de l'auteure. Elle a une histoire en tête qui semble complexe et bien construite, on le ressent, mais ce que l'auteure sait, le lecteur l'ignore donc forcément cela créé une mauvaise frustration là où l'auteure ne peut la voir.
Vous aimez le fantastique, les légendes (qui seront plus développé plus tard j'en suis certaine), le suspense insoutenable et les romans courts, alors tentez votre chance 😉

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