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EAN : 9782330111724
Actes Sud (22/08/2018)
3.48/5   92 notes
Résumé :
La belle Ichrak est retrouvée un matin assassinée dans une rue de Casablanca. Tous les hommes la craignaient autant qu'ils la convoitaient? L'enquête, racontée par un jeune Congolais récemment arrivé au Maroc, est prétexte au portrait de groupe d'un quartier populaire. Avec sa vision acérée d'une réalité amère et son humour mordant, In Koli Jean Bofane dénonce la corruption des puissants, les magouilles immobilières, la précarité des migrants et la concupiscence mas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Cette romance s'articule autour de la découverte du corps d'Ichrak dans une ruelle du quartier Derb Tabiane de Casablanca. La sculpturale furie a la gorge tranchée.
Des personnages hauts en couleurs gravitent autour de cette jeune femme qui ne laissait personne indifférent par sa beauté et son insoumission.
Que se soit Sese la débrouille , jeune migrant "Zaïrois" en transit vers l'Europe et qui s'entiche d'elle par amitié et pour du business sur fond d'arnaque internet.
Ou Encore Farida, autre beauté reptilienne, femme d'affaire peu scrupuleuse mariée à Cherkaoui que l'on comprend être l'amant d'Ichrak. Celui-ci est en proie avec un puissant non dit teinté d'oubli.

Plusieurs thématiques sont abordées dans ce roman polar.
La corruption se campe à travers notamment Mokhtar Daoudi, flic véreux en charge de l'enquête pour qui un tabou de son histoire personnelle rejaillit à travers ce drame, secondé par Lahcer Choukri aux faux air de Booba...
Spéculations immobilières, réseaux mafieux ou encore religion fanatisée s'imbriquent et s'entrechoquent, le tout rythmé par une montée en tension où un vent du sud, le "Chergui" électrise les passions.
Les connections entre différentes histoires individuelles et collectives lient ce récits : c'est celle de Gino pulvérisé sur l'autel d'un amour impossible ou encore Dramé le sénégalais, sorte de condensé géopolitique d'Afrique de l'ouest et du Maghreb.
La position de la femme est importante dans ce récit. Son pouvoir d'attraction et les stratagèmes masculins pour l'humilier, l'aliéner, la posséder lorsqu'on a l'argent ou le pouvoir, l'occidentalité se personnifie par Zahira la "folle" devineresse et mère d'Ichrak.
Espoirs et drôleries sont ténus et laissent place subitement au sordide , viol, inceste, prostitution et consort.
C'est riche et écrit d'une agréable plume. Auteur à lire et écouter.

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Ichrak est retrouvée morte au petit matin par son ami Sese Tshimanga. La plus belle fille du quartier de Cuba, à Casablanca, ne fera plus tourner les têtes de tous les mâles du coin.

Le commissaire Mokhtar Daoudi ouvre une enquête mais n'ira pas très loin dans ses investigations.
Résoudre le meurtre d'une fille, soit disant aguicheuse, vivant avec sa mère, folle, ne fera pas avancer sa carrière de policier.

L'auteur, In Koli Jean Bofane, nous dresse un portrait haut en couleur des habitants des quartiers Cuba et Derb Taliane. « La Belle de Casa » fourmille de gens plus ou moins honnêtes dans la vie. Il est un conteur hors pair, avec un vrai sens du dialogue. Il a un humour caustique, bien aidé par certaines paroles du rappeur Booba :

« La rue m'a rendu fou, je suis fou d'elle
Je n'ai d'yeux que pour elle
La seule qui me convienne
Je suis tombé pour elle »

« Rien à foutre, si tu parles mal, on va t'allumer
J'veux pas faire la paix mais j'veux bien fumer le calumet. » (page 107)

Le personnage qui va servir de fil rouge dans le livre est bien sûr Ichrak. Elle est révoltée par la concupiscence des hommes. Elle ne supporte plus ces regards appuyés du fait de sa belle silhouette. Elle veut être respectée dans ce monde machiste.
L'absence du père, dès sa naissance, la hante. Est-ce qu'il habite le quartier, Casablanca ou était-il un étranger de passage ?

Ichrak vit avec sa mère, Zahira. A l'âge de sa fille, elle aussi, était considérée comme la plus belle fille du quartier. Elle a un don pour prédire l'avenir. Beaucoup de personnes viennent la voir.

Et puis, on fait la connaissance de Sese Tshimanga. Venu du Congo pour immigrer en France ou en Belgique, son passeur l'a largué au large du Maroc, en plein océan Atlantique.

« Quand Sese avait embarqué, l'Algérien lui avait pris près de la moitié de son argent en dollars. La sorte de cachot qu'il lui avait offerte était un réduit dans la cale du sardinier. Il ne pouvait même pas s'y allonger complètement. le voyage lui avait paru long, mais finalement il ne l'était pas assez, car une nuit Farès lui ouvrit la porte après lui avoir fait ramasser son sac…. Farès, d'une bourrade, venait de le faire chuter dans un canot pneumatique aussi flétri qu'un ballon de baudruche après une nuit de fête agitée. » (pages 15-16)

Il vit de petits « boulots » et essaie d'entraîner Ichrak dans sa combine.

« Parce que Sese était ce qu'on appelle un brouteur, un genre de cyber-séducteur africain. Un de ces types - très jeunes, souvent - qui entretiennent une cour avec quelques dizaines, parfois même des centaines, de femmes amoureuses, pratiquant une drague forcenée dans le but de leur soutirer de l'argent en jouant sur les stéréotypes de l'Afrique indigente…. » (page 20)

Nous avons ici les trois principaux personnages du livre d'In Koli Jean Bofane.

L'auteur nous dépeint, aussi, ces petites frappes, toujours prêtes pour un sale coup, du moment que ça paie bien : Nordine Guerrouj et Yacine Barzak.
Les riches ne sont pas épargnés : Saqr al-Jasser, millionnaire saoudien venu faire des affaires à Casablanca. Il veut construire des immeubles de luxe à la place des quartiers Cuba et Darb Taliane, pauvres et délabrés.
Son homme de main est une femme : Farida Azzouz.

« Parce qu'à Casablanca, la pauvreté était insolente, elle ne se dissimulait pas derrière un périphérique, elle faisait face à la richesse, celle qui s'affichait par des parois de béton et de verre conçues par des architectes prestigieux. » (page 18)

En toile de fond souffle le Chergui, appelé le Sirocco en Europe, qui peut rendre fou n'importe qui.

« Chergui déferlait sur le pays et les peuples s'y étaient accommodés de génération en génération depuis des millénaires. Ces derniers temps, pourtant, le vent perdait de sa suprématie sur les terres qu'il traversait jadis…. le Changement climatique pouvait désormais exposer clairement sa volonté de s'accaparer du pouvoir sur le globe…. Tout ce à quoi Chergui aspire, c'est survoler la Méditerranée en passant par Gibraltar, les Baléares, poursuivre vers la Provence, la Sicile, le Mezzogiorno et accomplir le destin qui lui a été assigné en devenant Sirocco dans ces contrées-là. » (page 37)

Dans ce livre, l'auteur développe certains thèmes : la corruption immobilière, la concupiscence masculine, la précarité des migrants. Il situe son histoire à Casablanca mais, au fond, ces thèmes sont universels.

Je ne peux pas finir ma critique sans parler de la superbe couverture du livre. Avoir Keziah Jones, en photo, c'est de la bombe comme pourrait le dire le rappeur Booba.
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Cette fois, In Koli Jean Bofane s'est quelque peu éloigné de son pays natal, la République démocratique du Congo. Après Mathématiques congolaises et Congo Inc, suprêmes délices littéraires, La belle de Casa se déroule, comme son titre l'indique, dans la ville marocaine et plus précisément dans ses quartiers populaires. Ce déplacement géographique n'est que minime en définitive tant Bofane poursuit sa description d'une Afrique débarrassée de nombre de clichés et de tabous. L'auteur garde sa pertinence et son regard perçant et subtil sur un microcosme particulier composé d'une bande de personnages bigarrés au sein d'un roman quasi choral même si dominé par la figure d'Ichrak, la belle de Casa, aux yeux, et au corps, de velours. Au début du livre, elle vient tout juste d'être assassinée. Mais avec de nombreux retours en arrière et de changements de perspective, aux basques des différents protagonistes, Bofane orchestre non pas un récit policier mais une comédie sociale chamarrée et composite où l'on retrouve des maux africains, corruption et distribution inégale des richesses, entre autres, mais aussi intégration des migrants subsahariens qui n'ont pas poursuivi leur périple jusqu'en Europe. Si le tableau n'est pas totalement désespérant, c'est parce qu'on ressent dans le livre une énergie constante, y compris de la part de ceux qui sont les plus démunis, et la bienveillance habituelle du romancier pour ses personnages. Moins burlesque et trépidant que les livres précédents de Bofane, La belle de Casa demeure un ouvrage plus que recommandable, par son style, émaillé d'expressions africaines savoureuses, et par la qualité de sa narration.
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Tout commence par un meurtre. Qui et pourquoi a-t-on tué la jeune Ichrak en pleine rue ? Les suspects ne manquent pas. le commissaire Daoudi qui la désirait et est justement chargé de l'enquête ? Farida Azzouz qui règne en maître sur le quartier de Derb Taliane ou Nordine, son homme de main ? Un amoureux éconduit ? Et pourquoi semble-t-on vouloir faire porter le chapeau à Sese, devenu l'ami d'Ichrak ?

Tout le quartier est en ébullition depuis ce meurtre et le vent chaud qui souffle sur la ville aiguise encore les tensions. Que lui reprochait-on à Ichrak si ce n'est de vivre libre et de tenir tête à tous ? Elle était belle mais solitaire, flanquée d'une mère malade, perdant un peu la tête. Elle cherchait aussi désespérément à connaitre ses origines et le mystère de sa naissance, elle, la fille sans père. Était-elle trop curieuse ?

Au coeur d'un quartier populaire de Casablanca, on plonge au coeur des jalousies et des passions, du trafic et des affaires, des luttes d'influence et de la concupiscence masculine. Sese fait office de candide dans ce panier de crabes, lui qui a échoué là par hasard, roulé par un passeur. Débrouillard, il joue le séducteur sur internet, un brouteur dans le jargon congolais, et vit de l'argent que lui envoient des femmes naïves dont il exploite, sans scrupule, la solitude.

D'un humour cynique, ce roman dénonce avec lucidité la corruption immobilière, l'exploitation des pauvres et des migrants, les magouilles et les intimidations. Certains sont prêts à tout pour obtenir ce qu'ils convoitent même à monter les gens les uns contre les autres et mettre la ville à feu et à sang dans l'indifférence totale des autorités.

Tout au long des deux cents pages du roman, on oscille entre tragédie et comédie. In Koli Jean Bofane a la plume acérée, féroce et brillante. En quelques traits précis, il dépeint un microcosme populeux haut en couleurs et parvient à nous faire rire des malheurs de l'Afrique. Même si parfois, ce rire est triste.

Un récit à lire pour découvrir une population et un état de fait. Brillant.
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Sese Seko est un immigré congolais, arrivé à Marrakech par accident : après avoir payé un passeur pour arriver en France, on l'a finalement débarqué au Maroc. Il vit désormais grâce aux arnaques Internet, en séduisant des femmes européennes en mal d'amour, en échange de quelques menus transferts d'argent nécessaires à un départ vers l'Europe qui ne surviendra jamais.

Sa seule amie est la belle Ichrak, qui fait tourner la tête de tous les hommes qui la croisent. Or, un matin, il la retrouve morte devant chez elle, la gorge tranchée. Et ce ne sont pas les suspects qui manquent, entre les hommes éconduits et les épouses jalouses.

Si la plume de Bofane reste acerbe dans ce nouveau roman, l'humour qui permettait de faire passer la pilule a quant à lui disparu, et l'ensemble m'a paru terriblement déprimant. Les hommes sont présentés comme dirigés uniquement par leur concupiscence, chaque mouvement d'une femme étant dans leur esprit un signal explicite pour finir au lit ensemble. Incapables de réfléchir, le cerveau embrumé par les courbes féminines, certains passent d'ailleurs au viol. Dans la rue, c'est un racisme anti-noir présent dans tout le Maghreb qui s'exprime de manière totalement décomplexée.

L'ambiance de ce livre est trop poisseuse et oppressante à mon goût. J'aurais eu besoin d'une petite touche de légèreté pour en apprécier vraiment lecture.
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critiques presse (2)
LaCroix
28 décembre 2018
In Koli Jean Bofane raconte la vie d’un quartier populaire de Casablanca où l’on a retrouvé le corps d’une femme désirée de tous.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
10 septembre 2018
L’écrivain congolais (RDC) In Koli Jean Bofane décrit une société marocaine où les uns spéculent dans l’immobilier tandis que les autres vivent de rien, [...] où les migrants subsahariens sont menacés par la haine et le racisme des Nord-Africains. Mais La Belle de Casa est aussi une ode à la littérature et un hommage à la romancière Kaoutar Harchi.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Juste avant qu'[Ichrak] et Sese n'arrivent devant le Café Jdid, Si Milou observait son jeu mais faisait semblant de rien, comptant sur une erreur d'Abdelwahed qui, lui, maudissait ce qu'il voyait entre ses mains et en même temps – à cause de cela – tous ses partenaires de jeu confondus. Pendant ce temps, Ramdam buvait du petit-lait. Il remerciait mentalement sa mère – que Dieu ait son âme – de l'avoir conçu si intelligent, car chaque carte qui avait été posée l'avait été à bon escient. À l'instant où Mekloufi pensa assommer tout le monde en abattant la couleur que personne n'attendait, il interrompit son geste, la main en l'air, car Ichrak venait d'apparaître. La jeune femme avait attaché ses cheveux et une mèche descendait négligemment sur son œil droit, ajoutant du mystère à ses traits, décuplant l'émoi chez les joueurs de cartes. De plus, elle était vêtue d'une robe bleu électrique à fines bretelles, lâche à la taille, descendant au-dessus du genoux. Les lanières en cuir de sandales plates liaient ses chevilles, en soulignant le galbe. Les jeunes gens n'étaient encore qu'à vingt pas, pourtant la salive commença à abonder dans la bouche des quatre consommateurs installés à la terrasse. Pris au dépourvu, leur système nerveux central n'envoyait plus d'impulsions que vers le milieu de leur corps, vers le ventre et ce qui suivait.

Lorsque Sese les salua d'un "Salam aleykoum !", aucun n'osa entendre la salutation discrète de la voix grave et veloutée d'Ichrak, de peur d'une damnation. Seul Mekloufi, grâce à son passé de trafiquant de haschich, put malgré tout garder une petite dose de sang-froid et répondre quelque chose d'approximatif, mais sa main levée, destinée à triompher, retomba sur la table. Résigné, il ne put que secouer la tête car la démarche et le coup d'œil de trop sur les hanches fabuleuses de la jeune femme qui passait juste à côté d'eux avaient totalement bouleversé leur métabolisme, aux joueurs, le plaçant brusquement en mode low-bat avec obligation de consommation minimale d'énergie. Tous se sentaient soudainement fatigués, le cerveau dérivant pour échapper à cette attirance de nature purement animale. Les bougres n'y pouvaient rien. Tout était juste un peu trop, chez Ichrak, mais un "trop" évoquant l'abondance maîtrisée, la somptuosité délirante, la générosité pourvoyeuse d'apaisement. La vision stéatopyge, sous une taille de guêpe, roulait avec une précision diabolique, sans dérapage aucun, comme ces globes célestes formant les planètes dans le vaste firmament étoilé et qui nous surplombent de façon si magnifique. Ils se sentaient profondément émus, et la victoire que comptait savourer Mekloufi ne représenta plus rien. Frappé, l'ex-trafiquant préféra respirer et méditer une minute avant d'abattre complètement ses adversaires, encore tétanisés par l'émotion, perplexes, le regard contemplant un horizon imaginaire fait des arabesques formant la morphologie supra poétique de la sublime apparition.
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La mélodie du texte se déliait dans sa tête et, pour un temps, transporta la jeune femme vers un monde où la douleurs partagée de l'autre parvient à bercer un tant soit peu sa propre peine.
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Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Maintenant que tu es ici, tu ne crois tout de même pas que ça va se passer comme la dernière fois? Tu sais, dans le désert, il faut toujours être celui qui a l'eau et le chameau.
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Là-bas, celui qui a un terrain, un hangar, un espace, n'importe quoi, il capture des migrants et les séquestre...il s'est mis à les vendre comme du bétail. C'est l'esclavage des Africains qui continue, man
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Les choses s'écrivent d'elles-mêmes alors que l'on doute encore.
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