Des
Boileau – Narcejac je n'avais lu que Les Diaboliques. Quand j'ai trouvé
La Lèpre dans une cabane à livres, j'ai pensé que ce serait une valeur sure. Je ne me suis pas trompé.
La construction de ce roman est très bien faite. On se laisser prendre par ce que le député Marc Pradier, narrateur de l'histoire, va révéler à son fils adoptif Christophe qui combat en Algérie. Evidemment, on se doute de la fin. Et bien… pas du tout.
Difficile d'écrire ce billet sans en dire trop. Les auteurs ont parfaitement travaillé la psychologie du personnage principal. Je n'ai pu m'empêcher de me mettre à la place de Pradier : « et moi ? Qu'aurais-je fait à sa place ? ».
Ce roman amène beaucoup de réflexions sur les choix que l'on doit faire dans la vie et leurs conséquences. C'est peut-être cela le destin, des combinaisons de décisions et de hasard dans lequel nous piochons tous les jours qui influeront sur notre vie, immédiatement ou ultérieurement.
Je finis donc cette année sur une bonne note.