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EAN : 9782702416990
Le Masque (01/08/1995)
4.12/5   17 notes
Résumé :
Ah ! les cambriolages signés Arsène Lupin... C'était le bon vieux temps. Coffres percés en douceur, évasions pleines de panache, billets d'excuses adressés aux heureuses victimes... Voilà quelqu'un qui savait vivre. Mais Arsène Lupin est à la retraite et la Griffe a pris. le relais. Finies les méthodes chevaleresques, place à la brutalité et au sang On pille et on tue froidement. Que diable ! Arsène Lupin va-t-il continuer à faire le mort et laisser des brutes désho... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est un petit plaisir de retrouver Arsène Lupin, digne d'un écrit de Maurice Leblanc. le cahier des charges est respecté : Arsène Lupin est fidèle à lui-même, juste un peu rouillé après sa ‘'retraite'' volontaire suite à son échec de l'Aiguille Creuse. Il revient sur le devant de la scène pour aider à mettre à terre une bande de dangereux malfaiteurs, qui, contrairement à lui, n'hésite pas à tuer.
Mais Lupin n'a plus son entrainement d'antan, et son adversaire est de taille. Il se laisse piéger tout au long de l'histoire, car les bons sentiments ne sont pas l'apanage de la Griffe. le point faible de cette histoire, par rapport à un ‘'vrai'' lupin ? J'avais deviné le double jeu de l'avocat assez vite, et contrairement au bel Arsène, je n'ai pas été surprise de la volte-face de l'avocat lors de leur dernière réunion.
Nous retrouvons aussi les autres personnages habituels, ceux qui s'allient à Lupin en reconnaissant son charisme, une jolie femme, qui se laisse séduire par le charme de Raoul de Limézy, et surtout, à la fin, Ganimard, l'adversaire de toujours Lupin, qui pour une fois, se retrouve presque dans le même camps, puisqu'il chasse aussi La Griffe.
Bref, un bon divertissement, même s'il n'est pas tout à fait à la hauteur d'un Leblanc pur jus.
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J'ai eu envie de me tourner, non pas vers Maurice Leblanc, mais vers 2 de ses suiveurs : le duo Boileau-Narcejac, qui a relevé le défi de donner une suite aux aventures du gentleman cambrioleur et notamment à l'Aiguille creuse.

Et avec quel talent : on pourrait croire que c'est le papa de Lupin qui est aux commandes, depuis l'écriture jusqu'au caractère du personnage.

J'ai aimé voir le héros reprendre peu à peu goût à la vie après les dramatiques événements précédents. Déterminé à fuir le monde et se murer dans sa douleur, j'ai trouvé cela assez touchant de le retrouver ainsi, et non plus fanfaronnant en plein Paris.

Il n'est pourtant pas dupe longtemps lorsque l'Aventure vient le chercher. Car elle ne pouvait pas prendre meilleure forme que celle d'un adversaire qui s'embarrasse beaucoup moins de scrupules pour éliminer les obstacles sur son chemin.

" Ôte-toi de là ! Place au héros modern style qui s'avance, une bombe à la main. "

Un pâle imitateur dans un pastiche, voilà un jeu littéraire piquant ! Et j'ai savouré ce Lupin qui reprend peu à peu du poil de la bête, redevient lui-même, retrouve cette légèreté et cette impertinence qu'il sait si bien manier avec art. Il est un peu rouillé, il se moque de lui-même et de ses gaffes, mais face à un fou sanguinaire, il sait rendre des points en termes d'orgueil. Tout en gardant pour lui sa blessure profonde, qu'il n'oublie pas, mais qu'il parvient à apaiser.

Une thérapie efficace !
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Le duo Boileau et Narcejac recidive avec cette nouvelle aventure d'Arsène Lupin se situant de suite après les péripéties de l'Aiguille Creuse ou une fois n'est pas coutume Arsene disparaissait après la mort de Raymonde
Il affronte cette fois un ennemi bien singulier, La Griffe qui semble suivre la trajectoire de Lupin mais sans s'embarrasser des scrupules chevaleresques de notre héros
Cette fois encore on retrouve tout l'esprit insuffle à Lupin par Maurice Leblanc pour un très très bon moment de lecture
Ce n'est pas un gros pavé, a peine plus de 210 pages, mais les evenements s'enchaînent bien avec leur lot de surprises
Dommage que le duo n'ait écrit que 5 aventures d'Arsène Lupin
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Molto soddisfatta del fatto che Lupin è stato descritto in modo molto lupiniano, nonostante il racconto non sia stato composto dal suo autore originale. Piacevolmente sorpresa della piccola comparsa di Maurice Leblanc in qualità di storiografo di Lupin, nonché del mitico ispettore Ganimard, sempre una garanzia di divertimento. Un poco delusa, invece, dal fatto di aver individuato l'identità del capo della Griffe prima di Lupin; ciò significa che non è stato celato abbastanza bene dagli autori, perché non posso dire d'essere un genio della letteratura gialla, proprio il contrario. E poi... un'altra femmina, che noia. Felice, invece, che Lupin, dopo aver trascorso tutta la storia a trascinarsi nella disperazione per la fu Raymonde, sia rinsavito, tornando a essere un capo come si deve nonché gentleman-cabrioleur. Lupin che piange per più di un mese per una donna non si può vedere. E' più fedele ai suoi uomini piuttosto che alle sue donne.
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Ah quel pastiche mes aïeux !
Décidément le talent de Boileau et Narcejac n'est plus à démontrer.
Il nous propose là un savoureux pastiche autour du héros de Maurice Leblanc.
Après sa défaite dans L'aiguille creuse et la mort de celle qu'il aimait, Arsène Lupin s'est retiré des affaires. Mais l'honneur du gentleman cambrioleur est bafoué par une bande de criminels adeptes des méthodes violentes et expéditives : la Griffe. Arsène Lupin doit réagir.
Mais la Griffe si il se grime à la façon du gentleman Cambrioleur, il n'en est que le pastiche lui aussi. Une pale copie.
Et ce pastiche dans le pastiche font de ce roman une comédie parodique parfaite.
Et avec le style que l'on connait à notre duo d'auteur, le défi est plus que relevé, les lupiniens ne pourront pas dire le contraire.
Un excellent roman Un coup d'Eclat qui fait revivre un Arsène Lupin plus nature que jamais !




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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Deux gendarmes montaient la garde, à l’entrée du souterrain. Deux autres veillaient sur les trésors qui n’avaient pas encore été transférés à Paris. Précaution insuffisante, qui fit brusquement rebondir l’affaire. En effet, trois hommes se présentèrent un soir au fort de Fréfossé. « Ils avaient un air d’honnêtes citoyens », comme devait le déclarer plus tard l’un des gendarmes. Ils produisirent des papiers en règle, se dirent mandatés par le ministère des Beaux-Arts qui leur avait délivré un laissez-passer, et expliquèrent qu’ils avaient attendu la tombée de la nuit pour échapper à la curiosité des promeneurs, car, du lever au coucher du soleil, il y avait encore beaucoup de flâneurs sur les falaises. Sans méfiance, les gendarmes les laissèrent entrer et furent aussitôt assaillis, réduits à l’impuissance, bâillonnés et ficelés. Les deux autres gendarmes, à l’intérieur de l’Aiguille, subirent le même sort. Et le déménagement commença.
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Les bandits avaient fait sans se hâter plusieurs voyages. Des automobiles étaient venues se ranger à l’entrée du fort et les gendarmes entendirent le bruit de leurs moteurs qui se perdirent dans la nuit. L’opération avait été menée avec un tel sang-froid et une telle audace qu’on aurait pu l’attribuer au gentleman cambrioleur lui-même si l’on n’avait découvert, sous l’inscription fameuse : Arsène Lupin lègue à la France…, une autre inscription, faite également à la craie rouge et d’une main aussi ferme :
« La Griffe » adresse ses excuses à la République et ses plus vifs remerciements à Arsène Lupin.
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Pendant plusieurs semaines, le fort de Fréfossé devint un lieu de pèlerinage. La troupe maintenait difficilement les curieux à distance, cependant que se répandaient les bruits les plus absurdes. N’allait-on pas jusqu’à murmurer qu’une partie des tableaux les plus célèbres des musées nationaux étaient des faux et que les toiles authentiques étaient rassemblées là, derrière les murailles de l’Aiguille. Des photographies avaient reproduit l’inscription que Lupin avait tracée à la craie rouge sur la paroi de la plus haute salle :
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La police entra en campagne, établit des barrages, surveilla les gares et les frontières, sans résultat. Restait un espoir, qui n’osait encore se formuler. Lupin ne pouvait pas ne pas relever le défi de la Griffe. Il n’allait pas tarder à se manifester. Le public, de jour en jour, guettait l’une de ces lettres ouvertes, pleines de verve, de jeunesse, d’insolence, qui avaient tant de fois annoncé les offensives de Lupin. Et quand un journaliste de L’Écho de France écrivit un article intitulé « Qu’est-ce qu’Il attend » ?il se fît dans tout le pays comme un grand silence. La riposte allait venir, foudroyante, définitive !
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On parlait du Trésor des Templiers, d’un Montségur souterrain… Les imaginations s’échauffaient. Un journaliste eut l’idée d’interroger Isidore Beautrelet. Beautrelet avait disparu. De son côté, par une coïncidence curieuse, Ganimard était en congé. Un député de l’opposition interpella, à la tribune ; le président du Conseil répondit de la manière la plus évasive. Non, le gouvernement n’avait pas négocié avec Arsène Lupin. Le secret de l’Aiguille avait été découvert à la suite d’une longue enquête… Quant à Lupin, il avait, une fois de plus, réussi à s’échapper. Nul ne savait ce qu’il était devenu.
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1960. Meurtre en 45 tours, film français réalisé par Étienne Périer, d'après le roman À cœur perdu, avec Danielle Darrieux, Jean Servais et Michel Auclair.
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