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babelio_id:Bordage-Gigante-tome-2--Au-nom-du-pere/535811
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Pierre Bordage et Alain Grousset se sont alliés ici pour nous pondre deux histoires dans un univers commun, celui de la planète Gigante. Bien que n'ayant pas lu la version de Grousset, je me suis penché sur celle de Bordage qui m'attire davantage.


D'emblée, j'ai apprécié l'univers proposé par les deux romanciers : une planète immense et hostile avec sa faune endémique, ses particularités météorologiques, ses mystères et ses habitants. Il y a bien cet aspect dépaysant que je recherche dans les planet-opera, à l'instar d'un Jack Vance.


Pour le reste, l'aventure de cet ethnolinguiste en quête à la fois d'identité et de secrets ne m'a guère emballé. Un peu trop convenue et plate à mon goût avec une fin brutale et bâclée.


Le roman reste divertissant mais n'a pas réussi à me faire vibrer.
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Je me suis plongé dans le tome 2 sans savoir qu'il y avait un tome 1. Un peu déstabilisé (mais c'est le jeu), je me suis néanmoins très bien imprégné de cet univers singulier. J'aime quand Bordage se concentre davantage sur son univers que sur les messages qu'il souhaite faire passer. Quelque part, je trouve que les réflexions moins appuyées parlent mieux. La quête est simple : tuer le père ? Pas si simple en réalité... Tout l'intérêt est le voyage dans cette planète gigantesque. Retrouver les traces des géants n'est pas chose aisée. Les rencontres sont fortes. Les distorsions du temps ne sont pas en reste. Les évolutions dues au "flux" (superpouvoirs ?) s'imposent tranquillement. le vrai superpouvoir de l'histoire ne serait-il pas l'acceptation, l'abnégation, le sacrifice de l'homme pour plus grand que lui tout en protégeant sa progéniture ? Vous l'aurez compris, les réflexions ouvertes sont nombreuses et vont loin, très loin. le rythme est un peu pesant, certes, mais à Gigante tout prend du temps. Je ne sais pas si je lirais le tome 1, mais je relirais du Bordage, c'est certain. J'ai le tome 2 de Wang à trouver d'ailleurs.
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Un très bon cru de Bordage !!!
Un one shot resserré, à l'écriture fluide comme toujours.
J'ai passé un très bon moment de lecture : le monde inventé est fabuleux dans tous les sens du terme. Sa démesure m'a séduite.
Mon sens de la logique a bien été titillé une ou deux fois (sur les histoires de jour/nuit) mais c'est vraiment mineur.
J'ai découvert l'existence du pendant « jeunesse » en lisant les autres critiques, je crois que j'y jetterai un coup d'oeil à l'occasion.
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Roman addictif se déroulant sur une planète géante appelée "gigante". Tellement géante que, malgré la technologie avancée, il faudrait plusieurs générations pour la traverser complètement. Seuls certains voyageurs mystérieux sembleraient avoir découvert comment utiliser les flux d'énergie surpuissants qui parcourent la planète pour se déplacer sur des distances extrêmes en quelques secondes seulement, mais pas sans risques... Histoire très bien construite. Les personnages sont profonds et attachants. Les particularités de la planète, comme son histoire et les différents peuples qui l'habitent sont réfléchis. Il s'agit du premier tome d'une trilogie que je vais m'empresser d'acquérir  
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Je suis une inconditionnelle de Pierre Bordage et n'ai rien trouvé à jeter dans son oeuvre, des fabuleux Guerriers du Silence à Abzalon. Ravie de découvrir ce livre dans ma petite médiathèque préférée, je me suis empressée de le dévorer et sans surprise, Maître Pierre B. m'a emballé, emporté, (plié c'est pesé !) aux confins de l'univers à la découverte de Gigante, planète avec un grand P, à la démesure éblouissante. C'est elle la véritable héroïne au coeur du roman. D'ailleurs, sa géographie hyper riche, son écosystème extrême verront probablement éclore d'autres aventures, d'autres tomes pour notre plus grand bonheur. Et toujours on s'attache aux interrogations éthiques des héros, Zaslo et Madilia, à leurs fragilités et doutes, loin de tout space opéra de pacotille. Puissant et remarquable !
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Je viens de terminer ce livre et pour moi est un gros coup de coeur. J'ai surtout été bouleversée par l'écriture de Pierre Bordage (c'est le deuxième livre que je lis de lui) qui est vibrante d'émotion. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a le sens de la métaphore... Sa façon de raconter rend l'histoire passionnante et rend le personnage de Zaslo captivant.

J'ai beaucoup aimé les extraits des journaux de Zaslo, Madilia et Ergeto Primani qui introduisent chaque chapitre. Cela crée une certaine ambiance... je ne sais pas bien expliquer. Il faut dire que j'ai pleuré tout le dernier chapitre et que j'ai encore les yeux qui piquent ^^

Zaslo arrive sur Gigante pour tuer son père mais le destin l'a-t-il amené sur Gigante pour accomplir sa sombre vengeance ou pour percer le mystère des géants ? Au fil des ses aventures, après sa rencontre avec Madilia, il va prendre toute la mesure de l'homme qu'il est amené à devenir. L'évolution du personnage est vraiment bien amenée et crédible. Impossible de ne pas aimer Zaslo.

L'univers de Gigante est vraiment bien pensé avec ses peuples, sa faune et sa flore. Par moments, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au livre « La Horde du Contrevent » d'Alain Damasio. Ces gens qui errent de génération en génération pour ne jamais arriver à destination.

Impossible d'attendre pour lire la suite... Alain Grousset j'arrive !

Challenge Pierre Bordage 2017
Challenge multi-défis 2017 (4)
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Une nouvelle aventure initiatique sur un monde fantastique. La fin est décevante tant elle est abrupte. Peut-être que la "suite" de ce roman en est la cause ? En effet, c'est un autre auteur (Alain Gousset) qui reprend les personnage et le monde de Gigante pour en réaliser un roman jeunesse ("Au nom du fils"). C'est original, je lirai donc cette "suite" avec beaucoup de curiosité.
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Bordage nous livre cette fois un planet opéra au dimension extraordinaire.
En effet, la colonisation de Gigante est en marche depuis un certains temps. Mais cette planète est hors norme ( 18 000 fois plus grosse que la terre), et de ce fait elle en devient un milieu hostile aussi bien au niveau temporel , que géographique, que écologique et climatique.
Pour faire le tour de cette planète l'homme n'aura pas assez d'une vie, mais malgré tout Zaslo décide de s'y rendre afin de tuer son père , parti à la recherche des géants bien avant sa naissance. Les avancées scientifiques ont fait que ce jeune homme se rendra sur la planète géante bien avant son père.

Bordage comme toujours crée un monde a la fois terrifiant et magnifique. mais il nous emmène surtout sur les chemins d'une quête initiatique. Ou zaslo au fil de ses brèves rencontres grandira et murira à la façon Gigante.

Le monde Gigante et les personnages ont été créés par Pierre Bordage et en collaboration avec Alain Grousset. Si Bordage vise avec Gigante un public adulte son collaborateur lui vise plutôt un public jeunesse et raconte l'histoire du père dans "Au nom du fils"... que je vais bien entendu lire aussi dans un avenir plus ou moins proche.
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Pour mon premier livre de Masse Critique, j'ai voulu ouvrir le bouquin sans rien connaître de l'histoire, sans avoir lu ni résumé, ni critique, ni citation, afin de ne pas avoir de préjugé et de vraiment me forger mon opinion sur l'histoire, l'écriture, les personnages…

Alors, quels sont les points forts et les points faibles qui m'ont marquée dans Gigante ?
Ce qui m'a fait la plus forte impression, c'était le contexte. Gigante est une planète dix-huit mille fois plus grosse que notre Terre, et cent quatre-vingt fois plus volumineuse que le Soleil. Pourtant, ce n'est ni une étoile, ni même une géante gazeuse. Mieux encore : la vie y est possible – mais dure. Car l'incroyable volume de ce corps rend les déplacements inhumainement longs (il faut parfois vingt ans pour aller d'un point A à un point B. À une vitesse de croisière de 800-900 km/h, cela s'entend), des orages électriques dévastateurs et de dangereuses créatures parcourent la planète, des phénomènes électriques inexplicables ravagent la surface… Par ailleurs, la gravité est si importante qu'elle déforme les corps humains : ceux qui ont passé plusieurs générations sur la planète ressemblent à des nains, petits et carrés, et leurs traits sont larges, mal dégrossis. C'est ce qu'on appelle le remodelage planétaire.
Gigante est un pied de nez aux lois de la physique, un mystère pour les savants et pour nous autres, lecteurs. Ce qui me motivait le plus à avancer dans ma lecture, c'était l'impatience de découvrir tous les secrets de la planète. Comment peut-elle être si grosse sans être devenue une étoile ? Qu'est-ce que c'est que ces phénomènes électriques meurtriers ? Les géants existent-t-ils ou ne sont-ils qu'une légende ?
Bref, un très bon point pour l'univers.

En revanche l'écriture m'a laissé un avis mitigé. le début était un peu ardu, l'histoire met quelques pages à se mettre en place. On a encore du mal à s'adapter à la notion de quartier (équivalent à un jour sur Terre), de vingtième (deux heures terrestres) et de dixième (une heure terrestre), – car sur Gigante, une journée dure deux mois (un mois de jour, un mois de nuit) et il est techniquement difficile de parler de « jour » et de « nuit ». D'ailleurs, j'ai eu parfois l'impression que l'auteur se perdait dans les notions temporelles. Kolos (l'étoile) se couche alors que deux pages avant, il était à son zénith. En fait, non, c'était calculé. Les voyages de Zaslo se font à la vitesse de la lumière, donc c'est normal. La première partie de l'oeuvre est un peu lourde et descriptive, mais l'action accélère au bout d'une cinquantaine de pages. Et au fil de la lecture, l'écriture s'allège et on se prend de plus en plus à apprécier l'intrigue. Mais aux trois quarts du livre, l'action s'embourbe, les découvertes stagnent, et j'ai trouvé les descriptions trop nombreuses et complexes pour pouvoir m'y intéresser.
Mais j'ai beaucoup apprécié les extraits des journaux intimes en début de chapitre. Cette technique marche très bien avec moi (comme je l'ai expliqué dans ma critique sur La Stratégie Ender), parce que dès que j'ai fini un chapitre, je lis l'extrait suivant, et je me retrouve à lire le chapitre qui suit. Et c'est comme ça que je finis par faire des pauses exagérément longues pendant mes révisions de partiel^^

J'ai apprécié chacun des personnages principaux indépendamment, avec ses qualités et ses défauts. Zaslo est le héros de l'histoire, et pourtant c'est quelqu'un d'indécis, peu sûr de lui et qui a peur. Je me reconnais un peu en lui, j'ai plusieurs de ses défauts. C'est justement pour cela que j'avais envie de le secouer et de lui dire : « Vas-y ! Tu peux y arriver ! Bordel, c'est toi le héros de l'histoire, tu vas réussir, lance-toi ! ». La seule chose à laquelle il se raccroche désespérément (et stupidement, il faut bien l'avouer), c'est sa vengeance. Il veut tuer une personne qu'il n'a jamais rencontrée – son père – et en fait l'objectif de sa vie.
Madilia est une belle jeune femme née sur Gigante mais n'ayant pas encore subi le remodelage planétaire. Elle est le contraire de Zaslo : sûre d'elle, elle ne revient jamais en arrière et assume totalement ses choix. Cependant, dans son journal, on se rend compte de certaines faiblesses qui la rendent plus humaine.
Plus l'histoire avance, et plus on voit leurs positions s'inverser : Zaslo devient le personnage fort et c'est Madilia qui a l'impression de passer à côté de sa vie, coincée sur son glisseur pour dix bonnes années.
Mais ce qui m'a agacée, c'est la relation de ces deux oiseaux-là. Dans leurs journaux, l'auteur montre dès le départ qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Il décrit leur attirance, leurs impressions étonnamment positives pour deux inconnus, décrit le physique des deux personnages à travers les yeux de l'autre (donc de manière très flatteuse), explique que, même si Zaslo n'est pas particulièrement beau, il a un charme mystérieux qui plaît à Madilia, et Madilia a un corps de rêve qui émerveille Zaslo… C'est trop vite, trop tôt. Non, il fallait laisser un peu de flou, instiller du doute, développer l'amitié et non l'attirance, faire appel à un peu plus de neutralité. Peut-être les faire se disputer.
C'est vraiment le point qui m'a le plus rebutée dans l'histoire. Par chance, cela s'améliore après car ils sont séparés (pour un temps).
Il y a peu de personnages secondaires, à l'exception des mentors de Zaslo et des quelques personnes qui l'aident dans sa quête et n'apparaissent qu'épisodiquement. C'est un peu dommage, mais au moins on ne se perd pas.



Mais c'était un bon livre que je ne regrette pas d'avoir découvert.
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