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Gigante tome 2 sur 2
EAN : 9782841726486
384 pages
L’Atalante (19/09/2013)
3.89/5   52 notes
Résumé :
Gigante. Planète géante vingt mille fois plus volumineuse que la Terre. Des distances énormes. Une étoile rouge nommée Kolos. Douze satellites. Un jour gigantin qui équivaut à trente jours et trente nuits de notre temps. Un monde encore mystérieux parcouru par des sphères incandescentes et des orages électriques d'une rare violence ; un monde difficile, hostile, que tentent d'apprivoiser des peuples humains errants ou sédentaires en provenance de différents systèmes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Le Pierre Bordage nouveau est arrivé, nous dit-on. Amateurs de « planet opera » sans grandiloquence scientifique, soyez sur le départ, car ce petit cru s'annonce Gigante !


Alors, Gigante, Gigante, qui es-tu, Gigante ? Planète dix-huit mille fois plus volumineuse que notre bonne vieille Terre, elle s'affiche comme l'une des plus récentes destinations de la colonisation spatiale. Pourtant, sa morphologie engendre bien des désagréments pour les foultitudes de peuplades venant la coloniser. Changements climatiques soudains, désagréments électriques sous forme de boule de feu pouvant vous désintégrer à tout moment : Gigante est un milieu hostile où la notion d'espace n'est plus celle que nous connaissons.
Et c'est sur cette planète que débarque Zaslo Merticant, jeune ethnolinguiste plutôt naïf qui aborde cette aventure avec un double objectif : tuer le père qui a abandonné sa mère avant sa naissance pour rejoindre ladite planète et percer les mystères de Gigante. Comme rien n'est simple, l'un et l'autre de ces buts primaires apparaissent rapidement comme particulièrement compatibles quand on comprend que chaque voyage à la surface de la planète s'effectue au prix d'une vie entière.

Ces changements dus à la géologie de la planète d'accueil de notre Zaslo impliquent bien d'autres modalités dans ce voyage à vitesse variable. Pierre Bordage inclut alors dans son récit des thèmes habituels chez lui, qui lui permettent de la même manière de s'affranchir de bon nombre de mises au point scientifiques sur ses « inventions ». Ainsi, dans la modification du rapport à l'espace (et du même coup, au temps qui passe), il s'agit d'aborder la question très actuelle des difficultés de déplacement avec une approche plutôt géographique. Comme le fait remarquer Jérôme Vincent d'ActuSF dans l'interview finale, le moment où le personnage principal recule pour mieux sauter, perd du temps qu'il n'a pas en somme, nous enjoint à ralentir de temps en temps et à ne pas céder aux sirènes de notre société du « toujours plus vite ».
C'est donc l'ultime solitude de l'être humain face à un monde trop grand pour lui, pour sa pauvre et simple existence, qu'il faut cerner ici. Cela se voit d'autant mieux quand Zaslo multiplie les rencontres pour mieux reperdre les gens de vue. C'est l'occasion pour Pierre Bordage de créer quelques scènes superbes où Zaslo découvre ici un décor majestueux, là un langage longtemps recherché ; c'est souvent les passages sur la découverte de l'histoire de Gigante qui m'auront touché le plus.

Pierre Bordage applique ici, avec sérieux et habitude, les recettes qu'il connaît bien pour enjôler son public. Un environnement déchaîné, des enjeux clairs et des problématiques très actuelles, une pincée d'histoire d'amour, le tout servi par des avancées scientifiques simples à comprendre et à expliciter : sa narration est efficace et nous fait enchaîner toujours plus vite les chapitres, d'autant que ceux-ci sont plutôt courts et sont toujours introduits par quelques paragraphes tirés des journaux personnels des protagonistes.
Pour autant, il ne faut pas oublier que cet univers est le fruit d'une collaboration entre deux auteurs, Pierre Bordage et Alain Grousset, mais aussi entre deux techniques d'écriture (très instinctive ou plus ordonnée), et même entre deux genres aux publics différents, puisque que ce Au nom du père vise un public adulte, alors que le Au nom du fils est clairement publié dans une collection jeunesse. le deuxième volume, qui peut apparaître comme une suite indépendante dans le même monde créé conjointement, nous propose de suivre alors le père de Zaslo sur les traces du fils qu'il n'a pas connu (d'ailleurs, ne lisez pas le résumé du tome écrit par Alain Grousset, car il dévoile en partie la conclusion du présent roman).


Somme toute, voici un roman qui se laisse dévorer aussi vite que voyage la Guilde. Finalement, Gigante y est bien le véritable personnage principal : c'est elle qu'il nous faut cerner pour comprendre ce vagabondage incessant au nom d'un père fort absent.

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Je viens de terminer ce livre et pour moi est un gros coup de coeur. J'ai surtout été bouleversée par l'écriture de Pierre Bordage (c'est le deuxième livre que je lis de lui) qui est vibrante d'émotion. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a le sens de la métaphore... Sa façon de raconter rend l'histoire passionnante et rend le personnage de Zaslo captivant.

J'ai beaucoup aimé les extraits des journaux de Zaslo, Madilia et Ergeto Primani qui introduisent chaque chapitre. Cela crée une certaine ambiance... je ne sais pas bien expliquer. Il faut dire que j'ai pleuré tout le dernier chapitre et que j'ai encore les yeux qui piquent ^^

Zaslo arrive sur Gigante pour tuer son père mais le destin l'a-t-il amené sur Gigante pour accomplir sa sombre vengeance ou pour percer le mystère des géants ? Au fil des ses aventures, après sa rencontre avec Madilia, il va prendre toute la mesure de l'homme qu'il est amené à devenir. L'évolution du personnage est vraiment bien amenée et crédible. Impossible de ne pas aimer Zaslo.

L'univers de Gigante est vraiment bien pensé avec ses peuples, sa faune et sa flore. Par moments, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au livre « La Horde du Contrevent » d'Alain Damasio. Ces gens qui errent de génération en génération pour ne jamais arriver à destination.

Impossible d'attendre pour lire la suite... Alain Grousset j'arrive !

Challenge Pierre Bordage 2017
Challenge multi-défis 2017 (4)
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Bordage nous livre cette fois un planet opéra au dimension extraordinaire.
En effet, la colonisation de Gigante est en marche depuis un certains temps. Mais cette planète est hors norme ( 18 000 fois plus grosse que la terre), et de ce fait elle en devient un milieu hostile aussi bien au niveau temporel , que géographique, que écologique et climatique.
Pour faire le tour de cette planète l'homme n'aura pas assez d'une vie, mais malgré tout Zaslo décide de s'y rendre afin de tuer son père , parti à la recherche des géants bien avant sa naissance. Les avancées scientifiques ont fait que ce jeune homme se rendra sur la planète géante bien avant son père.

Bordage comme toujours crée un monde a la fois terrifiant et magnifique. mais il nous emmène surtout sur les chemins d'une quête initiatique. Ou zaslo au fil de ses brèves rencontres grandira et murira à la façon Gigante.

Le monde Gigante et les personnages ont été créés par Pierre Bordage et en collaboration avec Alain Grousset. Si Bordage vise avec Gigante un public adulte son collaborateur lui vise plutôt un public jeunesse et raconte l'histoire du père dans "Au nom du fils"... que je vais bien entendu lire aussi dans un avenir plus ou moins proche.
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Pour mon premier livre de Masse Critique, j'ai voulu ouvrir le bouquin sans rien connaître de l'histoire, sans avoir lu ni résumé, ni critique, ni citation, afin de ne pas avoir de préjugé et de vraiment me forger mon opinion sur l'histoire, l'écriture, les personnages…

Alors, quels sont les points forts et les points faibles qui m'ont marquée dans Gigante ?
Ce qui m'a fait la plus forte impression, c'était le contexte. Gigante est une planète dix-huit mille fois plus grosse que notre Terre, et cent quatre-vingt fois plus volumineuse que le Soleil. Pourtant, ce n'est ni une étoile, ni même une géante gazeuse. Mieux encore : la vie y est possible – mais dure. Car l'incroyable volume de ce corps rend les déplacements inhumainement longs (il faut parfois vingt ans pour aller d'un point A à un point B. À une vitesse de croisière de 800-900 km/h, cela s'entend), des orages électriques dévastateurs et de dangereuses créatures parcourent la planète, des phénomènes électriques inexplicables ravagent la surface… Par ailleurs, la gravité est si importante qu'elle déforme les corps humains : ceux qui ont passé plusieurs générations sur la planète ressemblent à des nains, petits et carrés, et leurs traits sont larges, mal dégrossis. C'est ce qu'on appelle le remodelage planétaire.
Gigante est un pied de nez aux lois de la physique, un mystère pour les savants et pour nous autres, lecteurs. Ce qui me motivait le plus à avancer dans ma lecture, c'était l'impatience de découvrir tous les secrets de la planète. Comment peut-elle être si grosse sans être devenue une étoile ? Qu'est-ce que c'est que ces phénomènes électriques meurtriers ? Les géants existent-t-ils ou ne sont-ils qu'une légende ?
Bref, un très bon point pour l'univers.

En revanche l'écriture m'a laissé un avis mitigé. le début était un peu ardu, l'histoire met quelques pages à se mettre en place. On a encore du mal à s'adapter à la notion de quartier (équivalent à un jour sur Terre), de vingtième (deux heures terrestres) et de dixième (une heure terrestre), – car sur Gigante, une journée dure deux mois (un mois de jour, un mois de nuit) et il est techniquement difficile de parler de « jour » et de « nuit ». D'ailleurs, j'ai eu parfois l'impression que l'auteur se perdait dans les notions temporelles. Kolos (l'étoile) se couche alors que deux pages avant, il était à son zénith. En fait, non, c'était calculé. Les voyages de Zaslo se font à la vitesse de la lumière, donc c'est normal. La première partie de l'oeuvre est un peu lourde et descriptive, mais l'action accélère au bout d'une cinquantaine de pages. Et au fil de la lecture, l'écriture s'allège et on se prend de plus en plus à apprécier l'intrigue. Mais aux trois quarts du livre, l'action s'embourbe, les découvertes stagnent, et j'ai trouvé les descriptions trop nombreuses et complexes pour pouvoir m'y intéresser.
Mais j'ai beaucoup apprécié les extraits des journaux intimes en début de chapitre. Cette technique marche très bien avec moi (comme je l'ai expliqué dans ma critique sur La Stratégie Ender), parce que dès que j'ai fini un chapitre, je lis l'extrait suivant, et je me retrouve à lire le chapitre qui suit. Et c'est comme ça que je finis par faire des pauses exagérément longues pendant mes révisions de partiel^^

J'ai apprécié chacun des personnages principaux indépendamment, avec ses qualités et ses défauts. Zaslo est le héros de l'histoire, et pourtant c'est quelqu'un d'indécis, peu sûr de lui et qui a peur. Je me reconnais un peu en lui, j'ai plusieurs de ses défauts. C'est justement pour cela que j'avais envie de le secouer et de lui dire : « Vas-y ! Tu peux y arriver ! Bordel, c'est toi le héros de l'histoire, tu vas réussir, lance-toi ! ». La seule chose à laquelle il se raccroche désespérément (et stupidement, il faut bien l'avouer), c'est sa vengeance. Il veut tuer une personne qu'il n'a jamais rencontrée – son père – et en fait l'objectif de sa vie.
Madilia est une belle jeune femme née sur Gigante mais n'ayant pas encore subi le remodelage planétaire. Elle est le contraire de Zaslo : sûre d'elle, elle ne revient jamais en arrière et assume totalement ses choix. Cependant, dans son journal, on se rend compte de certaines faiblesses qui la rendent plus humaine.
Plus l'histoire avance, et plus on voit leurs positions s'inverser : Zaslo devient le personnage fort et c'est Madilia qui a l'impression de passer à côté de sa vie, coincée sur son glisseur pour dix bonnes années.
Mais ce qui m'a agacée, c'est la relation de ces deux oiseaux-là. Dans leurs journaux, l'auteur montre dès le départ qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Il décrit leur attirance, leurs impressions étonnamment positives pour deux inconnus, décrit le physique des deux personnages à travers les yeux de l'autre (donc de manière très flatteuse), explique que, même si Zaslo n'est pas particulièrement beau, il a un charme mystérieux qui plaît à Madilia, et Madilia a un corps de rêve qui émerveille Zaslo… C'est trop vite, trop tôt. Non, il fallait laisser un peu de flou, instiller du doute, développer l'amitié et non l'attirance, faire appel à un peu plus de neutralité. Peut-être les faire se disputer.
C'est vraiment le point qui m'a le plus rebutée dans l'histoire. Par chance, cela s'améliore après car ils sont séparés (pour un temps).
Il y a peu de personnages secondaires, à l'exception des mentors de Zaslo et des quelques personnes qui l'aident dans sa quête et n'apparaissent qu'épisodiquement. C'est un peu dommage, mais au moins on ne se perd pas.



Mais c'était un bon livre que je ne regrette pas d'avoir découvert.
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Zaslo Merticant nous apparaît en premier lieu comme un jeune garçon immature et colérique : lorsqu'il débarque sur la planète Gigante, il n'est mené que par sa haine de son père, qui l'a abandonné avec sa mère dès sa naissance. Ce père, scientifique passionné qui a embarqué il y a 20 ans pour Gigante, pour un voyage de 40 ans. Or, entre temps la technologie a tellement évolué que son fils est arrivé au même point en deux ans. Il est prêt à attendre encore 20 ans ce père pour le tuer. "Sa mère l'avait élevé dans la haine de l'homme qui les avait abandonnés pour se mettre en quête de créatures chimériques."

Mais Gigante va le changer complètement. Lorsqu'il découvre cette planète, il ne comprend pas encore son fonctionnement. Il n'y voit qu'une planète super géante où il faut des années pour aller d'un point à un autre.

"Les hommes ont vraiment été dingues de venir s'installer sur ce monde. Gigante prend et donne à hauteur de ses dimensions. Il nous faut simplement apprendre à la connaître. Penser différemment, Renoncer aux réflexes de sédentarité, privilégier la mobilité, voyager sur les flux, prévenir les orages, identifier les refuges possibles."

Mais la rencontre avec une intrépide jeune femme servira de détonateur : si Zaslo ne change pas du jour au lendemain, petit à petit il devient moins indécis, il prend plus de risques."Il risquait de perdre la vie, mais sa vie n'aurait d'intérêt que s'il acceptait l'épreuve. Mourir ne l'effrayait plus. On ne fondait pas son existence sur la détresse d'une mère et l'assassinat d'un père." Nous assistons au passage d'un anti-héros à un héros tout court qui découvre sa force intérieure, avec subtilité et finesse.

Et surtout ils apprennent ensemble à mieux connaître la planète elle-même, et la possibilité qu'elle offre de voyager sur les flux électriques qui la traversent … Un monde où toutes les lois physiques sont bousculées, et où il faut s'habituer à vivre.

Dès le départ, j'ai été embarquée dans cette aventure extraordinaire. Même si j'avais envie de mettre des claques au héros, dans les débuts, j'ai rapidement été séduite par le talent de conteur de Bordage, la fluidité de son récit, et par le mystère de ce monde fantastique, dix-huit mille fois plus volumineux que la Terre et qui semble donc si peu adapté aux petits humains. Bordage surmonte avec brio tous les inconvénients qui pourrait présenter une telle planète : un talent qui fait de lui un des grands noms de la science-fiction française.

En bref, une aventure qui fait écho à des problèmes actuels, avec un peu d'introspection, une pincée d'amour, tous ces ingrédients qui en font un très bon texte, publié par L'Atalante, cette talentueuse maison d'édition de science-fiction qui a publié ou traduit les plus grands noms.


A noter, ce roman a été écrit en collaboration avec un autre auteur SF, Alain Grousset qui a écrit son pendant, Gigante Au nom du fils, où il raconte l'histoire du père de Zaslo. Un ouvrage que je vais m'empresser de me procurer …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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critiques presse (1)
LesVagabondsduReve
05 décembre 2013
Un roman qui ne manque pas d’intérêt, sur un décor de fond assez grandiose, et qui ne cède pas à la tentation d’en faire trop. Avantage de l’écriture à quatre mains ?
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"Les enfants couraient et sautaient en poussant des hurlements stridents sous les regards attendris de leurs mères. Il lui sembla que les comportements hystériques des enfanst et compassés des parents étaient aussi trompeurs les uns que les autres, que les gestes incontrôlés des uns et maitrisés des autres trahissaient les mêmes frustrations, la même hypocrisie. Les sourires et la convivialité apparente dissimulaient des colères rentrées, des désirs inassouvis. Ils vivaient en permanence sous le regard des autres membres de la communauté,et, Zaslo en était persuadé, les jardins secrets étaient indispensables à l'équilibre humain."
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Je suis pourtant conscient que la mort est le lot de tout être vivant, qu'elle est l'indispensable contrepoint de la vie, qu'elle magnifie le moment présent, le temps qui passe, mais elle continue d'effrayer, parce qu'elle est la fin, la disparition, la dissolution, le mystère, l'inconnaissable, l'insaisissable. Les êtres humains passent une grande partie de leur existence à tenter de l'oublier, de la nier. Ils utilisent à cette fin le ressort de la religion et ses paradis factices, ou encore le matérialisme et son accumulation d'avoirs, comme si la densité des possessions dressait des murailles infranchissables entre la mort et eux, ou bien le pouvoir et l'illusion de forger son destin, ou encore la violence aveugle à la façon de ces animaux prisonniers d'une cage, ou encore les drogues de toute nature qui ont le pouvoir d'anesthésier, mais elle les rattrape tôt ou tard, elle les traque, elle les accule, elle les obliges à la regarder en face.
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"Il compris peu à peu pourquoi un malaise l'étreignait depuis qu'il avait mis les pieds dans la ville des Saribiséens.Ils professaient la pureté de l'âme, une existence dépourvue de toute zone d'ombre, la transparence totale de leurs faits et gestes, mais leurs constructions, leurs démonstrations de gentillesse , leur civilité, leur collectivisme, leurs pratiques religieuses ne faisaient d'eux que des caricatures d'êtres irréprochables."
Commenter  J’apprécie          190
Voilà finalement ce qu'exige Gigante de ses enfants : abandonnez vos idéaux, vos préjugés, vos systèmes de pensées, vos domaines, vos biens, et je vous ouvrirai mon cœur secret, j’établirai avec vous une nouvelle relation basée sur la confiance, je vous protégerai, je vous vous nourrirai, je vous donnerai tout ce que j'ai.
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N'ayez jamais aucun regret. Mieux vaut crever d'oser plutôt que de se consumer à petit feu dans les regrets.
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