Dans la préface que fait Gibert Bordes dans le livre "
Au nom du bonheur", il écrit :
La Tour de Malvent parle de mes ancêtres forgerons, les Berroni, et montre surtout un homme seul en face des autres. le syndrome de l'étranger… « Je est un autre », a dit
Rimbaud, moi, je suis tant de personnes à la fois que je ne sais plus qui je suis moi-même. Et pourtant, j'ai la certitude que si toutes mes âmes réussissaient à s'entendre, je serais invincible et je n'aurais plus besoin de raconter des histoires.
Mais ce n'est pas demain la veille…
Gilbert Bordes"
Dans ce roman qui se déroule en 1919 juste après la première guerre mondiale, dans le village de Xaintrie en Corrèze, le long de la rivière Dordogne. de nombreux habitants de retour de la guerre sont amoindris et ont presque tous des séquelles. C'est pourquoi un bruit, un feulement, lancinent qui les énervent, va devenir un sujet de mutinerie, de discussions et de chasse à l'étranger. Celui-ci habite justement une maison au pieds de cette tour, la tour du Malvent, et il possède aussi la tour. Et pourtant il y à vécu dans ce village et a fait la guerre, mais a eut la " malchance"d'en revenir intact.
Avant de partir de ce village, où son père et sa mère sont enterrés, il avait mis enceinte une femme, Marie qui se retrouva mariée de force à un homme qui reconnut la fille , Jeanne qu'elle portait en elle. C'était Martin, le fils d'Albin et Louise tenanciers du bistrot du village, qui est revenu de cette guerre sans ses jambes.
Le retour d'Angelo Berconi, car c'est lui ce bel italien, l'étranger, accusé de porter malheur au village, car il n'est pas croyant, et qu'il est revenu indemne de cette maudite guerre.
On retrouve dans ce roman les thèmes que
Gilbert Bordes a utilisé dans «
Le barrage » un de ses autres romans. Il a changé le lieu les prénoms, et la fin, mais je trouve qu'il ne défend pas assez l'honnêteté de cet homme qui se voit accusé à tort.
Enfin, on est accroché à ce roman, afin d'en connaître la fin qui est un peu décevante à mon avis.