L'audace nous rendra libres, le titre m'a interpellée lors de la masse critique, la quatrième de couverture m'a convaincue et j'ai cliqué, une chance inouïe, le tirage en ma faveur, et s'en suis une excellente lecture.
Un petit manifeste sur une remise en question des choix que nous faisons, sur les craintes qui nous hantent de tenter de changer le cours de notre existence. Je dirais être ou ne pas être telle est la question, celle d'être audacieux, oser bousculer son équilibre, son « confort social » oser prendre des risques ou même un seul risque celui de faire le premier pas vers……. L'audace de vaincre cette crainte, l'audace d'aller vers le chemin tant rêvé, l'audace de tout plaquer pour quitter cette société et toutes ses ficelles, ses remparts, ses fausses illusions, être homosapien , se mettre en marche, en mouvement pour redevenir cet homme nomade et ne plus subir ces excès à gogo d'une vie qui ne correspond pas ou plus à un bon nombre d'humains.
Le mouvement semble être en marche par l'accroissement considérable de jogger, de marcheurs, de baroudeurs en tout genre, des gens qui reviennent vers l'essentiel.
L'auteure, nous a déjà livré dans un premier livre que je n'ai pas eu le plaisir de lire, son histoire quand elle a tout plaqué pour aller vers la vie qui lui semblait la plus en harmonie avec son besoin.
Dans ce second volet, nous dirons qu'elle expose plus le sujet : le pourquoi du comment, le pas qui fait que … le pas qu'il faut oser faire, puis le second et la marche vers un ailleurs peut alors se mettre en place.
J'adhère totalement au développement qu'elle expose comme cette société qui nous gave, moi-même je me sens parfois en overdose d'informations, de pub, de mensonges, de promesses, de ceci de cela, des boîtes mails qui dégorgent de tout et n'importe quoi, tout est si simple qu'on abuse de tout pour rien, surconsommation, surinformation, c'est notre vie, notre liberté de penser qui s'émiette, un besoin de retourner vers l'essentiel tout simplement. le bonheur d'être déconnecté de cette civilisation à toute vitesse, cette agression permanente qui nous assaille, cette violence à tous les étages de la société. Il arrive un moment, il faut dire STOP ! ce besoin de ne plus subir mais vivre pour soi, sans être en permanence manipulé, réprimandé, « fliqué » , ou même resté bien sage dans les clous, les normes…
Et j'en reviens comme souvent à dire : garder la pleine conscience de son existence, la pleine maîtrise de son destin, le prendre en main sans même devoir comme l'auteure s'évader vers des terres lointaines, mais au moins rester maître de ses choix !
Pour cela, oui, il faut avoir le courage d'affronter la triste réalité, toutes les années gâchées à patauger dans une mare qui n'est plus la nôtre, besoin d'eau pure, besoin de remonter la rivière à contre courant pour vite s'échapper loin de ce tourbillon qui finira par nous engloutir et noyer un jour ou l'autre.
Je suis une grande admiratrice des grands marcheurs (j'ai déjà remarqué que les poètes étaient des grands marcheurs maintenant je comprend mieux en ayant lu ce livre, et également la géopoétique Kenneth white voir en bas le lien ) , ceux qui me suivent sur le forum savent combien je peux lire des livres sur les pèlerinages, les voyages, etc…moi je n'ai pas trouvé le courage d'être audacieuse mais ce n'est pas l'envie qui me manque, mais tout le livre ici présent, fait écho à 100 %, et je me dis, qu'elle fait bien de répandre ce sujet, qu'elle fait bien de braquer la lumière sur ces petits pantins que nous sommes, allez réveillez vous nous chante – t- elle.
Pour certains ça sera un petit pas, comme un retour vers une vie plus simple, plus saine, plus zen, le minimalisme par exemple, d'autres partiront faire une grande randonnée quelques jours ils auront touché du bout des doigts leur rêve. D'autres s'octroieront un long voyage, le rêve durera plus longtemps et d'autres, partiront à tout jamais sur leur « île » quittant tout ce qui les retenait à quai. Ceux là je leur tire mon chapeau très bas.
C'est l'inconnu qui effraye, sans doute, la peur de perdre un certain confort, une assurance d'une vie bien cadrée.
Elle explique plus ou moins cela, mais en beaucoup mieux que moi, lisez ce petit livre je suis certaine que beaucoup se diront « Ah si j'avais su !! » avec les SI on refait le monde, mais les si ne font pas tout et surtout rien… levez – vous et marchez vers votre destinée, ne la laissez pas vous échapper.
Un grand merci à l'auteure de m'avoir permise de lire ce qui est une évidence pour moi, un grand merci à Babelio pour cette masse critique et à l'éditeur le passeur pour cet envoi.
Ce fut une très belle et enrichissante, voire éblouissante lecture. Merci du fond du coeur.
Géopoétique de
Kenneth White : http://www.kennethwhite.org/geopoetique/
définition pour ceux qui ne cliqueront pas : La géopoétique est une théorie-pratique transdisciplinaire applicable à tous les domaines de la vie et de la recherche, qui a pour but de rétablir et d'enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu, avec les conséquences que l'on sait sur les plans écologique, psychologique et intellectuel, développant ainsi de nouvelles perspectives existentielles dans un monde refondé.