L’art byzantin exprime le désir tic voir des cieux nouveaux. C’est la coupole exacte du ciel. Byzance avait comme préludé aux scènes attendues depuis l’origine des siècles... La coupole n’est pas autre chose que la cité revêtue de jaspe ou de verre. Et qu’on se rappelle le cri de Justinien à Sainte-Sophie : Je t'ai vaincu, Salomon ! Et voici pourquoi les coupoles de Ravenne me sont chères, car elles sont comme l’appel vers un idéal entrevu à travers la froide et sombre architecture ; elles impriment sur leurs murs l’espérance d’un idéal sublime, l’espérance érigée en temple, l’espérance stable comme le marbre, la noble, l’immuable espérance.