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Olivier Mannoni (Traducteur)
EAN : 9782330186647
368 pages
Actes Sud (10/01/2024)
4.28/5   18 notes
Résumé :
Allemagne, 1945. Le pays est en ruines. De nombreuses villes sont réduites à l’état de gravats, plus de la moitié de la population est déplacée. Parmi elle, neuf millions de bombardés évacués, quatorze millions de réfugiés et d’expulsés des territoires de l’Est, dix millions de travailleurs forcés et de détenus libérés, et plusieurs autres millions de prisonniers de guerre qui rentrent peu à peu chez eux. C’est « l’heure zéro ».
Comment cette masse d’êtres d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un document impressionnant, juste et équilibré sur un sujet peu glorieux : l'Allemagne vaincue et ses habitants lors de la première décennie après la défaite.

Ce qui choque en premier lieu, c'est la pure ampleur des chiffres qui caractérisent cette période épouvantable de 1945 à 1955 en Allemagne : 9 millions de bombardés évacués, 14 millions d'expulsés de l'Europe de l'Est, 10 millions de travailleurs forcés et de détenus libérés et plusieurs millions de prisonniers de guerre qui rentraient petit à petit chez eux. Dans un pays dévasté où tout manquait et 75 millions de personnes devaient vivre. D'où le titre de l'ouvrage : le temps des loups, en Allemand "Wolfszeit".

Le résultat d'une guerre que les Allemands avaient commencé et qui a fait 60 millions de morts ! Rien qu'en Pologne le nombre de morts s'élevait à 6 millions, soit un 6e de la population. Les Juifs ne comptaient d'ailleurs plus les morts, mais les survivants !

Qu'ils avaient oui ou non voté pour Hitler dans les années 1930, en 1945 les Allemands devaient tous faire face à une situation catastrophique. Comme le note l'auteur à l'heure zéro "l'instinct de survie élimine les sentiments de culpabilité."
Il y avait le combat quotidien pour manger et se loger. Ce n'est donc que bien plus tard que les questions relatives à la conscience, la culpabilité et le refoulement se sont posées chez nos voisins.

Les premiers chapitres du livre se passent dans les décombres et les ruines, où ce sont surtout les femmes qui se sont distinguées par leurs efforts exténuants de déblaiement de gravats et décombres. À Berlin, 9000 hommes contre 26000 femmes.

Un aspect de la misère allemande de peu après la fin de la guerre que l'auteur a abordé avec empathie concerne les modifications majeures intervenues dans les relations entre hommes et femmes et tout spécialement dans le couple.

Lorsque les soldats rentraient du front de l'est après une longue absence, ce n'étaient psychologiquement plus les mêmes hommes et pendant cette longue absence leurs épouses, qui s'étaient occupées seules des gosses et du gagne-pain, avaient bien entendu également changé. D'où une incompréhension pénible, voire fondamentale sur différents niveaux.
Dans une citation sur Babelio du 16 février dernier, j'ai indiqué que cela valet aussi sur le plan sexuel.

Pour son premier livre, Harald Jähner s'est basé sur une masse colossale de documents officiels et privés qu'il a patiemment réunis comme reporter de journaux et magazines pendant des années.
Comme professeur honoraire de journalisme culturel à l'université des arts de Berlin, il s'est dans la rédaction de cet ouvrage aussi largement inspiré des livres et journaux de ses compatriotes, tels Erich Kästner, Wolfgang Borchert, Ruth Andreas-Friedrich, Hannah Arendt, etc.
Une source majeure d'inspiration et de références constitue toutefois "Une femme à Berlin : journal, 20 avril-22 juin 1945", qui a d'abord été publié de façon anonyme (1954) et ensuite sous le nom de son auteure : Marta Hillers (1911-2001).

Le livre compte 360 pages, dont une trentaine de pages de notes. Il est illustré par une quarantaine de photos significatives, à commencer par la toute première sur laquelle on voit une femme funambule en équilibre précaire sur une corde au-dessus des ruines du centre-ville de Cologne.
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Harald Jähner aborde la seconde guerre mondiale sous un angle inattendu, son livre commence là où se terminent les récits d'histoire : la victoire des Alliés. le point zéro pour les Allemands, ou le temps des loups qui voit la communauté du peuple, la Volksgermeinschaft, se dissoudre quasi instantanément avec l'entrée des vainqueurs dans Berlin.
Consacrant son étude à cet entre-temps chaotique qui précède le miracle économique des années 1950, le journaliste s'intéresse moins à l'étude des décisions politiques sur la Constitution ou aux prémices de la guerre froide qu'à la vie quotidienne des allemands qu'il sonde dans toutes ses dimensions. Avec une approche thématique, il scrute l'histoire à travers des récits à la première personne, des articles des correspondances des journaux intimes, fournissant un aperçu densément documenté de la mentalité allemande d'après-guerre.


Le livre est captivant, d'abord parce qu'il démontre une « rééducation » de la société civile ordinaire bien plus influencée par la pratique sociale et les contraintes de la vie quotidienne que par les discours et politiques des forces occupantes. Ensuite parce qu'il piège les paradoxes de la psyché collective et interroge les ambiguïtés des vaincus qui, malgré leur adhésion au national-socialisme pendant douze ans, sont convaincus d'avoir été victimes du Reich.
Fort de son approche empirique, ce livre est remarquable avec une construction dynamique qui commence par le visible (les villes en ruine) pour aboutit à l'invisible (les limites de l'examen de conscience). On a le sentiment d'avoir sous les yeux un panorama vivant.
Même si l'ouvrage se concentre sur l'Allemagne de l'Ouest, il permet d'épingler les grandes illusions que l'on peut se faire sur cette époque.
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Si, comme moi, vous vous êtes déjà interrogé sur la façon dont l'Allemagne, sortie vaincue du conflit et coupable collectivement du massacre d'un peuple, avait vécu l'immédiat après-guerre avant de s'acheminer vers les nations (RFA et RDA) puis la nation (Allemagne réunifiée) que nous connaissons maintenant, l'essai d'Harald Jähner, « Le temps des loups – L'Allemagne et les Allemands (1945-1955) » devrait vous aider à répondre aux questions que vous vous êtes posées.

« La manière dont deux sociétés antifascistes et inspirant la confiance ont […] pu, chacune à sa manière, s'établir sur la base du refoulement et de l'altération des faits constitue une énigme que cet ouvrage aimerait éclairer en étudiant les défis extrêmes et les styles de vie singuliers des années d'après-guerre », explique l'auteur dans son avant-propos.
En un peu plus de trois cents pages, il analyse avec rigueur et minutie l'état dans lequel le pays se trouvait une fois les armes déposées, aussi bien physiquement que mentalement et l'évolution qu'il a connue, entraînant un changement progressif des mentalités.

A la fin de la guerre, l'Allemagne compte 500 millions de mètres cubes de décombres et des millions de personnes déplacées. Les expulsés des territoires de l'est viennent bouleverser les équilibres régionaux, au point de faire craindre une guerre civile.
Les femmes, qui avaient tout géré pendant que les hommes étaient au front, les ont vu rentrer et, bon an mal an, alors que ce retour n'avait rien de triomphal, ont dû leur laisser reprendre les rênes. En même temps, elles affirment une farouche volonté de vivre jointe à « une envie de l'étranger » qui se traduit notamment par leur fréquentation des soldats Alliés, malgré l'interdiction formelle qu'avait reçue les GI à ce sujet.

Les Allemands sont pris d'une frénésie festive, que le contexte de misère ne parvient pas à freiner. « Le carnaval devint une métaphore courante pour désigner le double visage des Allemands d'après-guerre. La société de capitulation cédait lentement le pas à la société des loisirs ».
Pourtant, l'heure est, au quotidien, à la débrouille. La nécessité de faire face, en restant à peu près dans des limites socialement acceptables, supplante les récents antagonismes (entre membres du parti et opposants). le marché noir est incontournable et le recours au pillage (de charbon et de pommes de terre notamment, sur des trains qu'on force à l'arrêt) souvent nécessaire pour survivre. Étonnamment, souligne l'auteur, les Allemands s'inquiètent alors de cette situation. « On imagine difficilement pire distorsion de la perception collective », explique-t-il : le peuple allemand se perçoit comme basculant dans la criminalité, alors qu'« aux yeux du monde, « les Allemands », avec leurs crimes de guerre et leur génocide, étaient depuis longtemps devenus des criminels. Ils avaient rompu avec la civilisation, étaient sortis du cercle des nations dans lesquelles les droits de l'homme étaient en vigueur. »

Le 20 juin 1948, l'Allemagne voit l'introduction du deutsche mark avec l'éviction conjointe du reichsmark. « […] environ 93 % de l'ancienne masse de reichsmarks fut détruite sans remplacement. Il ne resta aux épargnants qu'un total de de 6,5 % de leur patrimoine. » Cette réforme monétaire constitua un véritable big bang qui initia le redémarrage de l'économie en réinstaurant la confiance des Allemands dans leur monnaie et en redistribuant les cartes de manière équitable.

Dans le même temps, l'appétit de culture qui a saisi les Allemands dès la fin du conflit ne se dément pas. L'art abstrait profite de la guerre froide pour s'imposer à l'Ouest, pendant que le figuratif est la règle à l'Est. le design devient épuré et la fameuse table en forme de rein s'affiche aux antipodes des anciens meubles massifs en chêne. L'auteur explique à quel point ce changement du design accompagne l'évolution des mentalités.
In fine, « la puissance de l'essor économique joua un rôle plus central dans la conclusion positive de l'histoire de l'après-guerre. […] Cette chance [du miracle économique] était totalement imméritée. Que les Allemands, à l'Est comme à l'Ouest, se soient hissés en quelques années au sommet économique de leur bloc respectif n'avait rien à voir avec la justice historique. »

Et la culpabilité allemande, dans tout cela ?
Après guerre, le massacre des Juifs semble, chez les Allemands, de l'ordre de l'indicible. Dès lors, ils vont avoir une propension manifeste à se considérer comme victimes du national-socialisme, des dupes embarquées malgré elles par un système qui les a leurrées (la réalité est plus nuancée : excepté dans ses derniers moments, la dictature national-socialiste n'avait pas eu besoin de recourir à la terreur pour s'installer durablement). le mal avait soudain surgi et s'était déchaîné, cela aurait pu arriver dans un autre pays que le leur.
L'adoption d'une telle attitude d'autovictimisation permit le refoulement (et « le miracle d'une dénazification mentale »), elle évita de se confronter à l'atrocité des crimes commis, même si, déjà (et avant la génération ultérieure), de jeunes Allemands attaquaient leurs parents et leurs grands-parents à ce sujet, tout en leur reprochant de les avoir envoyés se faire tuer à la guerre.

Dense et passionnant de bout en bout, « Le temps des loups » s'efforce de traquer la vérité des faits et des consciences au-delà des « mythes et fantasmes » venus les travestir et les transformer éventuellement en représentations collectives erronées. Agrémenté d'une iconographie très bien pensée, c'est un essai d'une remarquable intelligence, dont je ne peux que vous recommander la lecture.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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07 mai 1945, la capitulation de l'Allemagne est signée à Reims.

L'Allemagne est anéantie, elle n'est plus qu'un gigantesque "ground zero".
Elle n'est plus que gravats, le nombre de personnes déplacées est ahurissant et se compte en plusieurs dizaines de millions. Il n'y a plus rien, le troisième Reich est mort.

Puis vient le temps de la reconstruction. L'auteur nous retrace les dix années qui vont suivre : la dénazification, l'émergence obligée d'une nouvelle société qui devra sortir de ce chaos. Une décennie décisive pour les Allemands.

Le temps des loups de Harald Jähner, journaliste réputé outre-Rhin, est un livre très richement documenté et illustré par de nombreuses photos. Il a été récompensé du prix de la Foire de Leipzig en 2019.

Un livre passionnant, à lire absolument.
Je remercie bien sincèrement Actes Sud et Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Cet ouvrage est passionnant : comment ont vécu les survivants – et surtout les femmes - au milieu des monceaux de ruines, les exactions des vainqueurs, en particulier les soviétiques – mais pas que – comment les Allemands ont refoulé la culpabilité collective – une génération entière taisant la Shoah - comment les autorités d'occupation (de l'Ouest et de l'Est) ont procédé à la dénazification, le silence de toute une génération – mais la révolte surgira de leurs enfants - le rôle de la Presse, la renaissance de la culture, la renaissance de l'économie avec la réforme monétaire de 1948 …

Nous ne pouvons pas nous représenter comment ce peuple a vécu les lendemains de la capitulation sans conditions, l'humiliation, la partition, l'occupation et le relèvement des ruines : l'afflux immense des personnes déplacées puisque les derniers camps de réfugiés ne furent démantelés qu'en 1966, le retour des prisonniers totalement « démonétisés », l'instinct de survie qui élimine les sentiments de culpabilité, une société en train de se reconstruire, y compris dans le déni.

L'importance des femmes pendant le conflit et la reconstruction physique et morale d'un pays où manquent 5 millions d'hommes morts au combat et encore 6 millions retenus en captivité. En 1950, on compte encore 1362 femmes pour 1000 hommes. Les 2/5èmes des classes 1920 – 1925 manquent à l'appel.

Les viols – l'ouvrage cite plusieurs fois le livre « Une femme à Berlin », le marché noir où la cigarette est devenue monnaie d'échange. Tout le monde chaparde, « organise » pour survivre, y compris avec l'indulgence des prélats. Entre dirigisme étatique de gestion de la pénurie et liberté anarchique d'un marché débridé : une synthèse avant l'heure de l'économie sociale de marché d'après 1948.

Une constatation : l'économie de guerre mise en oeuvre par le troisième Reich pour nourrir le conflit a été largement épargnée et a constitué une base solide pour la reprise de l'industrie allemande …

La politique de dénazification sur laquelle se sont entendus les Alliés puis les lois d'amnistie ont permis le recyclage d'un grand nombre de responsables en charge de la reprise économique. Car la réintégration sociale des « suivistes » était aussi nécessaire qu'inévitable à la mutation de la population d'après-guerre en collectif de citoyens de la république fédérale.

Un livre édifiant, abondamment illustré, mais qui ne répond toujours pas à ma quête personnelle : comment un peuple aussi éduqué a-t-il pu se laisser circonvenir par les sirènes du national-socialisme et procéder à de tels massacres ?
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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critiques presse (5)
RevueHistoria
10 avril 2024
De 1945 à 1955, l’ancien Reich dévasté doit se réinventer, entre désir d’oubli, lourde culpabilité et nécessité de relever le pays.
Lire la critique sur le site : RevueHistoria
LeMonde
14 février 2024
Ce tableau d’une décennie prouve que la réadaptation à la gaieté et à l’insouciance, si elle n’a pas été propre à la seule Allemagne, a joué un rôle dans son apprentissage de la liberté.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
12 février 2024
L'essai du journaliste Harald Jähner jette un éclairage original sur les mutations de la société allemande dans les années qui suivent la chute du IIIe Reich.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
05 février 2024
Dans « le Temps des loups », Harald Jähner raconte la décennie d'après-guerre outre-Rhin, véritable roman de la mort du Reich et d'un collapsus de la morale
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
02 février 2024
Un livre passionnant sur la façon dont les Allemands ont vécu le chaos de l’après-guerre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La situation déjà tendue dans les camps se durcit encore du fait qu'à partir de l'été 1946, alors que l'administration militaire alliée déployait toutes ses forces pour rapatrier le plus grand nombre de DP (Displaced Persons) possible, d'autres s'y ajoutèrent dans le sens inverse : ce sont plus de 100 000 réfugiés juifs qui, d'Europe de l'Est et surtout de Pologne, affluèrent en l'Allemagne – une migration à laquelle personne ne s'était attendu.
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L’actrice et chanteuse, Hildegard Knef (1925-2002), vedette du premier film allemand d’après-guerre "Les assassins sont parmi nous" de 1946, a déclaré à propos des soldats de retour du front russe : "Les hommes allemands ont perdu la guerre, ils veulent à présent la gagner dans la chambre à coucher."

(page 121).
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On imagine difficilement pire distorsion de la perception collective : au moment où à l'étranger on concevait l'effondrement comme une chance de resocialiser les Allemands, ceux-ci redoutaient de basculer dans la criminalité. Alors que l'expression de « peuple de criminels » nous vient si facilement aux lèvres aujourd'hui, il fallut attendre la fin de la guerre pour que les Allemands considèrent qu'ils devenaient des criminels – parce qu'ils volaient du charbon et des pommes de terre.
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Alors que le souvenir place généralement le passé sous un jour d'autant plus clément que les années qui nous séparent sont nombreuses, l'après-guerre a suivi un parcours inverse. Son image est devenue de plus en plus sombre à mesure que l'on s'éloignait de lui. Cela tient entre autres au besoin largement répandu parmi les Allemands de se considérer comme des victimes. Plus on noircissait le récit des deux hivers de famine effectivement terribles que furent ceux de 1946 et 1947, moins ce peuple était coupable au bout du compte – c'est du moins ce que beaucoup semblaient croire.
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Si, dés 1946, de vastes parties du centre-ville avaient été déblayées au point qu'Eric Kästner put y marcher trois quarts d'heure sans passer devant aucune maison, il fallut attendre 1977, trente-deux années après la fin de la guerre, pour que la dernière brigade de déblaiement de Dresde puisse mettre un terme à ses activités.
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Video de Harald Jähner (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harald Jähner
Thomas de la librairie le Divan partage ses lectures : "Son texte est riche, documenté, éclairant et c'est un vrai plaisir de lecture"
Notre mot sur "Le Temps des loups" de Harald Jähner ----- https://www.librairie-ledivan.com/livre/9782330186647 #coupsdecoeurduDivan #ThomasDivan #LeTempsdesloups #HaraldJahner #editionsactessud #booktok #scienceshumaines #histoire #livrenumerique Tous nos conseils de lecture : https://www.librairie-ledivan.com/
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