Le morphinomane a un bonheur dont personne ne peut le priver : la capacité de mener sa vie dans une solitude totale. (p.69)
Le diable dans un flacon. La cocaïne, c'est le diable dans un flacon ! (p.53)
Brûle donc, lumière de ma lampe, brûle doucement, je veux me reposer après mes aventures moscovites, je veux les oublier.
Je les ai oubliées.
Comme la morphine au drogué, la littérature donne à l’écrivain le pouvoir de modeler le monde à son propre désir sans rencontrer impossibilités ni obstacles
Des doses dont, c'est vrai, on ne meurt pas...mais c'est tout... alors que le désespoir reste, qu'il pèse de tout son poids comme il pesait auparavant.
Mourir de soif est une mort paradisiaque, bienheureuse, comparée à la soif de morphine.
Si je n'étais pas gâté par ma formation médicale, je dirais que l'homme ne peut travailler normalement qu'après une piqûre de morphine.
Qu'est ce qu'il a donc? Qu'un espoir se fera jour... C'est dans les romans qu'on écrit ça, pas dans la correspondance d'un médecin qui se respecte!...
le bonheur est comme la santé : lorsqu'il est là, on ne le remarque pas. Mais que passent les années, il vous revient en mémoire
Le temps guérira les blessures comme chantait Amn. Pour elle, évidemment, tout est simple et facile