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3,2

sur 476 notes
Je n'ai pas encore lu En attendant Bojangles, mais ai retenu aussi Pactum salis à la suite du passage d'Olivier Bourdeaut à La Grande Librairie. Les marais salants de Guérande, un beau cadre pour camper une histoire, encore plus si l'écriture enjouée de l'auteur magnifie les lieux et le travail du paludier : « Eh bien, écoutez, ça fonctionne avec du vent comme pour les bateaux, du soleil comme pour les vignes, des efforts comme avec les femmes, de la patience comme avec les enfants et de la chance comme pour la vie... » Enthousiasmée par la première moitié du livre, j'ai cependant trouvé que le reste du récit perdait de sa verve, qu'une fin précipitée ne rachetait pas. Je garde toujours en vue le premier roman d'Olivier Bourdeaut, dont j'ai apprécié la prose et l'originalité.
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J'ai vraiment besoin de commencer cette critique par un conseil pour les futurs lecteurs : n'entamez pas ce livre en chantonnant « Mr Bojangles » de Nina Simone. Mettez de côté les frissons que vous a procuré cette chanson en découvrant le premier roman d'Olivier Boudreault. Dans l'attente d'une émotion similaire, vous risqueriez de passer à côté de la plume talentueuse dont Olivier est indéniablement doté.

Vous l'aurez compris, l'histoire est dans un tout autre style, mais tout aussi remarquable.

L'intérêt de cette rencontre entre deux mecs qui ont passé la trentaine - avec des CB de couleurs différentes mais avec comme points communs l'indépendance, la solitude, et un penchant pour les grosses cuites occasionnelles régulières - n'est pas dans l'épilogue. Non, l'intérêt de cette rencontre qui, au passage et au vu de la biographie de l'auteur ressemble fort à la rencontre de deux personnes que l'auteur aurait lui-même pu devenir, est la qualité des phrases. Elles y sont tour à tour surprenantes, pertinentes, marrantes et enivrantes.
What else?
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La rencontre de deux hommes qui n'ont pas l'air d'avoir grand chose en commun, hormis leur âge, dans des circonstances plutôt cocasses.
Olivier Bourdeaut nous emmène dans les marais salants à la rencontre de Jean, paludier misanthrope et de Michel (Mickael) agent immobilier en vacances.
La construction narrative du roman est originale. En effet, après avoir décrit une partie du travail d'un paludier, le premier chapitre se termine sur une macabre découverte, suivie par un retour en arrière de six jours.
Puis au fil des pages, nous allons découvrir ce qui a amené là les deux protagonistes.
Ce second roman est à la hauteur du premier. Un bon moment de lecture.
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Le troisième livre d'Olivier Bourdeaut que je lis, et donc sa bibliographie complète pour le moment, je confirme le talent de cet auteur.
Style fluide et sans fioritures, dialogues bourrés de réparties bien tournées. L'écrivain sait manier les mots et les formules, c'est indéniable.
On ne s'ennuie pas avec nos deux héros, plutôt anti-héros, Jean et Michel.
Je n'ai pas autant aimé que En attendant Bojangles, mais difficile d'égaler l'inspiration de ce premier roman qui m'avait particulièrement bouleversée.
Espérons que M. Bourdeaut va allonger sa liste de romans vraiment très agréables à lire et emplis de justesse sur les sujets existentiels.
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C'est un roman assez spécial mais qui a le mérite d'être original, c'est une qualité.
Déjà le décor : il se passe en partie dans les marais salants de Guérande, entre Batz-sur-mer et le Croisic. le personnage principal, Jean, exerce depuis peu le métier de paludier, il a quitté Paris et vit un peu "comme un ours". Il est détaché de la réussite matérielle, a cassé sa télé et jeté son téléphone portable. Il va de mieux en mieux, il aime sa nouvelle vie.
Arrive un homme qui est tout l'inverse : Michel, même âge agent immobilier qui roule en Porsche et n'aspire qu'à la réussite matérielle, qui ne conçoit de vivre qu'à Paris. Il se trouve dans un bel hôtel de la Baule pour prendre 15 jours de vacances.
Suite à une soirée très arrosée, Michel atterrit avec sa voiture dans le tas de sel de Jean, c'est ainsi que débute leur relation.
Les deux hommes ont en commun leur solitude, ils vont apprendre à se connaître lors de soirées arrosées.
Mais leur relation ne sera pas un long fleuve tranquille car les deux hommes ont leur caractère. Il y aura des étincelles.
Une histoire originale, des personnages hauts en couleur, un style pas classique non plus (un chouia pédant à mon goût). Un bon moment de lecture dans l'ensemble.

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Dire que le deuxième roman d'Olivier Bourdeaut était attendu est un euphémisme.
Dire qu'il allait déchainer les critiques sur Babélio s'est une réalité.
Autant de pour que de contre
Autant de déceptions et que de lecteurs heureux ou même conquis.
Je fais partie des lecteurs heureux.
J'ai passé un agréable moment dans la presqu'île de Guérande avec Jean , Michel et les marais salants.
Evidemment ce deuxième roman d'Olivier Bourdeaut est très loin de l'ambiance d'En attendant Bojangles
Evidemment qu'il faut se défaire des émotions et des sentiments dont nous enveloppé les personnages d'En attendant Bojangles.
Je souscris à certaines critiques qui sont formulées par les lecteurs de Babélio.
Oui , on peut ressentir qu'Olivier Bourdeaut s'écoute écrire.
Oui on peut ne pas aimer l'emploi de nombreux adjectifs
Oui on peut trouver la rencontre des personnages peu réaliste.
Lors de la lecture du premier tiers du livre j'étais un peu dans cet état d'esprit et puis comme on dit prosaïquement la mayonnaise à prise.
Je n'ai pu levé les yeux du livre et je l'ai lu d'une traite avec une sensation haletante.
Avec le recul l'emploi des adjectifs , le coté peu réaliste de la rencontre des 2 personnages et l'impression qu'Olivier Bourdeaut s'écoute parler se sont évanouis.
Je retiens de ce livre une violence dans la rencontre de deux personnages : une violence qui peut aussi être appelée force et on parle d'amitié , une violence qui peut aussi être une destruction et une haine. Destruction par l'alcool, haine de l'autre et misanthropie pour Jean ou encore haine de soi et de ce que l'on est pour Jean et Michel
La rencontre incongrue de ces deux personnages les révèle à eux mêmes . Sans cette rencontre Jean et Michel seraient ils les mêmes ?

Et puis je retiens aussi de ce livre la description des marais salants ,du métier de paludier et des lumières océaniques.
Olivier Bourdeaut a une belle facilité pour décrire des paysages sombres ou ensoleillées.
Enfin je trouve que son écriture sait faire preuve de dérision et d'auto dérision.
Dans ces dialogues entre Jean et Michel j'ai l'impression de voir de jeunes coqs voulant dominer l'autre et le monde par des considérations grotesques , déplacées et d'une grande immaturité.
et c'est cette immaturité qui se transforme tout au long du roman. malgré leurs égo , leurs misanthropies leurs violences ils deviennent plus humains.
En synthèse une belle lecture au milieu des marais salants de Guérande avec des personnages de roman tellement humains et en définitif un petit côté thriller qui donne à réfléchir sur l'amitié et comment on peut s'en servir ou non.
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Après le brillant Pourquoi les oiseaux meurent de Victor Pouchet, la jolie maison Finitude revient sur les devants de la scène avec le nouveau livre d'Olivier Bourdeaut. L'occasion d'aller se promener du côté de Guérande, dans les traces d'un duo aussi fascinant que diamétralement opposé.
En attendant Bojangles était assurément LE succès de l'année 2016. Est-ce que Pactum salis, le nouveau livre d'Olivier Bourdeaut sera à la hauteur ? La réponse à cette question juste un peu plus bas !

# La bande-annonce

Très improbable, cette amitié entre un paludier misanthrope, ex-Parisien installé près de Guérande, et un agent immobilier ambitieux, prêt à tout pour « réussir ». le premier mène une vie quasi monacale, déconnecté avec bonheur de toute technologie, tandis que le second gare avec fierté sa Porsche devant les boîtes de nuit.
Liés à la fois par une promesse absurde et par une fascination réciproque, ils vont passer une semaine à tenter de s‘apprivoiser, au coeur des marais salants.

# L'avis de Lettres it be

Le paludier ronchon qui cultive son désamour de l'Autre, l'agent immobilier prêt à tout pour aiguiser ses dents déjà bien longues. le cadre est posé, ce deuxième roman d'Olivier Bourdeaut sera celui des contraires. Peut-être une redite après l'incroyable Maman d'En attendant Bojangles qui offrait déjà la figure déjantée d'un match des contraires entre la normalité et le reste. Pour Pactum salis, le natif de Nantes installe sa plume non loin de là, près de Guérande, pour développer cette nouvelle histoire. Quelle histoire !

Cette amitié imprévue, ce grandiose quiproquo, cette fascination haineuse de l'un pour l'autre, autant d'éléments qui constituent la trame narrative de ce roman. le rythme se fait bien plus alangui que dans le précédent livre d'Olivier Bourdeaut. On se met patiemment dans les traces de ces deux personnages loufoques par leurs travers respectifs, comme si le Misanthrope de Molière avait été écrit en écoutant un album d'AC/DC. Qui est Alceste ? Qui est Philinte ? Finalement, qui aime le moins l'Autre ? Des questions qui se cachent maladroitement dans l'esprit du lecteur à la lecture de ce roman. Mais autant d'éléments de lecture, de tiroirs supplémentaires qui viennent ajouter leur grain de sel à l'histoire (pardon, c'était facile).

La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Alors, un paludier et un agent immobilier sont dans un bateau.
A cette étape de l'histoire on ne sait pas encore qui va tomber à l'eau ...

Là où l'auteur nous dansait une folie heureuse,
Ici, règne l'auto-dérision sévère. Quels dialogues, quel comique de situation.
La narration est descriptive, l'effet est visuel ... c'est un film que j'ai lu.

C'est drôle et caustique. Une agréable proposition. Belle plume encore.

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Un style soigné, parfois presque trop...Si c'est possible! Et un décor qui m'est si familier que je m'y suis plongée avec délectation. beaucoup de détails sur le métier de paludier c'est fort intéressant, de même que sur la faune des lieux....MAIS, si Olivier Bourdeaut semble avoir un faible pour la folie humaine, après En attendant Bojangles, j'attendais un petit peu d'humanité justement, une étincelle qui ferait des deux "héros" des personnages attachants, et ce Jean , et ce Michel me sont apparus comme deux pantins grotesques, ridicules dans leurs habits opposés, toujours entre deux "cuites". Dommage, j'aurais tant aimé retrouver l'esprit de Bojangles!!! A noter cependant certains détails qui m'ont fait rire en les lisant, ce qui est rare.
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J'avais beaucoup aimé "En attendant Bojangles", premier roman d'Olivier Bourdeaut, ce qui m'a donné envie de lire son second roman malgré une couverture qui ne me parlait pas et un titre (Pactum salis : le pacte du sel) qui me parlait encore moins...

Jean est devenu paludier près de Guérande avoir regardé un reportage sur France 3. Il est solitaire et travailleur. Son chemin va croiser
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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