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EAN : 9782746527195
120 pages
Le Pommier (16/08/2023)
3.92/5   26 notes
Résumé :
« Dans les moments de désespoir relatif tels que celui qu'il vivait en cette fin d'après-midi, une seule chose pouvait soulager Andréa. Il ne s'agissait pas de se servir un verre, ni plusieurs, encore moins de fumer un joint, mais simplement de se plonger dans la contemplation d'un tableau. Ou, plus précisément, dans le tableau lui-même. [...] Il ne fallait jamais longtemps au jeune homme pour entrer dans le tableau et s'y abandonner complètement, dans la chaleur du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Pour débuter cette rentrée littéraire, j'ai eu la chance de me plonger dans ce très beau roman qui a réussi à me surprendre et à me faire voyager le temps de sa lecture...

Alors qu'ils vivent à des milliers de kilomètres et ne se sont jamais rencontrés, une mystérieuse toile représentant une varangue dans une nature luxuriante va unir Andréa et Yoko...

Plus qu'un simple syndrome De Stendhal encore appelé syndrome de Florence, j'ai beaucoup aimé les touches de fantastiques arborant le récit de Virginie Bouyx. Dans ce roman très visuel, on découvre des personnages en quête d'un idéal qu'ils arrivent à retrouver le temps de leur contemplation.
Amatrice d'art, j'ai réussi à prendre, avec une grande facilité, la place d'Andréa et de Yoko pour me plonger à mon tour dans ce court roman plein de mystères.

Je tiens à remercier les Éditions le Pommier pour cette très belle découverte et pour le soin porté, comme à chaque fois au choix de couverture des ouvrages qu'ils proposent. J'espère que vous oserez sauter le pas pour découvrir à votre tour la varangue, ce lieu où l'imagination trouve sa place...
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La rencontre dans le tableau

Avec une touche de fantastique Virginie Bouyx entraîne ses personnages DANS le tableau qui représente un domaine sur l'île de la Réunion. Un voyage ponctué de souvenirs, de surprises et de jolies réflexions sur l'art et le temps qui passe...

Andrea passe des journées monotones. Après sa journée de travail dans un service logistique d'un secrétariat d'État, il retrouve son studio dans l'est parisien. Un studio que sa compagne a choisi de déserter. Alors pour passer le temps, il va se livrer à une activité que lui a apprise sa mère décédée, se projeter dans un tableau, en l'occurrence la copie d'une oeuvre d'un peintre méconnu, F. Liotay. Réalisée par la défunte, cette toile représente un paysage de la Réunion avec sa végétation luxuriante et «une maison coloniale, d'architecture créole, avec varangue et lambrequins. À droite de la propriété, derrière l'extrémité d'un plan d'eau couvert de nénuphars, quelques arbres fruitiers – jacquiers, bananiers, manguiers.» Andrea s'y promène avec le secret espoir de pouvoir y retrouver sa mère. Mais si son voeu n'est pas exaucé, il a la surprise de croiser une jeune fille qui connaît même mieux que lui ce tableau.
Car Yoko a beau être à des milliers de kilomètres d'Andrea, elle a la chance de pouvoir admirer l'original du tableau et jouer le même jeu, se promener dans ce paysage qui n'a rien d'exotique pour elle, puisqu'elle est installée à la Réunion. Et rêver elle aussi de croiser sa mère dont elle est également orpheline.
Comme Virginie Bouyx, nous avons sans doute tous joué à ce petit jeu en nous promenant dans les musées, en nous imaginant faire le plein dans la station-service d'Edward Hopper, en allant vérifier le jeu des joueurs de cartes de Cézanne, on en faisant la sieste après avoir déjeuné sur l'herbe aux côtés d'Édouard Manet. Si dans le roman, les protagonistes cherchent un guide pour comprendre ce qui leur arrive, on pourra leur conseiller Entrer dans un tableau de Françoise Barbe-Gall qui développe cette idée que face à une oeuvre, nous suivons un parcours, sommes happés dans l'espace, presque à notre insu. C'est sur cette même idée qu'est née la collection "Voyage dans un tableau de..." qui nous guide dans des oeuvres remarquables et c'est sans doute aussi la raison pour laquelle, on suit la romancière dans cet argument fantastique aussi utilisé par Stephen King dans Rose Madder.
Mais ici le fantastique est bien davantage poétique qu'angoissant. Il entretient le souvenir, suscite des émotions et tisse des liens dans le temps et l'espace. Alors on voit le peintre déambuler et à travers son histoire personnelle on comprend mieux la fascination exercée par son tableau.
On peut aussi avoir une lecture écologique de ce riche roman et voir dans ce tableau une métaphore de la nature menacée. Aujourd'hui, il ne reste pas grand-chose de cet endroit idyllique. le temps et les activités humaines ont petit à petit détruit la maison. Les arbres ont été abattus, les plantes ont été arrachées. Alors oui, il serait formidable de pouvoir réinvestir ce lieu tel qu'il figurait sur la toile. Et se réfugier sous la varangue.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Quel délicieux petit roman ! Un charme indéniable, une très belle évocation de ce que l'art peut apporter à la vie quand elle est terne ou triste. J'ai beaucoup aimé tous ces personnages, et les liens entre eux qui se tissent à travers le tableau. On entre immédiatement dans le roman, le style est fluide, très imagé. Un roman comme les chansons de Voulzy : agréable, doux, sensible, qui apaise et fait voyager. Il se lit facilement et laisse dans la tête des couleurs et des paysages magnifiques... comme une visite au musée ! En cela il est très réussi.
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Dans l'autre monde ! Oh ! je ne l'aime pas cet autre monde, je ne l'aime pas ! répéta Nicolas en fixant des yeux hagards sur son frère. Il semblerait bon de sortir de ce chaos, de toutes ces vilenies : mais j'ai peur de la mort, j'en ai terriblement peur. »
Ex : Lev Tolstoï, Anna Karenine
Vous, qui avez fait l'acquisition du singulier petit roman intitulé « la varangue », avez-vous, au moment de vous y plonger, gardé la capacité héritée de votre enfance d'aller habiter dans un univers romanesque, et si oui, en connaissez-vous les périls ?
Dans «la varangue», il est question d'une capacité voisine, celle d'entrer dans les univers parallèles des oeuvres picturales. L'un des personnages principaux, Andrea, tient ce don si particulier de sa mère, Nina. Elle l'a éduqué à visiter les musées et à se promener à l'intérieur des cadres des tableaux. Par exemple au Louvre, elle lui a recommandé, mais en vain, d'éviter le tableau de Delacroix «la liberté guidant le peuple» de peur des mouvements de foule et des coups de fusils.
Mais, cher lecteur, entrez sans crainte dans « la varangue ». Il n'y est question que de personnages très attachants vivant des épreuves difficiles, des existences souvent marquées par le deuil. Andrea, Yoko, et quelques autres trouvent refuge dans l'univers parallèle d'un tableau. Ils ne meurent pas, ils quittent notre vallée de larmes pour vivre dans ce lieu retiré. La porte d'entrée de ce lieu, c'est un tableau peint autrefois par un voyageur naturaliste de fiction et reproduit par Nina. le lieu lui-même est une belle demeure bâtie au 18e siècle sur un îlot proche de l'île de la Réunion pour abriter des amours interdites. Ce lieu a existé, il a été abandonné, il est tombé en ruines et la montée des eaux va l'engloutir.
Plongez-vous dans ce court roman fait pour les âmes tourmentées du 21e siècle, pour ceux qui n'ont plus le temps d'engloutir de lourds ouvrages comme Les Misérables, qui ne veulent pas des oeuvres angoissantes, et souhaitent simplement entrer en communication, par le biais de la littérature, avec une écrivaine aussi douée qu'attachante.
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Surprenant roman !
Andréa et Yoko ne se connaissent pas. Pourtant, ils ont la même faculté. Celle de pouvoir entrer dans un tableau et de s'y promener comme dans un monde parallèle.
Ils se rencontrent dans un paysage peint par un botaniste. Chacun a une bonne raison d'y entrer.
Un texte tout en douceur et finesse. On sent la chaleur et les odeurs des jardins tout au long de la lecture.
On se prend à imaginer dans quel tableau on voudrait se perdre…
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
(Les premières pages du livre)
Andréa referma avec négligence la porte de l’appartement. Un geste indescriptible qui faisait prétendre à Constance, lorsqu’ils vivaient encore ensemble, qu’il n’aurait pas procédé différemment s’il avait voulu la laisser ouverte. Ce geste agaçait Constance, comme, à la fin, la plupart de ce que faisait Andréa, et celui- ci se demandait parfois s’il n’aurait pas dû se méfier, si la crise n’était pas finalement partie de là plus que de toute autre chose, de cette manière dont il ne pouvait se débarrasser de fermer les portes et qu’elle lui reprochait depuis le premier jour.
Il referma donc la porte de l’appartement de la même façon qu’à l’accoutumée, puis il accrocha son blouson à la patère, passa derrière le bar de la cuisine ouverte se laver les mains et termina lourdement sa course sur le canapé avant de se dire qu’il lui faudrait bientôt réfléchir à ce qu’il allait manger. Il rentrait tôt mais malgré l’heure gagnée sur son horaire habituel cette soirée ne différait en rien des précédentes, comme, très certainement, elle ne différerait en rien des suivantes. En y songeant, le jeune homme fut pris d’une de ces crises de mélancolie qui, une ou deux fois par mois, s’abattaient sur lui sans crier gare, s’immisçaient dans chacun des pores de sa peau et entre chacun des méandres de son cerveau pourtant déjà bien encombrés de chiffres et de références de fournitures de bureau.
Faute de mieux et malgré son master en histoire contemporaine, Andréa était depuis deux ans contractuel dans un ministère de second rang où il occupait les fonctions d’agent de logistique. Chaque jour il faisait voyager, d’un bureau à l’autre et dans des parafeurs hors d’âge, devis, bons de commande et factures diverses. À intervalles réguliers, il réceptionnait rames de papier, toners, chemises en carton ou stylos- bille qu’il orientait vers différents services au moyen de courriels stéréotypés et de diables maniés par deux agents proches de la retraite. Il s’occupait également de l’organisation des cocktails et accueillait les prestataires appelés pour repenser l’aménagement et la décoration du bureau à peine refait d’un nouveau secrétaire d’État – les secrétaires d’État, en effet, changeaient souvent. Pour ce travail, il partageait avec trois personnes une petite pièce située à l’extrémité d’un couloir à la peinture écaillée et dont la fenêtre donnait sur une arrière- cour sordide. Le chef de son service, petit gros fuyant, presque une caricature, était le seul titulaire de l’équipe. Deux de ses collègues bénéficiaient comme lui de contrats de trois ans et le troisième changeait régulièrement: il s’agissait d’un poste de vacataire que l’on renouvelait sans cesse et qui par chance n’entrait pas dans le calcul des effectifs. Tous les mois, le Trésor public versait sur le compte d’Andréa, en rétribution de ses bons et loyaux services, un traitement équivalent à celui d’un fonctionnaire de catégorie C qui lui permettait tout juste de régler les frais afférant à la location à une vague cousine d’un petit studio dans l’Est parisien, à ses maigres dépenses courantes ainsi qu’à un ou deux trajets mensuels chez son père qui, depuis le décès de sa mère quinze ans plus tôt, supportait mal la solitude de sa maison sur la côte atlantique. Dans les moments de désespoir relatif tels que celui qu’il vivait en cette fin d’après- midi, une seule chose pouvait soulager Andréa. Il ne s’agissait pas de se servir un verre, ni plusieurs, encore moins de fumer un joint, mais simplement de se plonger dans la contemplation d’un tableau. Ou, plus précisément, dans le tableau lui- même.
Sans bouger du canapé sur lequel il s’était affalé, il leva donc les yeux vers la toile jadis accrochée dans sa chambre d’enfant et qu’il conservait maintenant sur l’un des murs de ce qui chez lui faisait à la fois office de salon, de cuisine et de chambre à coucher. Le tableau n’était pas si grand, un mètre de long tout au plus et à peu près la moitié de largeur, mais dans l’appartement minuscule il paraissait immense. On y voyait au premier plan, sur la gauche, un véritable fouillis d’arbres et de plantes tropicales – palmiers nains, filaos, bougainvilliers, fougères, orchidées et hibiscus... énumérait sa mère en le berçant dans ses bras – et puis cet éventail immense et formidable, comme la roue d’un paon, endémique de Madagascar et que l’on appelle arbre du voyageur – un nom qui suffit à faire rêver. Sur la droite, après le tronc énorme d’une essence inconnue, une allée bien entretenue, bordée de palmiers, menant à une maison d’un blanc crème, baignée de soleil et que l’on devinait très vaste malgré la distance. Une maison coloniale, d’architecture créole, avec varangue et lambrequins. À droite de la propriété, derrière l’extrémité d’un plan d’eau couvert de nénuphars, quelques arbres fruitiers – jacquiers, bananiers, manguiers. Au loin enfin, des collines basses et bleutées qui se détachaient sur un ciel où les nuages s’amoncelaient, annonçant la pluie, le vent, peut- être l’orage. «Le vent qui fait chanter les palmes», murmurait Nina. D’un chant identique à celui des gouttes d’eau sur le bois de la véranda.
Il ne fallait jamais longtemps au jeune homme pour entrer dans le tableau et s’y abandonner complètement, dans la chaleur du soleil et les parfums de pays lointains. Un jour même, il s’y était presque perdu. C’était peu après la mort de sa mère, ils n’avaient pas eu le temps d’en explorer ensemble tous les recoins, elle ne pouvait plus le guider et, de l’autre côté du bassin, le jeune garçon, se laissant distraire par la logique presque scientifique qu’il pressentait dans l’agencement des plantes, avait manqué ne pas retrouver son chemin. Mais depuis, les lieux lui étaient devenus familiers. Il avait ses habitudes dans le jardin et connaissait les moindres recoins de la villa, tout comme ceux des bâtiments de service dissimulés juste derrière sa masse imposante. L’artiste cependant avait pris soin de laisser çà et là des pistes vers des espaces inviolés que l’on devinait à peine entre les coups de pinceau, de sorte qu’à chacun de ses voyages Andréa était encore susceptible, s’il le souhaitait, de de s’engager un peu plus loin, de découvrir un endroit nouveau sans même aller jusqu’à la naissance des collines ni jusqu’aux limites du domaine au-delà desquelles, par une superstition idiote devenue habitude, il ne s’aventurait jamais – il ne s’y aventurait jamais alors qu’il savait pourtant, selon ce que lui en avait dit sa mère lors de l’une de leurs dernières promenades, qu’un peu plus loin vers la gauche, de l’autre côté du cadre, se trouvaient l’océan, les plages et la barrière de corail.
Le jeune homme possédait bien d’autres lieux de promenade, conservés par exemple dans les vieux livres d’art posés sur sa table basse près d’un anthurium aux fleurs d’un rouge éclatant. Il aimait, en particulier, les miniatures persanes, la finesse du dessin des chevaux fougueux et des palais colorés. Et les estampes chinoises et japonaises, fleurs et oiseaux, paysages de montagne et d’eau s’écoulant de ses ouvrages au parfum de grimoires. Tous ces mondes que sa mère lui détaillait autrefois avec la nostalgie des exilés. Pourtant, jamais il n’y avait retrouvé l’atmosphère de la belle demeure de bois blanc et de son luxuriant jardin. «Pour entrer dans un tableau, lui chuchotait sa mère dans la quiétude de sa chambre d’enfant, il faut y trouver un intérêt particulier.» Et cet intérêt particulier, il le ressentait sans peine pour ce monde qu’elle avait peint. Peut- être juste ment parce qu’elle l’avait peint.
Cette toile était quasiment la seule que Nina eut réalisée, et achevée. Ses autres tentatives en la matière s’étaient limitées à quelques natures mortes et à une demi-douzaine de copies vendues aux touristes sur le parvis de Notre- Dame, un jour de déménagement, lorsqu’elle était étudiante. Mais aucune, à la connaissance de son fils, ne représentait un tel paysage. Ce tableau, elle ne pouvait s’en séparer, c’était le plus réussi, il marquait le début de ses rêves et de sa vie d’adulte. Elle l’avait copié à dix-sept ans, peu avant de partir pour Paris, lors d’une exposition temporaire organisée à Rennes près de l’appartement de ses parents. Il figurait parmi toute une série d’œuvres d’artistes des anciennes colonies européennes rescapées d’une collection particulière, mais, inexplicablement, il l’avait frappée plus que les autres et elle était parvenue, avec son sourire en biais, ses grands yeux rieurs et son talent, à amadouer suffisamment le gardien pour venir l’y reproduire aux heures de faible affluence. À mesure qu’elle avançait dans son travail, elle avait été frappée par les chemins de traverse, les petites choses et les odeurs dissimulées, l’air de rien, dans les circonvolutions du jardin et les couloirs de la demeure. «Tu vois, c’est un tableau beaucoup plus riche qu’on ne le pense», disait-elle à son fils une fois leur promenade achevée. Puis elle l’embrassait sur le front, éteignait la lumière et quittait la chambre. Fort de cette certitude partagée, l’enfant s’endormait, ses yeux se refermant doucement sur la date de réalisation de l’œuvre originale – 1863 – et la signature de l’artiste – F. Liotay – qui flottaient au bas du tronc gigantesque à la naissance de l’allée. Ce nom, il l’avait, depuis, recherché sur Internet, dans les livres d’histoire de l’art de sa mère et les bibliothèques, sans autre résultat que de vagues renvois à quelques homonymes : Francis Liotay, directeur commercial d’une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de vannes pour l’industrie, François Liotay, naturaliste décédé – justement – en 1863, un autre François Liotay, professeur à l’université Laval, ou encore Ferdinand Liotay, poète méconnu de la première moitié du dix-neuvième siècle.
Oubliant le bruit des couvercles de poubelles qui retombent et les voix joyeuses résonnant dans la cour de son immeuble parisien, le jeune homme s’engagea sur le
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Maintenant, il se disait que c’était peut-être pour cela que Yumi était partie si tôt, parce qu’il avait immédiatement et sans répit eu peur de la perdre, et cette peur était l’une des failles dans lesquelles s’immiscent les maladies et les peines.
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Pour entrer dans un tableau, lui chuchotait sa mère dans la quiétude de sa chambre d'enfant, il faut y trouver un intérêt particulier.
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Andréa s'engagea dans la rue en songeant qu'un jour cette ville, comme la propriété du tableau, disparaîtrait sous les eaux, deviendrait le royaume d'algues et de poissons argentés, de lambeaux de plastique et de morceaux de verre poli.
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A mesure qu'elle avançait dans son travail, elle avait été frappée par les chemins de traverse, les petites choses et les odeurs dissimulées, l'air de rien, dans les circonvolutions du jardin et les couloirs de la demeure. "Tu vois, c'est un tableau beaucoup plus riche qu'on ne le pense", disait-elle à son fils une fois leur promenade achevée.
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Virginie Bouyx vous présente son ouvrage "La Varangue" aux éditions le Pommier. Rentrée littéraire automne 2023.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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