Ah, la, la,,, Et pourtant j'adore Brackett ; il y a toujours un bon rythme narratif, du sens of wonder et des idées sympa mais ici c'est assez faible.
Malgré un bon début, la trame narrative semble improvisée et rapiécée, l'écriture trop rapide. La fin est à l'image du livre : bâclée, peu credible et sans grande surprise.
Cela reste distrayant mais sans plus : de la littérature de gare...
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Il se sentait loin du vaisseau, comme suspendu au-dessus des golfes profonds qui s'étendaient entre les îlots d'étoiles. En proie à une frayeur mêlée d'émerveillement, il plongeait son regard dans la nuit et la solitude majestueuse de l'espace.
A travers le dôme magique, il voyait les soleils flamboyants et les éclairs qui marquaient leur passage. Quelques uns étaient solitaires, d'autre formaient entre eux des colonies d'étoiles. il assistait au somptueux spectacle de la vie et de la mort à travers l'univers : les jeunes soleils à la blancheur aveuglante, les soleils d'or, les vieux soleils rouges et les soleils morts, noirs et couronnés de cendre. Il aperçut les plus lointaines galaxies, les nébuleuses en forme de serpent, les étonnantes et terrifiantes étoiles peuplant la Voie Lactée. Et en regardant tout cela il ne pensait ni ne ressentait plus rien, comme l'enfant encore tout ébloui d'être né.
De temps en temps, ses compagnons l'invitaient à s'arrêter pour boire les vins inépuisables en provenance des autres planètes : vin noir d'Antares, vin laiteux et âcre de Fomalhaut.
Perri lui expliqua le principe des mécanismes qui propulsaient le vaisseau - l'utilisation du cosmotron comme générateur de l'ultravitesse et des rayons du Cinquième Ordre.
Quand à la vitesse limite, les savants Vardda ont découvert un jour que les théories les plus absolues basées sur les connaissances acquises s'écroulent au fur et à mesure que ces connaissances s'étendent.
Qui sait où passe la frontière entre le sens du devoir et la folie ?