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EAN : 9782267043976
448 pages
Christian Bourgois Editeur (06/05/2021)
3.31/5   51 notes
Résumé :
Rien ne va plus pour Lucy : alors que sa thèse sur Sappho est au point mort, elle vit une grande rupture amoureuse et touche le fond de la dépression. Pour l'aider à remonter la pente, sa sœur lui propose de garder sa maison de Los Angeles le temps d'un été, à deux conditions : s'occuper de Dominic (son chien diabétique) et prendre soin d'elle. Voici Lucy enrôlée dans un groupe de parole de femmes au bord de la crise de nerfs aussi drolatique que cruel, mais qui est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Quel étrange roman !

On croit partir (d'après le résumé) sur une histoire de rupture amoureuse, de dépression et (on espère !) de reconstruction, mais très vite on se dirige vers une histoire hallucinante, qui flirte avec le genre fantastique, en passant auparavant par le glauque, le très cru.

Lucy (au bord de la quarantaine) n'en finit plus d'écrire une thèse sur Sappho, vivote grâce à un job dans la bibliothèque de son université, quand au bout d'années de relation, son petit ami rompt avec elle. Elle ne s'en remet pas , touche du doigt la dépression, le harcèlement et c'est là que sa soeur lui propose de venir garder sa maison au bord de l'océan à Los Angeles, et son chien diabétique, Dominic.

Lucy, qui n'est déjà pas un prix d'équilibre, se voit aussi obligée de fréquenter un groupe de parole, et ainsi, de côtoyer de femmes aussi chtarbées qu'elle, les écouter raconter leurs vies pas très stables (c'est un euphémisme..).

Au gré des rencontres internet, Lucy va remonter la pente du glauque infini, des rencontres sordides, jusqu'au jour où sur un rocher, à la plage, au milieu de la nuit, elle fait connaissance d'un nageur dont elle va tomber amoureuse, un homme "merveilleux"...


C'est un roman vraiment bizarre, très cru, sombre, glauque, le style se rapproche du langage parlé. Ce en quoi , je ne comprend absolument pas la poésie que certains ont vu dans ce texte.

Contrairement à ce qui est annoncé sur la quatrième de couverture, ce roman d'amour n'est pas inoubliable...

Ni hilarant ...

Juste un peu déprimant , en ce qui concerne les rapports hommes/femmes, qui apparaissent ici, comme catastrophiques, non "raccords", désastreux ( pour la femme ) ... Les hommes venant de Mars et les femmes de Vénus, tout s'explique ...

Juste percutant en ce qui concerne les groupes de paroles et les portraits esquissés. Un auteure très cash , un style acide..

Pas un personnage pour rattraper l'autre dans ce roman, l'être le plus pur , c'est le chien...

Mais si l'envie vous prend de fréquenter cette bande de dingues et paumés, sachez que ce roman part dans un style différent à un moment sans que le lecteur sourcille parce que c'est bien fait ou qu'à ce stade-là, le lecteur a baissé les bras...

Cru, très cru, un roman à ne pas mettre entre toutes les mains...
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A trente-huit ans, Lucy n'a toujours pas fini sa thèse sur les blancs dans la poésie de Sappho et sa vie amoureuse n'est pas en meilleure posture puisque son compagnon Jamie la quitte au profit d'une scientifique plus jeune. Compatissante, sa soeur lui propose de lui prêter sa superbe maison de Californie pendant qu'elle va passer des vacances en Europe avec son mari. La seule chose que Lucy doit faire, c'est s'occuper du chien, Dominic, un basset hound diabétique. Elle accepte et va se trouver enrôlée dans un groupe de paroles pour femmes délaissées et faire une rencontre décisive sur la plage. ● Quel roman original, un véritable ovni, qui passe au registre fantastique alors qu'on ne s'y attend pas ! ● Melissa Broder a aussi l'art et la manière de parler de la dépression et du sexe avec une sincérité incroyable, sans fausse pudeur. Certains peuvent être choqués par le vocabulaire cru qu'elle utilise et par des scènes d'un grand réalisme, mais je trouve que tout cela fonctionne à merveille. ● Certes, son roman n'est pas des plus roboratifs, il est même parfois assez déprimant (quoique plein d'humour), mais il m'a procuré un grand plaisir de lecture et je l'ai dévoré.
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« Encore une fois, je m'étais débrouillée pour planquer Sappho derrière un mec : plusieurs mecs cette fois. J'étais venu à Venice pour me débarrasser de l'influence des bites sur ma vie, et voilà qu'en fin de compte j'étais en train de me transformer en Hélène de Troie ».
Ça donne le ton n'est-ce pas ? le verbe est cru (jamais vulgaire), la pensée fulgurante (toujours pertinente). Melissa Broder a décidé de tout révéler, de ne rien cacher des sentiments de son héroïne, une trentenaire à la Bridget Jones perdue dans le labyrinthe de ses amours déçus. L'homme qui l'en sortira n'est pas comme les autres. Surfer, mythique, d'une animalité qui justifie si bien le vocabulaire employé par l'auteure pour écrire ses scènes de sexe.
D'abord perplexe, j'ai été conquise par la franchise et la fraîcheur de ce roman qui se permet même un changement de registre (passage au fantastique) sans que la magie et la spontanéité du texte en pâtissent. Un tour de force.
La prouesse de ce livre c'est aussi sa poésie, alors que l'auteur semble tout faire pour s'en éloigner, sacrifiant la pudeur et les belles formules sur l'autel de ses impressions les plus brutes et de ses instincts les plus violents.
Bilan : 🌹🌹🌹
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Lu au début du mois, c'est exactement le sentiment que j'ai eu : un miracle, brillant, d'humour, de finesse, de précision des sentiments à chaque page - quoique, souvent aussi, grinçant lorsque le glauque s'insinue dans les pages. Et pourtant là encore c'est introduit tout en subtilité, derrière l'humour presque noir des situations.
C'est fin, c'est extrêmement drôle, absolument réjouissant, on ressent immédiatement le métier de poétesse derrière la romancière.
Une belle découverte.
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mmm oui euh...
Alors 3 étoiles pour:
-m'avoir rappelé le très beau film La Forme de l'Eau.
-les (trop rares) fulgurances poétiques et le rappel à la mythologie grecque.
- l'Océan, les rochers, la plage

mais alors sinon...
les fulgurances poétiques sont trop rares et noyées (c'est le cas de le dire) dans une langue très crue et vulgaire. Alors peut-être est ce l'âge, moi (j'ai presque 10 ans de plus que l'héroïne, ne suis pas américaine et ai fini ma thèse depuis longtemps), mais il y a vraiment des femmes qui parlent comme ça de la sexualité ? Est on vraiment obligé d'écrire chatte, bite, couille ? Certes, il faut appeler un chat un chat mais d'autres mots existent (on peut varier un peu, la variété et la richesse de vocabulaire n'ont jamais fait de mal...enfin je crois). Est on vraiment obligé d'être dans cette description froide et clinique ? parce que ce n'est pas du tout érotique sensuel ou émoustillant...alors d'accord pour les rapports vite expédiés avec les amants pourris trouvés sur Tinder ou dans un Uber (c'est cru et glauque comme du Blanche Gardin sauf que Blanche Gardin arrive à rendre le glauque drôle, Mélissa Broder non), mais avec le meeeerveilleux Théo (au fait: pas merci à la 4ème de couverture qui fait qu'on devine très vite, bien avant la narratrice, en quoi Théo est merveilleux), avec Théo donc avec qui ça doit être l'extase, le nirvana, le septième ciel ou l'ivresse des profondeurs (pour rester dans la thématique) vu ce qui est (péniblement) décrit...ben désolée mais alors ça ne fonctionne absolument pas, c'est même limite ridicule tellement on n'y croit pas du tout que c'est chouette et qu'elle passe un bon moment tellement c'est mal écrit, pas chaleureux, zéro charge érotique zéro sensualité. Ca doit être l'âge ou moi. Peut-être que vous autres camarades lecteurs z et lectrices avez au contraire été emportés dans les flots (pour rester dans la thématique toujours)...pour moi ce furent les abysses. de perplexité.
Bon bref
Heureusement qu'il y a l'Océan, les rochers la plage et un poil de poésie qui a réchappé à l'épilation à la cire (ça c'était à la fois drôle , glauque et triste comme du Blanche Gardin)
Une pensée compatissante pour ce pauvre Dominic
Et pour le sofa blanc
donc 3 étoiles mais de justesse

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
" J'aime bien m'offrir des sorties culturelles en solo, a déclaré Brianne, sans bouger un cil. Rien que moi. Je vais au musée ou au cinéma, pour trouver l'inspiration et me reconnecter en tête à tête avec moi-même, dans un environnement créatif. Après, je m'invite au restaurant pour un bon repas, avec dessert en prime."
Ça avait l'air foutrement chiant.
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Étais- je si vide que ça pour avoir besoin que quelqu’un d'autre délimite une frontière et me dise qui j'étais ?
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La salsa... franchement c'était le coup de grâce, la preuve que Sara n'allait pas tout à fait aussi bien qu'elle le prétendait. Qi dansait la salsa ? Danser la salsa c'était le dernier arrêt sur l'autoroute du suicide.
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