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EAN : 9782859406875
528 pages
Phébus (03/11/2000)
3.85/5   20 notes
Résumé :
On vient de remettre sous les projecteurs l'œuvre de Bromfield (1896-1956) en rééditant coup sur coup Précoce automne (prix Pulitzer 1926) et Mississippi (boueux à souhait).

Une œuvre largement occultée aujourd'hui par le succès même qu'elle avait connu en son temps (des années vingt aux années cinquante) et qui valut à son auteur une réputation de romancier " populaire " - ce qu'il était assez loin d'être.

Une œuvre que l'on est en tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Si vous avez lu le premier roman de Louis Bromfield, la Colline aux Cyprès, vous ne serez pas dépaysés.
Dans Emprise nous retrouvons les mêmes personnages mais cette fois-ci du point de vue d'Ellen.
Nous remontons le temps pour revenir aux débuts de cette jeune fille, dévorée par l'ambition de devenir une pianiste mondialement reconnue, elle a le génie et le talent, il lui manque le coup de pouce pour sortir de son univers étriqué qu'elle exècre.

Son existence se déroule dans la Ville. Cette cité, construite en son temps par les pionniers, est devenue une ville industrielle où les aciéries recouvrent tout de suie noire.
Lily Shane, sa cousine qui mène son existence libre à Paris, lors de l'une de ses visites à la Ville, lui insuffle le courage qui lui manquait pour prendre son destin en main et échapper à son étouffante et affectueuse mère Hattie, dépassée par la violence qui émane de sa fille comme un volcan prêt à exploser.

Ellen prendra donc la fuite, avec celui qui deviendra son mari, Clarence, pourtant promis à une autre contre son propre gré, écrasé et exalté par la passion qui émane de la jeune fille et souhaitant lui aussi se sortir d'une union qu'il ressent déjà comme désastreuse. Cette union malgré sa dévotion et son affection envers Ellen sera encore plus désastreuse, il se consume de ne pas être à la hauteur de la jeune femme.

Ellen dévore tout, écrase tout, elle est impitoyable avec elle-même et avec les autres. Sa raison et son ambition guident son destin. Tout pour son art, sa carrière et rien d'autre.
Louis Bromfield réussit pourtant le tour de force de ne pas nous faire détester cette jeune femme sans pitié aucune, derrière elle l'herbe ne repousse pas et qui se sert des autres pour assouvir son ambition aux mépris des conventions, car d'elle émane une force et un vent de liberté.

Ellen deviendra une grande pianiste virtuose sous le pseudonyme de Lili Barr. Son existence est consacrée à son art, sa carrière et à honnir la Ville.

Ellen refuse toute compromission, toute entrave. Elle cédera un instant à la passion mais là encore l'homme ne sera pas à la hauteur de notre trop flamboyante héroïne.

Louis Bromfield tisse un roman avec des femmes de caractère, que ce soit Lily Shane que nous retrouvons après la Colline aux Cyprès, Hattie la mère d'Ellen, Sabine la rivale amoureuse d'Ellen et bien sûr l'indomptable Ellen, qui est certainement un des plus beaux personnages de l'auteur.
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Ce n'est pas du tout un roman à l'eau de rose comme le titre ou la 1ère de couverture pourrait le sous-entendre ,l'analyse psychologique très fine me fait penser à Somerset Maugham ou Graham Greene et la description des société françaises et américaines du début du xx ème siècle nous montre combien ces sociétés ont évolué en un siècle. A signaler également de très beaux portraits de femmes.
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Encore un bon Mary Higgins Clark même si j'ai été un peu déçue sur un point.
Ce livre traite de deux enquêtes en même temps :
- Delaney qui recherche sa maman biologique;
- le procès de Betsy Grant qui est accusée du meurtre de son mari, atteint d'Alzheimer.
Ce qui m'a déçue est le premier point. J'ai deviné beaucoup trop vite à mon goût qui sont les parents biologiques de Delaney. le procès, en revanche, m'a tenu en haleine jusqu'au bout. J'avais une petite idée de l'assassin mais la vérité était tout autre.
Betsy était condamnée d'avance. Surtout que les témoignages n'étaient pas en sa faveur.
Delaney, en tant que journaliste, couvre ce procès. Elle est persuadée de l'innocence de Betsy et s'inquiète de la voir se dégrader physiquement tout le long du procès. Elle a l'art de s'attacher aux suspects lors de certaines affaires.
Son travail lui demandait pourtant d'être neutre et c'est ce qu'elle essaie de faire.
Comment Delaney va-t-elle réagir quand Alvirah et Willy (deux amis à qui elle a confié l'enquête sur ses origines) vont lui apprendre l'identité de ses parents?
Betsy sera-t-elle condamnée? Qui d'autre aurait pu tuer Ted Grant et pourquoi?
Je vous invite, si vous aimez Mary Higgins Clark, de lire ce livre. La lecture est agréable et il se lit vite grâce à la petitesse de ses chapitres. Ce qui fait d'ailleurs que le suspens monte d'un cran à chaque début de chapitres.
Lien : https://leslecturesdemy.word..
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J'ai lu presque tous les ouvrages de L. Bromfield et les ai aimés; donc à relire encore.
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Très facile à lire et captivant tout le long même si la fin est facilement devinable. Je le conseil aux amateurs de roman policier. Mary Higgins Clark reste une reine du suspense, mais en vieillissant ses romans sont moins noirs. L'histoire est bien menée, bien construite, avec de nombreux personnages au début, mais peu à peu tous les fils se démêlent, un peu trop bien ! le thème très humain est celui de la maladie d'Alzheimer précoce dont est atteinte la victime dont la femme s'occupe avec dévouement.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Parfois la musique (spécialement quand il s'agissait des oeuvres de ces détestables compositeurs modernes) devenait si violente qu'elle arrivait à submerger le flot des potins des commères de Mme Gigon. A ce moment, la vieille aveugle levait vers le plafond ses yeux sans vie et faisait remarquer aux autres :
- c'est la cousine de Mme Shane, Ellen, c'est une femme violente, "une femme sauvage"... Elle souffre d'un excès de vitalité.
Ce à quoi Mme de Cyon, hochant la tête, répondait :
- Tiens, tiens ! peut-être irait-elle mieux si elle avait un amant ! Une jeune veuve comme elle...
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