Diplômé du Amherst College,
Dan Brown y a longtemps enseigné avant de se consacrer à l'écriture. Passionné de codes secrets, il écrit plusieurs thrillers avant de connaître un succès fulgurant avec
Da Vinci Code. Traduit dans des dizaines de langues, adapté au cinéma par
Ron Howard, ce roman a conquis des millions de personnes dans le monde entier.
Best-seller vendu à 86 millions d'exemplaires,
Da Vinci Code est un véritable phénomène d'édition. Son succès a engendré toute une vague de parutions permettant de «décoder» les environnements dans lesquels évoluent les personnages du roman. Mais qu'en est-il vraiment ?
Da Vinci Code est surtout un roman polémique, qui correspond à une niche de marché, à moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une supercherie marketing...
Ceux qui aiment les intrigues mystiques arriveront peut-être à se laisser emporter par le suspense et le rythme haletant de cette fiction originale. Les autres seront forcément déçus, le roman de
Dan Brown n'ayant pas d'autre prétention que celle de divertir et distraire le lecteur.
La clé du succès tient plutôt de l'opération marketing que du talent littéraire et on conviendra facilement que
Dan Brown n'est pas
Umberto Eco !
Da Vinci Code n'est qu'une fiction divertissante comme il en existe tant d'autres, un mélange plus ou moins adroit de polar ésotérique et/ou théologique qui réactive de vieilles théories fumeuses (voir le «mystère» de Rennes-le-château) et dont le rythme et les multiples rebondissements ne servent qu'à mieux embobiner le lecteur et pallier les nombreuses incohérences et invraisemblances que compte l'intrigue.
Faussement érudit, archi-prévisible et truffé de lieux communs,
Da Vinci Code n'est qu'un grand déballage oiseux, un roman de gare fantaisiste écrit par un écrivain qui n'en est pas un.
Lien :
http://histoiredusoir.canalb..