James Brown (II)/5
11 notes
Résumé :
Présentation ( Extrait de la préface de Jerry Stahl ):
Certaines vies suivent un itinéraire sinueux. D’autres empruntent une trajectoire rectiligne et passent tel Lucifer d’un paradis artificiel à l’enfer. Que l’on ne se méprenne pas : le jeune James Brown est loin d’être un ange. À l’instar de son célèbre homonyme afro-américain, James Brown est tourmenté par une horde de démons à l’échelle de son talent.
Son extraordinaire livre – plus une vi... >Voir plus
Certaines vies suivent un itinéraire sinueux. D’autres empruntent une trajectoire rectiligne et passent tel Lucifer d’un paradis artificiel à l’enfer. Que l’on ne se méprenne pas : le jeune James Brown est loin d’être un ange. À l’instar de son célèbre homonyme afro-américain, James Brown est tourmenté par une horde de démons à l’échelle de son talent.
Son extraordinaire livre – plus une vi... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Les carnets de L.A.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2)
Ajouter une critique
Je crois que j'ai un peu trop lu ce genre de textes autobiographiques pour y trouver quelque chose de vraiment nouveau dans le fond : Les carnets de LA, c'est en effet, encore une fois, le récit d'un homme qui trouve le chemin de la rédemption par l'écriture - et ce en racontant sa vie sans concessions - , qui exorcise ses démons que sont l'alcool et/ou la drogue par cet intermédiaire également. Quant à la forme, autant certains auteurs de cette veine comme Dan Fante, Mark Safranko, ou encore Tony O'Neill, parviennent à marquer leur singularité littéraire, et donc à donner à leur récit, bien qu'attendu, beaucoup plus de saveur, autant James Brown n'est à aucun moment parvenu à me toucher, à m'interpeller, de quelque manière que ce soit, du fait d'une écriture justement sans relief. Ce n'est que l'histoire "banale" d'un déglingo comme on en trouve de maintes publications aux Etats-Unis dans la littérature contemporaine depuis Buk. Je passe donc mon tour pour un autre recueil de textes...
Lien : https://lartetletreblog.word..
Lien : https://lartetletreblog.word..
Les Carnets de L.A. sont le témoignage écorché d'un addict tabassé par la vie. L'incarcération maternelle, le suicide fraternel et les incapacités paternelles plongent James Brown dans une spirale d'alcool et de drogues dont il se repent (ou non) dans ce recueil.
C'est une course poursuite après la vie, après lui même dans laquelle nous plonge ce professeur de littérature ravagé mais jamais dépourvu de second degré et de dérision quant à sa situation. L'homme est faible, son esprit vif!
Les Carnets de L.A. est un recueil féroce qui éloigne des clichés californiens. On y croise une population américaine fragile et intense à l'image de cet auteur qui se livre ici avec la pudeur de la franchise.
L'humour noir de James Brown est malheureusement survendu. Il y'a dans son écriture la brutalité assassine de Bukoswski et l'authenticité de Jerry Stahl (Perv, une histoire d'amour) -qui préface d'ailleurs le recueil-.
La légèreté apparente qui hante le récit est une drogue, d'un genre un peu différent de celles qu'ingère l'auteur, mais aux appels desquelles on cède avec dévotion.
Les Carnets de L.A. raconte l'errance impitoyable et la survie probablement malgré lui d'un auteur sidérant.
James Brown a publié une suite à ses Carnets de L.A. dont on espère une traduction prochaine par les éditions 13e note.
FJ
Lien : http://www.madamedub.com
C'est une course poursuite après la vie, après lui même dans laquelle nous plonge ce professeur de littérature ravagé mais jamais dépourvu de second degré et de dérision quant à sa situation. L'homme est faible, son esprit vif!
Les Carnets de L.A. est un recueil féroce qui éloigne des clichés californiens. On y croise une population américaine fragile et intense à l'image de cet auteur qui se livre ici avec la pudeur de la franchise.
L'humour noir de James Brown est malheureusement survendu. Il y'a dans son écriture la brutalité assassine de Bukoswski et l'authenticité de Jerry Stahl (Perv, une histoire d'amour) -qui préface d'ailleurs le recueil-.
La légèreté apparente qui hante le récit est une drogue, d'un genre un peu différent de celles qu'ingère l'auteur, mais aux appels desquelles on cède avec dévotion.
Les Carnets de L.A. raconte l'errance impitoyable et la survie probablement malgré lui d'un auteur sidérant.
James Brown a publié une suite à ses Carnets de L.A. dont on espère une traduction prochaine par les éditions 13e note.
FJ
Lien : http://www.madamedub.com
Citations et extraits (13)
Voir plus
Ajouter une citation
La nature a doté tous les animaux de systèmes de défense contre les prédateurs. Les cerfs et les lapins courent vite et ont l’ouïe très développée. Les oiseaux volent, les tortues ont une carapace dure, les mouffettes projettent un liquide visqueux et nauséabond. Pour sa part, le cochon nain vietnamien, un petit mammifère court sur pattes, avec un poil dru et rêche, est doté d’un cri capable de paralyser ses ennemis et de leur figer le sang.
Tout l’art consiste à reproduire la même histoire, non pas une ou deux fois, mais des centaines de fois, tout en intégrant des bribes de réalité à chaque page. Le plus dur est de les intégrer de manière harmonieuse et naturelle, de donner une impression de spontanéité dans l’écriture.
Certaines personnes ont du mal à s’endormir ou souffrent carrément d’insomnie quand elles sont contrariées. Or il suffit d’un peu d’entraînement et on parvient à dormir sans peine. Cela peut même devenir une seconde nature. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
À force d’essayer de faire la part entre autobiographie et fiction ou invention, et d’essayer ensuite de tout remettre en forme, je suis arrivé à la conclusion que la vérité, la réalité ne sert à rien, si ce n’est de catalyseur pour écrire une histoire.
Je mesure ma vie en pages, en histoires lues ou écrites. En vieillissant je prends de plus en plus conscience du temps qui passe, de chaque minute écoulée, de la distance parcourue, de l’argent, des dollars.
Les Dernières Actualités
Voir plus
Quiz
Voir plus
Les écrivains et le suicide
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.
Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo
8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes :
suicide
, biographie
, littératureCréer un quiz sur ce livre1720 lecteurs ont répondu