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sur 784 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est vieux, il est moche, il est ivre du matin ou soir. Son premier geste en se levant sur les douze coups de midi est d'aller aux chiottes pour gerber les restes de la veille. Et pourtant, malgré son aspect dégueulasse, les plus belles poulettes et pouliches lui courent après, se ruent à ses basques pour se faire tringler par un vieux presque célèbre. Il ne pense qu'à la baise, et se lève les plus beaux culs de L.A., Vancouver ou du Texas. Difficile à imaginer, pourtant c'est véridique. Son talent : la baise et l'écriture. Charles Henry Bukowski, le plus grand poète contemporain ! le poète, bourré toute la journée, qui conçoit sa journée en fonction de ses plans « baise », des courses à l'hippodrome, de son stock de bières, de vodka et de sherry, et accessoirement de ses envies d'écriture en martelant sa machine sur sa table de cuisine en formica. La vie idéale, ou presque : au jour le jour, à profiter simplement de l'instant présent tel un moine zen aux moeurs légèrement plus libérés.

Women, c'est l'histoire de Hank et de ses femmes. Elles sont nombreuses, belles pour la plupart. de magnifiques jambes. Hank fantasme sur les jambes. Il se fout presque du reste, du moment que les jambes sont là. Les gros nichons, ce n'est pas vraiment son truc, mais les jambes, les cuissots, là c'est autre chose ! Mais Hank a un problème. On pourrait croire qu'il passe d'une nana à l'autre, avec une attitude méprisante et condescendante, pourtant Hank est un amoureux fou. Un regard sur ses jambes, sur son cul, sur sa bouche, et il en devient amoureux. Il se comporte mal envers la gente féminine, mais ne se cherche pas d'excuses. Il le sait, elles le savent. C'est dans sa nature, parce que gosse, il a été privé de tant d'amour. C'est un vieux misogyne, dégoûtant, accro à l'alcool et au sexe. A son âge, il ne peut changer. Pourtant, au fil de ses conquêtes et de ses chapitres amoureux, on a le sentiment qu'il aimerait bien s'améliorer, qu'il voudrait peut-être montrer un peu plus de respect envers celles qu'il aime. Mais c'est plus fort que lui ; il ne peut s'empêcher de regarder le prochain beau cul du coin de la rue et de fuir avec elle, pour y planter son monstrueux poireau violacé.

Il y a les anti-Bukowski qui ne peuvent ne voir en lui qu'un être méprisant et malsain, utilisant son pseudo statut de poète pour abuser de jeunes filles à peine majeures ; ceux qui peuvent être horripilés et affligés de lire une telle littérature composée d'une succession invariante de séances de sexe, de beuveries incontrôlées, et de vomissements compulsifs. Et puis, il y a les fans, les inconditionnels. Moi en l'occurrence. Je me fous totalement que ce mec baise à longueur de journée des midinettes, se promène en caleçon sale sur son balcon une bouteille à la main, chevauche les plus belles filles de L.A. Parce que derrière cette image de vieux bourru et bourré que Hank entretient dans ses romans, je sens qu'il y a un homme perdu, en mal de vivre, qui a un besoin incessant de tendresse, d'amour et de sexe. C'est un alcoolique, un drogué de la fellation, sodomie et cunnilingus. Il ne se passionne pas que pour les jeunes filles, il peut s'intéresser aussi à leurs mères. Mais c'est avant tout un mec qui me fait rire, énormément même, un gars qui a du cran et du coeur. C'est un passionné de la vie, qui ne vit que pour le plaisir de cette vie et pour qui rien d'autres ne compte. Alors oui, il peut être infect, mais je lui pardonne volontiers tant qu'il arrivera à m'arracher à mon quotidien par ses divagations des plus fantasques, tant que j'éclaterai de rire en lisant ses histoires de poireau, tant que je fantasmerai, moi aussi, sur ses conquêtes, jeunes, belles, noires, rousses, connes ou mêmes intelligentes.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Imaginez la version féminine de Bukowski : une vieillissante de cinquante piges, le ventre qui dégouline au-dessus d’une vieille culotte dégueulasse, des mamelles flasques, l’œil vitreux, les cheveux filasses et l’haleine à gerber. Le teint couperosé par l’alcool, elle emmerde télé shopping et les programmes minceur de Femme Actuelle. Elle ne prépare pas la soupe, ne récure pas le sol ni rien d’autre parce que sa seule activité pseudo-lucrative c’est l’écriture de poèmes. Imaginez une vieille dégueulasse dans son genre et posez-vous la question : baise-t-elle ? Si elle est mariée y a peut-être une chance, à condition que le mari soit aussi dépourvu de charme qu’elle et qu’il ne puisse pas se faire la voisine. Sinon c’est pas gagné. Quant à savoir si elle baise des gamins de trente ans de moins qu’elle minimum, c’est exclu, à moins de jouir de la popularité et des phynances d’une Claire Chazal.


Donc moi, quand j’ai lu ces histoires de Women, je me suis plutôt vue du côté des gamines qui se font embrocher par le vieux Buko sachant qu’au-delà de trente ans (trente-deux, on va être gentille), toute femme qui n’est ni mère ni épouse –c’est-à-dire qui n’est pas encore morte- connaîtra une agonie encore plus épouvantable. Plus baisable, bonne à rien, aimée de personne, elle pourrait écrire des poèmes comme le bon vieux Buko mais personne ne les lirait.


Ouais, il a sacrément de la chance ce bon vieux Buko. Bien sûr, tout ce qu’il écrit ne doit pas être tout à fait vrai. Il suffit de relire la première phrase : « J’avais cinquante ans et n’avais pas couché avec une femme depuis quatre ans », et du jour au lendemain il se tape la terre entière. Certes, il avait les crocs mais enfin, on rigole bien entre nous pas vrai ? Mais quand même, tout n’est certainement pas faux non plus et c’est vrai que les vieux ont plus de facilité que les vieilles pour lever de la viande fraîche. C’est pour ça que nous, femmes, sommes appelées « le sexe faible ». C’est pas qu’on gagne moins de fric, qu’on nettoie les toilettes et qu’on fait des gosses, non, c’est qu’on doit surveiller notre consommation de bière pour pas avoir un gros ventre plein de graisse alors que même si notre silhouette nous permet encore de passer entre les barreaux d’une porte de prison à cinquante ans, c’est pas dit qu’on lèvera le premier gosse passé à portée de main.


Bon, voilà, et pourquoi j’aime Bukowski ? Parce qu’il a une philosophie de vie simple contre laquelle aucun Nietzsche, Spinoza et Wittgenstein ne peut rivaliser (et pourtant, je les estime ces braves reclus de la vie). Il s’agit d’éviter tout ce qui ne permet pas de rester au lit toute la journée en picolant. A part ça, Bukowski apprécie la lecture et l’écriture. Ça fait noble de nos jours mais y a quarante ans peut-être, ces activités n’étaient pas encore devenues le signe de distinction d’une élite qui n’est en fait qu’évitement de la médiocrité.


C’est mon amoureux qui m’a chaudement recommandé ce livre, averti certainement de ses vertus aphrodisiaques et de ses incitations à la débauche éthylique. J’étais pourtant convaincue mais enfin, c’est toujours bon de le rappeler. C’est ça la vraie vie les gars et, pas plus tard que dimanche matin, alors que j’étais à la laverie de la Guillotière et que j’attendais la fin de ma machine, je relevais dans la Bible ces passages : « Enivrons-nous des vins exquis et parfumons-nous » (Sag, 2, 5), « Combien sont belles tes mamelles, ma sœur, mon épouse ! tes seins sont plus beaux que le vin… » (Cant, 4, 10) ou encore un beau programme : « Dès le matin, levons-nous pour aller dans les vignes […] : là je t’offrirai mes seins… » (Cant, 7, 11-13). Bukowski le bon apôtre ne dit rien d’autre et si le message de la Bible vous semble un peu obscur, essayez donc de lire de ces Women, vous percuterez enfin le vrai sens de la vie.

Lien : http://colimasson.blogspot.f..
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Mesdames et Messieurs ceci est ma première critique : l'indulgence est de mise.
Je vais certainement être chiante, ennuyeuse.. pour ma défense, j'ai pas baisé depuis 3 mois, donc je suis légèrement à cran, et ça peut se ressentir à l'écrit.
Bref, ma gueule.

Bukowski.. j'aurais aimé qu'il soit membre de ma famille, le tonton pervers/relou de qui on a, mine de rien, beaucoup a apprendre.
C'est un romantique, à n'en pas douter, et pour celles et ceux qui s'offusquent de sa façon d'écrire, je vous invite à regarder le documentaire "Born into this", et vous y verrez un homme à l'oeil malicieux, le regard presque... enfantin, j'ose le dire.
Touchant, il est touchant de vulgarité.
Un écorché vif sous une carapace de gros porc. (Ce sont les hommes les plus intéressants.) ((J'aime les porcs.))
Et ce défilé de petites (ou grosses) chattounettes, il les a aimé, à sa façon et de toutes les manières possibles. Ce ne sont pas juste des parties de baise (laissez - moi y croire) , il est amoureux.. des femmes.
J'y ai vu, entre les lignes, un besoin criant de tendresse, d'amour, et une ôde à la féminité. Tantôt hystérique, parfois timide, souvent salope.
Oui, j'ai été attendri par ce vieux dégueulasse qui m'a valu également, de gros éclats de rire. Et femme qui rit... femme qu'est contente.
J'ai aimé rencontrer ces/ses femmes et partager cette intimité avec lui, au milieu de la gerbe, des cadavres de bouteilles et des bides qui dépassent du t-shirt.
Bukowski est un vivant, il vit à un niveau d'intensité inconnu de beaucoup.
Tout est brut, sans emballage pour faire joli. C'est cash, c'est sale.. c'est jouissif.
Encore.
Merci.
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Excusez pour cette critique tardive,rôle de mamie oblige,suis très prise avec mes petits" piou-piou",je rectifie " le tir" .
Juste un extrait et tout est dit:
《Ce soir- là,elle a descendu une demi-bouteille de vin rouge,du bon vin rouge: elle était triste et calme.Je savais qu'elle me mettait dans le même sac que les turfistes et autres amateurs de boxe--elle n'avait pas tort.J'étais avec eux,j'étais l'un d'eux.Katherine savait qu'il y avait chez moi quelque chose de malsain,quelque chose qui clochait ,dans mes actes comme dans mon être. Tous les mauvais trips m'attiraient: j'aimais boire,j'étais paresseux ,je ne défendait aucun Dieu,aucune opinion politique, aucune idée, aucun idéal. J'étais installé dans le néant ,dans l'inexistence et je l'acceptais.Tout cela ne faisait pas de moi une personne intéressante; mais je ne voulais pas être intéressant. La seule chose que je désirais vraiment c'était un espace doux et nébuleux pour vivre,et qu'on me fiche la paix.D'un autre côté, quand je me soûlais, je hurlais,je devenais fou furieux,je perdais la tête.Les deux types de comportements s'accordaient mal.Je m'en moquais.
La baise fut formidable cette nuit-là ,mais ce fut cette nuit-là que je perdis Katherine.Je n'y pouvais rien( page 146).
L'extrait que je vous ai mis ,parle de lui- même !
C'est du Henri Chinaski, ou du Bukowski, on aime ou on n'aime pas, pas de demi-mesure ,toutes les occasions sont bonnes pour l'alcool, le sexe ,le poète est en vogue,c'est du brut! Mais sous ce mal de vivre ,que de tendresse camouflée par pudeur! J'ADORE!
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Il y a quelques jours on ressortait de notre bibliothèque deux bouquins de John Fante : le vin de la jeunesse et Grosse faim.
Fante, on l'a dit, c'est un peu le père spirituel de Charles Bukowski.
Un Bukowski qui a d'ailleurs grandement contribué à la popularité de Fante.
On tient avec ces deux-là, deux grands écrivains américains, deux piliers de ce siècle de littérature.
Bukowski c'est un peu et en de nombreux points le Serge Gainsbourg de la littérature US : provocateur (avec sa bouteille de pinard chez Bernard Pivot, c'était en 1978 et l'INA a gardé ça en boîte), le physique pas très beau mais grand collectionneur de femmes, grossier personnage et poète sublime.
Dans Women, Bukowski écrit sur les femmes. Enfin c'est ce qu'il dit ou c'est ce qu'il veut faire croire.
Mais, tout bien pesé, on s'aperçoit vite d'une différence essentielle entre le personnage autobiographique de Bukoswki, Hank Chinaski, et Arturo Bandini, le personnage fétiche de John Fante.
Ceux qui se dévoilent sous la plume de John Fante, ce sont «les autres» : la famille, les copains, les filles, le père, la mère, les oncles, et l'on apprend finalement très très peu de choses sur le petit Bandini/Fante.
Bukoswki, tout au contraire, parle avant tout de lui, enfin de Hank Chinaski.
Dans Women, les femmes défilent dans le lit de Chinaski comme dans la vie de Bukowski, mais l'on apprend finalement très peu de choses sur elles. Et c'est bien Bukowski/Chinaski qui se met à nu.
Est-ce l'âge ? l'époque ? mais les charmes sulfureux de Bukowski semblent aujourd'hui bien éventés. Certes on y parle de sexe et d'alcool, on y baise le soir, on y picole toute la nuit et on y dégueule au petit matin, mais cela ne choque plus guère.
Car la vie de Chinaski/Bukowski est ainsi faite ...
... de beuveries :
[...] C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.

... de coucheries :
[...] - Je t'invite dehors pour le petit-déjeuner, j'ai dit.
- D'accord, a répondu Mercedes. Au fait, on a baisé, hier soir ?
- Nom de Dieu ! Tu ne te souviens pas ? On a bien dû baiser pendant cinquante minutes !
Je ne parvenais pas à y croire. Mercedes ne semblait pas convaincue.
On est allé au coin de la rue. J'ai commandé des oeufs au bacon avec du café et des toasts. Mercedes a commandé une crêpe au jambon et du café.
La serveuse a apporté la commande. J'ai attaqué mes oeufs. Mercedes a versé du sirop sur sa crêpe.
- Tu as raison, elle a dit, on a dû baiser. Je sens ton sperme dégouliner le long de ma jambe.
(et encore, on a choisi un extrait soft !)

... et de littérature :
[...] Les écrivains posent un problème. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend comme des petits pains, l'écrivain se dit qu'il est génial. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend moyennement, l'écrivain se dit qu'il est génial. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend très mal, l'écrivain se dit qu'il est génial. En fait la vérité est qu'il y a très peu de génie.

Mais rapidement derrière ces propos apparemment scandaleux mais qui ne sont qu'un écran de fumée (et auxquels il serait bien dommage de s'arrêter et de passer ainsi à côté de ce « génial » écrivain), apparait bien vite le désarroi de Chinaski et c'est ce qu'on retiendra de cette relecture de Bukoswki.
Un misogyne qui ne peut pas se passer des femmes, un misanthrope profondément humain.
Capable d'écrire, entre deux énormes grossièretés :
[...] En beaucoup de domaines, j'étais un sentimental : des chaussures de femmes sous le lit; une épingle à cheveaux abandonnée sur la commode; leur façon de dire « je vais faire pipi »; ...

Pour celles et ceux qui aiment farfouiller au fond de l'âme humaine.
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Bukowski c'est la débauche mêlée à l'amour, la déchéance à l'espoir, l'outrance à la sincérité. Il nous fait entrer au fin fond de son gros bide dans lequel on ne pense y trouver que du Whisky. Mais Bukowski à travers women nous montre sa merde, nous la met dans une assiette et nous demande de la bouffer. Ce sont ses peines, ses craintes, ses angoisses qui apparaissent en toile de fond, brodées dans les plaisirs de la chair.
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Mon premier Bukowski ! J'ai adoré ! J'ai donc hâte de découvrir les autres !

Au premier abord, le personnage nous semble misogyne, désagréable, centré sur lui-même, ses petits plaisirs, ses baises, son alcoolisme, sa déchéance ... Mais, on découvre un homme qui a souffert, qui souffre, qui se remet finalement en question, et puis qui ose se donner une nouvelle chance, la chance d'être quelqu'un de meilleur, il l'aimerait, il le désire ...

J'ai aimé le côté glauque et sombre, le côté directif des mots, les ténèbres des hommes, les doutes, la simplicité, l'honnêteté de ce roman autobiographique. A lire !
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"Le débile préposé aux informations télévisées venait tout juste de me souhaiter une "Bonne et heureuse année".
Je détestais qu'un inconnu me souhaitât une "Bonne et heureuse année". Comment savait-il à qui il avait affaire ? Je pouvais parfaitement être un type qui venait de bâillonner une gamine de cinq ans, de la pendre au plafond par les chevilles, tout en se préparant à la hacher menu."

Merde.
J'ai PRIS MON PIED.
Merde.

Bon, avec Bukowski c'est plus ou moins toujours la même chose : beuverie, sexe, courses hippiques. Au moins on est rarement dépaysé. Et dans ce roman Buk cause des femmes. Des femmes qu'il a connues. de ses femmes.
Et il y en a un paquet qui défilent.

À première vue on pourrait appeler ce bouquin "Autobiographie d'un gros beauf". Mais pas quand c'est Buk. Parce que Buk, il cause de sa vie et DE CE QU'IL CONNAÎT, et il en cause sans artifices ; si bien que je ne peux que l'aimer : justement car il ne craint pas de montrer à quel point il est détestable.

Buk à passé les 50 balais. La gloire arrive. Fini les tafs de merde, maintenant on le paie 500$ pour venir lire ses poèmes en public. Il trouve ça ridicule, il n'aime pas ça, mais c'est plutôt la belle vie.
Il peut se lever à midi.

Ce livre cause donc de sexe, beaucoup, et d'alcool. Évidemment, car Buk boit TOUT LE TEMPS. Mais ça ne m'a pas dérangé, pas comme si ç'avait été forcé. C'est comme sa : c'est sa routine. Qu'on l'adule ou qu'on la condamne, c'est la sienne.
De toute façon il vous emmerde.

Ce roman est drôlement cynique. J'ai éclaté de rire quelques fois. Souvent souris. C'est de la bonne merde et même si ça peut sembler redondant, j'ai bouffé les 400 pages avec plaisir et beaucoup apprécié la fin qui clôt parfaitement tout ce tralala.

C'est, parmi mes lectures de l'auteur, celle qui m'a le plus touchée : parce qu'il se livre. Bukowski poursuit l'idéal de combler son vide, ce manque affectif lié à une enfance dénuée d'amour. Il est souvent odieux, et il le sait - mieux, il le dit ! et le déplore. Mais il est aussi capable de faire montre de beaucoup d'humanité et poursuit la vague idée de tomber amoureux.

Voilà. Je pense que ça été ma meilleure lecture de l'année.

Bisous
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Un des meilleurs Bukowski que j'ai lu. On retrouve les aventures de Chinaski, poête et écrivain, avec un penchant pour l'alcool et pour le sexe. dans ce roman Henri nous parle de ses bitures, descentes en enfer, sa passion pour le tiercé et surtout de ses aventures sexuelles. du sexe, de la sueur, des chattes, des larmes, de la gerbe, des tripes. le sujet pourrait paraître vulgaire. On finit par s'attacher à Henri, au fil des pages. Ce bon vieux Henri nous confie ses angoisses, son déséspoir, Il nous parle surtout de son amour immodéré pour les femmes dans un style simple sans équivoques. Je trouve ce roman rempli d'humanisme.
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une ode à l'amour vache et à la bonne chair.
Comment au travers de sa façon de parler des femmes, il évoque en creux sa propre détestation et le dégout que lui inspire son être.
Le meilleur pour moi de ses livres... Je me suis régalé
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