Maman a tort

De cet auteur, j'avais détesté "Un avion sans elle" (l'horrible crime qui sous tend l'histoire s'avère être... un avortement !), moyennement accroché sur "N'oublier jamais", et c'est avec Mass critique/Babelio que je décide de retenter le coup avec son dernier roman dont le pivot central est un enfant de trois ans. Il confie à son psychologue scolaire des histoires de châteaux et de pirates, mais ne démord pas du fait que sa mère n'est pas sa vraie mère. le psychologue, Vasile, va demander à la commandante Marianne Augresse un coup de main. Cette dernière doit également retrouver les coupables d'un cambriolage qui a mal tourné.

L'intrigue, bien que capillotractée comme dans tous les romans de Bussi, marche et nous tient en haleine. Ceci dit, pourquoi tant de clichés ? La commandante Augresse, qui s'occupe de deux affaires à la fois, est totalement obnubilée par le fait de se trouver un mari et d'avoir un enfant ! Elle ne cesse de fantasmer sur tout ce qui a un pénis ; je ne suis vraiment pas convaincue de l'intérêt de cette fixation dans l'histoire, sinon à l'alourdir et à trouver la commandante ridicule. J'ai remarqué que dans tous les romans de Bussi, on trouvait de bonnes grosses idées reçues sur les femmes et les hommes, et sur les arabes dans "N'oublier jamais". Il faudrait vraiment que Mr Bussi cesse de lire "Mars et Vénus" et construise des personnages réels, étoffés, dont la psychologie ne s'appuie que sur le sexe/le physique. Il aurait tout à y gagner.

Sinon, un roman qui se laisse lire, dont la fin est étonnante, idéal pour les vacances à venir !
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Dans ce livre on suit Malone, petit garçon de trois ans qui raconte à tous que sa maman n'est pas sa maman. Il l'aime bien, elle est gentille et lui fait de la tarte au caramel, mais voilà ce n'est pas sa maman.
Je dois avouer que j'ai été agréablement surprise par Michel Bussi dont je connais que très très peu l'oeuvre. Dans ce roman il nous emmène d'un endroit à un autre, d'une solution à une autre pour les démonter une à une par la suite. Un roman de 540 pages qui nous tient du début à la fin. J'ai eu du mal à faire des pauses dans cette lecture tant j'ai été envoûtée par l'enquête et le sort de ce petit Malone.
Une vraie réussite avec une enquête et des personnages bien emmêlés qui nous font tourner la tête jusque dans les dernières pages.

Des mois (années) que ce titre dormait dans ma bibliothèque alors j'ai décidé de le sortir de sa torpeur.

Pour être honnête je n'y vois rien d'extraordinaire. Et je pense même qu'il ne restera pas sur mes étagères mais ira chercher une nouvelle vie ailleurs.

Alors ce n'est pas non plus une corvée à lire évidemment, mais j'ai tout de même trouvé l'intrigue un peu plate et la fin attendue..
Et puis j'ai eu beaucoup de mal à accorder du crédit à Marianne, cette commandante qui s'amourache d'un psy et qui se fait plus de soucis pour sa ligne et ses affaires de coeur que pour ses enquêtes :/

Maman a tort est la représentation parfaite que je me fais d'un livre de gare: ça se lit vite, plutôt bien mais si on saute quelques lignes car notre esprit s'égare, bah c'est pas bien grave !

J'ai mis 3/5 car je ne suis pas rentré dans l'histoire, pourtant très subtile comme toujours avec Michel Bussi.
Je ne sais pas si j'ai anticipé ce qui allait se passer, ou alors si tout était trop compliqué, avec beaucoup de longueurs. Les prénoms et noms de famille étaient trop improbables, difficile à retenir, je pensais qu'ils avaient un sens caché, mais non.
La construction de l'histoire ne m'a pas emballé, ce long flashback qui en fait ne présente qu'un intérêt très limité.
Pas le meilleur Bussi donc, très moyen même, un pavé en plus. Heureusement qu'il y a eu les autres !

Un psychologue scolaire informe une commissaire de ses inquiétudes concernant un petit garçon de 3 ans qui prétend que sa mère n'est pas sa vraie mère...Parallèlement cette même commissaire recherche activement un des braqueurs du casse de Deauville grièvement blessé. Les deux pistes se rejoignent finalement, mais ça n'est qu'une des surprises de ce roman puisque Bussi endort notre esprit de déduction à l'aide des histoires que le doudou Gouti raconte à Malone. Un bon thriller, mais forcément decevant après Un avion sans elle.

Malone a trois ans et demi, et affirme que sa mère.... n'est pas sa mère. Alertée par le psychologue de l'école, la commissaire Augresse va mener l'enquête.
Toute la difficulté dès le commencement de l'histoire est de faire la distinction dans le témoignage d'un enfant qui croit que sa peluche lui raconte des histoires le soir au fond de son lit, entre ce qui est crédible ou pas. Mais peu de choses le sont : un doudou gardien de tous les secrets qui semble animé de paroles et capable d'espionner les conversations des adultes, des personnages dotés de patronymes (Augresse, Dragonman) qui pourraient tout droit aussi sortir de son imaginaire. Problématique supplémentaire, la mémoire infantile et son fonctionnement : avant que Malone n'oublie les souvenirs de sa prime enfance, il faut se hâter de découvrir le fin mot de l'histoire.
A tout cela vient se rajouter une affaire de braquage qui a mal tourné, et vous obtenez des fils par dizaines qui viennent s'emmêler, et après c'est le talent de l'écrivain de les défaire ingénieusement pour notre plus grande curiosité. de fait, les derniers chapitres recèlent bien des coups de théâtre, mais avant d'en arriver là, on s'est beaucoup perdu, et la vraisemblance n'est pas ce qui caractérise l'entreprise. Certains aspects comme le côté social auraient peut-être dû être gommés plutôt qu'esquissés, semblant être plaqués là pour justifier des actes totalement invraisemblables. le thème de la maternité est beaucoup abordé, mais pas suffisamment en profondeur. Finalement, la lecture est à la fois agréable et frustrante : moins dense, elle aurait eu un effet beaucoup plus efficace.
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Deuxième roman de Michel Bussi pour moi (enfin 3 si on compte "La Dernière Licorne") ...et bien non cette fois-ci ce n'était pas totalement ça.

Un peu mitigé, une intrigue sympa mais sans plus. Pas plus attaché que ça aux protagonistes et à l'histoire sur le fond. Beaucoup plus impliqué dans ma précédente lecture du même auteur "N'oublier Jamais" où le personnage de Jamal face à des accusations de meurtres m'a beaucoup plus captivé.

J'ai adoré l'intrigue, lié à cet enfant qui confie au psychologue scolaire que sa maman n'est pas vraiment sa maman. On va donc suivre cette intrigue, en parallèle à la traque de fugitifs suite à un braquage.



La commissaire est une femme qui se veut attachante, typiquement en crise de la quarantaine. Son équipe se veut sympathique et cela donne une ambiance "agréable", mais je n'ai pas vraiment accroché aux personnages...



Pas mal de rebondissements, les morceaux de puzzle se mettent en place progressivement.


Les révélations de la fin du roman sont plutôt surprenantes, la finalité est très intéressante, et j'ai apprécié les réactions et les décisions de notre commissaire.



Malgré quelques passages un peu long parfois à mes yeux, il y a du rythme dans le livre. Malheureusement, j'ai eu la sensation de survoler ma lecture car pas vraiment d'attachement aux personnages, à part Malone et l'intrigue qui tourne autour de cet enfant.



Un bilan un peu mitigé vous l'aurez compris. J'ai tout de même eu une petite panne de lecture pendant la lecture de ce roman. Je pense qu'il est parfait à lire lors d'une période où on ne veut pas trop s'impliquer dans la lecture, pas trop réfléchir, et prendre le récit comme il vient. Ce n'est pas ce que je cherchais au moment où je l'ai lu, je m'attendais, en lisant la 4ème de couverture, à un suspens plus haletant, et une lecture prenante avec des personnages forts. Point positif, l'aspect psychologique des "mamans" de Malone et de ce petit garçon.
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J'en attendais peut-être trop, après avoir lu "Nymphéas noirs". Alors oui je n'avais pas accroché à "Un avion sans elle" mais je croyais que c'était un "accident" de parcours.
Mais là décidément je n'ai pas retrouvé le petit quelque chose qui m'a subjugué dans les Nymphéas.
Ou peut-être y a t-il trop de sentiments mélangés (la maternité, la paternité, la souffrance infantile...). Malgré une bonne intrigue (il faut le dire tout de même que Michel Bussi s'est retourné les méninges), j'ai été noyée par trop de sentiments, d'apartés, au point où les problèmes de mémoire c'est moi qui ait commencé à en avoir ;)
Bref, pas un roman mauvais, non, mais je n'ai pas accroché. Avis personnel, on ne peut pas plaire à tout le monde, pas vrai...

J'ai eu peur avec ce roman de Michel Bussi. Il y a toujours un temps dans ces romans pour poser l'histoire. Mais ici je l'ai trouvé assez long à se mettre en place. Heureusement pour l'auteur cela ne me décourage pas. Et j'ai eu raison car quel fin, quelle imagination... l'auteur nous emmène là où il veut et on aime cela. Un très bon livre qui vaut surtout pas sa fin et par ses personnages, notamment celui très touchant de Malone.
Mais ce n'est que mon avis...