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3,85

sur 4419 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)

Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.

Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.

Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.

La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)

Là-dessus ...

Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !

Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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Un gamin qui prétend avec insistance que sa mère n'est pas sa mère. Un psychologue scolaire très enclin à le croire. le même gamin qui prétend que son doudou lui parle le soir dans son lit. Une commandante de police peu encline à croire les délires d'un gamin de trois ans et demi, d'autant moins qu'elle a une autre affaire urgente sur le feu. Mais le psychologue est sacrément mignon et elle est sacrément célibataire. Poussée par une amie, elle va donc se pencher sur cette drôle d'histoire centrée sur la mémoire. Et la mémoire d'un enfant étant ce qu'elle est, le temps presse…

Un mot sur les noms des personnages déjà : le gamin, Malone Moulin, le psy, Vasile Dragonman et la flic, Marianne Augresse. Volonté de l'auteur d'insinuer dès le départ des images dans l'esprit de son lecteur, un homme-dragon et une ogresse, pour mieux brouiller les pistes, allez savoir ?! Personnellement, ça m'a plutôt laissé perplexe… Ensuite, tout ce qui concerne la mémoire, des enfants en particulier, sans doute étayé par de sérieuses recherches m'a également laissé perplexe… Enfin, si Malone est un personnage attachant, ses pensées, ses réflexions et du coup sa crédibilité m'ont laissé une fois de plus perplexe…

Je suis donc resté totalement extérieur à cette l'histoire souffrant d'un sérieux manque de rythme selon moi. A aucun moment je n'ai été embarqué comme je l'avais été par N'oublier jamais, autre livre de Michel Bussi par exemple.

Maman a tort, je ne sais pas mais moi, elle m'a laissé…perplexe !



Merci à Babelio et aux Presses de la cité pour cette lecture en exclusivité.





Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Un enfant qui dit avoir une maman d'avant et une d'aujourd'hui, un pédo-psy opiniâtre et sexy, une flic curieuse et prête à tomber amoureuse. Un casse dans le centre-ville de Deauville qui tourne mal, une enquête qui piétine, un butin introuvable.

Le Havre géométrique d'Auguste Perret comme décor, une chasse au trésor, un petit Poucet, un agouti pour confident, un ogre, un pirate, un château, deux mamans, Michel Bussi, l'auteur du génial "Ne Lache pas ma main" ( voir notre critique ici même) convoque Dolto, Bettelheim et Cirulnik pour un polar social en Pays d'Auge, il plonge son lecteur dans une intrigue emberlificotée comme la double hélice d'une molécule d'ADN.

Le problème de "Maman a tort" c'est quand même son déficit de crédibilité ( légèrement ennuyeux pour un polar) : le livre essaie d'être profond et lourd de sens mais il pêche par une partie de l'intrigue peu crédible et qui prête notamment à un gamin de trois ans et demi une maturité plutôt exceptionnelle....

Bref, Michel Bussi nous livre, comme il sait bien le faire, un page-turner efficace, mais à défaut d'être vraiment crédible.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Amateurs de Bussi, attention, cette critique va dézinguer,( puissiez-vous me pardonner...).!
Je n'ai pas du tout aimé "Maman a tort", ni la forme ni le fond.

En ce qui concerne le fond :je n'ai pas trouvé cela crédible, ni les procédures policières, ni les rapports humains des personnages entre eux, ni la fin.
J'ai trouvé l'histoire pauvre (en comparaison de ce qui se fait en littérature policière scandinave, américaine ou anglaise). La plupart des grands auteurs se servent du genre policier pour aborder des thèmes sociaux , décrire leur époque, ou dénoncer des choses. Ici , tout cela est abordé avec superficialité .
J'aurais pu pardonner s'il y avait eu du suspens , mais rien!
Un enfant raconte à l'école que sa mère n'est pas vraiment sa maman, un psychologue le croit , va en parler à la police. Le commissariat est sur les dents , ils essaient de retrouver les auteurs d'un casse. Evidemment ces deux affaires vont se recouper.

Cette histoire est desservie par la forme .
L'histoire est entrecoupée des récits de Gouti , (la peluche du petit garçon qui lui parle ) , j'ai trouvé ces passages terriblement ennuyeux. Et chaque chapitre s'ouvre sur un extrait de" wwww , envie de tuer . com ", sensé rythmer l'histoire mais qui n'apporte pas grand chose lors de la grande révélation finale.
Jusqu'à la page 167 environ, j'ai cru que j'allais abandonner ma lecture . Bussi use du grade de "commandante " qu'il réussit à caser 6 fois dans la même page... et utilise des noms de personnages tellement improbables ou originaux que cela nuit à la lecture et au suspens (quand ce n'est pas agaçant!).
[ PS: si vous avez le même nom de famille qu'un des personnages,ne vous vexez pas... comprenez bien : ce qui m'agace , c'est l'ACCUMULATION de noms imagés, On est bien d'accord!!!!!...]
Si son but est de faire de l'humour , alors c'est de l'humour lourdingue ..(.Ne croyez pas que je sois réfractaire au noms compliqués , les prénoms norvégiens , finlandais , indiens, inuits, des romans étrangers que j'ai pu lire me réjouissent , me dépaysent , et ne m'effraient pas! Mais là , c'est juste énervant !
Je vous laisse juges et vous ai concocté un florilège de prénoms et noms propres tirés de ce roman ; si après cela , vous ne frisez pas l'indigestion, c'est que vous êtes réceptifs à humour de l'auteur...
Malone Moulin, Vasile Dragonman , Commandante Marianne Augresse , Lieutenant Jibé Lechevalier, Lieutenant Pasdeloup , Ilona Lukowick, Graciette Maréchal , Oscar Minnotier , Dévote Dumontel , Valérie Courtoise , Nathalie Delaplanque, Serge Lacorne , Lucas Marouette , Timo Soler et lieux: Chateau des Gadelles à Saint -Adresse ,.

Si cela vous a amusé , bonne lecture future. Tous les goûts sont dans la nature .
Pour ma part , j'irais voir ailleurs ...
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Lu dans le cadre d'un pioche dans ma PAL de 05/2019. Tinaju, je suis désolée mais je te confirme une mauvaise pioche pour moi, mais je suis allée jusqu'au bout, non sans mal.
Ce n'est pas mon premier Bussi et il m'en reste même un dans ma PAL, mais décidément, je n'accroche pas.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à aucun moment. J'ai mis un laborieux 9 jours pour le terminer, pour voir le fameux switch final qui est complètement tiré par les cheveux.
Tout ça pour ça...c'est une grosse déception.
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Malone, 3 ans et demi, affirme que ses parents ne sont pas les siens. Vasile, le psychologue de l'école, décide de le croire et s'adresse à Marianne, commandante de police qui a fort à faire avec des braqueurs en fuite. Pour la convaincre, Vasile joue sur l'urgence de la situation car la mémoire du petit Malone s'effrite de jour en jour. Seul Gouti, la peluche du petit garçon le relie à son passé. Vasile est la dernière chance pour Malone.
Avec lenteur au début et quelques éléments superflus à mon goût, l'histoire avance. Celle de Malone, celle des braqueurs en fuite. On commence à échafauder un scénario possible mais Bussi nous trompe et rebondit.
A partir de la deuxième moitié, on est dedans. On se doute parfois au fur et à mesure de ce qui va se passer mais l'objectif est atteint avec des rebondissements jusqu'à la fin.
Un livre qui se lit facilement et rapidement, agréable mais qui ne restera pas dans mes palmares littéraires. Quelques maladresses à mon goût sur des détails scientifiques, sur le fondement du démarrage de l'enquête pour Marianne qui se laisse prendre au jeu alors qu'elle pourchasse une équipe de braqueurs depuis des mois.
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Après " le temps est assassin", je suis à nouveau déçue par ce Michel Bussi.
Une histoire trop tordue, trop invraisemblable, qui traîne trop en longueur. J'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Les noms débiles des personnages nuit à la crédibilité de l'histoire. Une fin trop tirée par les cheveux même si je reconnais avoir été surprise par certains éléments.
Michel Bussi, c'est terminé pour moi.
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Mon premier Bussi et je suis perplexe…
J'ai adoré l'écriture, poétique, jolie, raffinée presque féminine. Donc, pour la forme rien à reprocher.
L'histoire quand à elle est assez alambiquée, ce qui n'est pas un mal pour un thriller ; elle est bien documentée sur la mémoire des touts petits et ça, c'est génial, on apprend tout en se faisant plaisir.
Mais là où le bas blesse pour moi, c'est dans le comportement des officiers de police et surtout des deux obsessions de la commandante à savoir les beaux culs et son ventre désespéramment vide à l'approche de ses 40 ans ! Une petite remarque en passant sur le sujet, ça va mais en faire la ligne directrice du bouquin en parallèle de l'enquête, là, ça m'a vite lassée.
Et je ne parle même pas du dénouement qui peut en satisfaire certains mais qui m'a laissé sur ma faim.
Un roman noir qui ressemble par certains côtés à un mauvais livre rouge :-p
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Sur les autres romans de Michel Bussi, je m'étais laissée prendre par l'intrigue sans -trop- me poser de questions. J'ai beaucoup aimé " Nymphéas noirs" et pour l'écriture, et pour ce qu'on découvre autour de la peinture. Mais ici je dois dire que j'ai été dès le début agacée par l'invraisemblance de cette histoire...Bon vous allez dire: "Elle chipote". Oui sans doute puisque j'ai tout de même lu le livre sans m'arrêter et que j'ai trouvé le dénouement surprenant quand même. Je lirai le dernier, et je continue de proposer les romans de Michel Bussi à la bibliothèque et je dois dire qu'on en redemande!!!
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Ma collègue de travail était enthousiaste quand elle s'est aperçue que je lisais le dernier roman de BUSSI. Elle a adoré ! Mais en discutant du roman, elle était bien en peine de se remémorer l'histoire. Elle s'inquiète pour sa mémoire, je crois surtout que cet oubli résume parfaitement mon ressenti sur cette lecture
Une 1ère moitié de roman très longue et fastidieuse et une 2d partie où les événements s'enchaînent beaucoup trop vite, ajouté à cela une histoire bien trop alambiquée à mon goût, font que ce roman à 2 vitesses ne m'a pas emballé plus que ça.
Je risque d'avoir les mêmes problèmes de mémoire que ma collègue.
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