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3,85

sur 4419 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En prenant ce livre je n'étais pas encore familier de l'oeuvre de Michel Bussi. J'ai bien l'impression que c'était en réalité un premier pas pour attraper le virus Bussi.
Malone trois ans et demi rencontre sur la décision de certains adultes un psychologue scolaire (on voit le genre) en effet cet enfant n'arrête pas d'assurer que sa mère n'est pas sa mère. Une bonne démarche d'alerte, que d'essayer d'en savoir plus, alors que la famille s'énerve de son côté. le psy va déceler quelque chose qui le chagrine, mais se confrontera à des théories en particulier au sujet de la non persistance de la mémoire des enfants comme à l'immobilisme de certaines administrations
La police est saisie et c'est un commandant de gendarmerie en l'occurrence une femme, avec ses propres interrogations, ses propres problèmes, tant professionnels que personnels qui va se charger de l'affaire.

Les thèmes traités vont aborder la petite enfance, les contes pour enfants, le rapport à la maternité, le rôle de chaque parent, la mémoire et l'amnésie chez l'enfant. Bref il y a là de quoi nourrir un texte très riche en réflexions. Il est intéressant d'ailleurs de lire avec attention les entretiens entre le commandant (même si je suis pour la féminisation des textes, certaines appellations comme « substitute du procureur» ou "commandante" qui nous égarent quant au sens des mots me gênent un peu) Augresse et le psy (qui malheureusement finira mal).
C'est un roman bien documenté avec beaucoup d'éléments pour nourrir notre réflexion. L'énigme se met en place après une centaine de pages ; en effet au début on erre un peu au milieu des faits et des états d'âme de chacun et puis on se concentre sur l'histoire et on attend l'issue de l'énigme avec impatience.
L'auteur sait vraiment construire une histoire avec un suspense une tension latente.
Michel Bussi et un conteur pour enfants et bien sûr pour le plus grands.
Avant toute chose je dois dire que j'ai adoré ce récit et sa construction.

Il faut se jeter sur ce livre car il offre un excellent moment de plaisir à ses lecteurs.
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Ce roman de Bussi suscite des avis divergents, une raison de plus de le choisir.

C'est sûr que pour celle ou celui qui aime les thrillers au rythme trépidant, on n'y est pas ; le lecteur doit accepter de se promener dans la pensée magique d'un enfant de trois ans.

C'est osé de mettre un jeune enfant au coeur d'une enquête policière car il ne raconte pas comme un adulte.
Étrange mélange que celui des propos infantiles avec la cavale des braqueurs.
Cet alliage signe pour moi l'originalité et le charme de ce livre.

Et puis, Bussi installe ses personnages lentement puisqu'à la différence d'une série où les héros connus reprennent du service, ses romans sont toujours des one shot dont il faut présenter les protagonistes.
J'y ai même trouvé un peu de Fred Vargas dans les jeux de mots à connotation psychanalytique.
Tout cela ralentit les deux histoires qui n'ont pas de liens apparents jusqu'à ce qu'ils soient révélés progressivement.

La parentalité est au coeur du roman, et Bussi nous fait partager l'obsession de la commandante qui attend qu'un “vol de cigognes lui envoie un mec capable de lui faire un gosse”.

J'ai beaucoup aimé ce livre et la façon de décrire de Bussi qui nous emmène au Havre , à Deauville… alors en route pour le VOD des six épisodes de la série, curieux de voir comment a été rendue la pensée infantile.

Bussi, c'est un peu comme une tablette de chocolat blanc fourré à la crème d'amande, quand on a mis le nez dedans , impossible d'en sortir, mais le chocolat blanc est-ce du chocolat ? Je sais qu'il y a des puristes du chocolat comme il y a des puristes de la littérature.
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Malone, trois ans et demi, le dit et le répète : Maman-da et Pa-di ne sont pas ses vrais parents, il en a eu d'autres, avant.
Alors Maman-da, ça va, elle est gentille, n'empêche que le petit loulou aimerait bien retrouver sa vraie mère.
Pa-di, lui, par contre, il fait peur, il se met souvent en colère contre Maman-da et supporte de moins en moins ce que Malone raconte à l'instit' et à Vasile, le psychologue scolaire.
Mais qu'est-ce qui ne va pas chez ce petit ? Amanda et Dimitri ont les preuves qu'ils sont ses parents (acte de naissance, photos de famille...) ! Et c'est quoi cette affaire de doudou qui raconterait à Malone de drôles d'histoires peuplées d'ogres, de fusées, de pirates, et qui lui répéterait jour après jour que sa vraie maman est ailleurs ?
Dans l'entourage du petit, il n'y a que le psy qui semble prendre tout cela au sérieux, et même trouver cela inquiétant au point d'alerter la police.
La commandante Marianne Augresse se met mollement sur l'affaire, tandis qu'elle traque en parallèle les auteurs d'un gros casse.

Régal de lecture sur toute la ligne - sauf les quelques passages à la Starsky et Hutch ♪♫.
Comme dans certains polars de Franck Thilliez, l'intrigue est prétexte à des exposés simples et passionnants sur le fonctionnement du cerveau - le mécanisme de la mémoire et le développement du jeune enfant en particulier.
Comme dans 'Nymphéas noirs' (Bussi), l'intrigue est embrouillée à souhait (mais reste logique et limpide), donc guère crédible, mais qu'importe. Et là aussi, l'auteur sème quelques indices subliminaux - mais attention, il y a de fausses pistes aussi dans ces messages.

J'ai dévoré ce thriller, avec le sentiment d'urgence supplémentaire que l'on éprouve quand un enfant est en danger dans une intrigue.
J'ai beaucoup aimé découvrir le petit Malone, ses mystères, ses dessins, ses histoires - à travers le regard du psy, notamment. Je me suis attachée à Marianne ; ses blessures, son honnêteté, sa carapace, son sale caractère et son petit grain de folie la rendent proche et émouvante...
Mention spéciale aux contes et à leurs messages disséminés dans le récit. L'idée du 'enviedetuer.com' m'a bien plu aussi.

Presque un coup de coeur pour ce thriller original et impeccablement construit (pas tout à fait aussi bon selon moi que 'Nymphéas noirs', mais pas loin), alors que la lecture de 'Ne lâche pas ma main' m'avait déçue, à tel point que je ne pensais pas revenir vers cet auteur.
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Michel Bussi possède l'habilité des brodeuses les plus aguerries. Il tisse la trame de son histoire, insère les éléments, petit à petit, incite le lecteur à ouvrir les yeux pour y lire les indices qu'il y a disséminés, pour ensuite nous prendre complètement au dépourvu.

Tout commence avec Malone, ce petit garçon à la drôle de peluche un peu élimée qui lui raconte des histoires. Doit-on le croire quand il dit que sa maman n'est pas sa maman ? Un psychologue, Vasile, pense que oui...

Commence une course endiablée vers la vérité, au-delà des apparences.

Que serait-on capable de faire pour un enfant ? Que serait-on capable de faire pour son fils ? Jusqu'où pourrions-nous aller pour protéger le passé et construire l'avenir ? Tant de questions que pose Michel Bussi en s'appuyant sur une véritable réflexion sur le rôle de la mémoire.

Comme à son habitude, les pièces s'imbriquent petit à petit, et l'on doit chercher les indices susceptibles de nous mettre sur la voie, et comme à son habitude, ce roman est une réussite. Véritable puzzle où rien n'est laissé au hasard, il nous emmène dans un monde où rien n'est ce qu'il paraît, et où il faut apprendre à lire dans le moindre des petites détails.
Et comme d'habitude, j'ai adhéré... Complètement...

Merci infiniment à la Masse Critique Babelio...

(PS: j'ai tellement aimé ce roman, que j'en ai fait une chronique-de-la-liste-noire-des-livres-interdits sur mon blog. )
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Deuxième Michel Bussi et deuxième coup de coeur, j'ai adoré ce livre.
Nous suivons l'histoire de Malone, petit garçon de 3 ans qui prétend que sa maman et bien ce n'est pas sa maman, seul Vasile, le psychologue de l'école va le croire, et le temps presse car la mémoire d'un enfant de cet âge ne reste pas et dans peu de temps, il aura oublié sa vraie mère. La commandante Augresse va donc être contactée par Vasile, mais ayant d'autres chats à fouetter, elle ne va pas au départ prendre cette histoire au sérieux, et pourtant elle aurait dû, mais on aurait perdu quelques chapitres de lecture et là cela aurait vraiment été dommage, donc elle a eu raison de ne pas se précipiter et de nous laisser déguster ce livre avec bonheur.
Je ne vous en dirais pas plus, car justement comme vous vous en doutez toute l'intrigue est là.
Même si certains passages sont un peu tirés par les cheveux, ce livre m'a vraiment plu et dès que j'avais quelques moments devant moi, je me ruais dessus pour pouvoir découvrir la suite et connaître enfin la vérité qui je dois le dire est assez surprenante.
J'ai aimé les personnages (même les méchants), l'écriture, l'intrigue...
Bref vous l'aurez compris, je vous recommande vivement ce livre et je pense que tous les Michel Bussi vont finir dans ma PAL, il paraît même que Nymphéas noirs est le meilleur, je vais peut-être me le réserver pour la fin.
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Pauvre Marianne , non seulement , la commandante doit enquêter sur le braquage de Deauville où un couple a perdu la vie ( deux des quatre casseurs ) , mais elle doit aider le psychologue de l'école à résoudre un cas très grave , et ce , le plus rapidement possible . Car la mémoire d'un très jeune enfant peut s'enfermer dans un tiroir et en jeter la clef à jamais .

J'écoute la chanson de Led Zeppelin " Kashmir " " Ooh , my baby let me take you there " " Oh , mon bébé , laisse -moi t'emmener là-bas " et je l'associe à Malone , ce petit bout de trois ans qui dit que sa maman n'est pas sa maman . Il attend la vraie qui doit venir le chercher . Son doudou lui parle et le conforte dans cette idée .

Cette histoire nébuleuse intrigue tellement qu'il est difficile de lever le nez du livre .
Je ne peux donner que mes sentiments sur l'ensemble afin de ne pas vous gâcher le plaisir d'avoir froid dans le dos . La quatrième de couverture suffit à vous leurrer .

L'auteur donne la part belle aux femmes . Il réussit , avec clairvoyance et humour à honorer cet instinct maternel , tendre et protecteur qui les habite . Il ne faut pas avoir , spécialement , enfanté pour le posséder .
Il s'inspire aussi de la "grande " Françoise Dolto pour nous instruire sur la psychologie de l'enfant , avec succès .

Une peluche , un morceau de tissu , un objet cher à chaque bambin peut lui servir de confident .
Et nous , adultes , qu'avons -nous ?
Si ce n'est , enfoui dans le profond de notre coeur ce doudou à qui l'on dit nos joies et nos malheurs : notre jardin secret !

Je qualifierai ce livre : haut de gamme par sa sensibilité , son humour , son cynisme et surtout par l'imagination délirante de cet auteur au talent immense !
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Et bien c'est le deuxième de Michel Bussi mais ce ne sera pas le dernier.
Par contre, je sais désormais que cet auteur me plait, que ces romans me font avaler des pages surtout vers la fin car évidemment le syndrome " encore une page et j'éteins" se manifeste...
Mais également qu'il faudra juste choisir les thèmes qui interpellent ou pas.
Dans ce cas, forcément, moi l'enseignante j'ai été touchée par ce petit bonhomme que l'on ne veut pas écouter ni croire et pourtant...
Ne dit-on pas: la vérité sort de la bouche des enfants.
D'ailleurs à contrario, si la maîtresse et la commandante de police ont des difficultés à le croire, les "bandits" s'en méfient.
Alors tout au long du livre, on a peur pour ce p'tit bout d'homme et on a envie d'aider la police pour le sauver et puis on voit qu'il reste encore beaucoup de pages ...
Mais que peut-il encore se passer car l'auteur sait nous donner des indices pour nous faire comprendre mais ne les donne pas à la police... Incroyable non ?

Et puis on attend le rebondissement qui évidemment va être au-delà de nos attentes car même si on est à l'affût, il y a toujours quelques pages sur lesquelles notre attention n'a pas été au maximum.

Si le thème vous plaît, n'hésitez surtout pas !
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Marianne, chef de police, est toujours à la poursuite d'une bande de braqueurs qui lui échappent encore et toujours...
Parallèlement et à la demande de sa meilleure amie, elle va rencontrer un psychologue scolaire au sujet d'un enfant en bas âge qui ne cesse d'affirmer que sa mère ne l'est pas réellement...
On est embarqué dans ces 2 histoires et, une nouvelle fois, Bussi nous emmène là où il veut !!
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C'est le troisième roman que je lis de Michel Bussi et je dois dire que cette fois-ci encore je suis conquise.
En effet, le tout premier livre qui m'a permis de connaître cet auteur était « Graver dans le sable ». Celui-ci ne m'avait pas plu.
En ce qui concerne ce roman, j'ai accroché du début jusqu'à la fin. Écriture fluide et agréable, lecture
extrêmement plaisante à découvrir.
Nous avons d'un côté l'histoire de Malone dans sa vie actuelle… Et parallèlement, en fonction des chapitres Michel Bussi nous embarque dans une enquête policière qui à priori ne semble pas avoir de rapport avec l'histoire de ce petit garçon… Mais au fil des pages, nous découvrons que tous les points abordés vont nous amener à découvrir la vérité extrêmement bien cachée ! Qui est réellement Malone ? Il clame haut et fort que sa maman n'est pas sa vraie maman. Il n'est pas forcément cru au début car à trois ans, un psychologue affirme que les souvenirs s'estompent très rapidement. Or ce petit garçon déconcerte l'équipe enseignante,
son psychologue, ce qui va être le début d'une longue enquête policière. J'ai beaucoup aimer cette histoire, la manière dont Michel Bussi construit son intrigue. Une fois commencé, je n'ai pas pu le lâcher.
Quel mystère se cache réellement derrière les affirmations de ce petit garçon ? Est-ce une machination
diabolique ? Enfant kidnappé ? Ou bien remplacer ? Pour quelles raisons une telle chose a pu se produire ?
Des meurtres vont être perpétrés, auront-ils un lien avec l'histoire de Malone ? Si oui, lequel ?
À la fin de chaque chapitre il y a souvent deux trois phrases suivies de « envie de tuer. com », je me suis
vraiment demandé ce que cela venait là ? À la fin du récit nous en avons une explication, mais je n'ai pas
trouvé un grand intérêt à cela.
Une oeuvre intéressante, palpitante où l'on se sent happé dans le récit et l'on cherche à comprendre.
Le ministère de Malone sera-t-il résolu à la fin ? Et à quel prix ?
Ce roman ne réconcilie totalement avec l'auteur Michel Bussi. Une oeuvre addictive. Je le conseille ou
personnes qui souhaitent lire un roman policier sans se prendre la tête.

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Voilà plusieurs jours que le petit Malone répète à sa maitresse et au psy scolaire : J'ai plusieurs Mamans. C'est un peu compliqué. Mais Maman n'est pas ma Maman.
Ecole, Psy, Police, la pression se fait plus forte sur des parents désespérés mais innocents d'après l'administration…Alors que l'enquête sur un braquage sanglant occupe la police, les doutes se fonts plus forts, le temps presse, la mémoire d'un enfant est fragile…la disparition du beau psy Vasile allume le feu aux poudres. Rien n'est clair pourtant.
Voyous, criminels, la petite varsovie normande, la mémoire affective, le curieux Gouti, l'amour, la passion…Michel Bussi signe là un excellent polar aux personnages puissants et aux intrigues enchevêtrées pour le plus grand plaisir des lecteurs de tout âge.

Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
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