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3,85

sur 4419 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon tout premier Bussi.
J'avais beaucoup d'a priori négatifs sur cet auteur, et puis à force d'entendre des amis me dire que je me trompais, je me suis décidée à vérifier par moi-même.

C'est l'histoire d'un casse qui a mal tourné.
C'est l'histoire d'un enfant de 3 ans qui ne cesse de dire que sa maman n'est pas sa maman.

Toutes les nuits, son doudou Gouti, une sorte de rat, lui raconte sa vie d'avant, dans un chateau au bord de la mer, avec un bateau pirate tout noir et la forêt des ogres juste à côté.
Nuit après nuit, caché sous la couette, Gouti parle à Malone. Une histoire par jour de la semaine.
Malone ne se trompe jamais de jour, c'est la fusée qui le lui indique.

C'est très important, parce qu'à 3 ans, la mémoire s'efface très vite, alors Malone écoute jusqu'à connaître chaque détail par coeur.
C'est sa maman qui le lui a dit.

Personne ne le croit, hormis le psy scolaire qui va creuser pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire.

*

Pendant ce temps, la commandante Marianne Augresse et sa brigade sont sur la piste des rescapés, dont un grièvement blessé, de la fusillade ayant succédé au casse de plusieurs boutiques de luxe. Bijoux, sacs à main, etc.
Le butin se compte en millions.

*******

C'est un roman très rythmé que l'auteur nous propose. Jusqu'à la toute fin, on s'interroge, on s'intéresse, on est tenus en haleine.
Niveau suspense, j'ai été servie.
Les personnages sont tous intéressants, on s'attache ou pas.

J'aurais pu avoir un élan pour Marianne sans le bémol suivant.
C'est une femme intelligente, mais je me serais bien passée de ses fantasmes envers ses subordonnés et tout homme qui croise son chemin.
Franchement, ça m'a été pénible.
Attention spoiler, le bras droit de la commandante porte un caleçon Calvin Klein et on voit un bout de peau affriolant entre celui-ci et son tshirt.

Ces digressions sont récurrentes, et franchement, ça n'apporte rien au récit, du moins en ce qui me concerne.
J'ignore si l'auteur ajoute ce genre de chose dans chaque polar, mais si c'est le cas, je ne suis pas du tout la cible.

Je lirai Nymphéas noirs, considéré par beaucoup comme son meilleur roman et puis j'arrêterai parce que ma lecture en a été gâchée.
Imaginez mon long soupir agacé et mon regard qui a bien failli rester bloqué au plafond à chaque passage du genre.

Un retour en demi-teinte, mais je garde le positif quand même et ne regrette pas ma lecture.
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Parmi la panoplie de livres de Michel Bussi devant mes petits yeux, j'ignorais lequel choisir. C'est donc tout à fait par hasard que j'ai pioché Maman a tort en guise de mon premier Bussi.

Dans ce baptême littéraire, j'ai rencontré une plume agréable, addictive, parfois même instructive. Finalement un bon moment sans prise de tête.

Malone est un petit garçon de trois ans et qui s'est mis dans la tête que sa maman n'était pas sa maman. Plutôt pas mal l'idée déjà. L'école est avisée et met en place pour ce petit, un suivi psychologique. le psychologue prend les propos de l'enfant très au sérieux. Quel serait l'intérêt d'imaginer une telle chose quand on sait combien l'amour d'un enfant pour sa mère peut être puissant et indestructible.
Pour aider Malone, le temps est compté surtout quand on sait qu'un enfant de trois ans oubliera très vite et de manière irréversible ses souvenirs passés. Beaucoup de passages ici très intéressants sur la mémoire enfantine, sa mémoire fantôme, ses traumatismes,... L'intrigue est bien agencée dans ce déballage d'informations qui servent la trame à bon escient. Là où le bât blesse et où je me suis ennuyée c'est lorsque surgit une deuxième intrigue sur fond de bracage et cavale. Il aura fallu que j'atteigne plus de la moitié du livre pour y trouver corrélation ce qui est dommage. D'autant plus que toutes ces longueurs noient quelque peu l'intrigue de base et qu'on finit par perdre le nord du petit Malone.

Mis à part ce bémol, le roman tient bien la route et m'a tenue en haleine surtout. J'avais envie de savoir qui est Malone, son passé, sa vérité. Une histoire où l'amour maternel est mis en exergue, sous différentes formes. Un petit zeste de Musso ou de Lévy avec des allures policières. Pourquoi pas. J'attendrai un peu avant de lire un second roman de cet auteur que je garde sous le coude.
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Marianne Augresse, à la tête de son commissariat, connaît bien des déboires : le braqueur qui a participé au casse de Deauville vient d'échapper aux mailles du filet dressé à son intention, qui comportait pourtant pas moins de 10 flics et 5 voitures pour l'encercler, et sa vie sentimentale est désespérément vide tandis que son horloge biologique lui laisse tout au plus 2 ans avant de finir sans enfant. Il y aurait bien ce psy Roumain, aux yeux terres de Sienne, envoyé par sa copine Angie pour lui parler de Malone. Un psy, ça doit faire un bon père, non ? Mais bon... Donc, ce Malone... du haut de ses 3 ans et demi, il n'arrête pas de déclarer que sa mère n'est pas sa mère, pas plus que son père d'ailleurs. Il se souvient bien de sa maman d'avant, sa vraie maman, avec ses longs cheveux. Ils habitaient une maison d'où l'on voyait un château à 4 tours, avec vue sur le bateau de pirates et la forêt des ogres. Malone se rappelle bien qu'il faut se méfier de l'ogre qui a un tatouage en forme de tête de mort en bas du cou et qui porte une boucle d'oreille. D'ailleurs, quand sa mémoire défaille, Gouti, son doudou de race indéterminée, lui rappelle tout ce qu'il y a à savoir. Au-delà de ces élucubrations de gamins, ça ne ressemblerait pas au signalement de l'un des complices du braqueur qui échappe à Marianne, tout ça ?

Michel Bussi nous emmène une nouvelle fois en Normandie, ses plages, ses villes riches en bord de plage, et la désolation des villages qui étaient miniers dans le temps et qui sont simplement désertés aujourd'hui. le rendu de la vie dans ces petits village, les relations entre ses habitants, la déprime qui les gagne tous, les regards que l'on jette de derrière ses rideaux, parce qu'il ne s'y passe jamais rien, l'obligation pour les enfants de partir pour tenter de se trouver un avenir, est particulièrement bien rendu.
Maman a tort est un thriller divisé en 3 parties, chacun portant le nom d'une femme qui y jouera un rôle particulièrement crucial, tandis que le récit s'entrecroise sur Malone, un petit bout de chou très sympathique et particulièrement (un peu trop peut-être ?) bien éveillé pour son âge. J'ai trouvé les personnages de Marianne et d'Amanda bien réussis et très réalistes ; je suis un peu plus dubitative quant au personnage interlope d'Angie.
Dans cet opus, Bussi travaille sur l'axe émotif de son lecteur : Malone est un petit garçon auquel on s'attache finalement bien vite et qu'on aimerait savoir à l'abri de tout et de tous. Personnellement, j'ai un peu moins aimé "Maman a tort" que d'autres livres de cet auteur : l'histoire m'a paru s'égarer à un moment donné, à l'occasion d'un nouveau retournement de situation, et comme j'avais deviné une partie de l'intrigue, le récit m'a paru s'étirer en longueur et manquer de ressorts. La dernière partie est menée tambour battant, mais à ce moment-là, il y a, à mon gout, un abus de nouvelles révélations qui nuisent à la qualité de l'intrigue. Enfin, j'ai souvent du mal avec les dernières pages des livres de Bussi (Nymphéas noirs, N'oublier jamais, par exemple), sorte de happy end un peu amer et terriblement sentimental qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Ceci dit, Maman a tort, en cette période de fête des mères (si la vôtre est fan de thriller pas trop sanglant, voici une idée cadeau toute trouvée qu'elle appréciera surement !) est une lecture agréable, avec du suspense et des personnages bien réussis. On y apprend pas mal de choses sur les mécanismes de la mémoire des petits enfants, explications bien amenées, bien intégrées et récits, et aussi instructives que faciles à comprendre. L'idée de "envie-de-tuer.com" est très séduisante, c'est d'ailleurs bien dommage que ce site n'existe pas... ça permettrait de se défouler sans faire de mal à personne ! Enfin, j'ai juste A-DO-RE les contes de Gouti. Dites, Michel Bussi, quand est-ce que vous vous lancez dans l'écriture de livres pour enfant ?

Enfin, il me reste à remercier chaleureusement ma jolie nièce, connue ici sous le pseudo Selena_974, d'une part parce qu'elle m'a prêté ce livre, et ensuite parce qu'elle m'a proposé de l'accompagner à la rencontre organisée par Babelio avec l'auteur. C'est beau, la famille !!!
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J'ai vécu mes 15 premières années un peu partout en Normandie (où j'y ai mes plus beaux souvenirs d'enfance), dont un an près du Havre. Je garde en souvenirs de cette ville du gris, du gris partout : les bâtiments, le ciel, la fumée des grosses cheminées industrielles, les quais, etc..., une ville assez terne. Je m'aperçois dans les descriptions de l'auteur que ça n'a pas vraiment changé : il pleut souvent, le ciel est constamment voilé, le paysage est monotone avec du béton partout. le cadre idéal pour ce récit...

Je découvre Michel Bussi avec ce livre, qui est une jolie surprise. J'ignore pourquoi mais j'avais quelques aprioris sur cet auteur... J'imaginais ses histoires un peu gnan-gnan, sympathiques mais trop légères. Je me suis trompée : je me suis vite impliquée dans l'histoire, on ne s'ennuie pas du tout, nous allons de rebondissement en rebondissement, où les infos ne nous sont révélées que petit à petit. L'intrigue est sacrément bien ficelée.

Nous allons de surprise en surprise. On arrive à un moment où tout est emmêlé, on se demande où le narrateur veut nous emmener, comment tout ça va se dépatouiller... Et finalement, les choses se remettent à leur place petit à petit et le dénouement, bien qu'un peu tiré par les cheveux, est tout simplement étonnant.

C'est mon premier Michel Bussi, mais certainement pas le dernier !

[Lu en octobre 2019]
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(p.322)
Des milliers d'étoiles dans le ciel,
Des milliers de fleurs au jardin,
Des milliers d'abeilles sur les fleurs,
Des milliers de coquillages sur les plages,
Et seulement, seulement une maman.

Malone n'oublie pas sa maman grâce à son doudou "Gouti" qui, chaque soir lui raconte une histoire.

"Une histoire du temps passé ....."

Une bonne partie de l'enquête, a pour ma part été un peu embrouillée ; je m'y suis un peu perdue mais peut- être avais je la tête ailleurs ...

Puisque les 150 dernières pages ont levé le voile sur cette histoire qui est devenue passionnante jusqu'à la toute fin.

Que de Scoops ! et de bouleversements !

Finalement j'ai aimé plus que je ne le pensais au départ.
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Dîtes M.Bussi , il faut arrêter d'écrire sur des feuilles volantes sans les numéroter ... après vous les mélangez et on a un mal fou à mettre en place nos idées au début ... ah ! c'est volontaire ? Vous ne trouvez pas que vous arrivez à nous perdre suffisamment sans cela ?
M.Bussi, c'est plutôt solide. On découvre petit à petit la vérité quand il le décide (même si on s'en doute parfois) et ce roman ne déroge pas à la règle. Il est agréable à lire mais peut-être tourne-t-on avec moins de vigueur les pages que pour certains autres du même auteur.
Une bonne lecture tout de même.
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Un petit conseil : les premiers chapitres accrochez-vous ! En effet, le début est un peu compliqué, l'auteur balance tout d'un coup, les personnages et la trame des deux intrigues, puis remonte le temps pour expliquer... Perdue, un peu "déboussolée" au départ, j'ai mis plusieurs chapitres par la suite pour reprendre le fil, me plonger dans l'histoire. Mais une fois partie, « vitesse de croisière enclenchée », plus rien n'a pu arrêter ma lecture.

Je trouve les deux intrigues très bien construites et captivantes, les personnages sont attachants et intéressants, bien bâtis, en particulier le petit Malone et son Gouti...   qui me font complètement craquer ! J'avoue que le psy un peu aussi d'ailleurs, avec ses théories et explications sur la mémoire de l'enfant...

Dans ce roman coexistent deux enquêtes policières, deux histoires, je me doutais qu'elles se rejoindraient bien sûr pour que l'ensemble soit cohérent, tel un puzzle, mais franchement je n'avais pas du tout trouvé la place de chaque pièce avant que l'auteur ne la dévoile ! Bien joué donc Monsieur Bussi en ce qui concerne le suspense.

Un gros bémol cependant : la fin qui est bâclée pour moi : je ne suis pas convaincue par les dernières pages sur l'avenir de la commandante, mais surtout son choix à l'aéroport que je trouve improbable. Pour ne pas faire de spoiler, disons que lorsqu'elle décide de juste donner Gouti... euh... non là!!

En résumé, à part la fin très happy end façon blockbuster américain, j'ai beaucoup aimé ce policier, captivant, plein de surprises et bien construit, mais surtout, j'avoue, j'ai eu un gros coup de coeur pour Malone, le petit bonhomme m'a totalement charmée.
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Michel Bussi n'est pas devenu le plus gros vendeur de romans policiers en France par hasard. Ses romans allient intrigues astucieuses et belles émotions. Maman a tort ne déroge pas à la règle. Et pourtant, l'auteur ne tourne pas en rond, comme certains, et il est loin de nous resservir la même sempiternelle tambouille.

Les qualités habituelles de Bussi sont bien sûr présentes dans ce roman, avec une histoire tortueuse et pleine de surprises, des personnages attachants et cette écriture si expressive.

Oui, l'auteur arrive vraiment à ne pas se répéter, et à trouver des intrigues suffisamment originales pour sortir du lot. C'est une fois de plus le cas avec ce récit d'un petit bonhomme de 3 ans ½ (l'âge a son importance), personnage inoubliable. L'occasion pour l'écrivain de nous plonger dans les méandres de la mémoire des tout-petits.

C'est la première grande qualité de ce roman, de nous fait partir à la découverte du territoire méconnu de cette mémoire qui se construit (ou se déconstruit). Les passages traitant du sujet sont passionnants et Michel Bussi a l'art de les intégrer parfaitement au récit.

L'histoire est, une fois de plus, pleine de rebondissements. Alors c'est vrai, même si Bussi se permet parfois quelques raccourcis pour la faire avancer plus vite (avec ces analyses ADN qui sont réalisées en un temps record, par exemple), ce roman est une fois de plus un excellent divertissement.

Excellent, car il est mené de manière intelligente, avec ce pitch astucieusement utilisé et ces rebondissements qui servent toujours à créer une émotion.

Et de l'émotion il y en a un plein tonneau dans Maman à tort. Je dirais même que Michel Bussi a bougé le curseur émotionnel vers le haut pour en accentuer les effets. Davantage de réactions affectives, et le frisson toujours présent.

Une belle alchimie se crée dans ce roman, qui parfois prend les allures d'un conte (l'auteur s'essayant avec brio à la fable pour enfant lors de quelques passages).

Michel Bussi montre décidément une intelligence émotionnelle particulièrement développée et cette nouvelle intrigue policière réussie en est une nouvelle preuve. Chaque lecteur de cet écrivain a son roman chouchou (doudou ?), celui-ci déclenchera à coup sûr l'enthousiasme de nombre d'entre-eux.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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C'est le premier Bussi que j'ai eu l'occasion de lire. J'ai été attirée par le titre d'abord puis, en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit que ce roman allait probablement me bouleverser puisque la parole de l'enfant y est mise à rude épreuve.
L'intrigue est stressante et l'atmosphère oppressante.
Un bon roman qui m'a donné envie de découvrir les autres.
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Maman a tort est le premier livre de Michel Bussi que je lis et ce fut une bonne surprise.
J'ai tendance à me méfier des succès de librairies et de l'engouement généralisé ce qui explique que j'ai tardé à lire cet auteur. En plus, un de mes amis sur Babelio (coucou manU !) n'avait pas spécialement apprécié ce livre.

Mais la curiosité l'a emporté sur tout le reste et je ne regrette pas. J'ai trouvé ce livre captivant. Dès les premières pages, j'ai aimé le style simple et sans fioriture de Michel Bussi.
J'ai adoré les noms des personnages qui m'ont donné le sentiment de lire un conte pour adulte : Marianne Augresse, Vasile Dragonman, Jibé Lechevalier... Un conte effrayant peuplé d'ogres et de serpents venimeux.

L'intrigue est alambiquée, peut-être pas très vraisemblable mais elle m'a tenue en haleine. J'avais envie de comprendre et j'ai élaboré des hypothèses dont une seule s'est avérée judicieuse (je ne suis qu'un Sherlock de pacotille !).

Je me suis attachée aux personnages, surtout à Malone, Amanda et Marianne et je me suis sentie attristée de les quitter quand j'ai lu la dernière page.

Et j'ai également beaucoup aimé les détails sur la mémoire d'un enfant et le fonctionnement du cerveau. J'ai appris des choses sans me prendre la tête et, en plus, Michel Bussi inclut ses recherches habilement dans le récit.

En bref, je me suis régalée du début à la fin ! Je n'en resterai pas là avec cet auteur, j'ai bien envie de découvrir ses autres polars.
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