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3,85

sur 4419 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
[le psy] ♫ ♪ Où est ta maman ?
Dis-moi où est ta maman?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas

[le garçon] Ah sacré maman
Dis-moi où es-tu cachée ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, maman où t'es ?♪ ♫

Voilà en chanson ce qu'aurait dévoilé le petit Malone Moulin à Vasile Dragonman, le psy de l'école maternelle, s'il était capable à 3 ans de chantonner l'adaptation « Mamanoutai » de Stromae !

Malheureusement, le petit Malone n'est pas belge mais bien français…

Afin de communiquer avec l'enfant, le psychologue d'origine roumaine (comme Vlad II Dracul dit « le Dragon », d'où DragonMan), va donc utiliser des méthodes beaucoup plus simples comme le dessin.

Malone décrit comme il le peut, avec le trait de crayon d'un enfant de trois ans, ce lieu insolite où il vivait avec sa maman, au bord d'une plage près d'un château aux quatre grandes tours non loin d'un bateau de pirate. Avec sa vraie maman, pas Amanda Moulin sa maman actuelle !

A partir de ces confessions intrigantes, Vasile va chercher à convaincre la commandante de police Augresse de s'intéresser de près à la famille Moulin alors qu'une autre affaire beaucoup plus préoccupante concernant la traque d'un braqueur nommé Timo Soler accapare toute l'attention du commissariat du Havre.

Michel Bussi va alors nous embarquer dans une histoire alambiquée comme il en a le secret et quelque peu tirée par les cheveux à certains moments. Plus qu'à certains moments diront certains... Certainement...

Ayant la chance de le rencontrer demain à Paris, j'aimerais lui demander si le prénom d'Angie et le dilemme terrible apparaissant à la fin du livre s'avère être un clin d'œil à « Gone, Baby, Gone de Dennis Lehane ou au moins à son thème fétiche de l'enfance maltraitée. Difficile tout de même d'imaginer une simple coïncidence…

En conclusion, ce livre m'a beaucoup plus emballé que « N'oublier pas », son précédent roman, peut-être car j'ai en mémoire différentes anecdotes sur des histoires plus ou moins invraisemblables d'enfant en tant que parent et conjoint et fils de professeures des écoles.

Néanmoins, contrairement à ce que j'avais ressenti dans l'excellent « Nymphéas noirs », l'auteur devrait gommer selon moi les nombreux effets caricaturaux de style ou d'appellation rencontrés dans ses deux derniers romans.

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Michel Bussi nous fait douter. Pourquoi un enfant de trois ans raconterait que ses parents ne sont pas ses parents ! on aurait tendance à le croire mais son doudou lui parle, de plus Malone ne doit pas être touché par la pluie et il raconte des histoires de châteaux, de fusée ou bateaux pirates ...Bon ok, ce môme à l'imagination débordante !!



Oui mais alors pourquoi un psy se démènerait pour qu'une enquête soit réalisée auprès de cette famille! Ah vous aussi vous douter maintenant hein ...

Sans l'ombre d'une preuve, que sur les dires de ce gamin, la responsable du poste de police va avoir sa curiosité éveillée par ce psy.

En parallèle, notre commandante est sur la piste de deux braqueurs de boutiques de luxe. Deux sont déjà mort, il leur reste à retrouver les deux motards et le butin.. Facile me direz vous ! Eh bien non, c'est qu'ils sont filous ces méchants. Cela fait tout de même 10 mois qu'ils sont sur leurs traces !

Voila la toile de fond de ce bouquin, la plume de Michel Bussi est impeccable, pas de fioriture, pas de digressions.

Là où je suis un peu septique, c'est sur les raisons pour lesquels cette enquête est menée ( la première hein vous suivez ??) . Un commandant de police qui croit sur parole un psy ( accessoirement elle le trouve craquant, elle recherche désespérément un homme non un géniteur !) et fait passer l'Affaire avec un grand A en second plan. Surtout une femme qui a toujours mis sa carrière avant sa vie perso. C'est le point négatif de cette histoire, enfin négatif il me titille mais pas suffisamment pour faire défaut au bouquin.
Ce psy avait des yeux étoilés à vous persuader qu'il existe une vie sur Mars, à vous convaincre de monter à deux dans une fusée pour aller la repeupler.
En dehors de cela, Michel Bussi est un génie ! il nous raconte des histoires de pirates, de chevaliers et autres, toutes avec leurs petites morales de conte de fées. Tout imbriqué parfaitement dans son intrigue psychologique.

Et le plus ! Mesdames et Messieurs, tout le roman est aussi un gigantesque conte de fée polarisée! Je m'explique ... Vous allez avoir à faire avec Mme Augresse , Monsieur Dragonman, Pierrick Pasdeloup et J-B Lechevalier. Tous les quatre vont essayez de comprendre ce qu'il se passe dans la tête de ce gosse !

Un bon bouquin donc qui se lit tout seul.
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Ce roman de Michel Bussi m'a plu dès les premières pages. Peut être parce qu'il y a une histoire d'enfant.
Les pages se tournent, les unes après les autres. Dès le départ, on se doute qu'il y a un rapport entre cet enfant et l'enquête que mène la commandante de police.
Comme à chaque fois avec cet auteur, la fin de l'histoire est inattendue. Michel Bussi a ce don de nous surprendre, même si la fin est un peu "tarabiscottée" à mon goût.
Une lecture agréable au final.
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Michel Bussi n'est plus a présenter. Je l'avais découvert avec Ne lâche pas ma main et c'est avec plaisir que je l'ai retrouvé ici.

Maman a tort est une intrigue prenante et surtout original car tout tourne autour d'un enfant. Ce dernier prêtant que sa mère n'est pas sa mère et si au départ, on ne prend pas trop ça au sérieux la police va vite se rendre compte que cette affaire est liée a une autre. Je ne peux pas trop vous en dire plus au risque de dévoiler l'intrigue.

J'ai été captivé très vite des les premières pages, pourtant je trouve que vers le milieu, le roman s'essouffle un peu. Pour être honnête, je pense que cent pages de moins aurait été parfaite. Malgré tout, on passe de rebondissements en rebondissements et l'auteur construit son roman avec des chapitres très courts ce qui donne un peu de peps au roman.

C'est une lecture prenante, avec laquelle on passe un bon moment mais pas de coup de coeur pour ma part.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Bussi, c'est un bouquin associé à un titre.
Ici, c'est Mylène qui s'y colle avec Maman à Tort.
Pas vraiment fana de Mymy, ça tombe bien, mon ressenti est à l'aune de celui envers notre murmureuse nationale.

Difficile de tenir pour crédible les propos d'un gamin de trois ans et demi affirmant continuellement que sa mère n'est pas sa mère.
Vasile, psy scolaire, y croit dur comme fer.
Puis, de par son boulot de commandante, Marianne Augresse y viendra à son tour.
Alors quid de cette étrange assertion enfantine avec tout potentiel récit polaristique ?
Michel, la balle est dans ton camp...

Le petit Malone m'a fatigué.
Je sais, c'est moche de dire ça d'un gamin de cet âge mais le côté répétitif du refrain, ce leitmotiv incessant, point de départ d'une histoire pourtant originale, n'a eu de cesse d'avoir l'effet d'un moustique officiant dans ma chambre un soir d'été.
Et les moustiques, moi, j'les aime...empaillés.
Allez pas pour autant conclure à un éventuel souhait de ma part d'imaginer le bambin six pieds sous terre, non.
Mais une certaine sobriété dans le déroulé de la trame eût été de bon aloi.
Le gros point positif, c'est ce travail en amont sur la mémoire enfantine appelée à disparaître en grandissant.
Le reste m'est apparu un brin confus.
Suffisamment pour qualifier ce Bussi d'honnête à défaut de terriblement excitant.
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Un polar facile à lire qui fait passer un bon moment. Mais une intrigue moins recherchée que celle des autres romans de cet auteur, enfin ceux que j'ai lus : Nymphéas noirs (qui reste mon préféré), Un avion sans elle, N'oublier jamais et Ne lâche pas ma main. Peut-être est-ce parce que je m'habitue au procédé littéraire de l'écrivain et donc avais trouvé une partie de l'énigme ? Toujours est-il que j'ai passé un bon moment même si je sais que cette lecture ne restera pas inoubliable.

La commandante Marianne Augresse (oui, les noms des personnages chez Bussi sont toujours aussi peu crédibles mais bon, ça fait partie du scénario), la presque quarantaine et célibataire, est sur une affaire de braquage à Deauville depuis quelque temps déjà. Aussi quand un psy scolaire vient lui demander de l'aide parce qu'un gamin de trois ans lui dit que sa mère n'est pas sa vraie mère, elle se demande pourquoi elle prendrait en compte les affabulations de ce môme et les appréhensions de ce type, alors qu'elle n'a pas de temps à perdre. Oui mais voilà, Vasile Dragonman (le psy, joli nom pas vrai !) est célibataire, bien bâti, a un accent roumain non déplaisant... et lui certifie qu'il faut agir vite car la mémoire enfantine s'efface très rapidement et les souvenirs de château, de pirates, etc. du petit Malone Moulin (il mouline, il mouline le petit !) risquent de disparaître à jamais.
Aussi, notre Marianne nationale, aidée de Lechevalier et Pasdeloup entre autres (qu'est-ce qu'on s'amuse chez Bussi avec les noms !) va n'écouter que son c... coeur bien sûr et plonger dans cette seconde enquête...

Ouf ! C'était un vrai exercice de vous expliquer le pourquoi du comment sans en dire trop tout de même. J'ai bien aimé le personnage de la Commandante qui se laisse parfois déborder par ses sentiments et ses émotions, par sa copine Angie avec qui elle partage du rioja...

Michel Bussi nous emmène au Havre cette fois et nous parle des anciennes mines en terre normande, mais surtout il aborde le phénomène de la mémoire avant trois ou quatre ans, mémoire éphémère.
C'est drôle d'ailleurs parce je dois avoir cet âge-là quand je lis ses romans : je ne sais plus de quoi ils parlent quelque temps après. Hi hi hi ! Sauf pour Nymphéas noirs.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Malone a trois ans et demi, et pense que sa maman n'est pas sa vraie maman. Même s'il l'aime beaucoup, pour lui, il a une autre maman. Ailleurs. Son doudou lui parle des histoires que maman racontais. Il en est persuadé. Mais qui peut le croire ? le psy, lui, le croit au travers de ces dessins et ce psy s'en ira essayer de convaincre la commandante Augresse du commissariat du havre. Elle est, depuis dix mois à la poursuite des auteurs du casse de Deauville, sans aucun résultat.
Là où j'ai dû mal c'est la facilité avec laquelle le psy arrivera à convaincre la commandante. Certes c'est un beau mec avec un beau p'tit cul. Mais bon …Ça suffit pas.
Alors un mauvais bouquin ? Non ! On tourne les pages facilement, on se laisse prendre par l'intrigue ou plutôt les intrigues mais il y a quand même des longueurs, et puis on voit arriver les rebondissements dix pages avant.
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CHALLENGE PAVES 2015/2016 (3/10)

Le miracle voudrait qu'un auteur que vous appréciez énormément continue à vous épater à chaque nouveau roman. Mais tout le monde sait que la perfection n'est pas de ce monde... je suis donc obligée d'avouer qu'avec "Maman a tort", Michel Bussi m'a déçue et si j'accorde quand même 3 étoiles, c'est par fidélité, pour les bons moments passés notamment avec "Nymphéas noirs" qui pour moi, reste son meilleur livre.

Le récit commence par deux faits distincts. La commandante Marianne Augresse est sur les dents suite à une filature en cours qui pourrait déboucher si tout se déroule comme prévu, sur l'arrestation d'un braqueur qu'elle recherche depuis plusieurs mois. Mais voilà, qu'un psychologue scolaire, Vasile Dragonman (le ridicule des noms a une explication, si vous êtes concentré lors de votre lecture, mais cela reste tiré par les cheveux !) l'appelle à l'aide à propos de Malone un petit garçon de 3 ans qui lui a confié lors d'un entretien, que sa maman n'est pas sa vraie maman et que par ailleurs Gouti, son doudou lui parle tous les soirs de sa vie d'avant. Devant l'entêtement du psy, elle accepte d'enquêter discrètement, persuadée que l'affaire sera rapidement résolue.
Entre l'univers peuplé de contes de Malone, les extraits du site internet envie-de-tuer.com et les réflexions de notre policière en mal d'enfant, j'ai l'immense regret de reconnaitre que je me suis prodigieusement ennuyée pendant plus de la moitié du livre... L'intrigue a heureusement gagné en intensité par la suite mais elle est si tortueuse que je n'y ai pas vraiment accroché malgré des thèmes intéressants qui tournent principalement autour de l'enfant, de la façon dont il se construit, de l'amour maternel et du désir de procréation.

Pour moi, il est évident que la mayonnaise n'a pas pris. L'orientation psychologique qu'a voulu donner l'auteur à son thriller ne m'a cette fois pas convaincue et je ne peux y accorder qu'un 11/20.

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Tant de choses à dire sur ce roman, tant de choses à taire aussi pour ne rien dévoiler de l'intrigue.

Pour cette chronique, je vais utiliser la méthode Bussi en distillant des indices, en vous menant sur de mauvaises pistes, en vous donnant envie de savoir QUI EST MALONE ?

Malone a trois ans, Malone a un doudou dont il ne se sépare jamais, mais Malone n'a pas tout le temps devant lui, alors il se confie à Vasile Dragonman, psychologue scolaire.

— « Ma maman n'est pas maman, et Gouti mon doudou me raconte des histoires chaque soir ».

Dilemme, est-ce un enfant qui affabule ou a-t-on à faire à un véritable appel au secours ? Vasile décide de le croire, mais se retrouve seul face à la détresse de ce petit garçon, il décide alors de parler de ses soupçons à la police.

Le temps presse, car vers l'âge de 4 ans, les souvenirs liés à la petite enfance s'effacent et bientôt, Malone ne se souviendra plus de ce qu'il a vécu jusqu'à aujourd'hui.

En parallèle d'une sombre histoire de braquage qui a mal tourné, la commande Augresse, contactée par Vasile, s'intéressera de prêt au mystère qui entoure la vie du petit garçon sans se douter que des liens étroits lient Malone et les braqueurs.

Maintenant, à vous de découvrir qui est Malone !

Un vrai suspens rendu encore plus palpitant par la menace du temps qui passe et de la mémoire qui s'efface. Des chapitres qui débutent par de petites anecdotes jouissives, provenant du site internet www.envie-de-tuer.com. Un vrai délice. Une manière de se repérer dans le temps originale grâce aux annotations comme « petite aiguille sur le 8, la grande aiguille sur le 4 », et des personnages aux noms évocateurs tels que les Lieutenants Lechevalier et Pasdeloup, la commande Augresse, Vasile Dragonman, Valérie Courtoise, Nathalie Delaplanque...

Bien qu'étant un roman policier classique à l'intrigue bien ficelée, j'ai trouvé sa conception vraiment originale.

Au final, encore un roman de Michel Bussi que j'ai apprécié, encore une intrigue que je voulais à tout prix résoudre, sans succès bien sûr. C'est ça la touche Bussi, l'art d'amener son lecteur, là où il a décidé tout en semant des petits cailloux pour qu'il puisse trouver par lui même la vérité.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Par esprit rebelle, je n'avais jamais lu un roman de Michel Bussi.
Je craignais que la qualité du style soit inversement proportionnelle à la popularité de sa bibliographie.
J'avais tort : ce n'est pas plus mauvais que la moyenne des polars du même genre, avec quand même une tendance à faire pleurer dans les chaumières qui me le fait placer en-dessous de la plupart de ceux que je connais.

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