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3,85

sur 4445 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux Presses de la cité pour l'envoi de ce livre et pour l'organisation de la très intéressante rencontre avec Michel BUSSI.
Ce nouveau livre raconte l'histoire de Malone, un enfant de trois ans et demi qui raconte au psychologue scolaire qu'il a deux mamans. Intrigué, ce dernier en parle à la commissaire Augresse qui décide d'enquêter sur cette affaire, tout en menant en parallèle la traque de braqueurs.
Comme souvent avec Michel Bussi, l'intrigue est très bien pensée ; on se laisse prendre par les personnages et on a hâte de savoir qui est vraiment la mère de Malone. On y retrouve bien le style original de l'auteur.
Une lecture très agréable, même si mon livre préféré de Michel Bussi reste incontestablement 'Nymphéas noirs'.
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Me voilà réconciliée avec Michel Bussi et c'est à Babelio que je le dois !
Merci pour l'envoi des deux livres N'oublier jamais et Maman a tort dans le cadre de Masse critique. Si N'oublier jamais m'avait un peu laissée sur ma fin par son manque de profondeur, j'ai beaucoup apprécié Maman a tort.

J'ai été très touchée par Malone, ce petit garçon âgé de 3 ans qui s'accroche à son doudou Gouti comme la moule sur le rocher. Rien de plus normal, me direz-vous, pour un enfant de son âge qui vient d'intégrer la maternelle. En revanche, que pensez-vous d'un petit garçon qui soutient mordicus que sa maman-da n'est pas sa vraie maman ? Il y a de quoi être surpris, interloqué, gêné… C'est la raison pour laquelle un psy roumain genre BG (beau gosse) le voit en consultation régulièrement car son instinct lui dit que c'est la vérité. Et il a recours à l'aide de la police pour en avoir le coeur net.

Dans ce livre, il est question d'un petit enfant : Malone et de plusieurs femmes. J'ai retenu principalement Maman-da, Clotilde, Angie et la commandante Augresse (Marianne). Ces deux dernières rêvent d'en avoir un. Ça tourne même à l'obsession pour Marianne car son horloge biologique a commencé le décompte.

J'ai l'impression que Michel Bussi a choisi que ses personnages féminins souffrent. du coup, j'ai très spontanément et très naturellement éprouvé beaucoup de compassion pour elles. Je n'avais qu'une envie, accueillir leurs souffrances et les aider.
J'ai particulièrement apprécié la psychologie de tous les personnages, les féminins bien sûr, mais pas seulement. J'y ai trouvé de la profondeur.

Nous sommes amenés à suivre en parallèle deux histoires, qui deviennent au fil des pages deux enquêtes. Un vol de bijoux, maroquinerie de valeur… ayant donné lieu à une fusillade et la mort de deux des cambrioleurs d'une part ; établir la vérité sur la filiation de Malone d'autre part.

Toutes deux m'ont autant captivée l'une que l'autre. J'ai apprécié l'intensité du rythme, la double intrigue. Alors que mon mari et ma fille avaient deviné une partie de la solution avant le dernier quart du livre, je n'ai rien vu venir.

Si vous voulez savoir si ces deux histoires sont liées, une seule solution : dévorer les 509 pages de ce nouveau roman de Michel Bussi. Si nos goûts se rejoignent, vous ne le regretterez pas. Bonne lecture à vous.
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J'ai été littéralement emportée sans résistance dans cette intrigue, même si je suis passée rapidement sur l'intégralité des romances de Gouti que je préférais lire en diagonale. Ce livre donne l'impression que Michel Bussi se fait plaisir en écrivant, en mélangeant ses ingrédients comme il lui plait à la manière des chefs cuisiniers: sans perdre de vue le résultat final. C'est une réussite doublée du plaisir de connaitre la région qu'il évoque si bien.
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N°891– Avril 2015

MAMAN A TORTMichel Bussi Presses de la Cité.

La vérité sort de la bouche des enfants dit-on. Pourquoi pas et il y aura toujours des gens pour ajouter foi aux propos de leur progéniture surtout quand cela les arrange. Ici, c'est un peu différent puisque qu'un petit garçon de trois et demi, Malone Moulin, prétend que son père n'est pas son père, que sa mère en l'est pas non plus et qu'il a eu une autre vie avant eux. Quand on est un enfant, on peut regretter ses parents, vouloir en changer au gré des événements mais de là à contester sa filiation, surtout quand on est si petit, c'est étonnant et ce d'autant que Malone prétend qu'il tient cette vérité de Gouti, sa vieille peluche qui ressemble à un rat ! Pourtant, contre toute attente, puisque rien de concret ne vient étayer cette affirmation et surtout pas la moindre trace de maltraitance, un psychologue scolaire, Vasile Dragonman, prend ces propos au sérieux au point qu'il en avertit une commandante de police, Marianne Augresse, afin qu'elle diligente une enquête discrète et non officielle qui entraînera le lecteur en Normandie. Il faut d'ailleurs faire vite parce que, selon lui, les souvenirs s'effacent rapidement dans la tête d'un enfant, même si le monde dans lequel Malone s'est réfugié, les histoires qu'il raconte, l'intriguent au plus haut point. Pourtant la commandante, même si elle n'est pas insensible au charme du spy, comme à celui des hommes en général, n'a pas vraiment que cela à faire. En effet un braquage à Deauville occupe largement la brigade, d'autant que les dangereux malfaiteurs narguent la police depuis neuf mois et que leur important butin reste introuvable, alors cette histoire de doudou qui parle… ! Pourtant l'homme s'accroche à cette idée que Malone n'est pas un fabulateur, pioche dans ce qu'il sait de sa vie d'avant, s'accroche à ses fantasmes et à son imaginaire, [pour créer le décor l'auteur y met du sien ne serait-ce que dans le choix des noms (Dragonman et Augresse)] de sorte que la policière qui au départ prenait la chose un peu à légère s'y attache maintenant, peut-être davantage à cause du charme de Vasile que par réelle conviction. Cela fait donc deux enquêtes parallèles, avec en toile de fond la vie sentimentale un peu compliquée du psy qui a quand même reçu des menaces de mort et la révélation de pas mal de zones d'ombre inquiétantes sur la vie passée des parents Moulin. Ces investigations n'ont à priori rien à voir l'une avec l'autre mais la mort de Vasile va donner une dimension officielle à ce qui n'était à l'origine que des recherches empiriques. Et des cadavres il va y en avoir d'autres, comme dans tout bon thriller !

Tout cela tient du puzzle, mais, pour reconstituer l'ensemble ce n'est pas aisé tant tout cela est fort habilement mené. Je dois dire qu'au départ j'ai été un peu dubitatif au sujet de cette histoire. Malone nous est présenté comme un enfant qui s'enferme dans un univers fait de fantômes, de châteaux forts, de pirates, d'ogres, ce qui n'a rien d'extraordinaire au demeurant. D'autre part, qu'un psychologue scolaire s'intéresse à ce garçon, contre ses parents au point de menacer l'équilibre familial, contre sa hiérarchie, et tout cela sur des allégations d'un enfant dont on sait parfaitement qu'elles peuvent être mensongères et mener des adultes innocents devant les tribunaux, c'est sans doute pousser un peu loin la conscience professionnelle ou l'imagination. Pourtant, entre intuitions policières, dessins et phobies d'un enfant, recherches ADN, exploitation de passés douteux et manipulations, tout cela se met en place petit à petit et balade le lecteur au rythme des révélations distillées avec parcimonie. Il y a certes beaucoup de rebondissements qui entretiennent le suspens mais cette histoire d'enfant, un peu farfelue au départ, va se révéler essentielle. L'épilogue vient heureusement éclairer tout cela et pas seulement pour la justice et l'ordre public.
Jusqu'à présent ce titre m'évoquait plutôt une chanson de Mylène Farmer, pas vraiment sur le même registre. C'est un polar écrit dans le style du polar, découpé en courts chapitres faciles à lire et agréablement écrits, avec, parfois des touches poétiques bienvenues notamment quand Marianne parle de la couleur des yeux de Vasile. J'avoue que je n'avais rien lu de Michel Bussi auparavant et je remercie l'éditeur de me l'avoir fait parvenir directement. Je pense que je poursuivrai la découverte de ses oeuvres.
©Hervé GAUTIER – Avril 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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J'ai lu ce roman dans le cadre d'un challenge, et comme la série passe en ce moment sur France 2 (épisodes 3 et 4/6 ce soir !), c'était une belle raison de plus pour enfin le sortir de ma PAL.

Quand j'ai regardé les deux premiers épisodes la semaine dernière, j'ai vraiment retrouvé les éléments du livre. Les dialogues étaient assez fidèlement retranscrits. Bien sûr, l'histoire n'est pas découpée de la même façon, mais c'est tout à fait normal dans le cadre d'une adaptation visuelle. Tout va plus vite, et les façons d'amener les indices et les divers éléments de l'histoire ne peuvent pas être identiques. D'ailleurs, malgré le fait que j'avais lu environ la moitié du roman, j'ai été spoilée par la série… Je n'ai donc pas été surprise concernant un certain point (et non des moindres) de l'intrigue, ce qui a gâché un petit peu ma lecture. Cet élément dévoilé dans la série n'apparaît que bien plus tard dans le roman, aux trois quarts je dirai !

Les personnages sont un peu différents dans le roman aussi, notamment la Commandante (qui est moins sexy dans le livre) et le Lieutenant Papy (qui est plus jeune dans la série), mais cela fonctionne très bien comme cela également. D'autre part, le réalisateur a su mettre en valeur Le Havre, certains plans étant vraiment magnifiques, et j'avoue que ces images m'ont permise de me plonger plus intensément encore dans le roman. C'était l'avantage de lire et regarder cette histoire en même temps.
Je ne vous en dirai pas plus concernant la série car je n'ai regardé que les deux épisodes sur six qui ont déjà été diffusés. Mais j'ai hâte de visionner la suite ce soir !

Revenons-en au livre. Ce qui m'a plu le plus, c'est le travail autour de la mémoire d'un jeune enfant. J'ai trouvé assez extraordinaire, et peut-être aussi un peu troublant, de savoir qu'un enfant de moins de 4 ans oublie vite et que sa mémoire est, en somme, entre les mains de son entourage. Si les adultes, ses parents notamment, ne lui rappellent pas les choses, alors il oublie complètement. Il y a donc une sorte de manipulation de la mémoire par les proches du jeune enfant. Flippant, non ? D'ailleurs, Michel Bussi explique dans une interview qu'il a eu l'idée de cette histoire quand sa fille, qui avait alors le même âge que notre petit personnage Malone, ne se souvenait plus du tout d'un dessin animé qu'elle avait visionné à plusieurs reprises il y a quelques mois. Je trouve cela vraiment fascinant à vrai dire, et je ne m'étais pas du tout penchée sur cette question auparavant. le thème du roman m'a donc vraiment intéressée. On se demande vraiment qui est la maman de Malone tout au long du roman. L'auteur brouille les pistes et j'adore ça !

Comme je vous le disais plus haut, le déroulement de l'intrigue m'a un peu été gâché par la série, mais heureusement, c'était sans compter le talent de l'auteur pour ses retournements de situation. En effet, le twist final m'a réconciliée avec cette déception (dont l'auteur n'y est pour rien !) et c'est un soulagement. J'ai beaucoup aimé cette fin et il était intéressant de relire le premier chapitre une fois le livre terminé. L'auteur a su, une fois de plus, construire son roman d'une façon mystérieuse, énigmatique et prenante, même si j'ai trouvé qu'il manquait un poil de rythme.

En bref, ce fut encore une bonne – et très intéressante – lecture du maître du twist littéraire ! L'aspect psychologique autour de la mémoire d'un jeune enfant m'a vraiment enthousiasmée, autant que le final qui est, une fois de plus, à la hauteur. À lire, et ensuite à regarder, avec délectation.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Comme à son habitude, Michel Bussi prend son temps pour décrire les lieux et les personnages et même si ce n’est pas un page-turner comme avec certains thrillers, ce roman n’en est pas moins haletant. Malgré des personnages assez simples, j’ai adoré la façon dont l’histoire est ficelée. C’est un vrai puzzle à assembler et je me suis volontiers laisser prendre au jeu. J’ai été trimbalée par l’auteur une bonne partie du roman. Les personnages sont bien dans leur rôle et le petit Malone est très attachant, il fait très mature pour son âge et c’est lui qui donne du relief au récit. Même si j’ai su découvrir quelques indices avant la fin, j’ai quand même été scotchée par des révélations inattendues. Mon Bussi favori restera « Nymphéas Noirs » mais celui ci vient en deuxième position.
En bref, si vous souhaitez un thriller divertissant avec des pièces à recollées, c’est le bon livre !

"Vous avez prétendu que la mémoire de ce gamin allait s’effacer si on agissait pas vite. Expliquer-moi ça. Que va-t-il se passer, si personne à part vous ne croit en ce gosse ?"
page 68
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Bon polar, un poil confus pour ceux qui se perdent vite dans les noms (on ne rit pas, c'est mon cas).

J'aime bien les histoires où les enfants sont en jeu et coup de chance, comme son titre l'indique, c'est le cas de celui là.

La fin est vraiment cinématographique, je pense que l'auteur va voir son livre adapté rapidement.

Je le recommande, c'est une chouette lecture d'été.
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Un policier tout simplement magnifique.

Une bande de braqueur on braquer un magasin de luxe à Deauville, la commandante Marianne et sont équipe sont sur l'affaire. Malon, un enfant de trois ans, affirme que sa mère n'est pas sa mère. le psychologue scolaire prend cette affaire au sérieux. Deux histoires qui n'ont rien à voir et pourtant tout.
Dans son roman, Maman a tort, Michel Bussi, à travers un jeu de fausses pistes d'indices semés tout au long du livre, livre un roman policier surprenant.
Du début du roman à la dernière page pas un temps de pause de vide, haletant, phénoménale c'est comme tel que l'on peut qualifier cette histoire.
Un roman à la française dans lequel rien est due au hasard, chaque mot a un sens.
Un auteur à la hauteur de son succès.
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"Ma mère n'est pas ma mère" se termine ainsi le premier chapitre de "Maman à tort" de Michel Bussi.

Le deuxième commence sur le doute qui s'installe quand le psychologue scolaire comprend que Malone dialogue avec son doudou nommé Gouti. De quoi se souvient'il vraiment ? Est ce des récits qu'il se raconte en boucle.

Dès lors, un compte à rebours commence pour éviter que sa mémoire s'efface. Vasile, le psychologue est intrigué par ces mots qui décrivent sa vie d'avant. Il lui faut vite trouver la vérité. Mu par l'envie d'avancer, il se rend au commissariat et confie à la commandante Marianne cette histoire invraisemblable. Mais pour gagner du terrain, il mène son enquête en parallèle de Marianne qui se heurte au fondemental que Malone a une mère.
Lien : http://pasperdus.canalblog.c..
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C'est à nouveau la Normandie qui sert de cadre à cette incroyable intrigue psychologique dont Michel Bussi a le secret.
Avec brio, il entraîne le lecteur dans les méandres de la mémoire de l'enfance. le jeune Malone a-t-il seulement une imagination débordante ? Quand les morts tombent au fil des pages, on commence sérieusement à en douter.
L'auteur s'amuse avec les mots et les personnages (la commandante Augresse, Monsieur Dragonman, Pierrick Pasdeloup, Jean-Baptiste Lechevalier) et redistribue les rôles dans cette histoire de gendarmes et de voleurs.

Fait assez rare pour être souligné : pour la toute première fois, j'ai réussi à trouver QUI, juste avant la page 300, mais sans savoir POURQUOI et COMMENT. Les 200 pages suivantes ont donc été palpitantes tout de même.

Mention spéciale pour les extraits du site www.envie-de-tuer.com. qui ponctuent le récit. Je suis persuadée que l'auteur s'est régalé à inventer cette page à la fréquentation peu recommandable ...

Pour notre plus grand plaisir, Michel Bussi signe cette année encore, et sans surprise, un roman original et captivant.
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