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3,85

sur 4445 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Maman a tort" est le millésime 2015 de Michel Bussi, auteur méconnu il y a quelques années et qui est aujourd'hui l'un de ceux qui vend le plus de livres.
Ce n'est pas ce dernier opus qui démentira sa notoriété et affaiblira ses ventes, j'en suis convaincu.

Ce qui est bien avec Michel Bussi, c'est qu'à chaque fois qu'on ouvre une de ses enquêtes, on découvre une histoire novatrice, un contexte différent, des personnages attachants, ...

"Maman a tort" ne déroge pas à la règle mais il est vraiment atypique. le sujet est difficile et on ne peut être que curieux en lisant la 4ème de couverture de savoir comment Bussi va mener sa barque et s'en sortir.

Car parler de la mémoire d'un enfant de 3 ans n'est non seulement pas évident (cela demande une vraie documentation et maitrise, 20/20 pour Bussi de ce cote la), mais également du sérieux et de l'imagination.
Ce thriller joue donc sur la corde émotionnelle et y parvient parfaitement.
On ne peut que s'accrocher au petit Malone, son doudou Gouti et l'intrigue qui en découle.

Contrairement à d'habitude, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Les multiples personnages et la difficulté du thème abordé m'ont noyé. du mal à tout comprendre, la peur de ne pas accrocher à la suite... ces interrogations m'étaient inconnues chez Bussi.

Pourtant, tous les codes de l'auteur sont la: des noms de personnages merveilleusement choisis, une double intrigue sans liens apparents, des rebondissements multiples (ah Bussi et ses fameux twist...). Néanmoins il faut une bonne moitié de bouquin pour poser le contexte et installer l'intrigue. Cela fait beaucoup...

C'est Bussi donc on persévère et je ne peux que vous encourager à cela car ensuite quel festival! Tout s'accélère! L'ambiance devient électrique, le style poignant, stressant, des phrases courtes, du punch, beaucoup de dialogues accélérant encore le rythme...

Admirablement écrite, on dévore littéralement cette deuxième partie et on est même surpris d'arriver si vite au dénouement.
La gestion de la commandante, les atouts de ses "adjoints": le vieux Papy préférant travailler en solitaire, qui avance à son rythme mais comprend tout; le stagiaire qui veut à tout prix donner satisfaction; Jibé le beau gosse qui percute vite et est toujours présent.

Tout ce qu'on pensait est remis en question (classique avec Bussi), les méchants s'effacent, certains gentils deviennent manipulateurs... chutt n'en disons pas plus ;)

Le dénouement est surprenant, discutable. Mais reste dans l'esprit du livre.
L'amour d'une mère, la relation mère-enfant, ... beaucoup d'émotions, beaucoup d'amour. Voila ce qui finalement caractérise bien Maman a tort.

Bussi réussit parfaitement son polar. Une belle lecture, un bon divertissement qui va a crescendo.

Je ne peux que vous le conseiller.

4/5
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Mon second livre de Michel Bussi, et l'histoire m'a beaucoup plu.
Je l'ai lu en deux soirées, une centaine de pages le premier soir, puis le lendemain tout le reste car je n'ai pas pu m'arrêter avant de connaître la fin.
Le suspense était là, et à aucun moment je ne me suis ennuyée. Je vois que beaucoup n'ont pas aimé les passages avec les histoires racontées par Gouti, les trouvant un peu longuets ou ennuyeux, moi j'ai trouvé ça très joli et agréable, sans doute la petite partie de moi qui est restée en enfance ;) Quant aux débuts de chapitres avec le site envie de tuer, j'ai trouvé ça plutôt amusant même si ça n'avait pas grand chose à faire dans l'histoire c'est vrai.
Les points négatifs ? Je n'en vois pas spécialement, certes je ne me suis pas attachée aux personnages (à part le psy que j'aimais bien) mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le livre et l'histoire.
Un petit peu déçue de la fin, mais peut-être tout simplement parce que j'avais deviné pas mal de choses avant la révélation finale, et que par conséquent j'ai eu moins de surprises.
Dans l'ensemble, j'ai donc passé un très bon moment avec ce roman, mais j'ai préféré Nymphéas Noirs.
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Je n'étais toujours pas une inconditionnelle de Michel Bussi , comme ma soeur ou comme Marie qui vient de proposer ce tome en LC. Cependant, après Nymphéas noirs , j'ai décidé de lancer une chance à l'auteur de me séduire totalement . Et bien j'avoue que peut-être mais ...
Ok ! Vous vous demandez donc: mais qu'est qu'elle a encore celle-là a se plaindre ?
Et bien c'est que j'ai toujours du mal à rentrer dans l'histoire. Il m'a fallu revenir aux premiers chapitres pour comprendre le début de l'intrigue.
Pour le reste , j'avoue que la plume de l'auteur est très plaisante, les décors sont bien plantés et les sujets particulièrement intéressants voire fascinants. parce que je ne sais pas vous, mais moi je me suis toujours interrogé sur la mémoire enfantine. Oui à partir de quel age a-t-on des souvenirs, ceux-ci sont ils vraiment des souvenirs, les nôtres plus exactement ou nous les sommes nous appropriés à force de les avoir entendus ?
Il y a quelques jours ,mon fils 33 ans, me raconte une histoire, je le regarde surprise, et lui demande comment il peut se rappeler d'un évènement qui s'est déroulé 30 ans plus tôt, j'avoue que ça me laisse perplexe. Mes plus vieux souvenirs remontent à l'âge de 4 ans, avant c'est le vide total et encore comme l'explique un de nos protagonistes le psychologue Vasile , ce ne sont que des flashs très fugaces
Donc oui cette histoire m'a particulièrement intriguée. le tout est particulièrement bien construit, et l'approche sur la mémoire des enfants particulièrement bien traitée.
Nous suivons 2 enquêtes parallèles sans liens apparent entre elles. D'un coté notre commandante s'efforce d'arrêter les responsables d'un cambriolage à Deauville qui s'est très mal terminé avec plusieurs victimes chez les truands et la police et d'un autre coté une enquête qui n'en est pas vraiment une sur une demande d'un psychologue scolaire qui suit Malone, un petit garçon de 4 ans qui ne ne cesse de répéter que sa mère n'est pas sa vraie mère.
Pourtant tout concorde, alors délires d'un gosse ?
Brusquement tout s'accélère et l'auteur nous entraine dans une course poursuite, celle du début de roman en fait.
Je commence à comprendre le mode de construction de l'auteur et a l'apprécier. L'énigme est captivante et les questions commencent à pleuvoir.
Malone a-t-il été protégé par sa vraie mère? Et si oui , pourquoi? Existe-t-il un lien entre les 2 enquêtes ? A-t-il été enlevé ? Est-il un enfant de remplacement pour une mère en mal d'enfant ?
Au fur et à mesure nos yeux se dessillent et le fin mot de l'intrigue devient très compréhensible.
Toutefois j'avoue que l'auteur m'a vraiment scotchée avec un final assez époustouflant et je suis séduite. A mon avis malgré le fait que j'ai un peu galéré au début , ce roman est avec Nymphéas noir est mon préféré.
Je pense que Michel Bussi a trouvé son rythme de croisière et surtout son style architectural, si j'ose dire. Et ce pour mon grand plaisir.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Après les "Nymphéas noirs" et "Un avion sans elle " que j'avais appréciés, "N'oublier jamais" m'avait franchement déçue. Aussi, j'ai laissé passer pas mal de lectures avant de relire un BUSSI.

Je dois dire que je me suis laissée embarquer dans ce page-turner et que j'ai passé un moment de lecture agréable.

C'est l'histoire d'un petit garçon de 3 ans qui dit que sa maman n'est pas sa maman. Mais peut-on croire un enfant de 3 ans quand rien n'apporte de crédit à ses paroles. Seul , un psychologue scolaire y croit et il essaie de convaincre une Commandante de police de le suivre dans cette voie. Or, cette Commandante à d'autres affaires en cours, et notamment un braquage à 4 qui a mal tourné, avec 2 braqueurs tués et 2 autres dont un blessé dans la nature. Et surtout, un butin introuvable.

Les indices sont distillés tout au long du livre et bien sur ils se regroupent tous dans les derniers chapitres avec une logique imparable.

J'ai deviné certains rebondissements mais cela n'a pas gâché ma lecture car il en restait bien d'autres.
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Malone, un enfant de trois ans et demi, affirme que la femme qui l'élève n'est pas sa mère. Personne ne semble le croire, excepté un psychologue scolaire très intrigué. Curieux et consciencieux, il sollicite Marianne Augresse, commandant de police. Séduite, celle-ci accepte de procéder à quelques investigations… Elle est pourtant fort occupée par une enquête sur un braquage qui a mal tourné et par la traque d'un de ses auteurs.

L'intrigue est bien construite, et très habilement présentée : révélations et suspense sont au rendez-vous, mais seulement après les deux cents premières pages. J'ai d'ailleurs failli abandonner la lecture aux deux tiers du livre, agacé par des récits de contes. Ma persévérance a été récompensée, puisqu'ensuite mon intérêt n'a plus faibli. Il est cependant dommage que la complexité de l'histoire la rende si peu crédible, notamment le comportement du petit Malone et les risques pris par certains de ses proches.

De Michel Bussi, j'ai beaucoup apprécié 'Nymphéas noirs', dont l'intrigue est complexe également et qui nous plonge avec bonheur dans l'ambiance de Giverny notamment à l'époque où Monet y peignait des nénuphars...
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Quand on ouvre un nouveau Michel Bussi, on se demande si ça va encore marcher. S'il va une fois de plus réussir à nous scotcher à notre fauteuil pendant de longues heures, impatients de comprendre, de connaître le fin mot de l'histoire. Surtout que, si on a lu le sublime "Nymphéas noirs" et le machiavélique "Un avion sans elle", on se méfie un peu du bonhomme, on essaie de repérer les indices, on se demande quel retournement il va encore nous inventer. Avec "Maman a tort", c'est encore une fois réussi. Il n'y a pas les effets très surprenants des deux précédemment cités mais l'intrigue est suffisamment bien bâtie pour entraîner le lecteur dans un bon labyrinthe de questionnements.

Bien sûr, on ne lit pas Michel Bussi pour son style. Ce qui intéresse chez cet écrivain, c'est son habileté à tricoter des histoires et à les distiller ensuite avec le bon dosage de suspense et d'informations pour le lecteur. On lui sait gré de camper des personnages auxquels on peut facilement s'identifier, d'éviter les bains de sang et autres meurtres en série autant que les clichés. Pas besoin de ce genre d'effets spéciaux ici non plus. Ce petit garçon de trois ans et demi, Malone, qui raconte au psychologue scolaire que sa maman n'est pas sa vraie maman, ce pourrait être n'importe quel petit garçon que vous croisez tous les jours.

Lorsque Vasile Dragonman, le psychologue en question contacte la commandante de police Marianne Augresse (oui, je sais, il y a quand même des noms bizarres) pour lui faire part des déclarations de l'enfant, difficile de le prendre au sérieux. Après tout, les enfants inventent de ces choses... Et puis, il a beau être envoyé par son amie Angélique, Marianne a d'autres chats à fouetter. Cela fait des mois que les auteurs d'un important casse à Deauville les narguent, elle et son équipe planqués dans le Havre avec leur butin de plusieurs millions d'euro. Alors les élucubrations d'un gosse... Sauf que le psychologue est persévérant et persuasif. Non dénué de charme en plus ce qui intéresse au plus haut point cette célibataire attachante, proche de la quarantaine et tourmentée par les signaux que lui envoie son horloge biologique. Bref, Marianne accepte d'enquêter sans imaginer à quel point les deux affaires sont liées...

On apprend ainsi que le cerveau d'un enfant est une telle éponge que les nouveaux souvenirs remplacent les anciens au point d'oublier très facilement ceux de ses trois premières années s'ils ne sont pas stimulés oralement ou visuellement. On explore toutes les facettes psychologiques du désir d'enfant et de la maternité, de celles qui peuvent conduire à tous les extrêmes et susciter toutes les indulgences. Qui manipule qui ? Quand on croit enfin avoir compris, un ultime retournement vient définitivement nous convaincre qu'il est inutile d'essayer de jouer au plus malin avec Michel Bussi.

Moins de surprises mais plus de fond, en tout cas, une psychologie des personnages plus fouillée que dans "Un avion sans elle". Et ça, ce n'est pas pour me déplaire.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Presse de la Cité pour cette opération, je suis impatiente de rencontrer l'auteur le 4 juin !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Malone, petit garçon de trois ans et demi, crie à qui veut l'entendre que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible et trouve en Vasile, psychologue scolaire une oreille attentive.
Il doit agir vite, la mémoire du petit garçon va s'effacer...
Elle ne tient plus qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche.
Le compte à rebours a commencé. les personnages sont sur les dents.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, l'enquête autour de cet enfant et je dois dire que l'auteur m'a tenu en haleine tout du long. alors certes, la fin est un peu invraisemblable mais après tout qu'importe, un livre c'est fait pour rêver et s'évader...
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Autant je peux ne pas aimer un livre de Michel BUSSI autant celui d'après me passionne. Je n'avais pas du tout accrocher avec "Le temps est assassin" et je me suis laissée emporter par l'histoire du petit Malone. On se demande un peu au début où l'on va mais plus on avance, plus en a envie de savoir la fin.
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Je dois bien avouer au terme de cette lecture que je suis un peu déçue et que Maman a tort est loin d'être le meilleur Michel Bussi.
Certes, l'idée de départ est bonne et la fin de l'histoire est plutôt bien ficelée, mais entre temps il y a des longueurs, et par ailleurs des éléments de l'intrigue ( notamment les relations entre certains personnages) qui ne sont pas assez développés.
J'ai par ailleurs trouvé que le choix des noms des personnages dans l'univers des contes pour enfants nuisait un peu à la crédibilité de l'ensemble.
Dommage car il y a aussi quelques passages que j'ai trouvés plutôt bien vus , notamment ceux qui décrivent le village minier de Pottigny, et car le talent de Michel Bussi pour raconter des histoires et nouer des intrigues demeure indéniable.
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Incontestablement, Michel Bussi sait écrire des intrigues efficaces, il le prouve une nouvelle fois avec "Maman a tort". Une histoire pleine de rebondissements, construite autour de Malone, petit bonhomme de trois ans qui prétend que sa mère n'est pas sa vraie mère. Il est cependant également vrai que les personnages sont plutôt caricaturaux (notamment celui de Marianne, commandante obnubilée par son horloge biologique), que certaines ficelles sont un peu grosses, que la fin m'a paru un peu rocambolesque, pas forcément à la hauteur du reste. Ce roman demeure néanmoins un bon moment de lecture, distrayant... efficace quoi.
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