Maman a tort

Rien qu'en lisant le résumé, je savais que ce livre allait me plaire, j'aime particulièrement les romans avec suspense lorsque des enfants entrent en jeu et l'aspect psychologique me tentait énormément. J'avais donc beaucoup d'attente pour ce livre (qui m'avait été, en plus, recommandé par une amie). Cependant j'ai trouvé que l'histoire était un peu longue à se mettre en place, il m'a fallu quelques jours de LC pour être vraiment à fond. Heureusement après cela, la lecture est entraînante, les chapitres courts ainsi que le suspense nous entraînent rapidement au coeur du mystère ! Et même si j'avais deviné pas mal d'éléments relatifs au dénouement, j'ai tout de même passé un très bon moment. J'ai tout particulièrement aimé le final de la commandante.
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C'était mon premier Michel Bussi et pas le dernier ! -

Je dois avouer qu'au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer pleinement dans l'histoire. Un coup j'étais à fond, un coup j'étais beaucoup moins emballée... Mais ça n'a pas durer indéfiniment car après, j'étais vraiment intriguée et j'avais envie de connaître le vrai du faux. -
Pour être honnête, j'ai compris assez vite le dénouement final mais ça ne m'a pas empêché d'avoir quelques questionnement tout le long du récit et de continuer ma lecture. -
J'ai trouvé l'idée du roman plutôt innovante et bien pensé. Franchement, bien que ce soit sûrement impossible dans le réel cette histoire avec Gouti, je dois dire chapeau pour l'imagination. -
J'ai également beaucoup aimé le côté psychologique et le contenu à ce sujet qui était, pour moi, passionnant.
J'ai évidement eu envie de protéger Malone. -

Pour finir, j'ai apprécié l'écriture de l'auteur et comme je disais au début, ça m'a donné envie de découvrir ses autres ouvrages. J'en ai entendu beaucoup de bien.
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Quel auteur ce Michel Bussi !

Encore un captivant polar dans lequel tout est parfaitement à sa place. L'embarquement est immédiat : l'intrigue s'insinue dès les premières pages et nous tient en haleine, en nous baladant de fausses pistes en rebondissements jusqu'au dénouement final. le petit Malone et son doudou Gouti ont beaucoup de secrets à nous livrer…

La construction est irréprochable, la chute bien trouvée, toutes les pièces du puzzle se placent petit à petit pour former le tableau final. La maîtrise du genre est plus que parfaite. Excellent !

J'ai bien aimé ce roman policier étrange qui tourne autour de deux affaires : un braqueur en cavale et un gamin de 3 ans qui cache un truc pas clair. Avec le résumé et la façon dont les choses s'imbriquent, j'ai soupçonné pas mal d'éléments de résolution en cours de lecture, malgré tout j'ai tout de même eu pas mal de surprises, ou de complément et réponse. J'aime les policiers qui fonctionnent comme ça : je trouve très divertissant d'avoir résoulu une partie de l'enquête sans pour autant être sure de moi et être surprise sans avoir tord.

De mon point de vue une bonne réussite point de vue de l'intrigue donc, qui donne sans arret envie de savoir la suite. le livre se lit d'ailleurs facilement et rapidement. A la fin, j'avais franchement du mal à le lacher (bon, en l'occurrence il faut dire aussi que je devais le lacher pour faire du ménage, ce qui n'aide pas).

Le style est simple, plutôt agréable à lire, au pire un peu plat. Quelques passage un peu lourd tout de même, notamment sur la séduction, sensualité et autres (qui ne sont pas au coeur du roman). Rien de bien méchant, juste une légère vulgarité un peu gratuite qui d'après moi coupe un peu le fil du récit. Alors que pourtant je ne suis pas allergique au vulgaire, c'est juste que ça ne colle pas tout à fait au ton de certaines scènes d'après moi. On a une teinte enfantine au ton lorsque l'on suit Malone, mais ça reste assez discret. Par contre, à plusieurs reprises les évènements sont décrites avec la logique de l'enfant et j'ai trouvé ça plaisant.

Les personnages sont globalement attachant. La plupart se cantonne à des traits de caractère assez basiques mais on est pas dans du roman psychologique fouillé - à part peut-être pour Malone (le gamin). du coup, ils font parfaitement leur office. Je ne suis pas persuadée que d'un point de vue psychologique tous les acteurs soient franchement réaliste, mais assez pour ne pas avoir envie de lever les yeux au ciel toutes les deux pages. Ce qui pourtant m'arrive souvent dans ce genre de lecture.

Il y a un très bon rythme, avec des chapitres courts qui alterne entre différents personages et tons.

Bref, ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre de la littérature mais c'est très prenant et distrayant.

Un grand merci à babelio et aux presses de la cité pour ce bon moment !

Commencé dans l'après-midi, terminé dans la nuit, le dernier roman de Michel Bussi est terriblement addictif ! Comme souvent chez cet auteur, l'histoire s'apparente à un puzzle que le lecteur a l'impression d'assembler peu à peu. Attention, pas le petit puzzle 50 pièces pour les débutants ! Imaginez plutôt le 1000 pièces représentant le littoral, du côté du Havre, un paysage où mer et ciel se confondent, où de nombreuses pièces se ressemblent et vous, pauvre lecteur, vous vous obstinez à reconstituer celui-ci, jetant vos dernières forces dans la bataille vers quatre heures du matin pour vous faire cueillir par le dernier morceau qui compose l'ensemble... Très fort !

L'histoire est celle de Malone, un tout petit garçon qui habite à Manéglise, un village morne où ses parents occupent un modeste pavillon. Sa maman, Amanda, est caissière à la superette. Son papa enchaîne les petits boulots. Rien que de très ordinaire. Ce qui n'est pas banal, c'est que Malone prétend qu'Amanda n'est pas sa vraie maman et que la cohérence de ses propos finit par convaincre le psychologue scolaire du secteur, un séduisant Roumain, Vasile Dragonman. Par l'intermédiaire de son amante, Angélique, il prend contact avec la commandante Marianne Augresse pour lui faire part de son trouble. ( Petite digression sur les noms de famille : Dragonman et Augresse : super faciles à porter !). Notre commandante a d'autres affaires sur le feu et ne lui prête au début qu'une oreille distraite. Ses hommes viennent de localiser un des membres du groupe qui a dévalisé une bijouterie à Deauville quelques mois auparavant. Elle finit par s'intéresser au cas de Malone, les beaux yeux du psychologue y sont pour beaucoup, l'horloge biologique de la policière fait tic-tac et elle succomberait bien à ses charmes (Petite digression sur les yeux de Vasile :" marron clair, presque couleur bois verni, terre cuite ou viennoiserie dorée(page 48), deux poteries de Sienne brisées. Irrésistibles (page 65),couleur pain d'épice (toujours page 65),noisette (page 81),couleur croissant doré (page 163) : abondance de superlatifs nuit parfois !)

L'intrigue est très intelligemment construite, les chapitres relativement courts, multiplient les points de vue. Michel Bussi réussit à rendre crédible la petite voix du garçonnet qui, à l'abri des regards, a de longues conversations avec son doudou Gouti, sa peluche fétiche qui ressemble vaguement à un rat. Dès le début s'installe un compte à rebours : la vie de l'enfant est en jeu, Marianne Augresse et son équipe entame une course folle pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette affaire d'une grande complexité. le lecteur, entraîné comme malgré lui, suit leur rythme effréné et tourne les pages à vitesse accélérée. Bon, une fois l'histoire achevée et l'adrénaline retombée, il se surprend à chipoter sur des passages un peu tirés par les cheveux mais ces petits détails ne sont que peccadilles...

Michel Bussi signe une nouvelle fois un page-turner hyper efficace !

Cela faisait un moment que je voulais découvrir Michel Bussi, c'est chose faite avec "Maman a tort". L'histoire de ce petit "Malone" qui dit avoir deux mamans m'a intriguée, et j'ai bien fait de m'y plonger. J'ai passé un bon moment en compagnie de cette ribambelle de personnages auxquels Bussi a su donner vie tout en les rendant attachants; mention spéciale au garçonnet bien dégourdi et assez débrouillard pour son âge.

Au-delà de l'intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout, j'ai apprécié le style fluide et sans fioritures de l'auteur.
En parallèle du mystère qui entoure l'histoire de "Malone", Bussi évoque le triste sort d'une jeunesse désabusée fuyant des villes désertées devenues fantomatiques. Des jeunes en galère et qui partent à la dérive en toute connaissance de cause, étouffés qu'ils sont par l'étau du désespoir.
Avec des mots justes, Bussi raconte les faiblesses, les rêves brisés et la mélancolie que chacun traîne comme un boulet.

Le seul petit bémol que je reproche au roman ce sont ces quelques phrases et réflexions qui détonnent par leur vulgarité et leur inutilité pour la trame. Fort heureusement il ne s'agit que de menus détails qui ne nuisent aucunement à l'ensemble.

"Maman a tort" est certes un thriller mais il est aussi une peinture sociale qui mérite de s'y pencher.

Une intrigue étonnante, avec au centre de celle ci un enfant de 3 ans, qui répète que sa maman n'est pas sa maman...
Une histoire rocambolesque, avec fausses pistes et psychologie de "comptoir" qui m'a tenue jusqu'au bout, dans ce style Bussi si particulier.
A lire un dimanche pluvieux

Un très bon roman de Bussi qui maîtrise parfaitement, il le prouve une nouvelle fois, l'art du mystère. Certes, ce n'est sans doute pas son meilleur roman mais cela reste d'un très bon niveau. Et même si la recette reste la même (un mystère constant, une réponse qu'on pense avoir obtenu bien avant la fin de l'histoire mais qui s'avère finalement erronée), Bussi réussit à chaque fois à se renouveler.

Ma foi, c'était bien sympa.

Un Bussi de bonne facture.
Un peu en dessous de "Nympheas Noirs" pour moi qui m'avait mis en orbite mais ça reste super efficace.

Alors je vous préviens, c'est pas un bouquin sur l'éducation des gosses. Mais bien un polar (même si je ne suis pas un grand fan).

Le seul truc quand on commence à lire du Bussi, on comprend vite que chaque personnage, chaque histoire va se retrouver dans le tableau final. du coup, ça biaise un peu le truc. Ce n'est pas un pisseur de pages qui va écrire des choses qui ne servent pas forcément son histoire.
C'est super mais ça a aussi l'inconvénient de pouvoir deviner un peu ce qui se passe.

A la pitchoni (je vous laisse traduire) (vous n'avez pas trouvé? C'est normal, ça ne veut strictement rien dire)

Voilà une histoire pas facile à suivre. Michel Bussi a construit une intrigue tortueuse à souhait et balade ses lecteurs qui se posent vraiment des questions jusqu'à la fin. C'est addictif, et on a pas envie de lâcher l'affaire avant de tout savoir.

Malone est un petit garçon de presque 4 ans. Lorsqu'il dit au psychologue scolaire que sa mère n'est pas sa vraie maman, le dit psy ne se doute pas qu'il mets les pieds dans une folle histoire. Il entraîne avec lui la commandante Marianne Augresse, plutôt sceptique au début et bien plus préoccupée par un énorme braquage où la recherche du coupable s'avère ardue.

Et si tout était lié? Et si Malone disait la vérité? S'engage alors une traque de la vérité où tous les protagonistes sont en danger et cette vérité n'est pas celle que l'on imagine.

Je lis les livres de Michel Bussi depuis longtemps, et si je n'accroche pas vraiment à certains de ses livres, il y en a quelques uns qui me plaisent vraiment. Celui ci en fait parti.