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3,85

sur 4448 notes
Amateurs de Bussi, attention, cette critique va dézinguer,( puissiez-vous me pardonner...).!
Je n'ai pas du tout aimé "Maman a tort", ni la forme ni le fond.

En ce qui concerne le fond :je n'ai pas trouvé cela crédible, ni les procédures policières, ni les rapports humains des personnages entre eux, ni la fin.
J'ai trouvé l'histoire pauvre (en comparaison de ce qui se fait en littérature policière scandinave, américaine ou anglaise). La plupart des grands auteurs se servent du genre policier pour aborder des thèmes sociaux , décrire leur époque, ou dénoncer des choses. Ici , tout cela est abordé avec superficialité .
J'aurais pu pardonner s'il y avait eu du suspens , mais rien!
Un enfant raconte à l'école que sa mère n'est pas vraiment sa maman, un psychologue le croit , va en parler à la police. Le commissariat est sur les dents , ils essaient de retrouver les auteurs d'un casse. Evidemment ces deux affaires vont se recouper.

Cette histoire est desservie par la forme .
L'histoire est entrecoupée des récits de Gouti , (la peluche du petit garçon qui lui parle ) , j'ai trouvé ces passages terriblement ennuyeux. Et chaque chapitre s'ouvre sur un extrait de" wwww , envie de tuer . com ", sensé rythmer l'histoire mais qui n'apporte pas grand chose lors de la grande révélation finale.
Jusqu'à la page 167 environ, j'ai cru que j'allais abandonner ma lecture . Bussi use du grade de "commandante " qu'il réussit à caser 6 fois dans la même page... et utilise des noms de personnages tellement improbables ou originaux que cela nuit à la lecture et au suspens (quand ce n'est pas agaçant!).
[ PS: si vous avez le même nom de famille qu'un des personnages,ne vous vexez pas... comprenez bien : ce qui m'agace , c'est l'ACCUMULATION de noms imagés, On est bien d'accord!!!!!...]
Si son but est de faire de l'humour , alors c'est de l'humour lourdingue ..(.Ne croyez pas que je sois réfractaire au noms compliqués , les prénoms norvégiens , finlandais , indiens, inuits, des romans étrangers que j'ai pu lire me réjouissent , me dépaysent , et ne m'effraient pas! Mais là , c'est juste énervant !
Je vous laisse juges et vous ai concocté un florilège de prénoms et noms propres tirés de ce roman ; si après cela , vous ne frisez pas l'indigestion, c'est que vous êtes réceptifs à humour de l'auteur...
Malone Moulin, Vasile Dragonman , Commandante Marianne Augresse , Lieutenant Jibé Lechevalier, Lieutenant Pasdeloup , Ilona Lukowick, Graciette Maréchal , Oscar Minnotier , Dévote Dumontel , Valérie Courtoise , Nathalie Delaplanque, Serge Lacorne , Lucas Marouette , Timo Soler et lieux: Chateau des Gadelles à Saint -Adresse ,.

Si cela vous a amusé , bonne lecture future. Tous les goûts sont dans la nature .
Pour ma part , j'irais voir ailleurs ...
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Marianne, chef de police, est toujours à la poursuite d'une bande de braqueurs qui lui échappent encore et toujours...
Parallèlement et à la demande de sa meilleure amie, elle va rencontrer un psychologue scolaire au sujet d'un enfant en bas âge qui ne cesse d'affirmer que sa mère ne l'est pas réellement...
On est embarqué dans ces 2 histoires et, une nouvelle fois, Bussi nous emmène là où il veut !!
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Tant de choses à dire sur ce roman, tant de choses à taire aussi pour ne rien dévoiler de l'intrigue.

Pour cette chronique, je vais utiliser la méthode Bussi en distillant des indices, en vous menant sur de mauvaises pistes, en vous donnant envie de savoir QUI EST MALONE ?

Malone a trois ans, Malone a un doudou dont il ne se sépare jamais, mais Malone n'a pas tout le temps devant lui, alors il se confie à Vasile Dragonman, psychologue scolaire.

— « Ma maman n'est pas maman, et Gouti mon doudou me raconte des histoires chaque soir ».

Dilemme, est-ce un enfant qui affabule ou a-t-on à faire à un véritable appel au secours ? Vasile décide de le croire, mais se retrouve seul face à la détresse de ce petit garçon, il décide alors de parler de ses soupçons à la police.

Le temps presse, car vers l'âge de 4 ans, les souvenirs liés à la petite enfance s'effacent et bientôt, Malone ne se souviendra plus de ce qu'il a vécu jusqu'à aujourd'hui.

En parallèle d'une sombre histoire de braquage qui a mal tourné, la commande Augresse, contactée par Vasile, s'intéressera de prêt au mystère qui entoure la vie du petit garçon sans se douter que des liens étroits lient Malone et les braqueurs.

Maintenant, à vous de découvrir qui est Malone !

Un vrai suspens rendu encore plus palpitant par la menace du temps qui passe et de la mémoire qui s'efface. Des chapitres qui débutent par de petites anecdotes jouissives, provenant du site internet www.envie-de-tuer.com. Un vrai délice. Une manière de se repérer dans le temps originale grâce aux annotations comme « petite aiguille sur le 8, la grande aiguille sur le 4 », et des personnages aux noms évocateurs tels que les Lieutenants Lechevalier et Pasdeloup, la commande Augresse, Vasile Dragonman, Valérie Courtoise, Nathalie Delaplanque...

Bien qu'étant un roman policier classique à l'intrigue bien ficelée, j'ai trouvé sa conception vraiment originale.

Au final, encore un roman de Michel Bussi que j'ai apprécié, encore une intrigue que je voulais à tout prix résoudre, sans succès bien sûr. C'est ça la touche Bussi, l'art d'amener son lecteur, là où il a décidé tout en semant des petits cailloux pour qu'il puisse trouver par lui même la vérité.

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Par esprit rebelle, je n'avais jamais lu un roman de Michel Bussi.
Je craignais que la qualité du style soit inversement proportionnelle à la popularité de sa bibliographie.
J'avais tort : ce n'est pas plus mauvais que la moyenne des polars du même genre, avec quand même une tendance à faire pleurer dans les chaumières qui me le fait placer en-dessous de la plupart de ceux que je connais.

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C'est le premier Bussi que j'ai eu l'occasion de lire. J'ai été attirée par le titre d'abord puis, en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit que ce roman allait probablement me bouleverser puisque la parole de l'enfant y est mise à rude épreuve.
L'intrigue est stressante et l'atmosphère oppressante.
Un bon roman qui m'a donné envie de découvrir les autres.
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Première incursion chez Michel Bussi avec Maman a tort. Je ne peux pas dire que ce fut une révélation avec enthousiasme débordant; mais j'ai apprécié l'intrigue serrée du roman.

Malone, trois ans et demi, clame au psy scolaire qui le suit que sa maman n'est pas sa vraie maman. Ça démarre déjà fort. S'y ajoutent une peur panique de la pluie et des histoires abracadabrantesques de fusée, de château et de forêt des ogres. Un gamin pas banal et fort étrange.
En parallèle, on a la commandante Augresse (pas top comme nom, la pauvre; surtout pour une femme bourrelée de complexes sur son physique) et son équipe qui enquêtent sur un braquage qui a mal tourné.
Forcément, les parallèles vont finir par se croiser et l'intrigue va crescendo jusqu'à un dénouement qui réserve encore quelques surprises. Une chose est certaine: on ne s'ennuie pas!

Côté personnages, j'avoue que ladite Augresse m'a souvent agacée avec ses commentaires sur le beau petit cul et le torse sculpté de son collègue ou sur les nuances terre de Sienne des yeux du psy. Et oui, la pauvre policière approche de la quarantaine, célibataire sans enfant et traumatisée par l'implacable tic-tac de son horloge biologique. Comme Michel Bussi semble aimer la chanson française, on peut s'accorder sur le fait que "être une femme libérée, tu sais c'est pas si facile".

En fait, c'est le petit Malone qui m'a le plus intéressée, entre ses assertions dérangeantes et les histoires qu'il récupère chaque soir en écoutant Gouti, sa drôle de peluche dotée de contes extraordinaires. Ceux-ci sont sont fascinants dans leurs allégories et les appels à la mémoire du garçonnet. A chaque jour de la semaine correspond une planète, symbolisée par un caractère particulier comme le courage ou la peur et qui se retrouve dans l'histoire du soir.
Autour de ce gamin gravitent ses parents qui vivent mal d'être accusé par l'enfant. le portrait de Mamanda est tout particulièrement bien construit et nuancé.

Bref, ce roman m'a procuré un indéniable plaisir. J'ai déjà Nymphéas noirs qui me fait des clins d'oeil dans ma pile. Je sens que ce thriller sur fond impressionniste va me plaire.
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Plutôt réussi ce polar ! On peut dire que Michel Bussi se renouvelle totalement à chaque roman. L'intrigue de celui-ci se situe en Normandie, entre le Havre et Deauville. La commandante Marianne Augresse et son équipe enquêtent sur un braquage de bijoux qui a eu lieu à Deauville. Parallèlement, elle va s'intéresser au petit Malone, un enfant de 3 ans qui prétend que sa maman n'est pas sa vraie maman, le psychologue scolaire le croit. Ces affaires seront liées entre elles. le scénario est malin, on est bluffé par la fin !
Je le classerai 3ème : après "Nymphéas noirs" et "un avion sans elle".
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Lu dans le cadre d'un pioche dans ma PAL de 05/2019. Tinaju, je suis désolée mais je te confirme une mauvaise pioche pour moi, mais je suis allée jusqu'au bout, non sans mal.
Ce n'est pas mon premier Bussi et il m'en reste même un dans ma PAL, mais décidément, je n'accroche pas.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à aucun moment. J'ai mis un laborieux 9 jours pour le terminer, pour voir le fameux switch final qui est complètement tiré par les cheveux.
Tout ça pour ça...c'est une grosse déception.
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Maman a tort est le premier livre de Michel Bussi que je lis et ce fut une bonne surprise.
J'ai tendance à me méfier des succès de librairies et de l'engouement généralisé ce qui explique que j'ai tardé à lire cet auteur. En plus, un de mes amis sur Babelio (coucou manU !) n'avait pas spécialement apprécié ce livre.

Mais la curiosité l'a emporté sur tout le reste et je ne regrette pas. J'ai trouvé ce livre captivant. Dès les premières pages, j'ai aimé le style simple et sans fioriture de Michel Bussi.
J'ai adoré les noms des personnages qui m'ont donné le sentiment de lire un conte pour adulte : Marianne Augresse, Vasile Dragonman, Jibé Lechevalier... Un conte effrayant peuplé d'ogres et de serpents venimeux.

L'intrigue est alambiquée, peut-être pas très vraisemblable mais elle m'a tenue en haleine. J'avais envie de comprendre et j'ai élaboré des hypothèses dont une seule s'est avérée judicieuse (je ne suis qu'un Sherlock de pacotille !).

Je me suis attachée aux personnages, surtout à Malone, Amanda et Marianne et je me suis sentie attristée de les quitter quand j'ai lu la dernière page.

Et j'ai également beaucoup aimé les détails sur la mémoire d'un enfant et le fonctionnement du cerveau. J'ai appris des choses sans me prendre la tête et, en plus, Michel Bussi inclut ses recherches habilement dans le récit.

En bref, je me suis régalée du début à la fin ! Je n'en resterai pas là avec cet auteur, j'ai bien envie de découvrir ses autres polars.
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"Maman a tort" est le millésime 2015 de Michel Bussi, auteur méconnu il y a quelques années et qui est aujourd'hui l'un de ceux qui vend le plus de livres.
Ce n'est pas ce dernier opus qui démentira sa notoriété et affaiblira ses ventes, j'en suis convaincu.

Ce qui est bien avec Michel Bussi, c'est qu'à chaque fois qu'on ouvre une de ses enquêtes, on découvre une histoire novatrice, un contexte différent, des personnages attachants, ...

"Maman a tort" ne déroge pas à la règle mais il est vraiment atypique. le sujet est difficile et on ne peut être que curieux en lisant la 4ème de couverture de savoir comment Bussi va mener sa barque et s'en sortir.

Car parler de la mémoire d'un enfant de 3 ans n'est non seulement pas évident (cela demande une vraie documentation et maitrise, 20/20 pour Bussi de ce cote la), mais également du sérieux et de l'imagination.
Ce thriller joue donc sur la corde émotionnelle et y parvient parfaitement.
On ne peut que s'accrocher au petit Malone, son doudou Gouti et l'intrigue qui en découle.

Contrairement à d'habitude, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Les multiples personnages et la difficulté du thème abordé m'ont noyé. du mal à tout comprendre, la peur de ne pas accrocher à la suite... ces interrogations m'étaient inconnues chez Bussi.

Pourtant, tous les codes de l'auteur sont la: des noms de personnages merveilleusement choisis, une double intrigue sans liens apparents, des rebondissements multiples (ah Bussi et ses fameux twist...). Néanmoins il faut une bonne moitié de bouquin pour poser le contexte et installer l'intrigue. Cela fait beaucoup...

C'est Bussi donc on persévère et je ne peux que vous encourager à cela car ensuite quel festival! Tout s'accélère! L'ambiance devient électrique, le style poignant, stressant, des phrases courtes, du punch, beaucoup de dialogues accélérant encore le rythme...

Admirablement écrite, on dévore littéralement cette deuxième partie et on est même surpris d'arriver si vite au dénouement.
La gestion de la commandante, les atouts de ses "adjoints": le vieux Papy préférant travailler en solitaire, qui avance à son rythme mais comprend tout; le stagiaire qui veut à tout prix donner satisfaction; Jibé le beau gosse qui percute vite et est toujours présent.

Tout ce qu'on pensait est remis en question (classique avec Bussi), les méchants s'effacent, certains gentils deviennent manipulateurs... chutt n'en disons pas plus ;)

Le dénouement est surprenant, discutable. Mais reste dans l'esprit du livre.
L'amour d'une mère, la relation mère-enfant, ... beaucoup d'émotions, beaucoup d'amour. Voila ce qui finalement caractérise bien Maman a tort.

Bussi réussit parfaitement son polar. Une belle lecture, un bon divertissement qui va a crescendo.

Je ne peux que vous le conseiller.

4/5
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