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sur 4452 notes
Un gamin qui prétend avec insistance que sa mère n'est pas sa mère. Un psychologue scolaire très enclin à le croire. le même gamin qui prétend que son doudou lui parle le soir dans son lit. Une commandante de police peu encline à croire les délires d'un gamin de trois ans et demi, d'autant moins qu'elle a une autre affaire urgente sur le feu. Mais le psychologue est sacrément mignon et elle est sacrément célibataire. Poussée par une amie, elle va donc se pencher sur cette drôle d'histoire centrée sur la mémoire. Et la mémoire d'un enfant étant ce qu'elle est, le temps presse…

Un mot sur les noms des personnages déjà : le gamin, Malone Moulin, le psy, Vasile Dragonman et la flic, Marianne Augresse. Volonté de l'auteur d'insinuer dès le départ des images dans l'esprit de son lecteur, un homme-dragon et une ogresse, pour mieux brouiller les pistes, allez savoir ?! Personnellement, ça m'a plutôt laissé perplexe… Ensuite, tout ce qui concerne la mémoire, des enfants en particulier, sans doute étayé par de sérieuses recherches m'a également laissé perplexe… Enfin, si Malone est un personnage attachant, ses pensées, ses réflexions et du coup sa crédibilité m'ont laissé une fois de plus perplexe…

Je suis donc resté totalement extérieur à cette l'histoire souffrant d'un sérieux manque de rythme selon moi. A aucun moment je n'ai été embarqué comme je l'avais été par N'oublier jamais, autre livre de Michel Bussi par exemple.

Maman a tort, je ne sais pas mais moi, elle m'a laissé…perplexe !



Merci à Babelio et aux Presses de la cité pour cette lecture en exclusivité.





Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Malone, trois ans et demi, le dit et le répète : Maman-da et Pa-di ne sont pas ses vrais parents, il en a eu d'autres, avant.
Alors Maman-da, ça va, elle est gentille, n'empêche que le petit loulou aimerait bien retrouver sa vraie mère.
Pa-di, lui, par contre, il fait peur, il se met souvent en colère contre Maman-da et supporte de moins en moins ce que Malone raconte à l'instit' et à Vasile, le psychologue scolaire.
Mais qu'est-ce qui ne va pas chez ce petit ? Amanda et Dimitri ont les preuves qu'ils sont ses parents (acte de naissance, photos de famille...) ! Et c'est quoi cette affaire de doudou qui raconterait à Malone de drôles d'histoires peuplées d'ogres, de fusées, de pirates, et qui lui répéterait jour après jour que sa vraie maman est ailleurs ?
Dans l'entourage du petit, il n'y a que le psy qui semble prendre tout cela au sérieux, et même trouver cela inquiétant au point d'alerter la police.
La commandante Marianne Augresse se met mollement sur l'affaire, tandis qu'elle traque en parallèle les auteurs d'un gros casse.

Régal de lecture sur toute la ligne - sauf les quelques passages à la Starsky et Hutch ♪♫.
Comme dans certains polars de Franck Thilliez, l'intrigue est prétexte à des exposés simples et passionnants sur le fonctionnement du cerveau - le mécanisme de la mémoire et le développement du jeune enfant en particulier.
Comme dans 'Nymphéas noirs' (Bussi), l'intrigue est embrouillée à souhait (mais reste logique et limpide), donc guère crédible, mais qu'importe. Et là aussi, l'auteur sème quelques indices subliminaux - mais attention, il y a de fausses pistes aussi dans ces messages.

J'ai dévoré ce thriller, avec le sentiment d'urgence supplémentaire que l'on éprouve quand un enfant est en danger dans une intrigue.
J'ai beaucoup aimé découvrir le petit Malone, ses mystères, ses dessins, ses histoires - à travers le regard du psy, notamment. Je me suis attachée à Marianne ; ses blessures, son honnêteté, sa carapace, son sale caractère et son petit grain de folie la rendent proche et émouvante...
Mention spéciale aux contes et à leurs messages disséminés dans le récit. L'idée du 'enviedetuer.com' m'a bien plu aussi.

Presque un coup de coeur pour ce thriller original et impeccablement construit (pas tout à fait aussi bon selon moi que 'Nymphéas noirs', mais pas loin), alors que la lecture de 'Ne lâche pas ma main' m'avait déçue, à tel point que je ne pensais pas revenir vers cet auteur.
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Bussi, c'est un bouquin associé à un titre.
Ici, c'est Mylène qui s'y colle avec Maman à Tort.
Pas vraiment fana de Mymy, ça tombe bien, mon ressenti est à l'aune de celui envers notre murmureuse nationale.

Difficile de tenir pour crédible les propos d'un gamin de trois ans et demi affirmant continuellement que sa mère n'est pas sa mère.
Vasile, psy scolaire, y croit dur comme fer.
Puis, de par son boulot de commandante, Marianne Augresse y viendra à son tour.
Alors quid de cette étrange assertion enfantine avec tout potentiel récit polaristique ?
Michel, la balle est dans ton camp...

Le petit Malone m'a fatigué.
Je sais, c'est moche de dire ça d'un gamin de cet âge mais le côté répétitif du refrain, ce leitmotiv incessant, point de départ d'une histoire pourtant originale, n'a eu de cesse d'avoir l'effet d'un moustique officiant dans ma chambre un soir d'été.
Et les moustiques, moi, j'les aime...empaillés.
Allez pas pour autant conclure à un éventuel souhait de ma part d'imaginer le bambin six pieds sous terre, non.
Mais une certaine sobriété dans le déroulé de la trame eût été de bon aloi.
Le gros point positif, c'est ce travail en amont sur la mémoire enfantine appelée à disparaître en grandissant.
Le reste m'est apparu un brin confus.
Suffisamment pour qualifier ce Bussi d'honnête à défaut de terriblement excitant.
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Michel Bussi possède l'habilité des brodeuses les plus aguerries. Il tisse la trame de son histoire, insère les éléments, petit à petit, incite le lecteur à ouvrir les yeux pour y lire les indices qu'il y a disséminés, pour ensuite nous prendre complètement au dépourvu.

Tout commence avec Malone, ce petit garçon à la drôle de peluche un peu élimée qui lui raconte des histoires. Doit-on le croire quand il dit que sa maman n'est pas sa maman ? Un psychologue, Vasile, pense que oui...

Commence une course endiablée vers la vérité, au-delà des apparences.

Que serait-on capable de faire pour un enfant ? Que serait-on capable de faire pour son fils ? Jusqu'où pourrions-nous aller pour protéger le passé et construire l'avenir ? Tant de questions que pose Michel Bussi en s'appuyant sur une véritable réflexion sur le rôle de la mémoire.

Comme à son habitude, les pièces s'imbriquent petit à petit, et l'on doit chercher les indices susceptibles de nous mettre sur la voie, et comme à son habitude, ce roman est une réussite. Véritable puzzle où rien n'est laissé au hasard, il nous emmène dans un monde où rien n'est ce qu'il paraît, et où il faut apprendre à lire dans le moindre des petites détails.
Et comme d'habitude, j'ai adhéré... Complètement...

Merci infiniment à la Masse Critique Babelio...

(PS: j'ai tellement aimé ce roman, que j'en ai fait une chronique-de-la-liste-noire-des-livres-interdits sur mon blog. )
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Un polar facile à lire qui fait passer un bon moment. Mais une intrigue moins recherchée que celle des autres romans de cet auteur, enfin ceux que j'ai lus : Nymphéas noirs (qui reste mon préféré), Un avion sans elle, N'oublier jamais et Ne lâche pas ma main. Peut-être est-ce parce que je m'habitue au procédé littéraire de l'écrivain et donc avais trouvé une partie de l'énigme ? Toujours est-il que j'ai passé un bon moment même si je sais que cette lecture ne restera pas inoubliable.

La commandante Marianne Augresse (oui, les noms des personnages chez Bussi sont toujours aussi peu crédibles mais bon, ça fait partie du scénario), la presque quarantaine et célibataire, est sur une affaire de braquage à Deauville depuis quelque temps déjà. Aussi quand un psy scolaire vient lui demander de l'aide parce qu'un gamin de trois ans lui dit que sa mère n'est pas sa vraie mère, elle se demande pourquoi elle prendrait en compte les affabulations de ce môme et les appréhensions de ce type, alors qu'elle n'a pas de temps à perdre. Oui mais voilà, Vasile Dragonman (le psy, joli nom pas vrai !) est célibataire, bien bâti, a un accent roumain non déplaisant... et lui certifie qu'il faut agir vite car la mémoire enfantine s'efface très rapidement et les souvenirs de château, de pirates, etc. du petit Malone Moulin (il mouline, il mouline le petit !) risquent de disparaître à jamais.
Aussi, notre Marianne nationale, aidée de Lechevalier et Pasdeloup entre autres (qu'est-ce qu'on s'amuse chez Bussi avec les noms !) va n'écouter que son c... coeur bien sûr et plonger dans cette seconde enquête...

Ouf ! C'était un vrai exercice de vous expliquer le pourquoi du comment sans en dire trop tout de même. J'ai bien aimé le personnage de la Commandante qui se laisse parfois déborder par ses sentiments et ses émotions, par sa copine Angie avec qui elle partage du rioja...

Michel Bussi nous emmène au Havre cette fois et nous parle des anciennes mines en terre normande, mais surtout il aborde le phénomène de la mémoire avant trois ou quatre ans, mémoire éphémère.
C'est drôle d'ailleurs parce je dois avoir cet âge-là quand je lis ses romans : je ne sais plus de quoi ils parlent quelque temps après. Hi hi hi ! Sauf pour Nymphéas noirs.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Sans intérêt
Un roman insipide, creux, beaucoup de descriptions inutiles ainsi que des contradictions même l'intrigue se contredit et cousue de fils blanc. Très pénible à lire car il faut passer sans arrêt des flics au gamin. J'ai rarement lu un roman aussi mauvais Avec tous le bien que j'ai lu et entendue sur cet auteur, j'ai voulu voir et bien j'ai vue mais je ne sais pas si j'en lirais encore
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Deuxième Michel Bussi et deuxième coup de coeur, j'ai adoré ce livre.
Nous suivons l'histoire de Malone, petit garçon de 3 ans qui prétend que sa maman et bien ce n'est pas sa maman, seul Vasile, le psychologue de l'école va le croire, et le temps presse car la mémoire d'un enfant de cet âge ne reste pas et dans peu de temps, il aura oublié sa vraie mère. La commandante Augresse va donc être contactée par Vasile, mais ayant d'autres chats à fouetter, elle ne va pas au départ prendre cette histoire au sérieux, et pourtant elle aurait dû, mais on aurait perdu quelques chapitres de lecture et là cela aurait vraiment été dommage, donc elle a eu raison de ne pas se précipiter et de nous laisser déguster ce livre avec bonheur.
Je ne vous en dirais pas plus, car justement comme vous vous en doutez toute l'intrigue est là.
Même si certains passages sont un peu tirés par les cheveux, ce livre m'a vraiment plu et dès que j'avais quelques moments devant moi, je me ruais dessus pour pouvoir découvrir la suite et connaître enfin la vérité qui je dois le dire est assez surprenante.
J'ai aimé les personnages (même les méchants), l'écriture, l'intrigue...
Bref vous l'aurez compris, je vous recommande vivement ce livre et je pense que tous les Michel Bussi vont finir dans ma PAL, il paraît même que Nymphéas noirs est le meilleur, je vais peut-être me le réserver pour la fin.
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Malone a trois ans et demi, et pense que sa maman n'est pas sa vraie maman. Même s'il l'aime beaucoup, pour lui, il a une autre maman. Ailleurs. Son doudou lui parle des histoires que maman racontais. Il en est persuadé. Mais qui peut le croire ? le psy, lui, le croit au travers de ces dessins et ce psy s'en ira essayer de convaincre la commandante Augresse du commissariat du havre. Elle est, depuis dix mois à la poursuite des auteurs du casse de Deauville, sans aucun résultat.
Là où j'ai dû mal c'est la facilité avec laquelle le psy arrivera à convaincre la commandante. Certes c'est un beau mec avec un beau p'tit cul. Mais bon …Ça suffit pas.
Alors un mauvais bouquin ? Non ! On tourne les pages facilement, on se laisse prendre par l'intrigue ou plutôt les intrigues mais il y a quand même des longueurs, et puis on voit arriver les rebondissements dix pages avant.
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on défouraille sévère en Normandie, terre de gangs et du grand banditisme ! Pas tranquille le pays du cidre et du Calva ! Une histoire d' enfant qu'on aurait enlevé à ses vrais parents...je continue mon exploration dans le polar soft de Michel Bussi, et le moins qu'on puisse dire c'est que je n'accroche pas ...j'ai goûté à des choses plus pimentées et ce plat me paraît très fade, je m'y suis ennuyée ferme, et c'est comme avec les hommes quand je m'ennuie, je m'en vais. Je lui reproche aussi sa dispersion dans tous les sens, le récit du doudou en italique est long et assommant, les références au site enviedetuer.com pénibles, bref ça manque de rythme et de style, ce n'est pas centré, et c'est tiré par les cheveux. Les personnages sont sympas, du moins la population du commissariat, la commandante en tête....Mais quelle idée de les avoir appelés de noms aussi ridicules et aussi désagréables à entendre ! Dragonman et Augresse, c'est une blague, un message codé....je suis franchement désolée pour l'auteur que je vais rencontrer ce jeudi, je n'ai vraiment pas aimé son nouveau livre. Je remercie Babelio et l'éditeur pour l'expérience littéraire, je vais me jeter sur James Ellroy pour savourer du polar noir et sulfureux comme j'aime, ou essayer le nouveau Nicolas Zeimet comme me conseille mon ami David !
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Un enfant qui dit avoir une maman d'avant et une d'aujourd'hui, un pédo-psy opiniâtre et sexy, une flic curieuse et prête à tomber amoureuse. Un casse dans le centre-ville de Deauville qui tourne mal, une enquête qui piétine, un butin introuvable.

Le Havre géométrique d'Auguste Perret comme décor, une chasse au trésor, un petit Poucet, un agouti pour confident, un ogre, un pirate, un château, deux mamans, Michel Bussi, l'auteur du génial "Ne Lache pas ma main" ( voir notre critique ici même) convoque Dolto, Bettelheim et Cirulnik pour un polar social en Pays d'Auge, il plonge son lecteur dans une intrigue emberlificotée comme la double hélice d'une molécule d'ADN.

Le problème de "Maman a tort" c'est quand même son déficit de crédibilité ( légèrement ennuyeux pour un polar) : le livre essaie d'être profond et lourd de sens mais il pêche par une partie de l'intrigue peu crédible et qui prête notamment à un gamin de trois ans et demi une maturité plutôt exceptionnelle....

Bref, Michel Bussi nous livre, comme il sait bien le faire, un page-turner efficace, mais à défaut d'être vraiment crédible.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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