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4,08

sur 2960 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2024 de Gwen21

Livre à ne pas lire si on n'a pas le moral au beau fixe !
Le jeune officier Giovanni Drogo est nommé pour son premier poste au fort Bastiani sur la frontière nord. Son espoir, commun aux autres militaires du fort est que les ennemis de l'autre côté de la montagne les attaquent, pour pouvoir faire ce pourquoi il a été formé.
Petit à petit, il est gagné par la routine, l'ennui et au bout de quatre ans, il rentre chez lui. Mais la vie civile ne lui convient pas, ses anciens amis sont tous occupés.
Alors il retourne au fort, où il se laisse à nouveau gagner par l'absurdité de la situation, jusqu'à sa fin.
L'écriture est fluide, légère, agréable à lire, mais le poids de l'ennui, de la solitude, du vieillissement inexorable et de cette vie gâchée m'ont laissé un profond sentiment de tristesse à la fin du livre.
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Je viens de finir de lire ce fameux livre qualifié un des grands textes du XXème siècle. C'est un roman court, mais il faut avouer que j'ai l'impression de parcourir un marathon pénible. Pourtant, au début, les dialogues convaincants, percutants et même humoristiques m'ont séduit, mais très vite, plus avance les pages, plus ça paraît lent et ennuyeux. Bien que la monotonie, le vide, l'attente, la passivité…, ce sont les thèmes du livre, mais je ne m'habitue pas.
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Bon...Le sujet est intéressant, mais je me suis un peu ennuyée...
Tout comme le héros du bouquin, le lieutenant Drogo passe à côté de sa vie dans l'hypothétique espoir de voir un jour une guerre débouler dans son fort isolé...

Après, ce qui est intéressant dans ce roman, c'est de toucher du doigt la futilité de la vie, la rapidité avec laquelle elle se déroule, et les buts que nous sommes prêts ou non à poursuivre au cours de celle-ci. le renoncement est-il un choix légitime ? Ou une sorte de facilité à ne pas faire de choix justement ?

Merci challenge solidaire pour cet auteur, mais lecture mitigée pour moi...
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Les dernières pages de ce roman sont celles que j'ai préférées.
Pour le reste, j'ai ressenti un ennui permanent à la lecture de ce texte.
La vie de Giovanni Drogo prostrée dans le fort Bastiani, à la frontière du désert des Tartares, reste terriblement amère.
Celui-ci a le pressentiment d'une guerre à venir. Ce pressentiment va décider de son existence.
Ce roman bien sûr reste une réflection sur les choix personnels de chaque individu.
Combien de renoncements avons-nous acceptés ?






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Un jeune lieutenant est affecté au fort Bastiani. Il part avec l'idée de se couvrir de gloire dans des batailles. En arrivant, on lui signifie qu'il est à une frontière morte face au désert des tartares.
Point final. N'allez rien chercher d'autre.

Un long livre sur le temps qui passe et qui vous fait perdre el vôtre.
L'art de l'auteur ne suffit pas à nous éviter la lassitude de tourner les pages.
Lien : https://chronique-fiction.fr..
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Le lieutenant Drogo est affecté dans un fort éloigné à la frontière du désert des Tartares. Tout d'abord heureux de son affectation, plein d'espoir et d'ambition pour sa carrière militaire, Drogo déchante rapidement. La seule chose qui l'attend dans ce fort, c'est l'ennui. Tenté de repartir aussitôt arrivé, il décide néanmoins de rester.

On présente souvent ce roman comme le chef d'oeuvre de Buzzati. Et cela peut se concevoir parce qu'il est de ces romans qui continuent de vous hanter une fois la lecture terminée. C'est un récit métaphorique, philosophique sur les illusions perdues, sur l'absurdité de l'existence???

Malgré ses qualités indéniables, je n'ai pas vraiment accroché et ma lecture a été assez poussive. Peut-être n'était-ce tout simplement pas le bon moment pour moi, allez savoir...
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Je n'ai ni adoré ni détesté, juste, aux deux tiers, je n'ai plus vu l'intérêt de continuer... D'habitude, la lenteur d'un récit, l'absence d'événements ne me dérangent pas, ça peut être l'occasion par exemple d'apprécier un style ou de longs développements philosophiques sur le sens de la vie, que j'aime assez en général. Mais là, c'est long et très linéaire ; on saisit quasiment dès les premiers paragraphes la métaphore faisant l'objet du roman, et de secret du fort, bientôt, il n'y en a plus beaucoup. Je me suis ennuyé.
Peut-être faut-il voir une sorte de mise en abîme entre l'histoire et l'expérience du lecteur : le lecteur parviendra-t-il finalement, comme Drogo du fort, à se libérer du livre ? à avoir cette force ? à prendre la décision de tout arrêter ? Il attend comme lui (c'est son absurde espoir) une révélation finale, une fin glorieuse, malgré l'ennui qui n'en finit pas, il se met à croire que quelque chose finira bien par arriver... que cela lui est dû, en tant que lecteur, qu'il n'a pas pu se tromper si énormément au moment de faire son choix de lecture... C'est en fait un test pour lui : arriver à s'extirper, en dépit de son attente avide, d'un ouvrage où il s'ennuie fermement... Pour ma part, j'ai fini par déserter.
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J'ai lu ce livre au lycée, plus par défaut que par choix. Il rompt avec mes lectures habituelles et j'ai trouvé qu'il s'agissait surtout d'un livre très descriptif. Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai apprécié la morale de l'histoire : celle du temps qui passe, avec ce désir de nourrir un rêve trop grand. En l'occurrence, pour le héros, il s'agira d'embrasser une carrière dans l'armée qui ne correspondra pas à ses espérances.
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"Le fort lui paraissait un de ces univers inconnus auxquels il n'avait jamais sérieusement pensé pouvoir appartenir non point parce qu'ils lui semblaient haïssables mais parce qu'infiniment loin de sa vie habituelle." (24)

J'ai enfin plongé dans ce livre abandonné au début du confinement à l'occasion d'un séjour à la mer longtemps repoussé lui aussi. le no man's land du camping, à l'abri et l'oubli de toutes préoccupations contextuelles habituelles s'est fondu avec celui du fort - étendues libres des landes d'arrière saison, horizon maritime, des formes humaines, ici et là. Deux bouts du monde. Mais là s'arrête la comparaison, car tandis que je m'adonnais au relâchement des saisies du mental, Drogo s'enferrrait dans l'illusion et "l'inexprimable sentiment de choses à venir". La force d'inertie, la fuite du temps, le vide de l'ennui qui aspire les hommes et les pousse à l'absurdité, puissamment mis en scène par Dino Buzzati, m'ont rappelé la vision de Jean Giono dans "Un roi sans divertissement". Tuer pour s'occuper... Gros sentiment de déprime en refermant le livre. Puis, la réflexion reprenant ses fonctions sur l'émotion, j'ai trouvé que la fin était certes une jolie pirouette littéraire, mais finalement peu convaincante. La mort vue comme un ultime combat au sens militaire, bof. Un combat contre qui, contre quoi ? Et pour quelle victoire ? Et pourquoi seulement au terme de cette vie passagère ? Je prends plutôt le partie de faire de la Bougrinette une amie de tous les jours - certes un peu effrayante, mais partie intégrante de la manifestation et donc de notre essence -, comme l'est la solitude...

"Juste à cette époque Drogo s'aperçut à quel point les hommes restent toujours séparés l'un de l'autre malgré l'affection qu'ils peuvent se porter; il s'aperçut que, si quelqu'un souffre autrui ne souffre pas pour cela, même si son amour est grand, et c'est cela qui fait la solitude de la vie." (223)

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Un roman court et pourtant le plus long que j'ai jamais lu.
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