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Jean-Paul Manganaro (Traducteur)
EAN : 9782072743917
576 pages
Gallimard (12/11/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
Il fut une époque où, si l'on rencontrait d'autres êtres, on ne savait pas avec certitude s'il s'agissait d'animaux ou de dieux ou de seigneurs d'une certaine espèce ou de démons ou d'aïeux. Ou simplement d'hommes. Un jour, qui dura plusieurs milliers d'années, Homo fit quelque chose que nul autre n'avait encore jamais tenté. Il commença à imiter ces animaux qui le poursuivaient : les prédateurs. Et il devint chasseur.
Ce fut un long processus, bouleversant ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
On peut regretter que l'auteur ait tendance d'user à l'excès de son savoir et de son style sans prendre la peine d'expliciter sa démarche, ce qui mène parfois à une certaine confusion. Un peu irritant, il faut le reconnaître, en dépit d'une maestria évidente. Par ailleurs, il n'hésite pas affirmer des certitudes qui restent des hypothèses. Il n'empêche que ses démonstrations sur le paléolithique sont sérieuses.
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https://viduite.wordpress.com/2020/11/30/le-chasseur-celeste-roberto-calasso/
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au temps du Grand Corbeau, même l’invisible était visible. Et il se transformait continuellement. Les animaux, alors, n’étaient pas nécessairement des animaux. Il pouvait se trouver qu’ils fussent des animaux, mais aussi des hommes, des dieux, les seigneurs d’une espèce, des démons, des ancêtres. Ainsi les hommes n’étaient pas nécessairement des hommes, ils pouvaient être aussi la forme transitoire de quelque chose d’autre. Il n’y avait pas de procédés pour reconnaître qui apparaissait. Il fallait déjà le connaître, comme l’on connaît un ami ou un adversaire. Tout avait lieu à l’intérieur d’un flux unique de formes, des araignées aux morts. C’était le règne de la métamorphose.

Le changement était continu, comme cela n’arriva par la suite que dans la caverne de l’esprit. Choses, animaux, hommes : des distinctions jamais nettes, toujours provisoires. Quand une vaste partie de l’existant se retira dans l’invisible, il ne cessa pas pour autant d’avoir lieu. Mais il devint plus facile de penser qu’il n’avait pas lieu.

Comment l’invisible pouvait-il redevenir visible ? En animant le tambour. La peau tendue d’un animal mort était la monture, était le voyage, le tourbillon doré. Elle conduisait là où les herbes rugissent, où les joncs gémissent, où même une aiguille ne pourrait s’enfoncer dans l’épaisseur du gris.
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