Des nouvelles poétiques, parfois étranges, amusantes ou tendres et souvent nostalgiques. On retourne vers ces lointaines décennies (les années 20, les années 30), au cours desquelles l'Argentine profonde découvrait la mécanisation de l'agriculture, le téléphone, l'automobile. On rencontre des paysans, de riches propriétaires, des enfants avides de découvrir le monde, des adolescents joueurs, des vieilles filles érigées en statues du temps qui passe. Mais même si certaines images sont séduisantes et certaines phrases mélodieuses, quelques paragraphes abscons et trois ou quatre allégories tirées par les cheveux et rabâchées sur plusieurs pages (notamment dans la nouvelle qui donne son titre au recueil) n'ont provoqué chez moi nul autre sentiment que de la lassitude. Finalement, malgré une plume souvent délicate et évocatrice, peu d'émotions ont réussi à passer de l'auteur jusqu'à moi.
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Arnaldo Calveyra .Retratos Revista ñ