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EAN : 9782264042354
218 pages
10-18 (01/09/2005)
3.42/5   97 notes
Résumé :
" De même que Jérôme Bosch représentait les détails les plus effroyables et les plus diaboliques avec une infinie délicatesse et un humour à la Puck qui nous évoquent les châteaux de l'horreur dont l'Enfer est peuplé, de même Burroughs nous laisse avec la vision intime, détaillée de ce que pourrait être l'Enfer, un Enfer qui peut-être nous attend, produit final et apogée de la révolution. Au bout de la médecine est la drogue, au bout de la vie est la mort, au bout d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un livre fou mais dans cette folie il y a une méthode. Une méthode à appliquer au quotidien pour sortir du conditionnement : le cut-up. Pourtant il y a beaucoup de SF et de polar là dedans et on pourrait appeler cela du roman de gare expérimental. C'était bien le but affiché de Burroughs. Mais Il surestimait la bonne volonté des lecteurs-insectes. Au final c'est quasiment impossible à 'lire' , car ce n'est pas un livre. Il faut le prendre comme la notice d'un antipsychiotique. Un traitement de cheval...
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Je n'ai pas du tout apprécié ce livre. J'ai eu l'impression de lire les phantasmes homosexuels d'un détraqué, d'un fou. Un langage vulgaire et ordurié vient appuyé une histoire sans queue ni tête.
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L'un des très très rare livre que je n'ai pas supporté. J'ai trouvé ça vain, facile, sans aucun intérêt. J'ai d'ailleurs dû m'en débarrasser depuis. C'est peut-être le seul livre avec lequel cela m'est arrivé.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le ticket qui explosa, p. 235.
- Il se trouvait dans un jardin en ruine sous deux lunes - l'une rouge l'autre vert pâle très claire - Il pouvait voir des fruits noirs palpitants enfermés dans des bocaux de cristal - Devant lui un jeune homme moulé en bronze noir et poli rayures de patine verte sur leurs hautes pommettes - Des lèvres entrouvertes révélant un sourire cruel et rêveur, une vague odeur de décomposition flottait comme s'il pourrissait à l'intérieur du moule en bronze - Avec un geste lent il mena Bradly sur un chemin pavé de dalles craquelées - Bradly remarqua que ses pieds étaient palmés et laissaient des empreintes de bave argentée luisant au clair de lune - Ils arrivèrent sous une tonnelle circulaire recouverte de vigne-vierge d'où pendaient des fruits noirs enfermés dans des bocaux de cristal - La tonnelle doublée d'une matière noire lumineuse traçant une écriture phosphorescente sur le métal bleu qui envahissait l'intérieur comme un crépuscule bleu palpitant - Le guide concentra ses pupilles-projecteurs et des explosions de couleur sur un autre être et Bradly sentit une réponse mouvante dans le milieu liquide de son corps - La douleur explosa dans son corps gazouillements et gloussements qui se déplaçaient en pulsations lentes et viscérales - Parlant toujours à celui qui était à l'intérieur, le garçon en bronze posa ses mains froides sur les épaules de Bradly -
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Iam examina le mécanisme avec de longs doigts aussi précis que l'outillage métallique - expliqua que c'était un fusil-caméra avec une lentille télescopique supersonique - Il fixa la radio sur le canon du fusil-caméra pour que le brouillage soit synchronisé avec les vibrations - Bradly avait le fusil en main armé quand ils zigzaguèrent hors de la ruche les pointes métalliques des fours se précipitaient - Les miradors ouvrirent le feu avec des spirales magnétiques et Bradly perdit la moitié de ses hommes avant de frapper la tour de contrôle et de désactiver les tourelles avec les canons mécaniques - (Ses troupes avaient un avantage - Toutes les armes et les hommes ennemis marchaient au niveau du contrôle mécanique et il n'y avait pas de combattants actuels sur place) - Zigzaguant il ouvrit le feu avec son fusil-caméra et le brouillage - Les tours et les fours sautèrent explosion de nitrate et film calciné - Une immense déchirure fendit la structure du jardin jusqu'au ciel bleu au loin - Ses lèvres s'appliquèrent sur la flûte et les notes bleues de Pan coulaient du village de montagne de son enfance - Les prisonniers entendaient les flûtes et surgissaient du jardin - Les réservoirs de sperme s'écoulaient dans les rues-images formant des éclairs de plasma qui firent exploser le Jardin des Délices éclair de lumière argentée -

Le Ticket qui explosa, p. 185
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"Dans cette organisation, Mr Lee, nous n'encourageons pas /l'esprit de corps/. Nous ne donnons pas à nos agents l'impression qu'ils appartiennent à quoi que ce soit. Comme vous devez le savoir la plupart des organisations insistent sur des réactions primitives comme l'obéissance inconditionnelle. Ces agents alors deviennent intoxiqués par les ordres. Naturellement vous recevrez des ordres. D'autre part si vous n'obéissez pas à certains ordres vous serez exposé à certains dangers que vous ne pouvez pas concevoir durant votre période d'entraînement. Il y a des choses pires que la mort Mr Lee par exemple vivre sous les conditions que vos ennemis tentent d'imposer. Et les membres de toutes les organisations actuelles deviennent à un moment donné vos ennemis. Si vous survivez vous saurez exactement où se trouve ce moment..."

Le Ticket qui explosa, p. 172.
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Dans une société où les gens ont plus ou moins ce qu'ils veulent sexuellement, il devient difficile de les motiver à acheter des réfrigérateurs et des voitures.
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Le ticket qui explosa (début).
C'est un long voyage. Nous sommes les seuls voyageurs. C'est comme cela que nous nous sommes connus si bien que le son de sa voix et son image clignotant sur le magnétophone me sont aussi familiers que les mouvements de mes intestins, les battements de mon coeur et la sonorité de ma respiration. Nous ne nous aimions pas d'amour nous nous aimions tout simplement. A vrai dire quand je le regarde le meurtre est dans mes yeux. Et quand il me regarde le meurtre est toujours dans ses yeux. Le meurtre sous une lampe à carbure à Puya il pleuvait c'est un endroit très humide, en buvant de l'aguardiente avec du thé à la cannelle pour couper le goût de pétrole, il m'appelait un fils de pute, sale ivrogne et voilà ça y était sur la table, tout cru et saignant comme un couteau qu'on venait d'utiliser ...

p. 165
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Videos de William S. Burroughs (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William S. Burroughs
Le 18.01.18, Jérôme Colin (Entrez sans frapper - RTBF) recevait Gérard Berréby pour évoquer "Révolution électronique" de William S. Burroughs.
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