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sur 713 notes
Dans l'oeuvre de Camus, si j'ai bien compris, ce second essai est la suite du Mythe de Sisyphe.
Camus y avait expliqué ce qu'était notre condition humaine: vivre avec de sempiternelles questions dans un monde silencieux, injuste, où la souffrance et la mort perdurent.
Pas folichon comme situation de départ! Ce triste constat ne doit pas pour autant justifier le désarroi ou le suicide pur et simple.
Justement, Camus se propose avec "l'homme révolté" de ne pas accepter docilement notre sort comme des animaux d'élevage voués à l'abattage.
Même si la mort triomphe toujours à la fin, notre dignité réside dans l'expression d'un perpétuel non consentement. C'est le très légitime "non de l'esclave" qui redevient humain en affirmant son droit d'être libre.
Pourtant cela ne va pas sans contrecarrer les plans des hautes instances divines qui nous promettent que tout finira par s'arranger, mais pas ici, sur cette terre, ni maintenant, à condition évidemment d'accepter l'ordre du monde avec son lot d'injustices et de souffrances.
Si l'on n'est pas dupe, on n'attendra pas demain pour l'avènement d'un monde meilleur.
C'est le sujet de la première révolte qu'évoque Camus: la révolte métaphysique.
Cependant, gare à la négation absolue qui mène au nihilisme. Non content de s'être enfin débarrassé d'un être transcendant qui édicte ses lois depuis l'au-delà, l'homme se trouve devant un champ des possibles infini.
Comme le dit Dostoïevski:" S'il n'y a pas de Dieu ni immortalité de l'âme, pourquoi devrais-je vivre avec droiture et faire de bonnes actions, si je vais mourir entièrement sur terre?"
Le danger de la liberté absolue est en effet de tout nier, y compris autrui, qui ne serait plus qu'un moyen comme un autre pour assouvir notre volonté de puissance.
Aussi Camus s'attache à décliner cette tentation nihiliste et ses tristes résultats au cours de l'histoire, depuis la révolte biblique de Caïn jusqu'aux aberrations totalitaires du XXème siècles en passant par la révolte artistique des dandys, des romantiques et des surréalistes entre autres. L'anthologie de la négation est longue et parfois déroutante. On pourra trouver la partie positive de cet essai finalement assez mince, puisque le cinquième chapitre , la pensée de midi , ne pèse qu'une trentaine de pages.
Enfin, il y est question de résoudre la terrible équation du début: quelle conduite, l'homme jeté dans un monde absurde, doit adopter pour continuer à vivre?
Tout semble finalement s'arranger sous le soleil Méditerranéen. La pensée de midi consistant en une mesure concrète de nos limites humaines, une solidarité dans le combat contre l'injustice, individualisme altruiste, fidélité à l'esprit de révolte.
Camus ne nous donne pas la recette du bonheur, mais nous invite à une sorte de vigilance idéologique, une tension permanente entre la liberté et la justice, la Nature et L Histoire, l'ordre établi et sa rupture.
La dignité humaine reste à conquérir dans cette attitude d'éveil, d'inquiétude salutaire, un héroïsme désespéré.
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Non pas seulement tel ou tel, révolté incidemment par quelque injustice, mais l'Homme, dont la révolte constitue l'humanité même
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Les idées défendues dans cet essai majeur de l'oeuvre d'Albert Camus « L'homme révolté » sont aujourd'hui admises par l'essentiel des intellectuels et hommes de bonne volonté du XXIème siècle. Pourtant, il est important de se souvenir combien il était courageux, périlleux dans ces années de l'immédiat après guerre, de s'engager philosophiquement contre tous les totalitarismes, contre les nations et le nationalisme. « L'homme révolté » publié en 1951, est le grand livre anti-totalitaire et antifasciste dans un temps où la plupart des intellectuels communient dans le totalitarisme marxiste léniniste. le caractère anticapitaliste et anticommuniste de l'ouvrage lui vaut des inimités de la gauche, de la droite et des extrêmes bien sûr. Un essai aux accents prophétiques, impressionnant d'érudition, une relecture par Camus des évolutions de l'esprit de révolte, des penseurs qui l'ont façonnés. La révolte est abordée sous ses aspects métaphysique, historique, et artistique. Camus écrit dans l'introduction de « L'homme révolté » ces mots que je trouve sublime : « le jour ou le crime se pare des dépouillements de l'innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c'est l'innocence qui est sommée de fournir ses justifications. L'ambition de cet essai serait d'accepter et d'examiner cet étrange défi. » Face aux attaques des surréalistes et de Sartre, Camus défend ainsi ses idées avec le courage de celui qui est seul contre tous ou presque. Pour Faulkner « Camus disait que le seul rôle véritable de l'homme, né dans un monde absurde, était de vivre, d'avoir conscience de sa vie, de sa révolte, de sa liberté. » Un Camus placé « à mi-distance de la misère et du soleil » comme il aimait à le rappeler. Au « Je me révolte, donc nous sommes », il ajoute, méditant de prodigieux desseins et la mort même de la révolte : « Et nous sommes seuls. » J'apprécie également tout particulièrement cette idée lumineuse qui semble si évidente où il nous invite à dépasser le nihilisme : « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. » Un ouvrage qui nous ouvre les portes d'une réflexion qui aujourd'hui, plus que jamais, à toute sa place.
Lien : https://thedude524.com/2015/..
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Lumineuse analyse sur "la révolte historique". Moins sensible au reste de l'ouvrage, lu peut-être trop jeune.
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Ce livre contient en lui méme toute la philosophie de Camus . Ce qui n'est pas peudire . Camus était un non violent , mais il voulait que l'homme se révolte car il était lui méme révolté par la condition de sa famille . Venant d'un millieu trés modeste , il ne pouvait qu'étre opposé a la passivité , pour autant il a vécu avec les principes de son pére , mort au front , qui lui était fondamentalement non violent. Camus c'est un homme qui a eu pour bases des étres importants dans sa vie , et de cela il n'a jamais laché un pouce de terrain . Pour lui c'était la révolte oui , la révolution non . Car la révolution contient en elle méme une part de violence qui ne lui a jamais parler . Il êtait fondamentalement opposé a la peine de mort , etcela grace à son pére . Il a percu le communisme comme tou les totalitarismes , et cela à déplu fortement , surtout à un certain Sartre qui lui pourtant n'était pas blanc comme neige , trés loins s'en faut . Camus c'est un homme profondément humain , qui s'est fait tout seul , et c'est au fond ce qui ressort dans ce texte remarquable . Ceux qui cherchent une philosophie de salon chez Camus seront déçus , comme ceux qui cherchent du Hegel , car Camus n'avait guére d'admiration pour ce penseur. Ce livre est important oui , car il apporte une vision précise de ce qu'était Camus , en homme libre qu'il a toujours était , refusant les liens qui lui auraient peut étre ouverts des portes . Il s'en est certes fermées des portes , mais au final aujourd'hui son oeuvre est reprise par plusieurs génerations , et au bout du compte pour lui c'était peut étre le plus bel aboutissement , que son oeuvre soit lue par tous , quelque soit le millieu social , quelque soit la condition . Camus était libre , et sa parole n'en est que plus importante . Incontournable .
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L'homme révolté est le premier ouvrage de philosophie que je lis. Quand je m'attendais à une prise de tête, à trouver les réflexions complètement absurde, à ne prendre aucun plaisir à le lire, ce fut une bonne surprise.

On pourrait croire qu'avec aucune base en philosophie, ma compréhension serait compliquée. Et en effet, ça n'a pas toujours été facile ; mais Albert Camus explique tout de même avec une simplicité remarquable les concepts philosophiques, même quand ce ne sont pas les siens. Et même quand il ne le fait pas, Google le fait très bien.

A mon sens, pour une première lecture en philosophie, Albert Camus est une bonne solution : loin de ne développer que ses idées, il reprend les idées de philosophes avant lui, les expose, les commente, les limites. Il monte sa théorie en s'appuyant sur d'autres, et ça en fait une lecture bien instructive, intéressante, passionnante.
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J'étais jeune quand j'ai lu ce livre, très sérieux mais pas du tout ennuyeux. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de le relire. Mais je sais pertinemment que je suis tout à fait d'accord avec Camus. L'auteur n'a pas manqué de courage: quand ce livre a été publié, l'immense majorité de l'intelligentsia française se rangeaient comme un troupeau de moutons derrière le "mauvais berger" qu'était l'idéal communiste: une épidémie de conformisme intellectuel, dont J.-P. Sartre a été la victime la plus illustre !
Qu'écrit Albert Camus dans cet ouvrage ? En résumé, que l'idéal révolutionnaire débouche inévitablement sur une oppression criminelle. A l'époque, les intellectuels refusaient de voir cette évidence. Maintenant, ceux qui n'auraient toujours pas tiré les leçons de la terreur stalinienne, puis de la révolution culturelle chinoise, puis des Khmers rouges au Cambodge, etc... ont droit à une "séance de rattrapage" avec la Corée du Nord actuelle. Bravo à Camus pour avoir développé très intelligemment son argumentation en faveur d'un humanisme politique, malgré l'opposition quasi-générale de son époque.
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J'ai fini cet essai, qui est un essai intelligent avec une argumentation brillante mais un peu vieillot. Il reste accessible à lire, cependant je préfère Albert camus en romancier avec la peste par exemple que Albert camus en philosophe cela est très personnel.
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Après avoir lu "la Peste" de Camus, c'est le premier essai historique et littéraire que je lis de cet admirable auteur. C'est aussi un monument philosophique.

Toute traversée de références littéraires, Sade, Lautréamont et consorts; et historiques, guerre civile, révolution, bonapartisme, guerres mondiales et destruction de l'homme par les hommes définissent cet "homme révolté" qui échoue pourtant dans son soulèvement. La vraie révolte est créatrice, elle n'est pas la fin de l'histoire ou la fin de l'être humain, elle en est le signe, le début d'un éternel recommencement. le révolté, poussé à l'extrême du meurtre devient un tueur sans but, il essoufle le courant de sa contestation, car il crée en retour une révolte envers lui.

Contre Dieu, la société, les valeurs bourgeoises, la richesse et le racisme, la révolte ne se définit que comme un processus qui ne s'enraye jamais. Marx se révoltait contre un système mais il avait conscience de l'impossibilité de le détruire, la nécessité était de reconstruire, avec les ruines déclinantes de l'ancien système existant.

L'important, je crois pour Camus, est de ne pas se révolter à l'extrême jusqu'à la mort, le meurtre ou la décimation des peuples. La révolte se doit d'être, comme contestation, un flèche d'or vivante, qui ne s'éteint jamais, mais qui recrée infiniment l'homme, les arts, les principes, la foi, le monde humain enfin.
Lien : http://thaliesen.over-blog.c..
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Ce texte m'a longtemps fasciné et , oui , en quelque sorte " révolté ".
Car j'ai l'impression que quand Camus condamne la violence et les excès de la révolution ou de la barbarie totalitaire il est très mauvais et bien pensant dans son anlyse , tout en ayant partiellement raison , mais seulement partiellement ; et je me sens mitigé en penseant à différents éléments de l'actualité ; comme me suis senti mitigé à la lecture de ce livre.
Par exemple Will Smith à giflé recemment un humouriste aux Oscars qui a moqué sa femme publiquement , mais en même temps il était bouleversé par ce geste et à pleuré : " on nous dit de sourire et d'accepter les moqueries ".
On a eu pareil avec Zidane qui avait craqué.
L'actualité des prêtres pédophiles m'a scandalisé quand j'ai entendu à la radio l'histoire d'un jeune homme qui était régulièrement violé par un prêtre , et qui en le confrontant s'est vu confronté à un homme qui lui a répondu - et alors ? J'ai violé aussi ta mère et ton père et je continuerai à violer qui je veux et tu ne pourras rien faire pour m'en empêcher ".
Pris de fureur et de rage il a poignardé ce " prêtre " à de nombreuses reprises et lui a arraché les yeux....
On a aussi parlé de l'affaire des jeunes harcelés à colombine qui ont fait une tuerie de masse il y'a longtemps.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu le sentiment dans l'homme révolté , que tout en ayant partiellement raison sur le " nihilisme " qui conduit au pire , le révolté , le persécuté qui devient oppresseur , Camus y superposait une moraline creuse de bazar.
Pourtant je ne suis pas forcément hostile à l'idée de condamner les excès de la victime devenu bourreau.
Je crois que c'est Tarantino qui explore dans un de ses films , inglorious basterds là vengeance d'un groupe de juifs persécutés par les nazis et qui décident de devenir leurs bourreaux avec nottamment une scène ou un nazi est assiégé par des victimes qui le lapident à mort en hurlant de douleur , mais attention je ne suis pas 100 % sur que la scène que j'ai vu était bien extraite d'Inglorious Basterds car il pourrait s'agir du film les " insugés " ; donc je vais partir du principe que c'est dans le même film , mais si ce n'est pas le cas alors mes conclusions portent à caution...
Si en effet c'est bien un extrait du film de tarantino d'ont je me rapelle alors oui la scène peut faire penser à l'homme révolté de camus , une révolte qui devient nihilisme et une scène bouleversante d'un homme désarmé qui se fait trucider et un inconfort moral qui s'en dégage.
Pourtant Tarantino est un habitué de la thématique de la vengeance comme par exemple kill bill et si cette scène vient d'inglorious Basterds et non des " insurgés " ( quelqu'un aurait la réponse en commentaire svp )  alors pourquoi la vengeance deviendrait inconfortable dans un sens quand elle vient de juifs persécutés mais pas dans l'autre ou elle est glorifiée ; je parle de kill bill ( même si ça ne vient pas de Tarantino mon propos culturellement se tient ) parce q'Uma Thurman est blonde et jolie ? Parce que c'est une femme et que la vengeance d'une femme c'est excitant ?
J'ai l'impression que Camus est inférieur à aux films : dans la liste de Shindler il y'a une scène ou un enfant des jeunesses hitlériennes jette de la merde sur le beau manteau en fourrure d'une riche femme juive ; il ne commente pas , se contente de montrer mais le propos de la vengeance sociale est bien présent dans ce film.
Hors contrairement au cinéma , qui montre , Camus dans l"homme révolté , est plus faible : il commente : il superpose à la réalité crue des thèses morales abstraites.
Je trouve son propos facile : il n'explique jamais comment le fascisme ou le nazisme sont arrivés au pouvoir , c'est à dire l'injustice économique et sociale , en Allemagne le traité de Versailles, les enfants à Berlin qui crevaient de faim et mourraient dans la solitude au beau milieu de la rue : il se contente de moralement condamner le " nihilisme ".
Cette démarche de Camus , finalement je trouve est assez bien penseante , je me sens mal à l'aise car c'est si facile de condamner Will Smith comme " nihiliste " quand on l'humilie et insulte sa femme et qu'il giffle l'humouriste , c'est si facile de condamner le " nihilisme " de ce jeune homme qui a voulu venger sa mère et son père et tout ceux que ce " prêtre " aurait continué à violer s'il ne l'avait pas tué , et qui est aujourd'hui enfermé en hôpital psychiatrique pour " acte de barbarie ".
C'est si facile de condamner les fous de Colubine , ou ceux qui , mis le pied au mur dans des sociétés en perdition , se sont jettés à corps perdu dans le nazisme et le fascisme , alors qu'on les y avait poussés et que le désir d'ordre était un besoin vital dans une société qui s'écroulait ; ou Donald Trump qui allait voir les noirs américains dans certains quartiers et qui disait " vos quartiers sont en ruines , vous n'avez pas d'eau potable, vous n'avez aucune perspective économique , qu'avez vous donc à perdre de voter pour moi " , car peut on blâmer le peuple d'écouter les sornettes des politiciens ?
Je trouve que Camus est dans l'homme révolté dans le confort moraliste , dans la facilité et même un peu niais...
Et puis sa position est ambigue et me dérange moralement , car il a défendu l'Algérie coloniale française; c'était quasiment un traître à ses frères Algériens ; car lui en a bien profité de l'Algérie française ; et j'ai l'impression qu'il ne pensait qu'à lui en en profitant si bien ,  avec son si gentil instituteur , monsieur Germain.
Aussi , il me semble , que quand les médias l'adorent et le promeuvent c'est un peu à la manière de Finkielkraut qui disait qu'en Palestine on jouait au foot sous des cadavres pendus aux lampadaires , en se référant intellectuellement , et condamnant évidemment moralement celà , à l'homme révolté de Camus ,  sans évidemment rapeller le contexte qui a créé cette détresse existentielle du peuple palestinien qui l'amène à montrer sa détresse sous forme voilentesur le monde extérieur qui l'entoure.
Camus est,  à mon sens , l'alibi , la caution , des puissants ;  un article de presse m'a semblé aller dans ce sens , c'est à dire d'une autosatisfaction suave et moralement puante de la part du pouvoir ,  d'avoir trouvé des angles " moraux " pour asseoir sa tyrannie :

"Avec Denis Charbit (université de Tel-Aviv, in L'Homme révolté, cinquante ans après, Minard, 2001), on estimera pourtant qu'il n'en est rien : « Il restera pour les révoltés d'aujourd'hui et de demain ce que Camus avait voulu qu'il soit : des raisons de croire à la dignité de leur élan solidaire. » Celles-ci doivent s'adosser à un nécessaire devoir de mémoire. Et écarter peut-être aussi désormais tout espoir dans l'action. La révolte - comme l'esprit de résistance - vivrait maintenant à l'unisson du monde contemporain ".( extrait de Rétrolecture 7/36-1951: "l'homme révolté d'Albert Camus ; le monde )

Contre cette " utilisation " politique de Camus même s'il avait raison ; je ne peux que me révolter contre lui et son livre ; car j'ai l'impression qu'il est la " caution " pseudo-morale de l'injustice sous toutes ses formes.
Et contre ces lectures là , de ce livre et de ces lectures là , il faudra un jour où l'autre , oui , se révolter : quitte à se faire traiter par le pouvoir de " nihiliste ".
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