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EAN : 9782910401061
Ramuel (03/09/1999)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Serge Hutin (né 2 avril 1927 – décédé 1er novembre 1997 à Prades), franc-maçon, est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'ésotérisme et les sciences occultes.

Docteur ès lettres, diplômé de l'École pratique des Hautes Études, ex-attaché de recherche au CNRS.

Dans son livre Gouvernants invisibles et sociétés secrètes (collection J'ai Lu n°A269) il s’étend sur l’arrière du décor et confirme que la quasi-totalité de nos illustres personnag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quand on évoque les sociétés secrètes, on pense immédiatement aux Francs-maçons, aux Rose-Croix, mais aussi au B'naï Brith, voire aux Illuminés de Bavière et on ne peut que se référer aux hommes célèbres qui les créèrent ou en firent partie comme Gurdjieff (qui a déclaré : « J'ai la possibilité d'accéder au saint des saints de presque toutes les organisations hermétiques, telles que sociétés religieuses, occultes, philosophiques, politiques ou mystiques qui demeurent inaccessibles à l'homme ordinaire… »), ou comme le fameux « mage » britannique Aleister Crowley ou encore de grands initiés comme Weishaupt, Cagliostro, Saint Germain, Goethe, Hugo et tant d'autres. Cependant, faire partie d'une de ces sociétés secrètes ne suffit pas pour devenir un des gouvernants invisibles, encore faut-il atteindre l'échelon le plus élevé de la hiérarchie (le 33ᵉ par exemple), autant dire le sommet de la pyramide, celui des véritables maîtres, tous totalement inconnus du grand public et tenant d'ailleurs à le rester coûte que coûte. Toute violation du secret étant punie de mort, il est facile de comprendre que bien peu de chose filtre à ce sujet.
Paru en 1971, « Gouvernants invisibles et sociétés secrètes » se présente comme une enquête toujours d'actualité dans la mesure où l'auteur étaie sa théorie sur de nombreux exemples historiques comme les coulisses de la Révolution française, qui ne fut pas aussi spontanée que l'histoire officielle veut bien le raconter, ou comme la vertigineuse ascension de Napoléon Bonaparte qui ne peut s'expliquer que par le soutien apporté par le pouvoir occulte (Fraternité hermétique de Louxor et Illuminatis). Il en fut de même des carrières de Richelieu et de Disraéli, de l'incroyable fortune de Jacques Coeur voire du pouvoir d'Hitler, Lénine et Staline, entre autres. Cet ouvrage, bien écrit et très agréable à lire, s'il n'apprend pas grand-chose à ceux qui sont déjà bien informés sur le sujet, peut très bien servir de base de départ pour les recherches des autres. L'ennui, c'est que quand Hutin aborde des périodes plus proches de nous, son étude semble moins fouillée, et nettement plus superficielle. (Synarchie, Cagoule, Ordre du Temple solaire, juste quelques lignes en fin d'ouvrage).
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Serge Hutin est un franc-maçon (martinisme) qui donc mieux que lui peut parler de société secrète (la FM étant une société secrète).
Ouvrage intéressant, être ouvert d'esprit, et assoir une autre culture celle de l'occulte, de l'hermétisme, de l'ésotérisme, etc.
De nombreux chefs d'État ont été, ou sont friands de ces sujets, pratiquant même pour certains. Quant aux médias et à des gens qui disent qu'il ne s'agit que complotisme, oui il s'agit bien de complot et qu'il y a bien au-delà du pouvoir des gens qui manipulent fon à leurs grès, décident, mais avec l'aide de magie ou je ne sais quelle manigance.
Serge Hutin donc propose une analyse de ce "phénomène".

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Le message principal de l'auteur est de nous démontrer que le sort des nations dépend souvent de la volonté de groupes d'hommes qui n'ont aucune fonction officielle. Ce sont les sociétés secrètes.

J'ai trouvé ce livre très subjectifs et l'auteur de m'a pas convaincu.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Qui avait pu transmettre leur ésotérisme aux Templiers ? La réponse est à trouver dans les contacts qu’ils entretenaient avec une Chevalerie musulmane, rattachée aux Ismaéliens, les « Assassins » ou disciples du « Vieux de la Montagne ». Voici ce que constatait, dans son ouvrage Le secret de la chevalerie, l’ésotériste contemporain Victor Emile Michelet, en parlant de ces deux Ordres chevaleresques :

« L’un et l’autre sont construits sur les mêmes doctrines secrètes, sur un ésotérisme unique et invariable, qui sourd à travers le monde sous des voiles différents, comme la lumière unique à travers le prisme se décompose en rayons multicolores ».

Il existe une dérivation courante du nom de l’Ordre des Assassins, qui fait remonter l’étymologie à Haschichin, mangeur ou fumeur de haschich car, affirmaient les adversaires de l’Ordre, le Grand Maître s’assurait ainsi l’obéissance fanatique de ses disciples qui lui étaient si aveuglément soumis qu’ils pouvaient même assassiner, sans poser de question, n’importe qui lorsque l’ordre leur en était donné. Mais il existe aussi une autre étymologie qui fait dériver leur nom de l’arabe Assass, gardien. Les Assacine, c’étaient donc les gardiens, gardiens de la Terre Sainte. Ainsi, les Assassins constituaient un ordre chevaleresque musulman dont les buts coïncidaient exactement avec ceux des Templiers chrétiens, bien qu’ils fussent antagonistes : défense de la Terre Sainte, et non seulement par des combats temporels, mais spirituellement, psychiquement, initiatiquement.

Les Assassins formaient, comme les Templiers, une hiérarchie rigoureuse, étaient totalement subordonnés à leur Grand Maître, qu’ils appelaient le Vieux de la Montagne, et auquel ils devaient une obéissance absolue. N’en allait-il pas de même pour les Templiers, qui devaient obéir aux ordres que leur transmettait leur Grand Maître à travers la hiérarchie sans plus discuter que plus tard les Jésuites ne le feront pour les ordres de leur Général : on sait qu’ils doivent obéir perinde ac cadaver , « comme un cadavre » ?

Or les Templiers avaient eu l’occasion en Terre Sainte de nouer avec les Assassins des contacts qui furent loin d’être toujours belliqueux. Le fameux sceau du Temple pourrait donc signifier aussi : la chevalerie chrétienne et la chevalerie musulmane servant le même idéal traditionnel, symbolisé par la monture commune. Il peut avoir également une autre signification qui n’exclut pas la première : l’alliance à réaliser entre l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel.
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Quand on passe de la haute finance au domaine plus ténébreux encore de la raison d'État, les constatations étranges se multiplient. Il est patent qu'aujourd'hui encore, il existe certaines affaires politiques sur lesquelles, manifestement, « on » empêche que la lumière soit faite. Il en va ainsi de l'assassinat du président Kennedy. Quatre constatations sont bien troublantes:

1- « Par hasard », seul l'immeuble d'où furent tirées les balles meurtrières n'était pas gardé par la police de Dallas.

2- Plusieurs tueurs avaient été prévus, dont les mouvements étaient synchronisés par les gestes que faisait avec son parapluie un mystérieux «chef d'orchestre », placé sur un lieu suffisamment élevé (des clichés révélateurs en ont même paru dans des magazines, notamment Paris-Match); si Lee Oswald avait manqué le président, un ou deux autres tireurs l'auraient alors suppléé.

3- Arrêté, l'assassin est providentiellement exécuté par un prétendu « justicier », lequel mourra tout aussi providentiellement d'un «cancer généralisé » (la typhoïde, une crise d'asthme ou tout autre maladie auraient été tout aussi convaincantes).

4- Comme par hasard, une quantité impressionnante de témoins du meurtre disparaîtront: chaque fois un accident.
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Une tradition affirme que, « lorsque la tête et la queue du Serpent se seront rejointes », c’est-à-dire lorsque les Juifs, chassés de Palestine lors de la Diaspora, se seront à nouveau installés en Palestine, le monde entrerait dans la dernière période du cycle terrestre actuel, celle qui correspond aux événements qu’annonce l’Apocalypse de Saint Jean. De nos jours se répand de plus en plus une sorte d’angoisse apocalyptique, qui s’appuie sur toute une série de « signes des temps ».

Selon certains ésotéristes qui se réclament de René Guénon, la disparition, ou la sédentarisation croissante des tziganes et des gitans serait un des signes que cette apocalypse est proche. Ne peut-on pas trouver là une explication au fait que Hitler extermina les tziganes d’Europe centrale et orientale. Ce qui était apparemment injustifié selon l’idéologie nazie puisque cette minorité raciale n’avait, contrairement aux Israélites, aucune puissance économique ou financière et que, étant à 99 % endogames, elle ne pouvait être suspectée de participer au métissage de « la pure race aryenne ». Or, les malheureux tziganes furent exterminés par les SS aussi systématiquement que les Juifs. Si fantastique que cela nous paraisse – mais Hitler était loin de prendre ses décisions en fonction des normes humaines habituelles – cette explication est possible : désireux de hâter le déchaînement de l’Apocalypse, Hitler aurait favorisé l’apparition des signes préliminaires, pensant que plus les catastrophes auraient vite lieu, plus proche serait le nouvel âge d’or et le début du nouveau cycle terrestre après que tout le mal ait été détruit.

Guénon offre un exemple assez rare, comparable à celui de Joseph de Maistre pour la période révolutionnaire, d’esprit à la fois très lucide et très sensible à la perception des signes apocalyptiques de notre temps. Dans son livre, Le règne de la quantité et le signe des temps, écrit, rappelons-le, au début de l’entre-deux guerres, il prophétisait que les masses seraient soumises à une robotisation de plus en plus contraignante : « Les hommes deviendront des automates, animés artificiellement et momentanément par une volonté infernale, ce qui donne l’idée la plus nette de ce qui est arrivé aux confins même de la dissolution finale ».
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Les travaux d’Auguste Viatte, de René Le Forestier, de Gérard Van Rijnberk, de Marc Haven et, pour citer deux historiens amis, de Robert Amadou et Antoine Faivre, ont révélé combien il était erroné de limiter, comme on le fait habituellement, le XVIII e siècle, « siècle des lumières », aux seules clartés de la raison, de l’intelligence, selon le sens précis de l’Allemand Aufklärung. Age d’or de la philosophie déiste, rationaliste et même matérialiste, cette période, si attachante et déconcertante à la fois, fut aussi, on ne devrait jamais l’oublier, celle de l’Illuminisme. Si les noms de Martinez de Pasqually et de son disciple Louis-Claude de Saint Martin, sont désormais bien connus, si celui de l’alchimiste allemand Carl von Eckartshausen est en passe de devenir, grâce au magistral ouvrage d’Antoine Faivre : (Eckartshausen et la théosophie chrétienne), de vastes territoires restent encore inexplorés par la recherche historique.

Du point de vue initiatique, la seconde moitié du XVIII e siècle apparaîtra de plus en plus comme une période clé, sur l’héritage idéologique de laquelle nous vivons encore pour une très large part.
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Il ne faut pas non plus négliger le rôle de facteurs occultes d’un ordre bien moins fantastique que la magie. Nous avons la preuve que divers pays étrangers, l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, payèrent des agents secrets et même des agitateurs. Ainsi, il est certain que Choderlos de Laclos, auteur des Liaisons dangereuses, et homme de confiance du duc d’Orléans, émargeait aux fonds secrets du « cabinet noir » de Berlin. En ce qui concerne l’Angleterre, il ne faut pas oublier que William Pitt, qui gardait à la France une tenace rancune de ce qu’elle avait soutenu l’insurrection des colonies anglaises d’Amérique, multiplia, peu avant la Révolution et pendant la Révolution, ses efforts pour augmenter le plus possible le désordre en payant des agitateurs professionnels. Au début de l’année 1789, Pitt obtient du Parlement britannique vingt-cinq millions de livres pour les fonds secrets qui lui servent à financer son action souterraine en France. Il se vante, selon ses propres termes, « de faire la guerre aux Français d’une manière plus sûre que celle des armes ».

Mais n’y aurait-il pas eu de groupements magiques secrets, très fermés, qui auraient joué un rôle occulte mais direct dans la préparation de la Révolution ? La réponse sans hésitation, est positive.
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Nostradamus ou le prophète en son pays : débat
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