AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
J'ai lu (30/11/-1)
3.2/5   10 notes
Résumé :
L'Atlantide, l'Hyperborée, la Lémurie, Mu : noms fascinants de continents aujourd'hui disparus.
L'Eldorado, la cité secrète de Zimbabwe, le peuple souterrain de l'Aggartha, la race guerrière des Amazones : pays ou races qui restent aujourd'hui encore auréolés de mystère.
C'est dans un voyage fantastique à travers tous ces lieux et ces êtres de légende que Serge Hutin nous entraîne. Un voyage où chaque escale offre un lot de révélations stupéfiantes. Sa... >Voir plus
Que lire après Hommes et civilisations fantastiquesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre est vieux et ça se sent. Dès le premier chapitre où il est question à un moment, des espoirs de l'auteur face au quadrillage de la Lune, on prend conscience du temps qui a passé entre l'écriture et la lecture.

Au niveau du contenu, les 3 premiers chapitres sont bien écrits, chacuns nous présent une civilisation connue bien qu'inexistante sur Terre jusqu'à preuve du contraire. le souci vient ensuite, les parties sont assez inégales et dans la plupart des cas, il est question de se référer au chapitre 7 qui contient très (trop) peu de matière à moudre.
Chacun des chapitres se présente par un étalage de citations dans des livres précédents (en grande partie dans la même édition), accompagné de grandes phrases qui prouvent que les temps antédiluviens été vraiment très à la mode.

En bref, une lecture qui est plus un glossaire qu'une véritable étude du genre.
Commenter  J’apprécie          50
Même si cet ouvrage se fait quelque peu vieux (les espoirs dans les "découvertes" sur la Lune...), il reste tout de même assez synthétique quant il est question de traiter des questions des civilisations antédiluviennes.
Commenter  J’apprécie          50
Quand un livre n'a même pas de majuscules dans son titre ça n'indique rien de bon… et pourtant cette lecture fût intéressante, en partie pour le contenu. Je m'explique, ce livre donne pas mal de noms de villes, de peuples, de savoir à jamais perdu ou faisant partis d'une légende, c'est ça qui m'a plu. Après, comme souvent dans cette collection, l'auteur en fait des caisses sur des pseudos réalités dont il est le seul détenteur du savoir suprême etc. « A la fois magicien et savant » je n'invente rien, c'est écrit sur la quatrième de couverture.
Les fables, les contes et autres mystères et croyances m'ont toujours intriguées, je suis content d'en avoir découvert d'autres.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C’est le philosophe suisse Johan Jacob Bachofen, mort à Bâle en 1887, qui développa – rassemblant une abondante documentation ethnographique – la thèse selon laquelle le patriarcat, c’est-à-dire l’état social où la prédominance complète appartient à l’homme, au père, fut loin d’être le stade primitif de toute société humaine. Le matriarcat où, au contraire, c’était la femme, la mère qui assumait la primauté sociale et familiale, devança le patriarcat. Il est resté des survivances du matriarcat dans de nombreuses populations primitives ou déjà évoluées. A vrai dire le tableau évolutif brossé par Bachofen était plus complexe. Il distinguait en effet trois phases successives : celle de l’hypothétique « maternité hétairique » caractérisée par une promiscuité sexuelle sans frein ; celle du règne de la mère, de la primauté sociale et religieuse des femmes ; la phase du patriarcat, enfin, caractérisée par la primauté spirituelle et sociale du père, par le passage à un type de société où c’est l’homme qui transmet son nom à l’enfant.

On sait l’antiquité et l’importance du culte de la Mère Divine dans diverses traditions religieuses. Et il n’est rien d’absurde, tout au contraire, d’imaginer une étape culturelle ou la primauté, sur tous les plans, appartient à la femme. Les explorateurs et les ethnologues ont étudié avec le plus grand soin les diverses survivances du matriarcat. Il n’est pas jusqu’au folklore de nombreux pays européens qui n’évoque le souvenir d’une époque lointaine où les femmes jouèrent un rôle dominant dans la religion et la magie : les désignations si fréquentes dans le folklore de « grottes » (ou roches) aux Fées, de « grottes » (ou roches) aux Mères, sont par elles-mêmes révélatrices. On a même pu penser que la « sorcellerie » médiévale de nos compagnes d’Europe occidentale pouvait s’expliquer en partie par une survivance secrète de la vieille religion du « Petit Peuple », ancien culte païen de la fécondité, avec prédominance rituelle de la Mère Divine, remontant en dernière analyse à la période néolithique.

On dit volontiers que l’essor contemporain du féminisme, la volonté des femmes, réussie dans la plupart des pays, de conquérir des droits égaux à ceux des hommes ne serait qu’un début, et que nous approcherions d’une phase, juste retour des choses, mais sous des formes différentes, où les femmes détiendraient l’hégémonie, où nous connaîtrions donc, pour user du terme forgé par Bachofen, un nouveau matriarcat.

En fait, il semble encore difficile d’imaginer ce que pourrait être un triomphe complet de la femme, si ce n’est pas le matriarcat que l’on veut déceler dans la société américaine, par exemple. Il ne s’agirait pas seulement d’une influence croissante de la femme dans les moeurs, sur l’opinion, ni même seulement d’une éventuelle primauté politique mais d’une nouvelle primauté spirituelle et magique. On se demande comment il faudrait concevoir une telle civilisation. (pp. 112-114)
Commenter  J’apprécie          90
Dans l’Antiquité, divers antres souterrains étaient considérés comme donnant accès au ténébreux monde d’en bas : ces « entrées aux enfers » se trouvaient notamment à Cumes, dans la vallée du Méandre, à Lébadée (en Béotie), à Corinthe, au cap Trézène, au cap Ténare, à Hiérapolis (en Phrygie), etc. En Irlande, il y a sur le lac de Derg une île où, jusqu’au XVe siècle, date à laquelle les autorités ecclésiastiques la firent murer, se trouvait l’entrée du « purgatoire » de Saint Patrick. Mais il existe aussi un « trou de Saint Patrice » en Normandie, dans la forêt de Longboël, à la Neuville. En Bretagne, au coeur des monts d’Arrée, le sinistre Yeun Elbez, ou marais de Botmeur, comporte au centre de ce grandiose hémicycle des fondrières qui seraient les portes mêmes de l’enfer.

En fait, tous les sites dits « portes des enfers » et en terme chrétien « de l’enfer » ou plus modestement « du purgatoire » doivent être considérés comme ayant été autrefois le théâtre de rites initiatiques souterrains. Les récits traditionnels de « descente aux enfers » (voyez le chant VI de l’Enéide de Virgile ou la Divine Comédie de Dante) ont un sens initiatique très différent du sens vulgaire : pour ressusciter et pour « s’élever aux cieux » il faut avoir préalablement traversé les ténèbres, avoir « triomphé des terreurs infernales », être passé par la mort initiatique. Le même schéma se retrouve dans tous les mystères, païens ou chrétiens : Enée avant de descendre aux enfers – c’est-à-dire de subir les épreuves initiatiques – est d’abord conduit par la Sibylle dans la forêt, où il doit cueillir le rameau d’or ; de même nous voyons Dante errer dans une forêt, celle des erreurs, de l’illusion, avant d’atteindre l’entrée du monde infernal.

René Guénon a fort bien montré la manière dont, chez Dante comme chez d’autres auteurs, l’étagement hiérarchique des cieux, des mondes, des enfers concrétise la série des divers états d’existence. (pp. 126-128)
Commenter  J’apprécie          60
Dans tous les pays, chez tous les peuples, on trouve des contes et légendes relatifs aux géants qui, autrefois, auraient peuplé la terre. Trois ouvrages passionnants et documentés ont admirablement fait le point sur ce problème : ceux de Denis Saurat et, sous d’autres points de vue, celui de Louis Charpentier. Nous nous bornons donc à quelques remarques indispensables à tout inventaire méthodique du problème des « hommes et civilisations fantastiques ».

Aurait-il existé à une époque extrêmement reculée, antédiluvienne, pour parler une fois encore le langage biblique, des humains d’une stature physique nettement supérieure à la moyenne, des hommes vraiment gigantesques ? Ces hommes auraient eu trois ou quatre mètres de hauteur à la fin de l’ère tertiaire. Nombre de savants se montrent d’un scepticisme total, en nous faisant remarquer que les invasions de géants décrites dans tant de légendes peuvent s’expliquer de manière fort simple : imaginons qu’une tribu de taille très moyenne ait été envahie à l’époque préhistorique par des guerriers d’une taille nettement supérieure à la normale : il est des races où les tailles très élevées sont la normale : songeons aux Scandinaves qui ont couramment 1 m 80 ou davantage, aux Noirs, à ces grands Tutsis de l’Afrique centre-orientale qui ont volontiers 2 mètres ou 2 m 10 de stature. On comprend que, au fur et à mesure que passaient les générations, les envahisseurs de grande taille aient eu tendance, dans l’imagination des vaincus, à être dépeints sous l’aspect de géants colossaux. Les sceptiques font souvent état de mystifications notoires.

Au début du XVIe siècle, une découverte fit dans le royaume de France beaucoup parler d’elle : on avait trouvé un squelette complet d’homme de taille gigantesque qui avait vécu à une époque historique bien précise : il s’agissait du roi des Cimbres, l’une des deux tribus à avoir envahi la Gaule ; il avait été vaincu par le général romain Marius. Nicolas Habicot fit paraître en 1613 une Dissertation sur les ossements du géant Teutobochus, roi des Cimbres. Ce squelette était en vérité très impressionnant, puisque c’était celui d’un homme de 25 pieds de haut. La découverte, considérée comme authentique, défraya longtemps la chronique et le supposé squelette du « Teutobochus » trônera durant des générations au Muséum d’histoire naturelle. Il y était encore au XIXe siècle ; mais Cuvier, procédant à son étude méthodique, s’aperçut de l’habile mystification. Le fameux squelette, présenté en septembre 1842 à l’Académie des Sciences, se révélait formé d’ossements fossiles réels ; mais ceux-ci n’étaient pas ceux d’un homme mais… d’un mastodonte, c’est-à-dire d’une sorte d’éléphant pré-historique gigantesque, disparu avant même l’apparition du mammouth. Un « bricoleur » habile s’était donc tout simplement ingénié à mettre le squelette en station debout, à lui donner la stature et la démarche d’un homme.

On fait volontiers remarquer aussi que la présence de monuments cyclopéens ne prouve rien en faveur de l’existence effective de géants. Les pyramides, les mégalithes sont fort impressionnants, mais rien ne permet d’affirmer que leurs constructeurs aient eu une taille gigantesque. Après tout, la cathédrale de Strasbourg est bien un édifice gigantesque ; et pourtant, il fut réalisé et bâti par des hommes d’une taille tout à fait normale, mais qui possédaient des techniques perfectionnées.

Il est pourtant des découvertes archéologiques bien troublantes. On a trouvé lors des fouilles de l’archéologue Burkhalter, en Moravie, des outils en pierre dont les dimensions dépassaient trois à quatre mètres, et qui pesaient de trois à quatre livres ! C’était bel et bien des outils utilisés, et non des ustensiles symboliques ; car évidemment la présence d’une hache votive colossale ne prouverait pas plus l’existence des géants que la découverte dans un temple antique de statues immenses.

Mais il y a mieux encore : à Tiahuanaco, on a découvert toute une cité bâtie à l’échelle d’hommes dont la stature normale était gigantesque, trois ou quatre mètres.

Cédons la parole à notre ami Marcel Moreau : « L’humanité a gardé dans sa mémoire ancestrale le souvenir de ces géants à l’intelligence supérieure, descendants des dieux, et qui l’avaient guidée et enseignée. Elle se souvient d’un paradis perdu au départ, d’une initiation primordiale et transcendante suivie d’une chute. » (pp. 139-142)
Commenter  J’apprécie          20
Il existe à Djeddah, le port de la Mecque, un musée auquel le qualificatif de « maudit » conviendrait fort bien : jamais personne, dit-on, n’est admis à le visiter ; tout ce que l’on sait, c’est qu’il contient une impressionnante collection de stèles païennes pré-islamiques : des idoles bien antérieures à l’établissement du monothéisme par Mahomet. Autant se comprend fort bien l’interdiction faite d’y pénétrer aux fidèles musulmans, dont les autorités séoudiennes veulent maintenir la parfaite pureté religieuse, autant proscrire la visite aux archéologues étrangers suscite des questions, et d’autant plus que les rares voyageurs qui se sont hasardés à en parler éveillent chez les fonctionnaires de Djeddah des réactions d’embarras mêlées d’horreur. S’il s’agissait en toute simplicité d’idoles païennes courantes, on comprendrait difficilement une telle réaction ; car les grands musées et collections d’Amérique et d’Europe sont certes bien pourvus en objets de ce genre ! Alors, ces stèles ne seraient-elles pas les idoles sémitiques qu’adoraient les Arabes avant la mission de Mahomet ? N’y aurait-il pas existé d’étranges cultes magiques, secrets, effrayants ? Des rites thaumaturgiques centrés autour d’idoles fantastiques, aussi déconcertantes et inquiétantes que celles qui surgissent dans les contes et nouvelles de H. P. Lovecraft ? Lovecraft mentionne çà et là les fabuleuses cités antédiluviennes ; la plus extraordinaire est Yrem, la cité aux mille piliers, antérieure à l’humanité elle-même et ensevelie depuis des millénaires sous les sables du « Désert de la mort » ; ces cités marquent d’elles-mêmes l’accès à des ruines encore plus secrètes, plus inquiétantes et plus terribles situées dans les entrailles de la terre.

Effectivement, le terrible Désert qui s’étend depuis des siècles sur tout le sud-est de la péninsule arabique, le vaste Désert de Dahna, qui n’a plus le moindre point d’eau aujourd’hui, était autrefois jalonné d’étapes pour les caravanes, et, bien des millénaires avant celles-ci, de cités mentionnées dans les Mille et Une Nuits et d’autres légendes orientales. Il serait fort intéressant de savoir si, par la technique récente des relevés systématiques par photographie aérienne, leur existence pourra être prouvée. Et pourquoi ne s’agirait-il pas de très antiques cités lémuriennes ? Il existait à Djeddah un monument cyclopéen, dit « tombeau d’Eve » par la tradition locale. Son origine et sa destination réelles étaient inconnues. Le roi Séoud le fit détruire, car il nourrissait trop les superstitions populaires. (pp. 45-46)
Commenter  J’apprécie          10
Le présent ouvrage ne vise qu'à un but, confronter le lecteur avec les problèmes et les mystères qui subsistent sur notre planète et dont la solution promet d'être aussi passionnante que la conquête de l'espace, peut-être même plus car elle intéresse directement la fabuleuse histoire de l'homme.
Commenter  J’apprécie          40

Video de Serge Hutin (1) Voir plusAjouter une vidéo

Nostradamus ou le prophète en son pays : débat
Tribunal de l'impossible : Débat avec Michel SUBIELA, le docteur Gaston FERDIERE (vice-Président de la société française de l'expression), Serge HUTIN (écrivain), Jean-Pierre DUBOIS-DUMEE (journaliste), André BARBAULT (astrologue) et Michel ROUZÉ (journaliste scientifique). Peut-on accorder foi aux célèbres centuries de Nostradamus ?
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

Monstres de la mythologie grecque

Je suis une créature hybride, mi-homme mi-cheval.

Le Minotaure
Le Centaure
La Cavale
La Manticore

12 questions
3434 lecteurs ont répondu
Thèmes : monstre , mythologie grecque , créatures mythologiques , mythologie , mythesCréer un quiz sur ce livre

{* *}