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3,7

sur 487 notes
Pour ceux qui l'ignorent encore, je ne regarde pas la télé, je n'apprécie pas, je trouve qu'il y a peu d'intérêts aux programmes proposés donc bon, à part quelques émissions qui éventuellement me donnent envie, je ne regarde pas. Summum des émissions sans intérêt à mes yeux la téléréalité, depuis loft story (que oui j'ai regardé étant ado 😉 ) j'ai décroché, ne voyant pas pourquoi je regarderai des mecs et des nanas toujours à poil se trémousser dans le but de devenir célèbre, ou tout du moins d'attirer l'attention, bref c'était une parenthèse mais vu le thème de ce roman, j'avais envie de vous donner mon point de vue personnel.

Criminal loft donc, une émission de téléréalité dont pourraient rêver certains américains j'en suis sûre est une émission d'un autre genre, 8 criminels condamnés dans le couloir de la mort, un sanatorium hanté, un seul sera gracié, wahou, voilà qui fait froid dans le dos.

C'est un roman machiavélique, c'est vraiment le premier terme qui me vient. Il faut dire que nous vivons l'expérience à travers le prisme du personnage principal et ça donne une dimension terrifiante à tout le reste. La froideur, le goût du sang, la violence, on a l'impression de le vivre de l'intérieur. Il faut dire que les personnages sont tous remarquables, à leur façon, ils sont travaillés, vivants, atroces. Qui ? Pourquoi? Comment? Si vous voulez les réponses, il faut le lire mais si vous avez l'âme sensible, épargnez vous car Armelle, elle, n'a pas de pitié. Angoisse, claustrophobie, perte des sens, terreur, rien ne nous est épargné. Ne cherchez pas la lumière, elle est absente.

Maintenant que je l'ai fini, je me rends compte que tout était là, mais je n'ai rien vu, parce qu'en plus de la terreur, il y a la subtilité et pire que tout, on a presque envie que l'un d'entre eux s'en sorte…

Je pourrais vous parler encore longtemps de tout ce que m'a fait vivre Criminal loft mais je vais vous épargner, lecture magistrale, inoubliable.

Lien : https://loeildesauron1900819..
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Bien que le style soit bon et fluide, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. La 4e de couverture était alléchante et promettait une lecture passionnante; l'attrait de l'être humain pour le macabre; ces télé-réalités dont le seul but est de nourrir le vice du voyeurisme. Malgré tout ce potentiel, le récit n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Toutefois je lirai un autre roman de A.C..
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Criminal Loft, c'est l'histoire de huit assassins sélectionnés pour participer à une émission de télé-réalité. A défaut de loft avec piscine pour tirer un coup, ils sont enfermés à Waverly Hills, un ancien sanatorium réputé comme le lieu le plus hanté des Etats-Unis (à égalité avec cinquante autres coins qui se disputent le titre...). A la fin, il ne peut en rester qu'un. Mais on n'est pas dans Highlander, donc sans épée, la seule solution consiste à convaincre le public de renvoyer les autres candidats dans le couloir de la mort. le vainqueur ressortira libre.
Sur le papier, ça sonnait bien. A la lecture moins.

Côté bons points, le style de Carbonnel est efficace et rend très bien ce qui se passe dans la tête du narrateur, John, psychiatre de son métier et tueur en série à ses (nombreuses) heures perdues.
L'auteur s'est abondamment documentée sur Waverly Hills, son passé, son architecture, ses mystères, ses fantômes… L'ensemble est bien rendu et bien utilisé, donnant au loft un corps et une personnalité. Au point, que ce vieil hosto est devenu mon personnage préféré.
Le cocktail tueurs en série et baraque hantée concourt à créer une ambiance noire qui tient la route.
Donc un bouquin avec de bonnes idées et des choix intéressants. Les deux points forts : le traitement de la psychologie d'un tueur en série et la perte des pédales d'une psyché déjà bien barrée.

Après, il y a des défauts...
Vu le pitch, j'imaginais le roman plus axé télé-réalité proprement dite. L'aspect huis-clos ne fait pas assez intervenir l'extérieur. Tu me diras, c'est le principe d'un huis-clos. Mais la télé-réalité n'est qu'un faux enfermement, elle joue sur le regard intrusif et omniprésent de l'extérieur vers l'intérieur, via les spectateurs, les quotidiennes, le prime-time du samedi soir.
J'attendais que le bouquin repose sur la critique du divertissement avilissant et débilitant, tant pour les candidats que les spectateurs. Sur ces émissions qui vont toujours plus loin dans la connerie et dans la mise en danger des participants, avec la complicité des annonceurs et des millions de glandus devant leur poste.
Oui, il y en a, de cette critique, mais pas assez, en tout cas moins que ce que j'aurais voulu (et qui est annoncé en quatrième, soit dit en passant). Sans spoiler le détail, Criminal Loft raconte moins l'émission que les tribulations mentales de John, pas inintéressantes mais pas le sujet que j'étais venu chercher.

L'émission elle-même, puisqu'on en parle, je l'ai trouvée pas réaliste dans certains aspects qui auraient dû l'être. L'Ombre solitaire qui gère tout… Et les producteurs, ils sont où ? les responsables de com' ? les techniciens ? les équipes de ceci-cela ? le show fonctionne avec un big boss mystérieux très docteur Gang dans Inspecteur Gadget, deux présentateurs et deux matons. Il manque beaucoup de choses pour rendre l'univers de la télé et du divertissement cheap, cette fourmilière sous coke. Les spectateurs auraient aussi gagné à être davantage présents. Cette soupe télévisuelle ne fonctionne que grâce à leur adhésion.
A l'intérieur du loft, les candidats ne font pas grand-chose, ça normal. La télé-réalité, dans la catégorie exaltation du néant, s'impose comme une valeur sûre. Mais pas à ce point. Pas assez de gugusseries à thèmes, défis débiles, moments de confidence à la caméra… A la place, les personnages passent la moitié du temps consignés ou dans les vapes. L'autre moitié est consacrée à papoter loin des caméras. Hein ? Oui, l'endroit est truffé de caméras, mais ils trouvent toujours des coins peinards pour discuter chaque fois qu'ils en ont besoin, ce qui tue le concept du Big Brother H24. Petite facilité scénaristique qui aurait pu être contournée. Les huit concurrents ont passé quelques années en prison, excellente école de la débrouillardise. Les taulards se montrent très imaginatifs quand il s'agit de truander les règles.

Passons aux protagonistes (cette chronique est un monument de logique, je vais finir par m'en ériger un, de monument – je vous tiens au courant d'un Ulule pour une statue de bibi haute de 144 mètres).
Carbonel a trop bien fait les choses. En soi, rien à reprocher, elle a su leur donner la dimension de salopards qu'ils méritaient. L'Ombre sadique derrière l'émission, les candidats qui sont des ordures finies (pédophilie, meurtres en série, fantasme cannibale, c'est la fête du slip), les matons à la fois serviles et ivres de pouvoir… Une sacrée brochette de fumiers, chacun avec ses particularités et son background. Très bien foutu sur ce point, bravo Armelle.
Mais voilà, ils sont tous atroces au dernier degré. Chez aucun d'eux on ne trouve quoi que ce soit qui permette l'empathie, l'identification, l'attachement. Oui, dans un roman, on peut accrocher à un anti-héros, mais pas à ce niveau d'horreur.
Au final, on n'en apprécie aucun, on les déteste mais pas un plus qu'un autre. Qu'ils vivent ou meurent, au fond on s'en fout, rien ne les rachète.

Là j'arrive au gros défaut de ce bouquin : la narration. le choix de John. le pire tueur du lot. Dans un récit à la première personne.
On a donc les souvenirs de John, les fantasmes de John, les interrogations de John sur Waverley Hills. le procédé tue une partie du suspens – on se doute qu'il ne lui arrivera rien de mortel avant la fin – et renvoie les autres personnages au second plan
Je comprends la volonté immersive. Placer le lecteur dans les godasses de John joue sur deux tableaux : 1) il est dans le loft, on devient spectateur-voyeur aux premières loges ; 2) participer à l'histoire par le biais un monstre est censé créer un malaise chez le lecteur-complice.
Dans mon cas – et pourtant, comme psychopathe, je me pose là – ça n'a pas fonctionné. Comme je n'ai jamais réussi à accrocher au personnage de John, je ne suis jamais parvenu à rentrer dans le roman.
J'ai cherché pourquoi, parce que j'avais vraiment envie de l'aimer ce bouquin.
C'est le point de vue, y a pas. L'impression que le “je” cherchait à me forcer la main pour entrer dans le loft. le choix de la première personne et du présent ne fonctionne pas, parce qu'il se torpille tout seul à plusieurs reprises. A cause d'effets d'annonce en fin de chapitre, on sent bien que John écrit après coup en utilisant un faux présent (donc autant mettre au passé). Mis en position de narrateur omniscient, son “je” devient factice. A plus forte raison avec l'insert de chapitres à la troisième personne centrés sur l'Ombre. Pour moi, quand le roman propose du FPS, le lecteur ne doit avoir que du “je”, être dans la peau du personnage, donc igorer ce qui se trame hors champ.
Le choix était intéressant dans l'absolu, toujours mieux de faire parler un monstre qu'un gentil propre sur lui. Mais casse-gueule en pratique. le fait est que j'ai retourné le problème, pas évident à solutionner vu la situation du roman. le récit à travers un spectateur aurait obligé l'auteur à abandonner l'ambiance Waverly Hills qui n'aurait pas pu passer la barrière de l'écran, c'eût été dommage. Trop extérieur et désincarné, même si ça colle avec l'idée de la vie par procuration via la petite lucarne. Je dirais qu'il aurait fallu alterner les troisièmes personnes entre spectateurs, candidats, Ombre, présentateurs… Jouer sur les différents points de vue et rapports à l'émission. Ce qui aurait en plus rendu possibles différentes identifications aux personnages en fonction de chaque lecteur, et par ce biais, susciter davantage de réflexions sur la télé-réalité.

Bilan mitigé, noyé sous les oui mais non mais si mais non… Déception sur la satire sociale mais bon portrait de tueur en série mais blocage sur la narration mais… La définition même de mitigé.
Ce qui est sûr, c'est que j'aurais préféré quelque chose de plus critique, dans la lignée d'un Robert Sheckley (Le Prix du danger) ou d'un Pierre Bordage (l'excellent Wang).
Lien : https://unkapart.fr/criminal..
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Intriguée par les retours de lectures de ce livre, le voici donc aussi au sommet de ma PAL.

Humm… déception…

Prenez des meurtriers sadiques, condamnés à mort, additionnés de diverses substances psychotropes, enfermés dans un huit clos angoissant et baigné des spectres supposés du lieu réputé être le plus hanté des States… Promettez la vie sauve à l'un d'entre eux… Laissez mijoter dans la marmite d'un jeu de télé-réalité, sous l'oeil avide de millions de téléspectateurs…

Teasing intéressant… ouaip…

Seul le teasing l'est malheureusement.

Si la pertinence du portrait, et des sociopathes tombés dans les mailles du filet de la justice, et des fans de télé-réalité assoiffés de voyeurisme malsain, se gorgeant des pulsions assassines et perverses d'autrui, ne devant au final leur liberté qu'au fait que leurs déviances latentes resteront à jamais des fantasmes, est très justement décrite et riche.

Si le lieu de l'intrigue, un pur décor de légende urbaine, est très facilement assimilable à un lieu d'épouvante, de peur, de passé trouble et terrible, de fantômes glaçants.

Si les ingrédients sont tous rassemblés pour faire exploser les saveurs d'un bon roman.

Cela aurait dû donner un super moment de lecture…

Ben non… cela ne fonctionne pas…

L'analyse et les réflexions sont déjà réalisées, elles nous sont offertes sur un plateau et ne nous laissent aucune latitude pour un questionnement personnel.

J'ai apprécié les vérités édictées et exposées, tant sur ces émissions poubelles que sur les comportements et caractères de criminels endurcis, mais à aucun moment je n'ai eu un frisson d'angoisse ou de frayeur. Ces condamnés sont enfermés et manipulés, ils souffrent un peu, beaucoup, subissent plus qu'ils ne laissent exprimer leurs élans diaboliques. Rien… Juste un intérêt pour le personnage de John T, narrateur, psy par son métier, assassin pervers à ses heures perdues, qui procède à son introspection, exprime ses ressentis, analyse ses congénères et l'émission avec ses concepteurs et son public, essaie d'anticiper le machiavélisme de celui qui les a piégés.

J'ai également relevé des invraisemblances qui m'ont dérangée: des pièces à conviction d'un homicide échappent à toute juridiction pour se retrouver sur un site de ventes aux enchères. Des médias étrangers à l'émission pénètrent dans l'enceinte du sanatorium pour le buzz d'un suicide alors que 8 condamnés à mort ne peuvent s'en échapper.

L'intrigue manque de profondeur et de cohérence.

J'ai esquissé quelques sourires devant la parodie du Loft & co, mais je ne suis pas arrivée à dépasser ce stade de la parodie, entre le Confessionnal, la Voix et le reste…. L'ensemble est truqué, fabriqué et superficiel.

C'est donc une déception pour moi…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Criminal Loft nous plonge dans un huis-clos au sein d'un ancien sanatorium réputé pour être hanté et qui va accueillir 8 condamnés à mort pour un jeu de télé-réalité à l'issue duquel le gagnant aura le droit de vivre.

Premier point à aborder et non des moindres, si on veut pouvoir lire ce livre, il faut (je pense) réussir à adhérer au principe de base. Si on n'y arrive pas, il est évident que ça ne passera pas. Pour ma part je trouve que c'est tiré par les cheveux. J'espère ne jamais connaître un monde où on sera prêt à jouer avec la vie des gens et à décider si quelqu'un mérite de sortir de prison sur la base de simples apparences et en oubliant totalement les atrocités qu'il a pu commettre par le passé... Mais je me suis dit "admettons, imaginons que ça se produise réellement". Partant de là j'ai pu poursuivre la lecture de ce roman.

On y retrouve une ambiance pour le moins malsaine (tu m'étonnes avec 8 tueurs en série enfermés ensembles), toutefois je n'ai pas ressenti l'angoisse que j'ai pu ressentir sur d'autres huis-clos comme Vertige de Franck Thilliez notamment, et ce malgré quelques passages peu ragoûtants. L'idée que les faits se déroulent dans un ancien sanatorium qui se veut hanté n'a eu aucun effet sur moi. À vrai dire j'ai même trouvé que cet aspect des choses n'était pas suffisamment exploité.

Le récit est écrit à la première personne, le narrateur étant l'un des "participants" qui n'est autre qu'un tueur en série. Forcément cela participe énormément à l'atmosphère malsaine qui se dégage du livre : on nous sert les pensées et les désirs du tueur sur un plateau, en direct, sans filtre. de ce fait, le style de l'auteure peut être assez dur parfois, tout en étant beaucoup plus "travaillé" à d'autres moments, selon l'état d'esprit du narrateur.

Du reste l'auteure intercale quelques flashbacks qui, progressivement, nous en apprennent un peu plus sur le narrateur. de la même façon, on ne sait rien des autres participants, si ce n'est qu'ils sont condamnés à mort. C'est au fil des éliminations notamment qu'on va découvrir les crimes qu'ils ont commis. Je pense que c'est ce rythme donné aux révélations qui a fait que je ne me suis pas sentie angoissée, oppressée (cherchez les autres synonymes vous-même, je n'ai pas le courage...) comme le voudrait un huis-clos. Alors, évidemment, on sait dès le départ qu'ils ne sont pas des saints : on ne se retrouve pas dans le couloir de la mort pour un simple vol à l'étalage (encore que les erreurs judiciaires existent, mais c'est un autre débat). Mais de savoir ce qu'ils sont capables de faire une fois qu'ils ont quitté la partie... c'est trop tard si on veut retrouver cet aspect oppressant de la situation puisqu'ils ne sont plus là.

Ce qui est très dérangeant dans ce livre, c'est que, au départ d'une certain façon, on s'attache au narrateur, puisque les premiers flashbacks mis en place nous montrent son enfance et l'univers dans lequel il a grandi, qui n'est pas un milieu dans lequel on aimerait voir grandir un enfant. Mais progressivement quand on se rend compte de ce qu'il a fait par la suite, on se retrouve avec un sentiment très contradictoire en se demandant comment on a pu avoir de l'empathie pour lui. Mais en réalité, si on a eu de l'empathie ce n'est pas pour celui qu'il est devenu, mais bien pour l'enfant qu'il était.

Du point de vue de l'intrigue, pas d'énormes surprises, si ce n'est que certaines révélations sur la fin permettent de voir l'histoire sous un angle un peu différent. Je pense que l'auteure a voulu axer le roman sur l'aspect "que va-t-il se passer ?" plus que "qui a fait quoi ?". le hic étant que l'ambiance n'a pas fait mouche avec moi.

Au-delà de tout cela, ce livre pose clairement une question éthique et morale. D'un côté, se pose la question de la peine de mort. D'un autre, on sait qu'il existe des personnes qui collectionnent des objets en lien avec des tueurs en série, que certaines personnes sont obsédées par ces tueurs, mais d'une obsession maladive et malsaine. Je suis bien incapable de comprendre ces personnes. Et du reste, tout au long du livre je ne pouvais m'empêcher de me demander comment on peut regarder une telle émission par fascination pour des tueurs, comment on peut oublier les horreurs commises par quelqu'un pour décider que c'est lui qui sortira vainqueur et qui se retrouvera libre de pouvoir à nouveau torturer, tuer...

Je me rends compte que j'ai abordé pas mal de points qui semblent négatifs, pour autant je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Mais je l'ai trouvé intéressant pour les sujets qu'il aborde.
Lien : https://chroniquesdunedevore..
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"Etats-unis. Kentucky. Sanatorium de Waverly Hills. Ils sont huit. Six hommes, deux femmes, condamnés à la peine capitale et sélectionnés pour participer au reality show le plus brûlant qui ait jamais existé : « CRIMINAL LOFT » !

Chaque semaine, les votes du public élimineront un candidat afin qu'il reprenne sa place dans le couloir de la mort.
Un seul d'entre eux recouvrera la liberté… Mais lorsque huit dangereux criminels se retrouvent prisonniers du lieu dit « le plus hanté des Etats-Unis », l'aventure tourne au cauchemar... Quelles terribles épreuves leur réservent les créateurs du loft ? Jusqu'où iront-ils pour prouver qu'ils méritent de vivre ? A vous de juger."

Notre société est envahie par les télé-réalité les plus diverses. L'idée? Aller toujours plus loin... Ici, Armelle Carbonnel repousse les limites à l'extrême en regroupant de dangereux psychopathes au sein d'un loft, hanté de surcroît.
Si j'avoue que l'idée me semblait alléchante, je dois dire que pour autant, le livre m'a quelque peu déconcertée...
L'ambiance est extrêmement noire, pesante, angoissante, souvent trash et met le lecteur parfois extrêmement mal à l'aise... Gage de qualité s'il en est puisque je pense que telle était l'intention de l'auteur.
Toutefois, mieux vaut en être averti.
L'intrigue est, elle, plutôt bien ficelée. Les rebondissements successifs sont parfaitement amenés jusqu'à la fin un peu décevante.
En effet, le dénouement est prévisible et malgré une petite surprise, j'espérais un scénario final plus spectaculaire et bluffant...
En somme, si la lecture de ce "Criminal loft" n'est pas désagréable, elle s'est révélée parfois laborieuse et souvent oppressante.
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Imaginez une émission de télé réalité dans laquelle, à la place de jeunes décérébrés qui bronzent sur une plage paradisiaque (c'est juste mon opinion), on vous montre 8 tueurs condamnés à mort dans un ancien sanatorium gigantesque et réputé être le lieu le plus hanté des Etats Unis !
Voilà l'idée de départ de "Criminal Loft" d'Armelle Carbonel.
Il s'agit donc de 6 hommes et 2 femmes attendant leur dernière heure dans le couloir de la mort, qui ont été sélectionnés pour participer au jeu "criminal loft".
Le vainqueur sera réhabilité et chaque semaine le public vote pour celui ou celle qui retourne dans sa prison...
Tout cela serait très simple mais bien évidemment tout ne se passe pas toujours simplement...
J'ai vraiment apprécié cette lecture qui se veut simple et rapide. Les chapitres sont courts et s'enchainent rapidement.
L'auteur nous plonge dans un endroit glauque au milieu de ces psychopathes et nous montre une facette très intéressante de leurs personnalités.
Plusieurs débats sont soulevés en parallèle de l'intrigue : l'utilité de la télé réalité, la compréhension psychologique des tueurs en série notamment sur leurs raisons qui les pousse à faire ces choses et la peine de mort.
La fin, je trouve, est assez évidente sur un point, c'est d'ailleurs le petit reproche que je ferai... Lecture commune avec mon amie Saiwhisper et nous avions vu juste sur plusieurs choses pour la fin... Mais elle réserve tout de même son lot de surprises que je n'avais pas vu venir !
D'une manière générale j'ai beaucoup aimé ce livre et le conseille aux amateurs du genre !
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Criminal Loft; Lorsque j'ai vu le thème du livre d'Armelle Carbonel, cela m'a tout de suite fait penser au film "les condamnés". Des criminels condamnés à la peine de mort, réunis dans un lieu clos et inaccessible pour tourner un nouveau concept de télé-réalité où le gagnant recouvre sa liberté. Mais la ressemblance entre le film et le livre d'Armelle s'arrête là. Tout d'abord, l'auteure a fait un réel travail de recherches pour planter son récit et décrire les lieux qui, contrairement à l'histoire, sont réels. Un thriller oppressant, vivant, bien écrit attend le lecteur.
Des condamnés à mort qui n'ont presque rien d'humain. Un psychopathe décrit avec une grande intensité tellement l'auteure a disséqué son âme (au scalpel) pour le livrer en pâture aux regards curieux de ceux qui viennent à se prendre dans les filets de son roman. le lecteur est finalement aussi voyeur que les téléspectateurs de ce reality show. Cet écrivain sait parfaitement planter une ambiance malsaine, tout en rendant un peu d'humanité aux personnages. Elle a laissé délibérément des paliers pour laisser respirer le public et se remettre des sensations fortes. Car il vit au rythme du suspens et des rebondissements habiles. Ce livre pourrait être dérangeant, choquant, mais en réalité, il est prenant.
Armelle Carbonel est sans conteste un des meilleurs auteurs de thriller. En signant ce nouvel opus, elle l'a encore prouvé. A quand le prochain?
Lien : http://christinecasusoweebly..
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Chers amis lecteurs, bonjour. Je viens vous parler de ma dernière lecture à savoir : Criminal Loft de Armelle Carbonel . Un thriller psychologique mais pas que. Nous faisons la connaissance de John et sept autres détenus. Des détenus qui on acceptés l'impensable pour sauver leur peau . Ils vont s'affronter dans un jeu de télé-réalité. le survivant sera libre. Voilà le pitch. Sauf que rien n' est jamais ni tout blanc ni tout noir avec Armelle. Elle nous offre une critique au vitriol de la télé poubelle euh je voulais dire télé-téalité. de plus, l'action se situant aux États-Unis, elle nous offre tout les clichés de la décadence américaine. Voyeurise, audimat et biensûr une surenchère dans l'horreur. En effet, il s'en passe de drôle de chose dans ce Loft. Au départ il était huit très vite il se retrouve à six . Comment deux candidats disparaissent? meutres? Suicide ? Accident ? Sans oublier la personne qui est aux manette de cette émission qui se fait appeler l'ombre. Qui a eu cette idée folle? Une écriture fluide, rythmée et cinématographique à la fois . Ça pourrait sans aucun doute possible de faire un super film . La seule question est où se situe la frontière entre vérité et le mensonge ? Un très bon moment de lecture .
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Un loft, très loin de celui rendu (tristement) célèbre dans nos esprits européens francophones par une scène dans une piscine.
Ici, pas de piscine, pas de décor coloré et bling bling, pas de candidats bronzés et tatoués et plus ou moins mal rasés, pas de candidates à la poitrine refaite, aux lèvres siliconées, capables de sortir des énormités telles que "je pensais qu'il y avait deux lunes".
Huit candidats, condamnés à mort, en attente de leur exécution.
Huit candidats à qui on peut difficilement s'identifier (du moins je l'espère).
Le but de ce jeu de télé-réalité d'enfermement, comme dirait Denis Brogniart : il n'en restera qu'un, un qui sera sauvé de la peine de mort.
Qui regarderait un tel jeu s'il venait à être réellement diffusé sur nos petits écrans ? Beaucoup de gens, j'imagine, même si personne ne l'avouera. Car, au final, le temps des exécutions en place publique n'est pas si lointain que ça.
Huit candidats qu'on découvre peu à peu. Un ressort du lot, l'histoire tourne quasi autour de lui dès le départ. John, un psychopathe, sociopathe, assassin multi-récidiviste. Pourquoi lui ?
Bienvenue dans l'enfer du loft, où les candidats diminuent semaine après semaine.

J'attendais beaucoup de cette histoire, qui a le mérite d'oser, et au final je n'ai pas été terrifiée sur place par les candidats et l'ambiance surnaturelle régnant dans cet ancien sanatorium.
Certes, cela se lit facilement mais j'ai trouvé que le tout manquait d'un petit quelque chose, plus de suspense, plus de développement psychologique, plus de place pour les autres assassins, plus de surprises.

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