Majestic Murder

Après le gros coup de coeur avec son premier roman Criminal Loft, j'attendais la sortie de Majestic Murder (en petit format) avec impatience. Un second roman ce n'est pas toujours simple, il y a de l'attente et il ne faut pas faire un copié/collé du précédent.

On rencontre Lilian, une junkie paumée dans un squat, qui va faire la rencontre d'un jeune homme étrange, Seamus, il va la sauver d'un viol collectif et l'embarquer dans une audition pour une pièce de théâtre, afin d'échapper à leurs existences peu glorieuses.
Le Majestic proposera une unique représentation retraçant le destin tragique de Peg Entwistle, actrice des années 30. La seule ombre au tableau est que à chaque représentation, un acteur perd la vie sur les planches.
La came agissait comme une plante carnivore. Elle poussait souvent dans un potager de bonnes intentions et dévastait jusqu'à la dernière parcelle de vie.

Vous avez lu Criminal Loft ? Et bien c'est pas du tout la même chose, l'écriture n'est pas du tout la même. Un style qui m'a perturbé, il m'a fallut un certains temps pour m'habituer, un peu comme lorsqu'on reste dans le noir et que d'un coup on allume la lumière. J'ai eu du mal à comprendre ce livre, à savoir où l'on allait, mais en fait ce livre tu le subis, c'est très tordu, tu comprends pas tout, alors pas le choix, tu te laisses porter en espérant que les clefs nous seront remises une fois le rideau baissé.

Lilian nous est un coup présenté comme fragile, mystérieuse, attachante, puis à un autre moment on se dit qu'elle est complètement fêlée !!
Pas mieux pour Seamus, entre sauveur, salaud, acteur, on ne sait plus à quel saint se vouer et qui est cette tentatrice qui lui dicte sa conduite ?
Dans le style barjo, la palme revient au personnage d'Allan, le metteur en scène. Lui il n'hésite pas à utiliser des méthodes effrayantes pour obtenir le meilleur de ses acteurs ou du moins ce que lui estime le meilleur.
Et puis il y a ce gamin, personnage fantomatique au nom de Noname (sérieusement rien que ce prénom montre à quel point ce livre est barge!)
Honnêtement ce livre crée un sentiment de malaise, on veut savoir l'issue, le pourquoi, le comment, mais si l'on aime pas avoir le cerveau autant retourné on peut avoir du mal. Armelle nous livre une fois de plus un livre surprenant, qui bouscule, même si j'ai préféré le style de Criminal Loft, je dois bien l'avouer.
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Après avoir lu et savouré Criminal Loft, je me suis jetée sur le stand d'Armelle Carbonel lors de ma visite au Saint-Maur en Poche pour me procurer Majestic Murder ! Elle m'a tout de suite prévenue : « Attention, c'est très différent du précédent ! » Et c'est plus que vrai !

Pour une fois donc, ce n'est pas parce que vous avez aimé Criminal Loft que vous aimerez Majestic Murder. Pour ma part, j'ai adoré les deux ! Un thriller différent de son premier roman mais aussi différent de tout. Un thriller théâtral en rouge et noir. Les parties sont des actes et les chapitres des scènes. Pour autant, ce n'est pas une pièce de théâtre mais bien un roman. À coup sûr, Armelle mérite largement son surnom de Nécromancière !

En suivant les courbes sinueuses d'une plume à tomber, d'un langage soutenu sans être pompeux, d'une forme autant voire plus importante que le fond, on s'enfonce dans ce huis-clos sombre velouté de rouge sanglant.

Les personnages, aux particularités aussi sombres que les coulisses de ce théâtre désaffecté, sont nos guides. Manipulation, schizophrénie, sadisme, drogue, torture… En somme, les ingrédients d'un excellent thriller !

Petit plus : ma curiosité m'a poussée à chercher si ce théâtre, le Majestic d'East Saint-Louis, existait réellement, comme le sanatorium de Waverly Hills et la réponse est oui ! Même s'il n'est pas un personnage comme l'était le sanatorium mais « juste » un lieu, il reste la marque de fabrique d'Armelle : un endroit qui existe dans son roman et dans la vraie vie.
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Dès les premières pages, je suis entrée dans une atmosphère particulière, d'une extrême noirceur, qui persiste tout au long du roman. Ce livre fait référence à Hamlet et est construit comme une pièce de théâtre. Pas de châpitre mais des actes, des scènes, la première et le rappel.

Aucun attachement pour les personnages, tourmentés, étranges , sans oublier la torture et la souffrance de Lillian pour accèder à son rêve. Peg Entwistle à réellement existé , actrice américaine du début du siècle qui a joué dans Hamlet et dans de nombreuses pièces à Broadway, succès éphémère qui la conduira à la dépression et au suicide.

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La plume d'Armelle Carbonnel est de plus en plus affirmée, soignée et l'on ressent le travail de recherche pour aboutir à ce roman très différent de Criminal Loft qui a obtenu un très grand succès. Elle réitère dans le roman à huit clos, oppressant et qui m'a procuré un ressenti étrange lors de la lecture.

Un sentiment donc mitigé pour ce second roman de l'auteure, cependant, il vous reste une chose à faire, installez-vous dans votre canapé, allumez quelques bougies et plongez-vous dans ce voyage au sein des couloirs sombres du Majestic.
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Lillian, camée, actrice sur le retour vit dans un squat. Sa vie bascule le jour où elle se fait agresser et Seamus vient à son secours. Il lui propose de partir avec afin de postuler pour des rôles d'acteurs dans une pièce de théâtre. Après quelques hésitations et rêvant toujours de gloire, elle accepte de le suivre.

Allan l'étrange metteur en scène les accueils.

Que dire de ce roman ? Il est tout aussi étrange que l'histoire. J'aime pourtant la plus d'Armelle Carbonal, mais là j'avoue que je n'ai pas reconnue sa plume.

J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire, j'avais la sensation que le roman partait dans tous les sens, pas de vrai fil conducteur. Par moments, j'ai eu du mal à accrocher.

L'atmosphère est très particulière : sombre, oppressante, on a envie de quitter les lieux très vite dès les premières pages.

La fin est par contre pleine de rebondissement, j'ai beaucoup apprécié celle-ci ! Bon, le reste moins…
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Le pitch de départ était intéressant et le début du roman prometteur. La suite est malheureusement fort confuse et on referme le livre en ayant envie de dire: tout ça pour ça ...
Ce roman a cependant des qualités; peut-être est-ce tout simplement moi qui n'ai pas accroché.

Une histoire sombre, oppressante, troublante... Il faut être bien éveillé car ce récit original est bien étrange 🎭🖤🎭 Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à cerner l'histoire au début, mais une fois accrochée, j'ai adoré ma lecture ! ❤️ Alors, pour conclure, je dirais comme l'héroïne, ce thriller en 3 I est : Intrigant, inquiétant et imprévisible :)

Une écorchée vive qui rêve de brûler les planches… un squat à fuir… un homme providentiel et une audition qui changera sa vie…
c'est l'histoire de Lillian, c'est Shakespeare en fil rouge, c'est une pièce en rouge et noir avec une intrigue surprenante et un dernier acte magistral…
Majestic Murder est particulier, singulier… J'avoue avoir eu du mal au démarrage parce que je sortais de « Nous rêvions juste de liberté » et qu'il s'agit de deux styles totalement différents !
Après l'écriture « naïve », j'ai découvert une écriture que je qualifierais de « lyrique ». Comme le métal symphonique que j'aime tant, on retrouve dans ce roman la force et la puissance du métal au travers de l'intrigue, noire, percutante, dure aussi, et la douceur, la symphonie dans la mise en musique des mots et des phrases, leur poésie. L'équilibre parfait entre la force et la douceur, un ying et yang en rouge et noir.
Armelle nous livre un thriller très métaphorique et très sombre. Passé la surprise et après un temps d'adaptation j'ai été happée dans ce monde et me suis régalée de ce style aussi théâtral que l'intrigue.
Je suis passée par plusieurs émotions mais j'avoue que la dominante a été le malaise… Malaise face à « no name », sa personnalité, son histoire, sa présence rampante et furtive, malaise face à la « crasse », la puanteur du squat dans lequel vit Lilian au début du roman.
Enfin, j'ai retrouvé dans ce roman en rouge et noir, outre Shakespeare, une ambiance proche des films de Baz Lurhmann (Moulin Rouge, Gatsby le magnifique, Roméo + Juliet ), réalisateur que j'admire et dont je suis fan.
C'est une oeuvre d'un genre vraiment particulier et pour lequel je pense qu'il faut avoir une « expérience littéraire » pour accrocher, un novice risquerait de se perdre ou être trop surpris au risque d'abandonner sa lecture.
Si vous aimez la poésie, le noir, les nouvelles expériences et la langue française (largement mise en valeur dans toutes les nuances dont a usé Armelle), je vous recommande de tenter l'expérience « Majestic Murder » et de ne pas lâcher ce roman du lever au tomber de rideau, une fois la surprise passée, vous vous régalerez !

Sombre, glauque et malsain voici les adjectifs pour qualifier ce roman.
Je n'ai pas apprécié trop glauque pour moi.
Même si la fin dévoile les mystères du roman la lecture a été trop longue et pénible mais ce n'est que mon avis...

Bonsoir tout le monde, je viens de terminer Majestic Murder de Armelle Carbonel .

Comme j'ai l'habitude de lire tous les romans d'un auteur quand j'ai apprécié un de ses roman j'ai remarqué qu'il y en a souvent un où l'on accroche moins ou pas du tout.
J'avais adoré Criminal Loft, L'empereur Blanc et Enigma de cette autrice et il faut bien l'avouer j'ai eu du mal à terminer celui-ci.
Cette fois encore Armelle Carbonel nous offre un huis clos avec une atmosphère oppressante qu'elle maîtrise à la perfection .
Notre intrigue se déroule dans un vieux théâtre, le Majestic qui a lui seul est totalement flippant.
Lillian notre personnage est une toxico qui échappe de peu à un viol dans un squat, sauvée grâce à l'intervention de Seamus qui vient de s'installer dans le même squat qu'elle.

Lillian passionnée de théâtre et Seamus se retrouveront bientôt dans les murs du Majestic où ils vont rencontrer des personnages atypiques comme Allan le metteur en scène, Clark le régisseur , Maddy la couturière et Sarah une accessoiriste.
Lillian qui réalisera son rêve de devenir actrice devra jouer le rôle d'une actrice maudite qui s'est suicidée dans les année 30...

La structure de ce roman est très originale car le roman à l'image d'une pièce de théâtre est découpé en actes, scènes et entractes.
N'étant pas un inconditionnel du théâtre j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dans l'ambiance de cette histoire.
J'ai également eu du mal à m'attacher aux personnages, ce qui a rendu cette lecture difficile pour moi.
Ma note : 3/5.
Je vous invite néanmoins à découvrir ce roman et je suis curieux d'avoir votre avis sur cette histoire.

Je n'ai pas encore lu Criminal Loft, je le ferai même si je n'ai pas aimé Majestic Murder.
Je n'arrive plus à apprécier les livres gores, ça dépasse mon seuil de tolérance. Celui-ci se veut raconté d'une manière artistique et glauque, mais le glauque prend le dessus. Ajoutons à cela l'irrationnel, le stupide, l'affligeant.
Je n'ai pas du tout apprécié ma lecture. Je l'ai lu jusqu'au bout, car je voulais connaître le dénouement, mais honnêtement cela ne m'a pas plus convaincue.
Et en plus de ça, ce qui m'a encore plus plombée dans mon avancée, c'est le nombre incalculable de fautes. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas vu autant dans un livre (sauf dans les autoédités).
Alors oui, l'auteure a une belle plume, les phrases sont subtiles et on sent là une vraie connaissance de la langue, mais faire l'impasse d'une vraie correction casse, dans mon ressenti, le travail de l'auteure. Elle élève le niveau de langage qui est rapidement démoli par un amas d'erreurs d'orthographe, de grammaire, etc.