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Hélène Amalric (Traducteur)
EAN : 9782702430934
Le Masque (23/05/2002)
3.91/5   51 notes
Résumé :
A la fenêtre, des volets de métal très solides. Fermés. A la porte, un verrou énorme. Tiré. Une cheminée de marbre blanc - condamnée -, un bureau, quelques chaises... C'est tout. Pas la moindre issue, pas la moindre cachette. Il n'y a personne dans la pièce. Personne à part Answell. Et le cadavre, encore chaud, percé d'une flèche à la hauteur du cœur. Bigre ! un meurtre en chambre close... Et rudement habile, celui-ci. Diabolique, même. Car Answell a beau chercher,... >Voir plus
Que lire après Trois cercueils se refermerontVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Prends garde, Ô lecteur, ce n'est pas un, ni même deux, mais carrément trois cercueils qui, autour de toi, vont se refermer.
Donc, sois très vigilant !
Et il ne te servirait à rien de faire appel à l'infaillible Hercule Poirot, ou cette malicieuse Miss Marple, pas plus qu'au sagace inspecteur Maigret. Peut-être Sherlock Holmes ? Oui, peut-être.

Mais non, non, c'est à Gideon Fell qu'il te faudra t'adresser.
Lui seul pourra te sortir du pétrin dans lequel tu t'es fourré en ouvrant ce livre... que tu ne pourras pas lâcher, car tu vas te faire embarquer dans une affaire proprement hallucinante !
Les trois tombes et les sept tours vont immanquablement te faire soupçonner un univers fantastique où rôde le fantôme de Dracula .... et tu vas te mettre à trembler, mais tu n'y es pas du tout.... et tu vas fébrilement déguster ce roman à énigme en chambre close, dans lequel l'assassin, plus léger que l'air, franchit les obstacles sans laisser la moindre trace .....
si, si c'est comme je te le dis.
Diable, diras-tu ! non, non rassure-toi, Lucifer n'y est pour rien !
Ma langue a fourché, j'aurais dû dire Diantre !!!
Et il faut dire que John Dickson Carr est particulièrement doué pour concocter ce genre de mystères qui t'emmènera avec délectation découvrir le troisième cercueil.
Agatha Christie, elle-même, dont on ne peut pas dire qu'elle n'y connaît rien, se laissait bluffer par les savantes constructions du maître, c'est dire !

Et, en prime, l'auteur s'offre le luxe de donner un cours sur les différentes façons de commettre un crime en chambre close et il y en a beaucoup plus que l'on pourrait imaginer. C'est fort réjouissant et te donne de quoi, cher lecteur, activer ton imagination si tu as l'intention de passer un jour à l'acte !

Alors, ne sois pas pusillanime, lance-toi avec courage, tu ne le regretteras pas !
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Partez d'un double crime mystérieux que seul un fantôme a pu commettre et après vous être laissé entraîner par JD.Carr, parvenez à une explication des plus rationnelle. J'attendais sans doute la perfection pour ce roman présenté comme un chef d'oeuvre et j'ai regretté quelques petites invraisemblances. Un passage original décrivant les diverses méthodes pour réussir un meurtre en chambre close.
Un roman qui me semble néanmoins un peu moins vivant (sans jeu de mots) que d'autres romans policiers de la même époque.
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Encore un chef d'oeuvre signé John-Dickson Carr ! Deux crimes en chambre close menés de manière magistrale. L'auteur se paie même le luxe de faire, dans une magnifique mise en abîme, un exposé des différentes manières d'écrire un crime en chambre close, et se paie le luxe de nous surprendre quand même.

Ce livre a été, dans les années 80, élu meilleur récit en chambre close de tous les temps par un panel de spécialistes, et c'est sans doute mérité.
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J'ai été totalement bluffée du début à la fin...
J'ai lu pas mal de romans policiers, des classiques comme des bien plus récents, des thrillers, des polars, des romans d'espionnage, des romans de d'énigme et même un ou deux romans noirs, mais, du point de vue de l'intrigue, c'est le crime le plus complexe et le mieux organisé que j'aie jamais vu !

Un roman très prenant qui va vous forcer à faire marcher "vos petites cellules grises" (comme dirait un autre détective à la moustache bien connue) à plein régime.
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Le professeur Grimaud est retrouvé mourant dans une pièce fermée et ou nul meurtrier n'est caché. Pire encore, aucune trace de pas sur la neige fraîche donc pas de sortie possible.
Le superintendant Hadley et le Dr Fell se retrouvent donc devant un meurtre en commis dans une pièce close.
Un deuxième meurtre, qui s'il s'est déroulé à l'extérieur, semble n'avoir pas pu être commis.
Deux meurtres qui vont laisser nos enquêteurs perplexes. Les témoins semblent dire la vérité, mais peut-on mentir de bonne foi ?
Mais le phénomène surnaturel n'étant pas une option, le Dr Fell va n'avoir de cesse de trouver la solution à ces crimes. il en profitera pour faire un résumé des différents crimes en chambres closes avec leur solution, même si pour ceux auxquels il est confronté, il lui faudra trouvé de nouvelles astuces.
L'histoire est bonne, mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs qui ont nui à ma lecture.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Oui. Ce qui est la preuve que personne n'a menti. Et ce qui montre que le visiteur n'a pas été précis : "vers 21 h 30 ou 22 heures", a-t-il dû dire. Et Grimaud, qui tenait désespérément de faire croire que la menace ne l'effrayait pas, s'est néanmoins assuré de mentionner les deux horaires pour que tout le monde soit présent. Ma femme fait la même chose quand elle lance des invitations à des parties de bridge... Eh bien, pourquoi frère Henri ne pouvait-il être plus précis ? Parce que, comme le dit Fell, on ne fait pas tomber la neige en ouvrant un robinet. Il pouvait tabler sur une chute de neige dans la soirée, sans trop de risque, car voilà plusieurs jours de suite qu'il neige. Mais il devait attendre qu'elle cesse, jusqu'à minuit si nécessaire. Il n'a pas eu à patienter jusque-là. Il a cessé de neiger à 21 h 30. Il a attendu un quart d'heure pour qu'il ne puisse subsister aucun doute plus tard, et il a sonné.
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- La marge n'est-elle pas un peu restreinte ? intervint Rampole. J'ai eu l'impression que nous faisions beaucoup d'allées et venues.
- C'est toujours le sentiment qui domine, dit Hadley, et c'est ce que j'ai toujours pensé jusqu'au jour où je me suis occupé de cette affaire Kynaston - vous vous souvenez, Fell -, dans laquelle un tueur très malin avait fondé son alibi sur la tendance des témoins à toujours surestimer le temps écoulé, pour la bonne raison que nous pensons en minutes plutôt qu'en secondes. Essayez. Posez une montre sur la table, fermez les yeux, et ouvrez-les lorsque vous penserez avoir atteint la minute. Eh bien, vous regarderez probablement trente secondes trop tôt.
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Rampole savait que Fell était intimement convaincu d'être un modèle de tact. Il s'exprimait en général avec la délicatesse d'une tonne de briques vous dégringolant dessus à travers un vasistas, mais la conviction absolue qu'il s'y prenait merveilleusement, son bon caractère et sa complète naïveté avaient un effet que la plus habile des courtoisies n'aurait jamais pu produire. Il se comportait exactement comme s'il avait lui-même accompagné la dégringolade des briques pour venir vous offrir sa sympathie et vous serrer la main, et instantanément, les gens se mettaient à lui raconter leur vie.
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- Les gens sont drôles, continua-t-il en tirant sur sa pipe. Ils vont voir une illusion, vous leur dites que c'est une illusion, ils payent pour ça. [...] Lorsqu'ils découvrent de quelle façon ils ont été abusés, ils prétendent que c'est tiré par les cheveux. Je peux vous dire qu'il en faut dans la cervelle, pour mettre au point un de ces petits tours simples. Et pour devenir un bon spécialiste de l'évasion, un homme doit être fort, calme, expérimenté, et rapide comme l'éclair. Mais ça, l'intelligence dont il faut faire preuve pour les tromper, les gens n'y pensent jamais.
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Au numéro 2 de la rue, la maison abritant le marchand de tabac paraissait aussi branlante qu'un décor de comédie musicale, tout en étant sinistre, sombre et pleine de moisissures, à l'image de la boutique. Une cloche actionnée avec énergie finit par faire apparaître James Dolberman, marchand de tabac et de journaux, qui prit forme très lentement au fur et à mesure qu'il sortait des profondeurs de son arrière-boutique. C'était un petit vieillard aux lèvres serrées et aux jointures saillantes, vêtu d'une blouse de calicot noir luisant comme une armure, dans une grotte emplie de magazines à deux sous défraîchis et de pastilles de menthe pétrifiées. Et ce qu'il pensait de toute cette affaire, c'est qu'elle ne le regardait pas.
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Video de John Dickson Carr (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Dickson Carr
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr. Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62/
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