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Le pensionnat de Mlle Géraldine tome 4 sur 4
EAN : 9782253083160
384 pages
Le Livre de Poche (15/03/2017)
4.32/5   71 notes
Résumé :
C’est une chose d’apprendre à faire la révérence. C’en est une autre que de savoir faire la révérence en lançant un poignard. Bienvenue au pensionnat de Mlle Géraldine.

Apprendre l’art de l’espionnage au sein de l’école volante de Mlle Géraldine est devenu fastidieux pour Sophronia, privée de la présence de Savon à ses côtés. Elle préfèrerait utiliser ses talents pour contrarier les plans des Vinaigriers, mais ses maints avertissements au sujet des lâ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Sans conteste, le meilleur des quatre tomes de la saga, sans compter une conclusion à la hauteur qui clôt parfaitement le destin de chacun des personnages. Pas une seule déception, et une fermeture de livre sereine et souriante. Ce qui n'arrive pas tout le temps…

Après les événements de Jupons et Poisons, la vie de nos héros a été pas mal chamboulée. Sidheag a quitté l'école pour était sa meute, Savon a subi une transformation et a dû quitter l'école, Felix s'est révélé indigne de confiance (quel choc…), Sophronia a conclu un marché qui va changer sa vie à tout jamais et la menace des Vinaigriers se fait de plus en plus sentir. Autant dire que je m'attendais à un dernier tome à la hauteur et plein de rebondissements. Et… je n'ai pas été déçue ! J'ai même repéré pas mal de petits indices concernant le Protectorat de l'Ombrelle qui m'ont fait sourire, car indiquant que les deux sagas sont liées bien plus que je le croyais au tout début.

Artifices et Arbalètes commencent pourtant de façon très calme. Les fêtes de Noël approchent, et les trois amies, Sophronia, Dimity et Agatha passent quelques jours chez Petunia, l'une des soeurs aînées de notre héroïne à Londres. L'occasion de faire des emplettes, mais surtout de croiser certains hommes, ou plutôt certains surnaturels. S'il ne se passe rien à proprement parlé durant cette partie, il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup apprécié les quelques événements qui se produisent. On sentait que cela avait de l'importance, l'auteur arrivant à nous captiver et à faire attention à tous les petits détails. Est-ce que Sophronia déteindrait sur nous ? Probablement !

Et puis, le nouvel an arrive avec toutes ses promesses de changement… Et là, tout bascule et c'est une suite ininterrompue d'aventures, d'actions, de découvertes pour aller à une conclusion à laquelle je ne m'attendais pas. Sophronia se trouve une nouvelle alliée, qui, je l'avoue cachée bien son jeu, même si j'avais des soupçons, et qui a su donner un coup de peps à cette fin et remplacer sans mal les acolytes habituels de notre héroïne. Une invasion qui va permettre à Sophronia de mettre en pratique tous ses enseignements et montrer combien elle mérite son diplôme.

Alors, oui, il y a de l'humour, comme d'habitude, mais j'ai trouvé ce tome plus adulte et surtout plus noir. Nos héros sont confrontés à des choses qui pour l'instant leur étaient cachées. Plus de violence, plus de tromperie, une vision de la société telle qu'un adulte peut la voir. Ce tome quatre est comme un basculement. Certes, les demoiselles de Melle Géraldine sont élevées pour devenir des espionnes et on leur apprend à se battre et à tuer, mais pour l'instant, ce n'était que de la théorie. Ici, les filles doivent, pour certaines, passer à l'acte. Cette transition est parfaite et arrive à point nommé. Non pas que j'ai aimé voir nos héros souffrir, mais les suivre sur plusieurs tomes, c'est aussi attendre de les voir évoluer et grandir, et Gail Carriger a très bien su gérer cela.

Tous les personnages sont à la hauteur, méchants comme gentils. Je n'ai rien à redire sur personne, ce qui est assez rare. J'ai aimé les nuances et le fait que chacun soit conscient de ses atouts comme de ses défauts. Tout n'est pas rose, même si l'humour et la dérision font que l'ensemble n'est pas pesant. J'ai, je dois le dire, particulièrement aimé la romance concernant Sophronia et Savon qui reste épique et adorable, mais aussi qui laisse les codes de la société les impacter tout en la laissant fidèle aux caractères des deux personnages.

La fin est une sorte d'apocalypse, mêlée à de la joyeuseté, comme l'a toujours été le Pensionnat de Melle Géraldine. L'auteur nous laisse, qui plus est, un épilogue où chacun de nos héros à droit à une fin, tout en laissant leur avenir leur appartenir. Une trio assez improbable me laissera sur une touche souriante et touchante, avec cette sensation de quitter des personnages et un univers que j'ai apprécié toute en sérénité.
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Hummmm...Quoi penser?
Attention mon commetaire contient des infos dévoilant l'intrigue !


À vrai dire même si ce roman est très bien écrit,l'intrigue merveilleuse comme d'habitude ,j'avoue être un peu déçue...
Peut être à cause que le professeur Braitwope reste zinzin jusqu'à la fin...
Ou bien que 1/3 du livre est consacré à une escapade à bord d'un dirigeable à la dérive rempli de vinaigriers,qui comme on se l'attend sont mit hors état de nuir.
Ou encore qu'il y a presque pas eu de chichis entre Sophronia qui a du mordant dans ses réponses et par exemple Monique ou Felix ....
Ou même que Sophronia tombe (je trouve) amoureuse trop facilement de Savon...
Mais il y a quand même quelques points positifs.Au début quand les personnages doivent se faire passer pour d'autres,et que les Génies du mal sont paumés.
Ou les vacances avec Pétunia à Londre ou elles rencontre Lord Akeldama,ou font les magasins.
Ou pour finir quand on découvre les liens de parenté entre Sophronia et Alexia Tarabotti.
Sophronia est la tante de de Yvy (meilleure amie de Alexia)Vu que Pétunia se marie avec M.Hisselpeny ,mais elle sera aussi nommé pas le dewan d'être la nounou d'alexia.
Enfin bref un mélange de super et de quelques déceptions...
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C'est heureuse mais un peu triste que je referme ce livre. Heureuse car je suis totalement à jour dans les oeuvres de l'auteure et triste car je fini une nouvelle série et que je vais devoir patienter pour pouvoir lire la suite de l'autre série en cour de cette personne.

Voici donc le dénouement de cette histoire qui se situe avant le protectorat de l'ombrelle. le groupe de Sophronia doit faire face à une dernière menace d'envergure envers la nation et leur école. Des vies, et même le gouvernement actuel est en jeu. Les ennemis ont décidé de passer à l'action. Notre héroïne et ses amies mettent tout leur savoir faire pour contrecarrer cette menace.

J'ai été ravie de retrouver notre troupe de héros toujours entourés de réflexions amusantes, d'action, de thé et de gâteaux. Sophronia est toujours un peu tiraillé par ses sentiments, le professeur Braithworpe encore à moitié fou. On pouvait s'en douter, mais pour d'autre Mlle Géraldine va en surprendre plus d'un et agréablement.
Quant à l'histoire. C'est l'apothéose de toute les événements vécus jusque-là. C'est dynamique, plein de rebondissements, de combats. Ça bouge. Je ne le dirai jamais assez, mais l'auteure à le chic pour donner une ambiance particulière à ses histoires qui font que j'adhère immédiatement à ses personnages.

Pour conclure, c'est encore un carton plein de mon côté. Un coup de coeur pour cette série. J'adore toujours autant la plume de Gail Carriger, la façon dont s'exprime ses personnages, les situations rocambolesques et cet humour particulier.
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Un chouïa long à démarrer, ce quatrième et dernier tome des aventures de Sophronia corse peu à peu le suspense et dramatise ses ressorts, jusqu'alors plutôt légers. L'action en ressort d'autant plus intéressante, l'histoire d'amour... aussi sans doute, même si j'avoue m'être plus amusée des flirts et badinages des volumes précédents qu'émue de leur dénouement. Dénouement encore assez adolescent - en accord avec son public - mais qui a le mérite de poser, sans trop de facilités et avec charme, les cas de conscience et ambiguïtés soulevés par une affection en dehors des normes sociales.
L'évolution des caractères, globalement, est assez chouette, avec quelques révélations et retournements d'alliances qui affinent le propos et jouent avec intelligence des implications potentiellement retorses du thème central de l'espionnage. Quant aux fils qui continuent à se tendre vers les intrigues du Protectorat, ils donnent envie de relire celui-ci sans attendre !
De série en série, Gail Carriger a décidément créé un univers aussi accrocheur que réjouissant, qui promet d'excellentes heures de lecture.
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Dernier tome du pensionnat de Mlle Géraldine, il va être temps de dire au revoir à Sophronia, Dimity, Agathe et toutes les autres. Même Monique va me manquer (et pourtant, Dieu sait combien j'ai pu avoir envie de la baffer au fil des tomes).
Mais avant ces adieux annoncés, Sophronia va donner un bon coup de pied dans la fourmilière (cela dit, la fourmilière l'a un peu cherché).
J'ai trouvé que pour des professeurs d'espionnage, ceux de Sophronia balaient un peu trop vite les informations et les soupçons de la jeune fille.
Même si cette demoiselle est une tête brulée qui transgresse allègrement les règles, vu l'importance de ce qu'elle a découvert, cela aurait mérité une petite vérification.
Franchement, c'est un zéro pointé pour les professeurs.
Dans ce tome, on a plein de révélations dont une belle concernant Mlle Géraldine herself ! Et attention, pas n'importe laquelle !
Heureusement, Sophronia a de la ressource et j'ai beaucoup aimé son évolution. Elle qui n'était qu'un garçon manqué qui faisait le désespoir de sa mère, est devenue une jeune femme bien éduquée (même si elle ne dédaigne pas quelques acrobaties à l'occasion).
J'ai beaucoup aimé cette saga et je ne vais pas tarder à me lancer dans le protectorat de l'ombrelle, qui se passe 25 ans plus tard et qui, de l'avis général, est encore meilleure car destinée à un public plus âgé.
Entre le protectorat de l'ombrelle et le protocole de la crème anglaise, j'ai encore de quoi faire dans l'univers créé par Gail Carriger !
Et je ne m'en plains pas !
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critiques presse (1)
LesVagabondsduReve
22 novembre 2016
Un quatrième et dernier tome qui tient toutes ses promesses en s’achevant, si on l’ose dire, sur un vrai feu d’artifice.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La tête de Dimity apparut par-dessus le bord du balcon, loin au-dessus d’eux.
- Oh, vraiment ! cria son amie. Je te laisse cinq minutes pour discuter et voilà ? Tu es définitivement impossible.
Ses yeux s’agrandirent lorsqu’elle se rendit compte que Sophronia se trouvait dans les bras d’un gentleman.
- Et une gourgandine !
- C’est toi qui as choisi cette robe, objecta Sophronia.
- Créature ! dit Dimity.
- Je vais faire vite, promis.
- Oui, il me semble que cela fait partie des attributions d’une gourgandine.
Même Dimity pouvait être grossière, à l’occasion.
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« Les dames semblent l’apprécier. » Sophronia voulait juste voir la réaction de Pillover.
Pillover frémit.
« L’un des grands mystères de l’Univers. Comme la raison pour laquelle les gens mangent du concombre. » Dimity avait des opinions arrêtées sur le concombre, qu’elle considérait comme de l’eau gluante et à la forme embarrassante, que l’on aurait jamais dû, quelles que soient les circonstances, servir à table.
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" Je peux les entendre, vous savez.
- Mes pensées? paniqua Sophronia, soupçonnant que les loups-garous avaient des capacités inconnues?
- Non, idiote, vos battements de cœur. Ils me donnent de l'espoir.
- Je ne pensais pas qu'ils étaient si forts."
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"Nous aimons l'ombre. C'est là que se trouve tout le pouvoir."
Savon regarda son Alpha. "Nous passerons de nombreuses années de bonheur ensemble dans le péché et l'anonymat, tout en interférant avec la marche du monde pour le bien de tous."
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"Une jeune fille, qui portait un poulet en osier et jouait de la harpe, m'a assommé avec un livre sur les beignets puis m'a fourré sous un piano." Ça ressemblait à un rêve bizarre.
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